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plique par le fait que le rendement social du diplôme a baissé et que ce rendement Comment dès lors expliquer le paradoxe d'une mobilité sociale nette presque loppé un modèle qui permet de comprendre que le paradoxe d' Anderson



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peut s'expliquer par l'évolution de la structure socio-professionnelle E2clase moyenne Selon le paradoxe d'Anderson, malgré des diplômes plus élevés



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Partie 2: Comment rendre compte de la mobilité sociale? paradoxe d'Anderson Document 3: Fait-on le même métier que ses parents? b) Comment peut-on expliquer la proportion moindre d'élèves ayant le bac chez les enfants 



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aussi expliquer – et c'est peut-être moins facile – pourquoi l'autre moitié des fils de cadres a connu Comment peut-on expliquer la différence ? données de l' enquête FQP de 1993 montrent que le paradoxe d'Anderson n'en continue pas 



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CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - Chapitre 5 : Comment rendre compte de la mobilité sociale ?

Acquis de première : groupe d'appartenance, groupe de référence, socialisation anticipatrice, capital social

Notions à maitriser : mobilité intergénérationnelle/intragénérationnelle, mobilité observée, fuidité sociale,

déclassement, capital culturel, paradoxe d'Anderson Savoir-faire : lecture des tables de mobilité

TD associés au chapitre : TD 8 : les tables de mobilité, indicateur de la mobilité sociale

TD 9 la mobilité sociale des femmes

Indications complémentaires du programme :

" Après avoir distingué la mobilité sociale intergénérationnelle d'autres formes de mobilité (géographique,

professionnelle), on se posera le problème de sa mesure à partir de l'étude des tables de mobilité sociale dont

on soulignera à la fois l'intérêt et les limites. On distinguera la mobilité observée et la mobilité relative (fuidité

sociale) et on mettra en évidence l'existence de fux de mobilité verticale (ascendante et descendante) et

horizontale. On étudiera les différents déterminants de la mobilité et de la reproduction sociale : l'évolution de

la structure socioprofessionnelle, le rôle de l'école et de la famille. »

Sujets possibles :

•Epreuve Composée partie 1 (mobilisation de connaissances) - Distinguez mobilité observée et mobilité relative. (Bordas, p230) - Comment mesurer le déclassement social ? (Bordas, p230) - Comment distingue-t-on mobilité observée et fuidité sociale ? (Belin p262)

- Quelles sont les limites des tables de mobilité dans l'appréhension de la mobilité sociale ? (Belin p262)

- Dans l'analyse de la mobilité sociale, qu'est-ce que le déclassement ? (Hatier p400) - Qu'est-ce que le paradoxe d'Anderson ? (Hachette p249) - Quelles sont les différentes formes de mobilité sociale ? (Nathan p226) •Epreuve composée partie 2 (étude d'un document)

- Présentez et caractérisez la mobilité sociale des femmes. (Bordas, p230) (table de destinée)

- Caractérisez le phénomène que le document met en évidence. (Belin p260) (tab stat niveau d'étude

génération 98 et " niveau d'emploi »)

- Comment le document permet de mettre en évidence l'évolution de la mobilité sociale ? (Belin p262) (tab stat

devenir professionnel des ifils de différentes CSP par génération)

- L'avenir professionnel des ifils de cadres est-il très différent de celui des ifils ayant d'autres origines sociales ?

(Hatier p386) (graph avenir prof) - Comparez les destinées et recrutements des cadres et des ouvriers. (Hachette p249) •Epreuve composée partie 3 (raisonnement) - Montrez que l'école est un déterminant important de la mobilité sociale. (Bordas, p230) - Quelle est la contribution de la famille à la mobilité sociale ascendante ? (Magnard p389) - Vous présenterez les principaux déterminants de la mobilité sociale. (Hachette p250) - Comment l'origine sociale infuence-t-elle la destinée de chacun ? (Nathan p227) - Montrez l'intérêt et les limites des tables de mobilité sociale. (Nathan p417) •Dissertation

- En quoi l'évolution de la structure socioprofessionnelle infuence-t-elle la mobilité sociale ? (Bordas, p229)

- Dans quelle mesure les classes moyennes sont-elles menacées de déclassement ? (Magnard p230) - Quelle est la réalité sociale du déclassement ? (Belin p261)

- Comment peut-on expliquer le rôle de la famille dans le processus de mobilité sociale ? (Belin p263)

