De 1929 à 1973, de Pietr-Ie-Letton à Maigret et Monsieur Charles, Georges Simenon a publié en trois principaux cycles (1929-1933, 1938-1941 et 1945- 1973),
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[PDF] Georges SIMENON - Comptoir Littéraire
Il est suivi dans tous ses déplacements par un personnage qui s'avère être le commissaire Maigret Il a substitué sa propre valise à celle du voyageur, certains de
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Georges Simenon n'a pas écrit que des romans policiers, mais c'est son personnage du commissaire Jules Maigret qui l'a réellement rendu célèbre Il apparaît
Du bon usage du roman policier - Érudit
Georges Simenon est né le vendredi 13 décembre 1903, à Liège, en Belgique Le personnage du commissaire Maigret apparaît quant à lui pour la première fois
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Dans l'reuvre de Georges Simenon, il y a en apparence deux facettes -les enquetes de Maigret et les romans psychologiques- et meme trois si l' on prend en
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Mots-clés : Georges Simenon, Maigret, femme, littérature, roman policier, étude de personnage, rôle Syftet med denna studie är att studera hur kvinnor framställs i
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De 1929 à 1973, de Pietr-Ie-Letton à Maigret et Monsieur Charles, Georges Simenon a publié en trois principaux cycles (1929-1933, 1938-1941 et 1945- 1973),
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— Commissaire Maigret ? Mon bon ami le maire m'a annoncé votre arrivée J 'ai souvent entendu parler de vous Permettez que je me présente
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Salvatore Su Georges Simenon / Maigret, conversazio nalismo, abduzione, proustismo, schizo- All papers presented there can be downloaded as pdf -files
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Le 4 septembre 1989 Georges Simenon meurt à Lausanne En quoi Grand succès et Maigret se vendit très bien dans les semaines qui suivirent le bal
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R.GHi ?" - , : :.-8 Retrouver ce titre sur Numilog.com
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COMMISSAIRE MAIGRET,
QUI ÊTES.VOUS?
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DU MEME AUTEUR
MONTE-CRISTO
OU L"EXTRAORDINAIRE AVENTURE DES
ANCÊTRES
D"ALEXANDRE DUMAS. Présenté par Alain
Decaux.
Librairie Académique Perrin, 1976.
Prix des chercheurs et curieux, 1976. Retrouver ce titre sur Numilog.com tume, chemise blanche, bretelles et gilet, épais par- dessus, chapeau.Habitudes
: fume la pipe, pas la cigarette ; se frotte la tête à rebrousse-poil ; ne danse pas, ne joue pas au bridge, ne sait pas conduire, n"aime pas les sucreries. A ses débuts, tisonne le poêle de son bureau avant de s"y réchauffer, mains dans le dos.Bafouille
quelques mots d"allemand, comprend l"anglais et le breton.Expression
favorite : " Je ne crois rien » ou " Rien du tout ». Se lave en éclaboussant partout ; a horreur d"écrire sur une table de marbre ; écriture toute petite : res- semble à une série de taches. N"aime pas rester à Paris sans sa femme.Blessé trois
fois dans sa carrière ; parfois considéré comme fantaisiste par ses collègues, à cause de sa méthode de travail.Retraité, se
retire dans sa petite propriété deMeung-sur-Loire.
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PREMIERE PARTIE
DEGEORGES SIMENON
AU COMMISSAIRE MAIGRET
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" D"abord, j"indique toute la famille du person- nage, jusqu"au grand-père et la grand-mère, bien que je me serve rarement d"eux. J"ai besoin de savoir pour- quoi, de connaître tout le passé, l"enfance de mes per- sonnages, dans quelle école ils sont allés, comment ilsétaient
habillés à l"âge de douze ans et à dix-huit ans.J"ai besoin
d"un plan de leur maison, de leur numéro de téléphone, de leur adresse, de tous les tenants et aboutissants, s"ils ont des beaux-frères et des belles- surs, si ce sont des gens qui se fréquentent entre eux... » En 1940, j"ai écrit sur la première page, à l"encre de Chine, le mot Pedigree. Puis, à la page suivante, j"ai dessiné une sorte d"arbre généalogique de la famille Simenon. »Georges
Simenon. Portrait-souvenir par Roger STÉ-
PHANE (1963)
et Quand j"étais vieux. Retrouver ce titre sur Numilog.com2. - Lieux, personnages et impressions d"enfance de
Georges Simenon.
J"ai beaucoup de souvenirs de mon enfan-
ce, plus que la plupart des gens. Autant ma mémoire est souvent défaillante en ce qui concerne des événements récents, autant elle est d"une exactitude photographique en ce qui concerne mes premières années. » Lettre à ma mère. De l"habitation de la rue Léopold où il est né, il ne conserve pas de souvenir ; il sait seulement que c"est un logement de deux pièces comportant une cuisine et une chambre à coucher avec un poêle :C"était un appartement de petites gens...
A mon âge, je m"en rapproche de plus en plus, parce que je sens que c"est mon monde à moi aussi, et parce que c"est le monde de la vérité. » Lettre à ma mère. Puis, c"est la rue Pasteur : une maison neuve en brique rouge et pierre de taille, avec deux grandes pièces, car un petit frère, Christian, est né et la place manquait.Enfin, le 53, rue de la Loi - où il vivra de
l"âge de trois ans jusqu"à douze : deux pièces qui auraient pu être salle à manger et salon et qui devien- dront chambre des parents et chambre d"enfants, une cuisine à porte vitrée au fond d"un corridor, une cour pour la lessive, une chambre à l"entresol, deux au pre- mier étage et enfin deux mansardes ; la mère de Geor- ges Simenon, qui a toujours " peur de manquer », amé- nagera toutes ces pièces en chambres pour les louer à des étudiants étrangers, dont l"existence dans le cadre familial marquera beaucoup l"imagination du garçon : Retrouver ce titre sur Numilog.com " Dès mon enfance, j"ai été hanté par l"étu- de de la médecine peut-être parce que la plu- part des locataires de ma mère étaient des étu- diants en médecine. »Des traces de pas.
