Sur l'analyse stratégique et la sociologie des organisation - Michel Crozier et RESUME I LA THEORIE DES ORGANISATIONS a la question de départ
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De Taylor à aujourd'hui (CD-Rom), Distribué avec le CDRom Points de vue, dans la collection "A la recherche de l'organisation", Editions Banlieues-Media, 2002
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Aborder la sociologie des organisations dans le cadre de la formation, alors que la théorie du comportement de l'organisation qui se résume à quatre
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Résumé de l'ouvrage QUATRIEME PARTIE L'ouvrage La Sociologie des Organisations doit être lu et étudié par les étudiants dans le cadre de la première
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Cependant la sociologie des organisations apparaît en 1920 Elle naît avec les Chaque sous-problème peut être résumé par un but à atteindre Pour chaque
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analyses de type sociologique, historique, managériale et un autre ensemble Rojot résume l'apport de Simon de la manière suivante : « Le modèle
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appliquée à l'organisation, la sociologie étudie sa réalité par référence à des En résumé donc les reproches fait sur le plan pratique au taylorisme sont de
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Plan du cours Introduction Chapitre 1 Bureaucratie et Etat : les fondements d' une approche sociologique 1 Montesquieu et Hegel, la philosophie de l'État en
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FICHE DE LECTURE PRESENTATION GENERALE.
" La sociologie des organisations », Philippe Bernoux, Collection POINTS ESSAIS, Editions du SEUIL, 5 eEdition, 379 pages, 1985
Auteur et bibliographie
Philippe Bernoux Sociologue, Docteur d'État, Directeur Honoraire de Recherches au CNRS. Il amené de nombreuses recherches dans les entreprises, sur leur création, leur organisation, l'effet des
nouvelles technologies. Il est membre du Groupe Lyonnais de Sociologie Industrielle, CNRS -Université Lyon 2, qu'il a fondé et dirigé pendant douze ans. Il a longtemps enseigné à l'Université
et dans des écoles d'ingénieurs ainsi que dans des centres de formations continue et dans de nombreuses entreprises.Il est notamment l'auteur de :
La Sociologie des entreprises (Seuil, coll. " Points Essais "). La Sociologie du changement des entreprises et des organisations Les Nouvelles Approches sociologiques des organisations (Seuil, coll. " Points Essais "). En collaboration avec Henri Amblard. P.Bernoux a utilisé de nombreuses références : Sur l'analyse stratégique et la sociologie des organisation - Michel Crozier et Erhard Friedberg, L'acteur et le Système, Paris, Ed. Du Seuil, 1977. - Erhard Friedberg, " L'analyse sociologique des organisations », revue Pour, 1972. - Erhard Friedberg, Le pouvoir et la Règle, Paris, Ed. Du Seuil, 1993. - J.G. March et H.A. Simon, les organisations, Paris, Dunod, 1964. - Pierre Morin, Le Développement des organisations, Paris, Dunod, Col. " La vie des entreprises », 1971. - David Silverman, La Théorie des organisations, Paris, Dunod, 1973. - F. Séguin, J-F. Chanlat, L'analyse des organisations. Une anthologie sociologique. tome1,1983.
Sur la sociologie du travail
- Georges Friedmann, Problèmes humains du machinisme industriel, Paris, Gallimard, 1946. - J.A.C Brown, The Social Psychology of Industry, Londres, Penguin Books, 1954. 2Sur la sociologie générale
- Henri Mendras, Elément de sociologie, Paris, Colin, 1979. - Jean-Pierre Durand, Robert Weil, Sociologie contemporaine, Paris, ED. Vigot, 1989. - Raymond Aron, Les Etapes de la pensée sociologique, Paris, Gallimard, 1967. - Raymond Boudon et François Bourricaud, Dictionnaire critique de la sociologie, Paris,PUF, 1982.
Divers
- Michel Bonetti, Vincent de Gaulejac, Daniel Descendre, L'emprise de l'organisation, Paris,PUF, 1979.
- Renaud Sainsaulieu, Pierre-Eric Tixier et Marie-Odile Marty, La Démocratie en organisation, Paris, Librairie des Méridiens, 1983.DEMARCHE UTILISEE PAR L'AUTEUR.
Ce livre est composé de deux parties :
La première aborde l'historique des organisations, les différents concepts et lesproblématiques. Il met l'accent sur l'importance des évolutions et sur la nécessité d'adapter
différentes stratégies en fonction des événements et des individus. Soucieux de faire passer
le message, il utilise la méthodologie de l'exemple. P.Bernoux fait aussi beaucoup de " feed back » afin que le lecteur ne se perde pas.La deuxième partie est consacrée à des cas concrets pouvant se retrouver dans différentes
organisations permettant d'illustrer les apports théoriques vus en première partie. P.Bernoux utilise à la fois le questionnement et la réflexion.MISE EN EVIDENCE DES CONCEPTS.