- L'ascenseur social est-il en panne ? (Hatier p 226) - Montrez que le déclassement peut prendre différentes formes. (Hachette p248) - L'école est-elle source de mobilité sociale ? (Nathan p225) CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF -

Introduction :

Dans le chapitre précédent, on a vu que la société est structurée par de multiples inégalités

économiques et sociales, qui forgent les contours de groupes sociaux, voire de classes sociales. Autrement dit,

la société est hiérarchisée : certains groupes sont en haut de la hiérarchie, d'autres en bas. Dans ce chapitre, on

va s'interroger sur les possibilités de déplacement au sein de cette hiérarchie sociale : est-il possible de

" monter » facilement ou de " descendre » facilement ? Les individus et les groupes peuvent-ils changer de

statut dans la société, ou les statut sont-ils ifigés ? Les changements, s'ils existent, se produisent-ils à l'échelle

d'une génération ou de plusieurs ? Comment peut-on expliquer que ces déplacements dans l'échelle sociale, ou

au contraire les phénomènes de reproduction des statuts hérités de la génération précédente ?

Ces questions sont liées à un phénomène que l'on nomme la mobilité sociale, c'est-à-dire la circulation

des individus entre les positions sociales. Il s'agira alors, avant d'observer ce phénomène en France dans les 50

dernières années, de cerner ses enjeux, de déifinir ses formes et de s'interroger sur sa mesure : de quels

instruments dispose-t-on pour observer la mobilité ? On se familiarisera alors avec les tables de mobilité et on

mettra en évidence leur limites pour mesurer le phénomène de mobilité sociale.

Il s'agira dans un deuxième temps de savoir si la mobilité existe dans la société française aujourd'hui, et si elle

est plutôt ascendante ou descendante : on cherchera alors à savoir si le sentiment, éprouvé par certains

individus ou groupes sociaux, que les possibilités d'ascension sociale sont bloquées, est aujourd'hui vériifié.

Enifin, on s'intéressera aux facteurs qui favorisent ou empêchent la mobilité sociale, et notamment à l'interaction

entre la socialisation familiale et la socialisation scolaire.

Plan du chapitre :

I.Quelles formes de mobilité sociale peut-on observer ?

1. Pourquoi s'intéresse-t-on à la mobilité sociale ?

2. Comment mesurer la mobilité sociale ?

II.L'ascenseur social est-il en panne en France ?

1.En quoi les changements de structures de l'emploi ont-ils permis davantage de mobilité ascendante ?

2.Assiste-t-on aujourd'hui au déclassement de certaines catégories sociales ?

III.Quels rôles la famille et l'école jouent-elles dans la mobilité (ou l'immobilité) sociale ?

1.Quels rôles jouent la famille et l'école dans la réussite scolaire ?

2.Comment les stratégies scolaires se forment-elles ?

3.En quoi le diplôme détermine-t-il la position sociale des individus ?

Quelques lectures utiles et/ou agréables :

Younès Amrani, Stéphane Beaud, Pays de malheur, un jeune de cité écrit à un sociologue, La Découverte, 2005

Stéphane Beaud, 80 % au bac... et après ? Les enfants de la démocratisation scolaire, La Découverte, 2003

Louis Chauvel, Les classes moyennes à la dérive, Seuil, 2006 Dominique Goux, Eric Maurin, Les nouvelles classes moyennes, Seuil, 2012 Eric Maurin, La peur du déclassement. Une sociologie des récessions, Seuil, 2009 Annie Ernaux, La place, Gallimard, Folio n°1722

Dominique Merllié, " la mobilité sociale », article tiré de Les mutations de la société française, La Découverte,

2007

Camille Peugny, Le déclassement, Grasset, 2009

Vidéo en ligne :

Vidéo du débat entre Louis Chauvel et Eric Maurin sur le déclassement, sur le site de la République des idées :

CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - I.Quelles formes de mobilité sociale peut-on observer ?

1.Pourquoi s'intéresse-t-on à la mobilité sociale ?

a. L'analyse de la mobilité sociale est liée à l'idéal d'égalité des chances Activité 1 : les différentes formes de mobilité Lisez les document 1 et 2 p. 210 du manuel et répondez aux questions suivantes : Q1/ A partir du texte, déifinissez la mobilité sociale.

