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Sommaire
Lettre de mission.....................5
Composition de la mission.............7
Remerciements.......................9
Introduction..........................11
Chapitre I
Les inégalités sur le marché du travail :facteurs de précarité .................17
Chapitre II
Les temps partiels....................47
Chapitre III
Avant le travail, l"école et l"orientation.69
Chapitre IV
La place des femmes dans l"emploipeu qualifié
..........................83
Chapitre V
Femmes immigrées et issuesde l"immigration
......................105
Chapitre VI
Contraintes familiales et activitéprofessionnelle des femmes ...........129
Chapitre VII
La monoparentalité...................169
Chapitre VIII
Écarts de salaire, bas salaires, risquede pauvreté ..........................191
3Sommaire
Chapitre IX
Les femmes allocataires deminima
sociaux..............................227
Chapitre X
Les retraites des femmes.............267
Conclusion
Quelques pistes de réflexion
pour les politiques publiques.............291
Propositions de compléments
statistiques et d"études........... 301
Synthèse
Les inégalités entre les femmes
et les hommes : les facteurs de précarité..323
4Les inégalités entre les femmes et les hommes :
les facteurs de précarité 5
6Les inégalités entre les femmes et les hommes :
les facteurs de précarité
Compositionde la mission
Sandrine Dauphin, politiste,
ministère des Solidarités, de la Santé et de la Famille, DREES (direction de la recherche, des études, de l"évaluation et des statis tiques), adjointe au chef de la mission recherche, mél : sandrine.dauphin@sante.gouv.fr
Nadia Kesteman, juriste,
CNAF (Caisse nationale des allocations familiales), direction des statistiques, des études et de la recherche, conseillère technique, mél : nadia.kesteman@cnaf.fr
Marie-Thérèse Letablier, sociologue,
CEE (Centre d"études de l"emploi),
directrice de recherches CNRS, mél : letablie@mail.enpc.fr
Dominique Méda, sociologue,
DARES (direction de l"animation de la recherche, des études et des statis- tiques), responsable de la mission animation de la recherche, mél : dominique.meda@dares.travail.gouv.fr
Françoise Milewski, économiste,
OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), rédactrice en chef, mél : francoise.milewski@ofce.sciences-po.fr Françoise Nallet, déléguée générale de l"Union nationale des associations " Retravailler », mél : francoise.nallet@retravailler.org
Sophie Ponthieux, économiste,
INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), division " Conditions de vie des ménages », chargée d"études, mél : sophie.ponthieux@insee.fr
Françoise Vouillot, psychologue,
INETOP (Institut national d"étude du travail et d"orientation profession nelle) - CNAM), maîtresse de conférences, responsable équipe de recherche " Origines », mél : vouillot@cnam.fr
7Composition de la mission
Remerciements
Nous remercions
En premier lieu, les organismes auxquels appartiennent les membres de la mission, qui ont mis leurs moyens à notre disposition, nous ont commu niqué leurs travaux, y compris ceux à paraître ou en cours, nous ont parfois fourni des exploitations statistiques spécifiques : CEE, CNAF, DARES, DREES, INETOP, INSEE, OFCE, association " Retravailler ». La publication récente de la revue de l"OFCE,Travaildesfemmesetiné- galités, a été à l"origine de cette mission. Les autres organismes qui nous ont aidées dans nos recherches : ANPE,
COR, SDFE.
Celles et ceux qui nous ont consacré beaucoup de temps, en auditions ou en discussions particulières, ont mis leurs travaux à notre disposition, et par- fois relu nos textes intermédiaires pour les critiquer et, ainsi, les enrichir : - Danièle Huèges : " Cur des haltes » ; - Sylvie Célérier : université d"Évry ; - Julien Damon : CNAF ; - Ronan Mahieu : CNAF ; - Karine Briard : CNAV ; - Isabelle Bridenne : CNAV ; - Anne-Marie Brocas : COR ; - Agnès Guimiot : DARES ; - Claude Minni : DARES ; -MahrezOkba:DARES; - Béatrice Sédillot : DARES ; - Marie Wierink : DARES ; - Claude Rack : DGEFP ; - Suzel Anstett : DPM ; - Élisabeth Algava : DREES ; - Marie Avenel : DREES ; -SylvieLeMinez:DREES; - Isabelle Delaunai-Berdaï : INED ; - Jérôme Accardo : INSEE ; - Christel Colin : INSEE ; - Alain Jacquot : INSEE ; - Françoise Maurel : INSEE ; - Dominique Meurs : université de Paris II. Bien entendu, ce texte n"engage que les auteures. Nous remercions enfin Claudine Houdin et Christine Paquentin (OFCE) qui, dans la confection de ce rapport et la recherche documentaire, ont joué un rôle essentiel.
