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Le s v iL Le s d'Af r i q u e fAc e à Le u r s d é c h e t s La publication de l'ouvrage a été assurée par Yves-Claude Lequin, UTBM. © Université de Technologie de Belfort-Montbéliard, 2006

ISBN : 978-2-914279-32-1

Le s v iL Le s d'Af r i q u e

fAc e

à Le u r s d é c h e t s

Em m a n uEl ng n i k a m Et Ém i lE ta n a w a

Pr é s e n tAt i o n d e s Au t e u r s

Emmanuel Ngnikam est ingénieur du génie civil, diplômé de l'École nationale supérieure polytechnique de Yaoundé et titulaire d'un doctorat en sciences et techni ques de déchets de l'INSA de Lyon en France. En plus de sa qualité d'enseignant, il est un homme de terrain rompu dans les conduites des projets particulièrement dans le domaine de gestion et traitement des déchets, des infrastructures de développement laboration avec les institutions locales, notamment les communes et les institutions de

développement, les associations de base dont il a contribué à la création d'une vingtaine

dans les villes de Yaoundé et Bafoussam. En tant que coordonnateur d'une ONG locale, ticipé à la réalisation de trois ouvrages collectifs. Il est co - auteur de l'ouvrage " l'eau au Cameroun » avec H.B Djeuda et É. Tanawa. Dr Ngnikam et Émile Tanawa ont con duit plusieurs projets de recherche action dans le domaine de gestion des déchets, Cameroun qui ont permis de publier plusieurs articles et communications dans les Émile Tanawa est professeur des universités et directeur régional de l´Agence uni versitaire de la Francophonie pour la Caraïbe depuis septembre 2004. Il est docteur en aménagement et techniques urbaines de l'INSA de Lyon en France, Il a conduit et ques organisations nationales internationales (PNUD, PDM, FEICOM, ONUHabitat, d´élaborer la stratégie de lutte contre la pauvreté en milieu urbain au Cameroun. Son terme d'assainissement et d'accès à l'eau potable en milieu urbain. Émile Tanawa cu nagement et de la gestion urbaine. Avec Emmanuel Ngnikam et d´autres collègues il a crée le " Laboratoire environnement et sciences de l'eau de l´École nationale supé rieure polytechnique (ENSP) de l´Université de Yaoundé I au Cameroun

Préface, 7-10

Belfort

: université de technologie de Belfort-montbéliard - 2006 7

Pr é fAc e

E n 1992, l'ENSP mettait en place un enseignement et des recher- ches appliquées sur la gestion et le traitement des déchets ur- bains. Le chef traditionnel du quartier de Melen

2 à Yaoundé

tion dans le quartier dont il avait la charge. C'était aussi le quartier de ces saison pluvieuse, patauger dans un marigot plus ou moins rempli d'ordu res ménagères (OM). En effet, le ruisseau où la population se débarrassait de ses déchets quand il pleuvait débordait régulièrement de son lit : ma tières plastiques, papiers et cartons, épluchures diverses se répandaient alors dans le bas-fond et dans les jardinets... Cette description n'a malheureusement pas perdu de son actualité dans des ont été soutenus : en plus des aspects théoriques, ils comportaient des réalisations très concrètes comme la mise en place d'une unité de compos- de mettre leurs ordures dans des demi-fûts répartis dans le quartier, ou jeunes, après avoir obtenu leur diplôme d'ingénieurs polytechniciens, ont poursuivi dans cette discipline qui n'est toujours pas jugée très noble par certains (mais le grand Pasteur n'a-t-il pas travaillé lui aussi sur les dé tenant... docteurs et on peut les classer parmi les meilleurs spécialistes de l'Afrique subsaharienne dans le domaine du traitement des déchets et des rester enfermé dans leur bureau ou leur laboratoire ; ils ont travaillé avec beaucoup de partenaires très divers : les pouvoirs publics, les communau- tés urbaines de Yaoundé et de Douala, les populations des quartiers non structurés où les camions de ramassage ne pouvaient pas passer, les socié 8 ng n iKAm emmanuel et tA n AWA

émile, 2006

les villes d"afrique face à leurs déchets tés privées en charge du ramassage et du traitement des OM, des ONG et ciplines (sociologie, économie, hydrologie) et aussi d'autres pays comme l'Espagne, la France et des pays africains ; tout cela, vous pourrez le cons- tater à la lecture de ce livre. Si la gestion des déchets ménagers s'améliore au moins dans l'une d'elles, on le doit en grande partie à leur démarche de recherche appliquée pluridisciplinaire. Celle-ci est en effet indispensa ble pour adapter et rendre opérationnelles les actions dans ce domaine.

