▫Le Maroc est faible émetteur de gaz à effet de serre - 63,4 millions TEq CO 2 en 2000 ❖Littoral sollicité par l'activité anthropique et exposé à l'élévation
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important pour le cycle végétal et comme gaz à effet de Serre Ce chiffre tient compte de l'augmentation de l'effet de serre (+3 W/m2 ) et de l'effet de En outre, la recherche sur la géo-ingénierie expose aux risques : ○ politiques ("on
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N° 185 - Juillet 2008L'effet de serre RéalisationService de l'Aménagement, de l'Urbanisme et
de l'EnvironnementFrance POULAIN Cellule Risques Eau et EnvironnementAudrey DEPLANQUErisques.dde-oise@equipement.gouv.frDirection Départementale de l'Equipement de l'Oise Grâce à l'atmosphère qui nous entoure, une partie de la chaleur du
Soleil emmagasinée par la Terre se retrouve piégée par un mécanisme appelé " effet de serre ». Sans lui, la température moyenne de notre planète tomberait à -18°C au lieu des 15°C actuels. Sans ce phénomène, la vie telle que nous la connaissons n'aurait pu se développer. On doit cette douce climatisation à des gaz comme le dioxyde de carbone et le méthane, les " gaz à effet de serre » (GES), dont, pourtant, les concentrations naturelles dans l'atmosphère sont ridiculement faibles. Mais le développement économique, historiquement fondé sur l'utilisation de sources d'énergies fossiles (charbon, pétrole, ...) a entraîné des émissions croissantes de ces GES. Comme l'indique le dernier rapport du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat publié en février 2007, la concentration de gaz carbonique a progressé de 35% entre 1750 et 2007. Conséquence : la température à la surface du globe augmente de façon très rapide, ce qui risque d'entraîner d'importantes modifications climatiques ayant des répercussions sur l'homme et son environnement. Pour lutter contre ce phénomène planétaire qu'est le changement climatique, une mobilisation est nécessaire à tous les niveaux afin de réduire au maximum ces émissions de GES et de protéger au mieux notreplanète.Source : http://www.agirr.org/IMG/effet-serre.jpgprincipalement de la part du nucléaire dans sa
production d'énergie. Pour ce faire, elle a adopté, en janvier 2000, un Programme National de Lutte contre le Changement Climatique, contenant une centaine de mesures tendant à respecter son engagement pris au titre du protocole de Kyoto. Cependant sa mise en oeuvre a été insuffisante notamment pour enrayer l'augmentation de certains secteurs comme l'habitat ou les transports. Le Gouvernement a donc décidé qu'il fallait élaborer un nouveau plan plus opérationnel devant le besoin de renforcer l'action afin de respecter les objectifs pour 2008-2012 : le " PlanClimat 2004-2012 » lancé en juillet 2004 et
actualisé en novembre 2006 (cf cahier de l'Oise n°94). Mais l'action gouvernementale seule ne sera passuffisante, chacun d'entre nous est concerné.Changer nos modes de vieLe réchauffement climatique implique tous les
aspects de la vie humaine, et plus particulièrement nos modes de production et d'utilisation de l'énergie. Au premier rang des solutions envisagées figurent naturellement l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables. En France, l'électricité est d'origine nucléaire pour sa plus grande part. Aussi l'amélioration des centrales thermiques existantes et la mise en place de nouveaux procédés (production d'électricité à partir du solaire, de l'éolienne, ou de l'hydraulique) permettront de réduire les émissions de CO2. Autres solutions : recourir à moins d'engrais chimiques dans l'agriculture afin de réduire lesémissions de N2O, produire mieux en
consommant moins d'énergie dans l'industrie, dans le secteur du bâtiment, améliorer le bilan énergétique pour les nouvelles constructions et inciter à la réalisation de travaux pour les constructions existantes, multiplier les axes de progrès dans les transports, (utiliser des moteurs thermiques ou alternatifs, organiser des systèmes de déplacements urbains, favoriser les transports en commun, les déplacements non motorisés ou le covoiturage).www.wikipedia.frEn tant que consommateur, nous pouvons également agir pour notre planète en modifiant nos habitudes de vie énergivores et en adoptant de nouvelles habitudes d'achat. Choisir nos appareils électroménager en fonction de leur consommation d'énergie, utiliser des ampoules " basse consommation », adopter le tri sélectif afin d'éviter que toutes les ordures ménagères ne se retrouvent en décharge où elles produisent du méthane, favoriser la marche à pied ou le vélo pour les petits trajets, autant de petits gestes pourle bien-être de nos enfants et petits-enfants.Directeur de la publication :Alain DE MEYERERéalisation - impression :DDE de l'OiseBP 317 - Bld Amyot d'Inville60021 BEAUVAIS Cedexml : dde-oise @equipement.gouv.frBibliographie :- Guide : Le changement climatique - effet de serre, ADEME, 2001- Site internet : www.wikipedia.fr
Source : ADEMEL'effet de serre n'est pas nocif en soi aux écosystèmes puisque sans lui, la température terrestre avoisinerait les -18°C. Cependant un excès de GES, dépassant la capacité des écosystèmes à les piéger et les absorber, représente un danger.Les conséquences de cette augmentation de GESEn un siècle, les concentrations de GES ont augmenté de 50%. Le " toit » gazeux se fait alors de plus en plus opaque, et une proportion toujours plus importante de rayons infrarouges sont retenus dans l'atmosphère. Ainsi la température de la planète augmente. Depuis 100 ans, on a constaté une augmentation moyenne de0,6°C, réchauffement sans précédent de par sa
rapidité. Or de faibles changements de température peuvent avoir des conséquences de grande ampleur sur les pluies, l'agriculture, ou les forêts. L'impact du réchauffement climatique devrait se traduire par de nombreux bouleversements, comme par exemple l'aggravation des phénomènes climatiques (multiplication des tempêtes, inondations, sécheresse), le bouleversement de nombreux écosystèmes (extinction de 20 à 30% des espèces animales et végétales), des crises liées aux ressources alimentaires (chute des productions agricoles), des dangers sanitaires (transmission de maladies animales dangereuses pour l'homme), des déplacements de populations engendrés par l'élévation du niveau de la mer et provoquant l'inondation de certaines zones côtières, voire la disparition de pays entiers (Maldives, Tuvalu).Partout dans le monde, les scientifiques constatent déjà des modifications des milieux physiques. Dans l'Arctique, la banquise recule etson épaisseur diminue. En Afrique et en Asie, les déserts avancent. Dans le Pacifique, la barrière
de corail s'asphyxie et meurt. Les glaciers du massif alpin régressent fortement. La côte atlantique et le littoral languedocien reculent à certains endroits de plus d'un mètre par an du fait d'une érosion marine soutenue. L'enneigement hivernal est beaucoup plus capricieux. On retrouve en Méditerranée et dans l'Atlantique des poissons fréquentant habituellement des eaux plus chaudes. Si des espèces changent de comportement, c'est que leur milieu de vie est en train de se modifier. Même si le réchauffement climatique est constaté depuis plusieurs années, il est encore temps d'éviter une catastrophe planétaire : les 50 années à venir vont être déterminantes.Les engagements internationauxLa Convention Cadre sur le changement climatique des Nations Unies, adoptée au