L'intégration
L'interaction
La relation
La collaboration
La rationalisation
Le pouvoir
La communication
La psychologie
Le positionnement de l'acteur
L'organisation
2RESUME.
I. LA THEORIE DES ORGANISATIONS.
a. la question de départ. Définition de la sociologie : " étude des faits sociaux »Cette définition apparaît simple, pouvant servir de modèle mais insuffisante pour les sociologues
expérimentés qui critiqueront la théorie durkheimienne. Il apparaît nécessaire de commencer par
l'observation et les questions qui en découlent ; D'où la définition La sociologie selon DURKHEIM correspondant à la questionqu'il se pose par rapport au fait de garder la société unie : " fait social, transcendant chaque
individu et résidant dans le groupe. » Dans cet ouvrage P. BERNOUX se propose d'étudier les comportements des individus et/ou des groupes dans des organisations. Il montre combien les relations individu/individu et individu/groupe sont impliquées dans le fonctionnement de l'organisation. b. explications.Dans tout groupe il y a des normes de comportements et chaque individu doit se soumettre à celles-
ci sous peine d'exclusion (exemple de la fainéantise et du freinage). Il existe un phénomène culturel
qui influe sur le comportement des individus de même que d'autres facteurs tels que l'âge, le sexe.
Le caractère et le tempérament sont propres à chaque individu. Ces déterminants collectifs et individuels apparaissent insuffisants pour expliquer les comportements. La notion de motivation semble intervenir dans l'explication de ceux-ci en tenantcompte du rôle attribué à l'individu dans l'entreprise ou l'organisation et du contexte social.
Les normes de comportements ne s'acquièrent que dans la situation où se trouve l'individu. Ces normes résultent donc de l'interaction entre l'individu et divers groupes sociaux. L'individudétermine son comportement en fonction de ses propres intérêts et les opportunités que peut lui
offrir l'entreprise. Pour atteindre son but il va adopter un stratégie adaptée, mais c'est le groupe qui
définira la stratégie globale : c'est " une logique d'acteur ». Cette logique se traduit au sein d'une entreprise comme des relations de pouvoir. Celles-ci sontd'origine organisationnelles mais aussi culturelles liées à l'histoire de l'entreprise et au respect de
ses valeurs Ces normes de comportements se constituent en fonction de ces relations de pouvoir. Des facteurs internes comme les pressions et les contraintes résiduelles, ou externes comme l'environnement peuvent venir modifier ces normes et influencer les logiques d'acteur. 3c.Le modèle interactionniste.
Il existe trois types d'explications :
Le déterminisme individuel : " Le comportement doit être expliqué à partir de variables caractérisant l'environnement de l'individu » 1 Le réalisme totalitaire : "le comportement est conçu comme le produit des structures sociales caractérisant les sociétés dans leur totalité » 2 Le modèle interactionniste : " les comportements sont interprétés comme des actions entreprises en vue d'obtenir certaines fins » 3Les individus doivent se fixer des objectifs à atteindre. Le choix s'est porté sur cette dernière pour
expliquer les phénomènes en question. La sociologie des organisations est traduite dans le casprésent comme l'étude de celles-ci comme jeux de pouvoirs et systèmes d'acteurs. Tout d'abord P.
BERNOUX décrit les premières organisations de la société industrielle. II. LES PREMIERES ORGANISATION DE LA SOCIETE INDUSTRIELLE.Au XIXème siècle l'usine le lieu symbolique de la création de richesses mais l'usine et ses ateliers
ne vont pas de paires. De ce fait certains changements vont s'opérer. L'organisation des sociétés
industrielles d'aujourd'hui descend directement de ces changements et des théories qui en découlent.
a. Les nouveaux modèles. l'accumulation du capital ou la théorie de Max Weber (professeur dans diverses universités allemandes XIXème siècle) En réfléchissant sur les circonstances du développement de la société industrielle et en observant les groupes sociaux qui sont à la tête des affaires et notamment les leaders il leur trouvera un point commun : la religion . Selon Max Weber " les chefs entreprise et les détenteurs de capitaux, aussi bien que les représentants des couches supérieures qualifiées de la main- d'oeuvre et, plus encore, le personnel technique et commerciale hautement qualifiés des entreprises modernes, sont en grande majorité protestants » 4 Max Weber fort de cette constatation relate deux faits : L'esprit du capitalisme : c'est un système qui repose sur l'entreprise industrielle dont le but est de faire un maximum de profits et d'accumuler 1Proposé par R.Boudon, s'inspirant lui-même de J.Piaget dans " les limites des schémas déterministes dans
l'explication sociologique », in G.Busino ( Ed ), les sciences sociales avec et après J.Piaget. Hommage publié à
l'occasion du 80 anniversaire de J.Piaget, Genève, Droz, 1976 p417-435 ; 2 Ibid 3