Ce qui a "

marché » pour une ville dans un pays donné n'est souvent pas des ordures ménagères est une technique éprouvée et très répandue dans été proposée dans les grandes villes sous climat équatorial ou tropical, où pourtant la saison des pluies rend impossible la combustion des déchets très claire à ce type de projet... mercantile s'est manifestée au Cameroun il n'en a pas été de même pour des villes chinoises notamment qui, face à des urgences, ont fait cet investissement qui n'a pu être utilisé correcte ment par la suite. Il faut être conscients du fait qu'on n'a pas le droit à l'er- reur, car les quantités de matière en jeu sont " monumentales

», de l'ordre

de 1

000 tonnes par jour pour une ville d'environ un million d'habitants,

et donc les investissements sont aussi très élevés. mentales liées à cette question la première étape est de réaliser correctement la collecte des déchets 50
% si l'on veut sauvegarder l'hygiène de la ville. Ce livre propose pas mal d'actions possibles dans ce domaine. l'étape suivante consiste à les transporter sur le site de traitements ; on emploie le pluriel car plusieurs traitements sont possibles : l'incinération et le compostage ont déjà été évoqués mais le traitement le moins cher est est assez aisé de trouver une ancienne carrière ou un petit vallon non ha bité et non cultivé pour y entasser des OM, sans se soucier des jus qui vont s'écouler en bas de la " montagne de déchets

», ni des gaz de fermentation

décharge sauvage ! L'ensemble des acteurs du secteur " déchets » et les pouvoirs publics ont donc décidé d'agir plus rationnellement en créant des

Préface, 7-10

Belfort

: université de technologie de Belfort-montbéliard - 2006 9 centres d'enfouissement techniques », qu'il a été obligatoire de déclarer ploiter. La plupart des pays africains en sont là de la réglementation : elle ne donne pas de normes et les contraintes d'analyse sont faibles. Nous en arrivons à l'appellation actuelle "

Centre de stockage des déchets

» (CSD),

où une bonne dizaine de paramètres doivent être mesurés à intervalles de temps réguliers : c'est le cas de la décharge de Nkolfoulou, à côté de

Yaoundé, où le suivi de 14

paramètres vient de commencer.

Pourquoi tant de mesures

? Dans ces centres de stockage des déchets, subir un traitement pour éviter qu'ils ne polluent les cours d'eau et les nent du gaz carbonique et du méthane : ce dernier engendre souvent des donc être brûlé ou récupéré car de plus il contribue de façon importante à l'effet de serre ». C'est le réchauffement de notre planète qui est en cause et donc notre avenir à tous. Il s'agit donc dans ce domaine des déchets, comme dans beaucoup d'autres actuellement, de travailler dans une perspective de développement durable. Pour les pays africains et la plupart des pays du Sud, c'est d'abord dans l'enseignement, la santé, l'artisanat et l'industrie, le commerce, les transports... Mais toute activité humaine génère des nuisances ou des dé chets : pour pouvoir garder le pays et la planète habitables par nos petits- enfants et les générations futures, il est essentiel d'éviter les pollutions et de préserver " l'environnement