La mobilité sociale est, au sens le plus large, le déplacement des individus dans l'espace social, c'est-à-dire le

changement de statut social. Q2/ A quelle situation la mobilité sociale s'oppose-t-elle ?

S'oppose à une situation d'immobilité sociale, ou de reproduction sociale : il y a reproduction sociale quand un

individu ne change pas de statut social par rapport à ses parents. Q3/ Dans quel type de société peut-on étudier la mobilité sociale ? Pourquoi ?

Dans des sociétés démocratiques, c'est-à-dire des sociétés où les positions sociales, les statuts ne sont pas

hérités, ne sont pas assignés mais acquis. Voir chapitre 4 sur les sociétés d'ordre et de castes en opposition aux

sociétés de classes : dans les sociétés animées par un idéal démocratique, les seules inégalités acceptables sont

les inégalités issues d'une juste compétition. Autrement dit, les sociétés démocratiques sont caractérisées par un

idéal d'égalité des chances. Q4/ Pourquoi l'analyse de la mobilité répond-elle à un enjeu politique ?

C'est donc en lien à cet enjeu d'égalité des chances que l'on évalue la mobilité sociale : si celle-ci est forte,

alors cela signiifie que la liberté d'accéder aux différentes positions sociales est élevée. Au contraire, une forte

reproduction sociale signale une non réalisation du principe d'égalité des chances, d'où l'enjeu très fort à

mesurer précisément la mobilité sociale.

Q5/ Distinguez la mobilité sociale, la mobilité professionnelle et la mobilité géographique.

Mobilité sociale : changement de statut social

Mobilité professionnelle : changement d'entreprise ou de type de travail (peut être à l'origine d'une mobilité

sociale, mais pas forcément)

Mobilité géographique : changement de lieu d'habitation (peut être lié à une mobilité professionnelle, ainsi

qu'à une mobilité sociale -voir Rastignac), mais pas nécessairement.

Q6/ Distinguez la mobilité intergénérationnelle et la mobilité intragénérationnelle.

Intergénérationnelle : mobilité d'un individu par rapport à ses parents. Gros pb de mesure qu'on peut déjà

souligner : par rapport à son père ? À sa mère ? Aux deux (mais alors comment?). A quel âge mesurer cette

mobilité, coment comparer ?

Intragénérationnelle : d'un individu au cours de sa vie, si sa mobilité professionnelle s'accompagne d'un

changement de statut. Se mesure essentiellement par des études sur la base de cohortes que l'on suit (études

longitudinales), ou de récits de vie des individus.

Q7/ A votre avis, compte-tenu de ce que vous avez appris dans le document 1, à quel type de mobilité les

sociologues se sont-ils surtout intéressés ?

Se sont surtout intéressés à la mobilité sociale intergénérationnelle, autrement dit aux modiifications de statut

d'une génération à l'autre : permet en effet de poser la question des déterminismes sociaux. Plus la mobilité

intergénérationnelle est forte, moins les individus ont été déterminés par la position sociale de leurs parents.

Permet donc d'approcher un indicateur d'égalité des chances, de possibilités réelles de s'affranchir de so origine

pour décider de sa destinée.

b. Pour cette raison, une attention particulière est portée à la possibilité de s'élever dans la hiérarchie sociale

Prise de notes :

On distingue mobilité horizontale et verticale.

Horizontale : changement de statut mais pas de position hiérarchique. Exemple : un ifils d'ouvrier qui devient

employé (il y a bien changement de statut social, conditions de vie, modèle de consommation...mais pas de

niveau de salaire ni de place dans la hiérarchie. Il n'y a pas de gain en reconnaissance sociale.

Verticale : déplacement ascendant ou descendant dans la hiérarchie sociale. Dès lors, on parle de mobilité

CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF -

sociale ascendante ou de promotion sociale quand l'individu est " monté " dans la hiérarchie sociale, et de

mobilité sociale descendante ou régression sociale (voire démotion) quand l'individu est descendu dans la

hiérarcie sociale par rapport à ses parents. Ex :

- des ascensions sociales " fascinantes » : Rockefeller (William Rockefeller marchand ambulant), Zidane, Piaf,

Gérard Depardieu (père ouvrier tolier formeur)

une ifille de petits commerçants qui devient professeure et écrivaine (Annie Ernaux dans la Place) connait une

ascension sociale.