Et puis,
il y a la rue du Puits-en-Sock, artère cen- trale, étroite, grouillante, avec son tramway sonnail- lant qui semble se faufiler entre les bâtisses : ... commerçante, vieille comme la ville, où le grand-père Désiré Simenon tenait son com- merce de chapelier ; la boutique était sombre, avec deux grandes glaces glauques pour tout ornement intérieur, un arrière-magasin où, dans la pénombre,étaient alignées des têtes
de bois ; on empruntait un couloir étroit, blan- chià la chaux ; on atteignait une cour qui sen-
tait l"eau croupie, le quartier pauvre. Une grandepièce vitrée sur tout un côté servait de cuisine et elle aurait été claire si les vitres
n"avaientété recouvertes de vitrauphanie
rouge et jaune. » Je me souviens. Il y a encore l"église Saint-Nicolas, à moins de cin- quante mètres du domicile familial, où les Simenon ont leur banc : le dernier de la rangée, le meilleur, parce qu"il est plus haut que les autres et en bois plein ; c"est le banc de la confrérie de Saint-Roch, dont on voit la statue contre un des piliers.Ce sont les rues de
Liège que l"on parcourt le dimanche en rendant visite à la famille : boulevard d"Avroy, rue desGuillemins, boulevard de la Consti-
tution, place du Congrès, pont des Arches - le pre- Retrouver ce titre sur Numilog.com mier roman de Simenon porte précisément ce titre -église Saint-Pholien,
quai Saint-Léonard, qui repré- sente déjà l"Etranger et l"Aventure avec ses plaques d"armateurs, d"affréteurs et d"assureurs maritimes. C"est la boutique de tante Anna, où l"on vend de tout aux mariniers :Lorsqu"à sonné le timbre de la porte, on
trouve des tonneaux de pétrole américain, des cordages, des lanternes d"écurie, des forets et du goudron pour les bateaux ; il y a des bocaux de mauvais bonbons et des tiroirs vitrés bourrés de bâtons de cannelle et de clous de girofle ; le bout du comptoir est recouvert de zinc, des trous noirs y sont aménagés et de ces trousémergent des bouteilles terminées par
des becs recourbés, en étain. Les charretiers, en passant, sans arrêter leurs chevaux, vien- nent boire, d"un trait, un petit verre de geniè- vre.Des femmes de marinier, faisant leur mar-
ché, en boivent, elles aussi, avec un petit coup d"il inquietà travers la vitrine. » Je me souviens.
Ce sont, enfin, les marchés, dont toute sa vie Sime- non gardera le plaisir qu"il y trouvait alors :Mes meilleurs souvenirs d"enfance sont
mes matins au marché, parmi les paniers et les cageots de légumes, de fruits, près de la halle aux viandes, où tout sentait bon la nourriture...Cette fraîcheur, cette
pureté venues des cam- pagnes au pas lent des chevaux, sous les bâches humides des carrioles et des tombe- reaux. Je me souviens et Des traces de pas. Retrouver ce titre sur Numilog.com En tous lieux, son odorat particulièrement déve- loppé note des subtilités ; chez tante Anna, règne " une unique et merveilleuse odeur, celle, grave, complexe, magnifique du hareng, des stockfishs et des moules » ; cette même odeur, il la sent, en plus fort, en plus rance, chez son camarade de classe Roels, jusqu"à enêtre
incommodé. Il connaît aussi " le parfum merveil- leux du café, de la cannelle, du cacao et de la girofle à laquelle se mêlent le fumet de la cuisine et une pointe d"encaustique et de pâte à récurer les cuivres ainsi que l"odeur extraordinaire de pain d"épices, de chocolat et d"orangesBien sûr,
Maigret adorera reconnaître et différen- cier les odeurs : celle d"enfance, des vieilles maisons,
des boiseries humides avec un relent de terreau, celle des garnis, avec à la fois, la lessive et la sueur, les lits pas faits, les seaux de toilette et la cuisine réchauffée sur une lampe à alcool... celle rencontrée au hasard d"une enquête : " la maison a un fond de vin, avec une pointe d"anis et des relents de cuisine, à base d"ail, piments rouges, huile et safran. » Maigret aura un fai- ble pour les maisons qui ont une odeur caractéristique, celle sui generis des commissariats : une bonne odeur, lourde, épaisse, à couper au couteau, faite du cuir des baudriers, de la laine des uniformes, des paperasses administratives, des pipes refroidies et des pauvres diables qui polissent de leur derrière les deux bancs de bois de la salle d"attente. Un jour, Maigret retrouvera l"odeur que Simenon, jeune, découvrait chez la tante tenancière ; une pointe de cannelle, une note plus grave de café moulu, une senteur de pétrole avec des relents de genièvre. Tous les sens du jeune Simenon sont développés ; un autre souvenir important est celui occasionné par le bruit du poêle que l"on tisonne :quotesdbs_dbs6.pdfusesText_11