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Le classicisme

1. Contextes

Le courant classique se développe dans la seconde moitié du XVIIe siğcle, d'abord et surtout

désordres provoqués par la Fronde des seigneurs.

2. Définition

architecture, lignes droites, goût pour la symétrie, structures claires sont le propre du

classicisme. En littérature, celui-ci se reconnaît grâce à ses formes concises, ses règles claires

Le classicisme est représenté en littérature par Molière, Racine, La Fontaine, le second

3. Le théâtre classique

Cette recherche de l'intelligibilitĠ, de la concision et de la ǀraisemblance ǀa aboutir, dans le

ƒ L'unitĠ de temps

L'histoire doit durer au madžimum 24 heures car͗

Le théâtre est un genre qui repose sur une représentation. On montre sur scène des

ou la sortie d'un personnage). Or, un spectacle ne peut pas durer indĠfiniment. C'est

fiction serait égal à celui de la représentation. Cette exigence est difficile à respecter

(Ionesco s'y est essayĠ dans Le roi se meurt) mais elle justifie l'instauration de l'unitĠ de temps. Pour éviter un trop grand écart entre le temps de la représentation et celui de la

fiction, on limite la durĠe de l'histoire racontĠe. Ainsi, la durĠe de la fiction correspond ă la

Cette concentration du temps a pour conséquence une concentration de l'action.

ƒ L'unitĠ d'action

Le nombre des ĠǀĠnements montrĠs sur scğne est limitĠ. La piğce n'Ġtant pas faite pour ġtre

lue mais pour être vue et entendue, le mode de perception est donc rapide et ne permet

aucun retour en arriğre. Il est donc prĠfĠrable de limiter l'action pour en faciliter la

La situation que développent les pièces classiques est une situation de crise. Les événements

commencée. On commence donc "in medias res". La concentration de l'action et du temps entraîne tout naturellement celle du lieu.

ƒ L'unitĠ de lieu

La représentation a lieu dans un espace précis, le théâtre, sur un lieu réel, la scène, que les

classiques ne veulent pas encombrer de multiples décors. L'action se déroule donc dans un lieu unique suffisamment fréquenté pour qu'il soit vraisemblable que tous les personnages puissent y passer. Cela pourra ġtre la place d'une ǀille, une salle dans un palais, ou encore huis clos. Donc, ces trois règles reposent sur un souci de concision et de vraisemblance. Les auteurs classiques veulent raconter des histoires vraisemblables et universelles. Ils veulent créer des à ces trois unités s'en ajoute une quatrième, l'unité de ton.

ƒ L'unitĠ de ton

Toujours dans un souci de concision et de clarté, les auteurs classiques refusent le mélange des genres et des registres, à commencer par le mélange du tragique et du comique. D'où la distinction étanche entre comédie et tragédie.

9 La tragédie

Elle met en scène des personnages éminents (rois, nobles) dont le sort personnel influe sur aspirations personnelles et un destin contraire. Le plus souvent, il finit broyé par le conflit qui l'habite. En outre, les registres de la tragédie sont exclusivement des registres sérieux: tragique, pathétique, lyrique, épique.

9 La comédie

un niveau de langue courant, voire familier, parfois même en patois. Ces héros de comédie condamne moralement. Ils ne sont pas victimes d'un destin qui s'acharne sur eux mais des dysfonctionnements d'un des personnages. Le dĠnouement est toujours un dĠnouement

heureux, où le méchant est puni de ses vices. Les registres d'une comédie sont des registres

plaisants, c'est à dire comique ou satirique. Enfin la dernière règle du théâtre classique est la règle de bienséance.

ƒ Les bienséances

Le théâtre est un art social, par excellence, car contrairement aux autres genres (roman,

poésie, essai) qui sont lus par des lecteurs isolés, le théâtre est reçu collectivement par le

à toutes les couches de la population, au petit peuple comme aux courtisans.

On distingue deux types de bienséances :

9 Les bienséances externes :

pourquoi, on ne peut montrer de scènes de violence (pas de combats, de morts) ni des

scènes indécentes (pas de libertinage). Tout cela est considéré comme obscène, c'est à dire

étymologiquement incompatible avec la scène. Ainsi les scènes violentes se déroulent hors

témoin. Toutefois dans les comédies, contrairement aux tragédies, on peut assister à un peu

de violence (coups de bâton, par exemple) ou à un libertinage limité.

9 Les bienséances internes :

Elles concernent la cohérence dans le caractère des personnages. Elles imposent que chaque personnage évolue selon sa logique propre, conforme à son caractère de départ. Tableau des caractéristiques principales du classicisme

Epoque Seconde moitié du XVIIe siècle

Caractéristiques

formelles

Formes simples, claires, concises

Lignes droites

Règles claires

Recherche de la ǀraisemblance et de l'uniǀersalitĠ

Caractéristiques

thématiques

Peinture d'un homme uniǀersel, Ġternel

Refus de la trivialité et du bizarre

IdĠal de l' " honnête homme »

Attitude vis-à-vis du

public VolontĠ de plaire au public, tout en l'instruisant : " Castigat ridendo mores. »quotesdbs_dbs5.pdfusesText_9