9Remerciements
Introduction
Les inégalités entre les hommes et les femmes se sont réduites, historiquement, sur le marché du travail, dans la famille, à l"école. Ces progrès méritent d"être soulignés, et même honorés, d"autant qu"il n"y a guère d"irréversibilité en la matière. Néanmoins, des inégalités demeurent, et certaines se sont même amplifiées. L"égalité de droit ne conduit pas encore à une égalité de fait. Les femmes ont investi le marché du travail. Leur volonté d"indépendance financière, d"indépendance tout court, les a conduites, à partir des années 60, à s"insérer dans les études et dans l"emploi, bien plus massivement qu"elles ne l"avaient fait auparavant. La croissance écono- mique des Trente Glorieuses a facilité cette insertion, en même temps qu"elle en a résulté. De force d"appoint, les femmes sont devenues partie intégrante de la population active. L"évolution des marchés du travail au cours des années 80 et surtout 90, marquée par la croissance molle qu"ont connue la plupart des économies européennes et par les changements dans la régulation mondiale, a modifié les modes d"insertion individuelle dans l"activité, et en tout premier lieu ceux des femmes. La montée du chômage a distendu les liens à l"emploi, rendu plus floues les frontières entre l"acti vité et l"inactivité, changé les caractéristiques des emplois. Le développe ment structurel de certaines activités, notamment tertiaires, a renforcé cette évolution de la nature des emplois. Parallèlement, et conjointement, les structures familiales ont évolué. Les séparations ne sont plus l"exception, les familles recomposées sont plus fréquentes, les familles monoparentales - terme neutre pour dési gner, dans neuf cas sur dix, des femmes seules avec enfants - plus nom breuses, et les formes juridiques des unions ont évolué. Les parcours, personnels et professionnels, sont ainsi moins linéaires. On peut s"en réjouir ou le déplorer, tel n"est pas l"objet de cette étude. La mission qui nous a été confiée consiste à s"interroger sur les liens qui existent entre les inégalités entre les femmes et les hommes, et la précarité pour certaines femmes. En quoi ces inégalités peuvent-elles déterminer une plus grande précarité des femmes que des hommes ? En
11Introduction
quoi créent-elles des risques supplémentaires de basculer vers la préca- rité ? Les évolutions récentes, ou prévisibles, témoignent-elles d"une réduction ou d"un renforcement de la précarité ? C"est cette précarité, vécue ou potentielle, que nous tenterons de cerner. Nous la définirons comme des situations d"instabilité et de dis continuité, imposées ou " choisies » sous contrainte. Ce sont les ruptures de parcours, professionnels et personnels, qui créent la précarité ou son risque. Quand la relation au marché du travail est instable (contrats à durée déterminée, dispositifs d"attente, etc.) ou stable dans le sous-emploi (temps partiels imposés), les femmes peuvent basculer vers la précarité, tout particulièrement après une rupture familiale, car se cumulent alors plusieurs facteurs défavorables. Elles peuvent même alors tomber dans la pauvreté, quand, sans emploi stable ou parce qu"elles occupent des emplois mal rémunérés, elles ont des charges de famille. Mais nous ne réduirons pas la précarité à la pauvreté. Ce sont bien les notions d"instabi lité, de trajectoires, de ruptures de parcours, de fragilité de l"insertion et de difficultés de réinsertion que nous analyserons. Pour dire les choses autrement et plus concrètement, par des exemples, une femme bien insérée dans le marché du travail et qui change d"emploi n"est pas en situation de précarité, mais gère sa carrière profes- sionnelle : son parcours n"est certes pas linéaire, mais elle le maîtrise, en tout cas plus ou moins. Inversement, une femme qui exerce un emploi à temps partiel imposé, et qui y demeure alors qu"elle souhaiterait travailler davantage, est en situation de précarité ; pourtant son parcours est linéaire. De même, les femmes qui prennent un congé parental n"auront pas toutes des difficultés à se réinsérer dans l"emploi, même si toujours leur carrière en sera pénalisée ; mais celles qui occupent des emplois peu qualifiés, à faibles salaires et à horaires atypiques - et c"est souvent le cas des femmes qui prennent ce type de congé - connaîtront à coup sûr des difficultés de réinsertion. Le lien entre la dépendance et la précarité est plus complexe : une femme inactive ou à temps partiel est financièrement dépendante de son conjoint, mais n"est pas forcément en situation de précarité. Cepen dant, cette absence d"autonomie peut constituer, dans certains cas, un risque de précarité, par exemple lors d"une rupture familiale. L"objet de cette étude est donc à la fois de décrire les formes que prend la précarité et d"en analyser les causes - du moins certainesquotesdbs_dbs4.pdfusesText_7