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TYPES DE NARRATEUR ET POINT DE VUE (OU FOCALISATION) • Le roman et la nouvelle sont des genre s littéra ires essentiellement basés sur le récit. Il s'agit de raconter une histoire au lecteur en combinant narration, description, dialogue. Le roman est plus ample que la nouvelle. • L'auteur est la personne v ivante qui a écrit le livre et dont le nom fi gure sur la couverture. Le narrateur est la voix qui raconte la fiction mais qu'il faut en principe distinguer de la personne de l'auteur. Par exemple, L'étranger a pour auteur Albert Camus mais le n arrateur est Me ursault, un personnage de l' histoire. Parfois, des points communs existent entre la vie de l'auteur et celle du narrateur, raison pour laquelle on peut con sidérer qu e L'ami retrouvé de Fr ed Uhlman est d' inspiration autobiographique. Dans une autobiographie véritable s'établit en revanche une triple identité : auteur = narrateur = personnage. Pour un roman ou une nouvelle réaliste, la distinction auteur / narrateur est souvent plus diffi cile à ét ablir. Le lecteur a le sentiment que les deux se confondent. C'est le cas dans Bel Ami de Maupassant. • Il exis te donc plusieurs types de narrateur qu'on limi tera ici à deux grandes catégories. Première possibilité, le narrateur n'est pas présen t en tant que personnage dans l'histoire qui est racontée c'est-à-dire dans la fiction. Le lecteur a l'impression que cette histoire se raconte t oute seule. Le récit est à la troisième personne du singulier . On parle alors de narrateur externe (ou extradiégétique). Les romanci ers réalistes du XIXème siècl e par exemple privilégient ce type de narrateur ; on en a un bon exem ple av ec Germinal de Zol a ou avec Bel Ami. Deuxième possibilité, le narrateur est présent en tant que personnage dans l'histoire racontée. On parle dans ce cas de narrateur interne (ou intradiégétique). Comme dans L'enfant et la rivière (Henri Bosco) ou L'ami retrouvé (Fred Uhlman) le récit est à la première per sonne du singulier et le nar rateur porte général ement un nom (Pascalet ou Hans pour les deux romans qu'on vient de citer). • Après avoir exa miné la question d u type de narrateur, on peut env isager celle du point de vue ou de l a focalisation (les deux app ellations nomm ées sont synonymes). On distingue généralement trois types de focalisations : • La focalisation zéro: ce qui est é voqué et déc rit l'est p ar un narrateur omniscient c'est-à-dire dont la connaissance est totale. Ce narrateur est comme un dieu qui domine l'action, connaît ce qui n'est pas immédiatement visible, par exemple le passé comm e le futur des personnages ou bien leurs pensées secrètes. La vision, dans ce premier cas, n'est pas limitée. • La focalisation externe : ce qui est évoqué et décrit l'est de l'extérieur, comme par un témoin anonyme. Dans ce cas, seuls les éléments visibles sont fournis et le narr ateur s'abstient d'apporter des précisions sur ce qui n'est pa s immédiatement visible. Le lecteur n'a pas accès en particulier aux pensées du personnage. • La focalisation interne : ce qui est évoqué et décrit l'est à travers la conscience d'un personnage dans l'action ; les descriptions notamment sont faites selon la perspective de vue qui est la sienne. • Le plus souvent, un romancier va jouer avec ces différentes possibilités pour créer des effets intéressants sur le l ecteur. C'est le cas de Zola encore dans l'incipit de Germinal(voir le texte ci-dessous). Dans les premières lignes, la focalisation est externe pour créer un effet de mystère " " Un homme marchait seul... ». Très vite cependant la narration devient omnisciente (focalisation zéro) puisqu'on fournit au lecteur des indications sur le passé du personnage, sur ses pensées ou sur... le

contenu de ses poches (ce qui ne peut se voir de l'extérieur). Enfin, pour encourager l'identification du lecteur au personna ge, la foc alisation devient interne : le lecteur découvre par les yeux du personna ge le décor dans lequel se situe la scèn e. L'utilisation d'un verbe de perception (" il aperçut ») indique généralement le passage en focalisation interne. A noter que pour reconnaître l'usage de la focalisation interne dans un récit à la troisième personne, on peut tenter de remplacer le " il » par le " je ». Si la transposition est possible (" Il aperçut » > " J'aperçus »), il s'agit bien d'une focalisation interne. Texte de Zola Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètr es de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n'avait la sensation de l'immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d'avoir balayé des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d'arbre ne tachait le ciel, le pavé se déroulait avec la rectitude d'une jetée, au milieu de l'embrun aveuglant des ténèbres. L'homme était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marc hait d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup ; et il le serrait contre ses flancs, tantôt d'un coude, tantôt de l'autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains à la fois, des mains gourdes que les lanières du vent d'est faisaient saigner. Une seule idée occupait sa tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, il avançait ainsi, lorsque sur la gauche, à deux kilomètres de Montsou, il ape rçut des fe ux rouges, trois brasiers b rûlant au plein air, et comme susp endus. D'abord, il hésita, pris de crainte ; pu is, il ne put rés ister au b esoin douloureux de se chauffer un instant les mains. Un chemin creux s'enfonçait. Tout disparut. L'homme avait à droite une palissade, quelque mur de grosses planches fermant une voie ferrée ; tandis qu'un talus d'herbe s'élevait à gauche, surmonté de pignons confus, d'une visi on de v illage aux toit ures basses et uniformes. Il fit environ deux c ents pas. Br usquement, à un coude du chem in, les feux reparurent près de lui, sans qu'il comprît davantage comment ils brûlaient si haut dans le ciel mort, pareils à des lunes fumeuses. Mais, au ra s du sol, u n autre spectacle venait de l'arrêter. C'était une masse lou rde, un tas écras é de constru ctions, d'où se dre ssait la silhouette d'une cheminée d'usine ; de rares lueurs sortaient des fenêtres encrassées, cinq ou si x lanternes trist es étaient pendues dehors, à des charpentes dont les bois noircis alignaient vaguement des profil s de tréteaux gigantes ques ; et, de cette apparitio n fantastique, noyée de nuit et de fumée, une seule voi x montait, la r espiration grosse et longue d'un échappement de vapeur, qu'on ne voyait point. Alors, l'homme reconnut une fosse. Émile Zola, Germinal, 1885.

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