-des régressions sociales : un ifils de cadre qui devient professions intermédiaires....pas d'exemple

connus parce que moins afifichés !

Les sociétés sont animées d'un idéal démocratique mais sont aussi fortement hiérarchisées : dans des

sociétés de statut c'est l'ascension sociale qui est valorisée, donc il y a aussi un enjeu à mesurer quelle part de

la mobilité est ascendante. Pb de mesure qu'on abordera plus tard : quels critères considérer pour dire qu'on

monte ou qu'on descend dans la hiérarchie sociale ?

Hierarchie du salariat (4 PCS d'actifs...), mais comment envisager le passage de la catégorie artisan ou

agriculteur à " employé » ? Ascension ou régression ?

Conclusion :

Les sociétés contemporaines sont caractérisées par ce qu'on pourrait appeler un idéal démocratique : il

n'y a pas d'inégalités de droit, et les inégalités existantes doivent être le fruit d'une juste compétition. Dit

autrement : les sociétés contemporaines ont pour valeur l'égalité des chances.

Elles ne suppriment pas les distinctions de statut, mais la valeur d'égalité des chances veut que la

position sociale des individus dépende de leur mérite individuel, et pas de leur origine sociale : on s'intéresse

donc à la mobilité sociale du point de vue de l'égalité des chances.

Cet enjeu détermine les formes de mobilité auxquelles les sociologues s'intéressent, et aussi la mesure

de la mobilité sociale. En effet, même si les autres formes de mobilité sont intéressante, il y a un enjeu majeur à

évaluer la part des individus qui ont changé de catégorie sociale par rapport à leur parents, et la part qui a

changé pour s'élever dans la hiérarchie sociale.

Au delà de la mobilité totale observée (le nombre d'individu d'une génération qui ont changé de

position sociale) il s'agit donc de savoir si les individus, en fonction de leur origine sociale, avaient les mêmes

chances d'accéder aux positions les plus valorisées (fuidité sociale). CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF -

2.Comment mesurer la mobilité sociale ?

a. La mobilité intergénérationnelle est mesurée à l'aide des tables de mobilité •Principes de construction des tables : voir manuel p. 212-213

- on interroge un échantillon d'hommes ayant aujourd'hui entre 40 et 59 ans et on lui pose 2 questions : quelle

est votre profession ? Quelle était la profession de votre père quand vous avez terminé vos études (autrement dit

à peu près au même âge) ?

-on organise les données recueillies dans un tableau à double-entrée : en colonne, la profession du père

(regroupées en France par PCS), en ligne, celle du ifils. On a donc les données en noir, qui sont des

effectifs. Ex : en 2003, 252 000 agriculteurs avaient un père agriculteur. -à partir de ces données en effectifs, on peut calculer deux types de pourcentage :

- les pourcentages de recrutement : de quelles catégories viennent les hommes aujourd'hui âgés de 40 à 59

ans ? Que faisaient les pères des hommes qui sont aujourd'hui agriculteurs, artisans..... ?

Dans le tableau, données en rouge : Sur 100 agriculteurs, 88 avaient un père agriculteur, 2 un père artisan, 1 un

père cadre....

Sur 100 individus au total, 16 avaient un père agriculteur.....(on retrouve la structure socioprofessionnelles des

pères sur la ligne ensemble)

les pourcentages de destinée : sur l'ensemble des ifils issus de telle ou telle catégorie, combien sont devenus

agriculteurs, artisans... ? Données en vert sur la table.

Sur 100 ifils d'agriculteurs, 22 sont devenus agriculteurs, 6 artisans commerçants chefs d'entreprise, 9 cadres...

Colonne ensemble : sur 100 ifils ayant aujourd'hui entre 40 et 59 ans, 4 sont agriculteurs, 9 artisans etc

(structure socioprofessionnelle des ifils). Activité 2 : Etude des tables de mobilité de 1993 et 2003

Table de mobilité de 2003 (doc 2 p. 212)

Q1/ Faites une phrase indiquant la signiification de chaque chiffre entouré.

9% des hommes ayant entre 40 et 59 ans en 2003 et appartenant à la catégorie PI avaient un père cadre, selon

L'INSEE.

33% des ifils de cadres ayant aujourd'hui entre 40 et 59 ans font partie de la catégorie PI, selon l'INSEE

Q2/ Quelle est l'origine sociale la plus fréquente des artisans, commerçants, chefs d'entreprise ?