». C'est cette prise de conscience, un

La tendance observée en Afrique et dans les pays du Sud, ces dernières années, montre qu'on se mobilise davantage sur la " lutte contre la pau vreté » et donc sur les revenus économiques de la population, dont une bonne partie vit avec environ 1 € par jour et par habitant. C'est la variété des situations vécues dans les différents continents et pays qui fera que les opinions publiques se mobiliseront préférentiellement sur un aspect ou sur un autre. Mais l'essentiel est de travailler ensemble au niveau natio nal et international au développement durable de chaque pays. Retenons que tous les aspects sont importants à prendre en compte : l'environne ment pour pouvoir disposer notamment d'une eau et d'un air propres, l'économie pour faire acquérir un niveau de vie correct à l'ensemble de 10 ng n iKAm emmanuel et tA n AWA

émile, 2006

les villes d"afrique face à leurs déchets la population, la gouvernance et la participation active des citoyens dans l'organisation sociale et culturelle... mais aussi dans l'élimination et les traitements de leurs déchets. Vous trouverez dans ce livre les amorces de cette démarche globale pensable pour continuer à progresser. Je me plais à souligner la grande quantité de travail qui a été effectuée sur le terrain et dans les quartiers par Toutes ces données et toutes ces observations seront utiles dans beaucoup présente à chaque page.

Pr. Paul Vermande

Professeur émérite à l'INSA de Lyon,

ancien directeur de l'École nationale supérieure polytechnique (ENSP) de Yaoundé

12 septembre 2005

introduction générale, 11-14

Belfort

: université de technologie de Belfort-montbéliard - 2006 11 in t r o d u c t i o n g é n é rA Le P

L U S D E Q U A R A N T E A N S A P R È S L E S I N D É P E N D A N C E S A F R I C A I N E S, les vil-

les, les institutions, et les États n'ont pas trouvé les solutions appropriées pour collecter, traiter ou éliminer convenablement les déchets solides ménagers (DSM) en milieu urbain en Afrique et dans beaucoup de pays du Sud. Différentes approches ont été préconisées et pensent donc avoir trouvé la solution. En réalité, la question des déchets charge de cette question n'ont pas toujours trouvé une solution satisfai sante pour la majorité de la population ; d'après ces différents acteurs, le Contrairement à cette idée très répandue selon laquelle la gestion des déchets solides ménagers (DSM) dans les villes africaines est une ques question d'organisation ou plutôt de management. C'est le défaut d'une utilisation optimale des potentialités locales, dans un cadre participatif La majorité des villes d'Afrique au sud du Sahara connaissent une forte la gestion des déchets solides ménagers. Cette croissance physique n'est pas accompagnée d'une croissance ou gestionnaire, contribuable ou usager de service, les attentes sont dif 12 ng n iKAm emmanuel et tA n AWA

émile, 2006

les villes d"afrique face à leurs déchets Les grandes villes africaines en général, et camerounaises en particu lier, montrent au visiteur des réalités décevantes comme un développement urbain tentaculaire qui engendre des quartiers potable, l'assainissement et la collecte des ordures ménagères un paysage urbain marqué par des amoncellements de détritus et souvent un cadre de vie insalubre. Face à l'ampleur de ce phénomène, les municipalités gestionnaires sont débordées : de Dakar à Yaoundé, en passant par Conakry, Abidjan, Accra rapport entre la quantité enlevée et celle qui est produite) ne dépasse pas 60
%, avec une moyenne située entre 30 et 40 % de la production [Tha Thu

1991 et 1998. Des efforts sont faits pour résoudre le problème dans les

grandes capitales avec les subventions de l'État, mais les petites commu- dent ce qu'il faut faire et comment le faire. Il ressort des analyses et des les grandes villes africaines sont multiformes à-vis des besoins. On observe une multiplicité des acteurs institutionnels ciers et humains, alors que les responsables des communes doivent gérer décision et le rejet mutuel de la responsabilité du dysfonctionnement. cas de Yaoundé). En conséquence, les municipalités n'ont pas les moyens 1 de rendre le service auquel les populations pensent avoir droit. 1

il faut noter que les communes africaines disposent en moyenne de 2 000 à 3 000 FCFa (3 à 4,5 ) par habi-

tant et par an, les villes les plus importantes, comme abidjan et Douala, d'environ 10 000

FCFa/habitant/an. La

moyenne à Yaoundé est de 3 800

FCFa par habitant et par an.

introduction générale, 11-14

Belfort

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