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Proposition de corrigé pour l'épreuve composée du bac (septembre 2014) en France 



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Proposition de corrigé pour l'épreuve composée du bac (septembre 2014) en France 

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SUJET BAC 2014 FRANCE METROPOLITAINE  - APSES

08/12/2014 19:46Alternatives Economiques Education - SUJET BAC 2014 FRANCE MET...UJET BAC 2014 FRANCE METROPOLITAINE Epreuve composée (corrigé)

ion=1202SUJET BAC 2014 FRANCE MTROPOLITAINE preuve composée (corrigé)

Proposition de corrigé pour l'épreuve composée du bac (septembre 2014) en France métropolitaine

voir le sujet ici). Première partie : Mobilisation des connaissances

1. Montrez quÕune partie de la mobilitŽ sociale peut sÕexpliquer par lՎvolution de la structure socio-professionnelle (3 points).

La mobilité sociale est le changement de position sociale des individ us au cours de leur carrière (mobilité intragénérationnell e) ou par

rapport à leurs parents (mobilité intergénérationnelle). En France, cette position est généralemen

t repérée par la catégorie ou le groupe socioprofessionnel auquel l'individu appartient. La mobilité mesure le degré de fluidité plus ou moins grand d e la société, mais aussi le mouvement des structures sociales. Pa r exemple, si la proportion d'agriculteurs passe de 16 % de la population active da ns la génération des parents à 4 % dans la génération des enfants, de très nombreux enfants d'agriculteurs auront inévitablement une autre profession qu'agriculteur. Inversement, si la proportion de cadres est bien plus élevée dans la génération des enfants que dans cel le des parents, ce qui traduit le changement des qualifications dema ndées par les employeurs, un certain nombre de cadres devront être recrutés à l'extérieur du groupe des enfants de cadres, même si la fl ui dité sociale est totalement absente. L'évolution de la structure socio-professionnelle est donc à l' origine d'une partie de la mobilité sociale.

2. Montrez qu'une politique de soutien à la demande globale peut être un instrument de lutte contre le chômage (3 points).

Le chômage a diverses origines et fait l'objet d'interprétat ions théoriques variées. Dans la vision néoclassique, le nivea u du chômage dépend uniquement de ce qui se produit sur le marché du travail. L es économistes néoclassiques estiment en effet que, si ce marché fonctionne bien, il existe forcément un niveau de salaire pour lequel toutes les personnes qui souhaitent travailler trouveront un emploi. Par ailleurs, ils ne pensent pas possible une insuffisance durable de la d emande de biens.

Cependant, selon Keynes, cet optimisme néglige l'effet des anticipations sur les comportements. Keynes estime que les dé

cisions économiques ne peuvent être en permanence guidées par le calcul , du fait de l'incertitude. Les entreprises, si elles anticipent un avenir gris, peuvent ne pas procéder aux investissements et embauches qu'elles pourraient faire. De ce fait, l'économie peut se retrouver e n situation de sous-emploi des hommes et des machines. Dans ce cas, la demande de t ravail par les employeurs ne permet pas d'employer tout es les personnes qui souhaitent travailler, quel que soit le niveau du salaire. Cette situation induit ce que certains économistes nomment un chôm age " keynésien ». Selon les préceptes que John Maynard Keyn e s expose dans la

Théorie générale

, la seule solution pour passer à un équilibre de plein-emploi est de porter la demande globale à un niveau plus élevé grâce à une politique de soutien à la demande, qui stimule la demande privée et la complète par une demande publ ique Deuxième partie : Étude d'un document (4 points) Ce tableau fournit quelques résultats d'enquêtes de l'INSEE réalisées en 2004 et en 2010. Ces données concernent la France métropolitaine. Est indiquée la proportion de chaque groupe sociop rofessionnel, exprimée en pourcentage, qui possède au moins un exemplaire de certains biens ou services relevant de l'équipement multimédia. De manière générale, l'équipement des ménages en multi média a augmenté en six ans, même pour le téléviseur et l e téléphone fixe, pourtant proches de la saturation (respectivement 98 % et 89 % des mé nages sont équipés en 2010). La hausse est particulièreme nt rapide pour les équipements les plus récents : téléphone portable, micro-ordinateur, connexion Internet.

La hausse du taux d'équipement est socialement peu différenciée. On observe seulement un certain rattrapage des cadres p

ar les autres groupes lorsqu'on approche de la saturation. Ainsi, le taux d'é quipement des cadres en téléphones cellulaires n'a augmenté que de dix points entre 2004 et 2010, contre 13 parmi les ouvriers et 23 parmi les agriculteurs, qui étaient les deux groupes les moins é quipés en 2004. Ce rattrapage est encore plus net pour les connexions à Internet et l es micro-ordinateurs.

En revanche, cette hausse est nettement différenciée selon l'âge de la personne de référence du m

énage. Les retraités sont ainsi nettement

moins équipés que la moyenne en téléphones portables, micro- ordinateurs et connexions Internet, sans qu'il soit possible de sa voir s'il s'agit d'un effet d'âge ou de génération. En conclusion, l'évolution de l'équipement multimédia tra duit une diffusion de ces équipements des cadres vers les autres groupes

socioprofessionnels. Mais cette diffusion se fait à des rythmes variables selon les biens. La diffusion de l'ordinateur continue apparemment

à susciter certaines résistances parmi les catégories socio-pro fessionnelles (CSP) les moins dotées en capital culturel. L'équipement en téléviseur semble se faire à rebours des autres. Ainsi, l'é quipement est d'autant plus élevé en téléviseurs qu'il est faible e n connexions

Internet.

Troisième partie : Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire (10 points)

08/12/2014 19:46Alternatives Economiques Education - SUJET BAC 2014 FRANCE MET...UJET BAC 2014 FRANCE METROPOLITAINE Epreuve composée (corrigé)

ion=1202

Introduction

La création d'une union économique et monétaire suppose que les politiques économiques soient décidées à l'échellequotesdbs_dbs2.pdfusesText_3