L'origine la plus fréquente des ACCE est l'origine ouvrière : ur 100 ACCE, 36 ont un père ouvrier, et 29 un père

artisan. Q3/ Quelles sont les destinées les plus fréquentes des ifils d'ouvriers et d'employés ?

Les ifils d'ouvrier sont pour quasiment la moitié devenus ouvriers (46%). la deuxième destinée la plus fréquente

est le passage dans les PI (23% des ifils d'ouvriers).

Les ifils d'employés sont devenus ouvriers (26%) ou PI (28%). On peut noter aussi que 22% des ifils d'employés

sont devenus cadres, ce qui est beaucoup plus important que pour les enfants d'ouvriers.

Dc : mobilité vers des catégories proches, très forte reproduction dans la catégorie ouvrier, moins forte dans la

catégorie " employés » (mais il y a un biais de genre...professions employées très féminisées).

Q4/ Sachant que les immobiles sont les ifils qui sont restés dans la même CSP que leur père, combien y avait-il

d'immobiles en 2003 ? Quel pourcentage de l'ensemble des ifils cela représente-t-il ?

Compter la diago : 2 488 000 personnes, ce qui représente 35% d'immobiles sur l'ensemble des ifils.

Les ouvriers représentent à eux seuls plus de la moitié des immobiles.

Q5/ Les passages entre les catégories employés et ouvriers peuvent être également considérés comme de

l'immobilité, car il s'agit d'une mobilité horizontale. Quel est l'effectif concerné ? Combien d'individus peuvent

alors être considérés comme immobiles ? Quel pourcentage représentent-ils ?

544 000 personnes + 2 488 000 immobiles au sens strict = 3032000 personnes. Le pourcentage d'immobiles au

CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - CHAPITRE 5 DOC PROF - sens large est alors de 43%.

Q6/ D'après le résultat de la question 5, déduisez le pourcentage d'individus mobiles. C'est ce qu'on appelle la

mobilité observée.

Il y a alors 57% de mobiles, ou 65% si l'on ne considère que les passages ouvriers-employés sont de la

mobilité. C'est ce qu'on appelle la mobilité observée : cette notion recouvre l'ensemble des individus qui se

sont déplacés dans l'espace social, sans distinguer les individus qui ont connu une ascension sociale de ceux

qui ont connu une regréssion, et sans prendre en compte les déplacements qui relèvent d'un progrès de l'galité

des chances.

Q7/ Considérez maintenant les catégories de salariés. Combien de salariés ont connu une ascension sociale ?

Combien ont connu une mobilité sociale descendante ? Quels pourcentages de l'ensemble des salariés ces

nombres représentent-ils ?

1 594 000 salariés ont connu une ascension sociale (sans compter les ifils d'ouvrier devenus employés).

449 000 salariés ont connu une mobilité descendante (on ne compte pas les ifils d'employés devenus ouvriers)

6 141 000 salariés en tout :

donc 26% des salariés ont connu une ascension, 7,3 % une régression=> pour cette génération la mobilité a

clairement été plus ascendante que descendante. Q8/ Quelles conclusions pouvez-vous alors tirer de cette première étude ?

-plus de la moitié des hommes de 40 à 59 ans a changé de position sociale par rapport à son père

(57%), deux tiers si l'on prend en compte la mobilité entre ouvriers et employés : il s'agit de ce qu'on

appelle la mobilité observée. -Cette mobilité a été globalement ascendante pour les salariés

-Ceci dit, on observe une tendance à se déplacer vers les catégories proches dans toutes les catégories

de salariés, notamment chez es cadres et ouvriers (ou on observe aussi la plus forte immobilité sociale)

Table de mobilité de 1993 (doc 3 p. 213)

Q9/ Combien y avait-il d'immobiles (en incluant les passages entre les catégories employés et ouvriers - voir

Q5) en 1993 ?

2 718 000 immobiles, ce qui représente 42% de l'ensemble des ifils.

Si on exclut les passages ouvriers-employés = 2 263 000 (34%) Q10/ Quel est alors le pourcentage d'immobilité sociale ? De mobilité observée ?

On observe alors 58% de mobilité.

Q11/ Comptez le nombre de salariés en promotion et le nombre de salariés en démotion, puis le pourcentage

que ce nombre représente dans l'ensemble des salariés.quotesdbs_dbs21.pdfusesText_27