tragique, et par là-même paralysée On a souvent l'impression qu'elle décrit un grand cercle pour revenir à son point initial : la "révolte" selon Camus ne diffère
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Albert Camus définit la tragédie comme le lieu où s'affrontent « des forces également légitimes » C'est bien le cas dans Les Justes, où la question de la limite à
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Les justes L'intrigue Annenkov, Stepan, Dora, Kaliayev et Voinov établissent un plan afin Toujours, chez Camus, l'extase lyrique côtoie le tragique La guerre
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tragique, et par là-même paralysée On a souvent l'impression qu'elle décrit un grand cercle pour revenir à son point initial : la "révolte" selon Camus ne diffère
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Camus a lu les Mémoires d'un terroriste de Boris Savinkov (modèle d'ailleurs, que Les Justes soient une pièce historique Personnages tragiques ?
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Camus n'a écrit que quatre pièces mais le théâtre toire », a pris une résonance plus tragique, accordée Avec sa dernière pièce, Les Justes (1949), Camus
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20 avr 2007 · Engagement politique, définition du terrorisme, justice ou acte « juste », le texte de de Stepan Camus et Les Justes, une tragédie moderne
Enquête sur Les limites de lengagement Les Tustes comme
pas forcément justes Camus aborde aussi l'utilisation des masques dans la tragédie grecque: On s'expliquera enfin pourquoi le drame idéal comme le drame
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LES JUSTES: ALBERT CAMUS
ETUDE THEATRALE ET POLITIQUE
DR. SONIA YOUSSEF
FACULTE DES LETTRES
UNIVERSITE DE HELWAN
LES JUSTES: ALBERT CAMUS
ETUDE THEATRALE ET POLITIQUE
Je me bornerai à préciser quelques points :
a. Sa naissance en Algérie, le 7 novembre 1913, d"une famille d"autant plus pauvre que le père, simple ouvrier caviste, mourut des suites de blessures de guerre en 1914. Personne dans son entourage immédiat ne savait lire. b. Dès l"école communale, un instituteur découvre son intelligence. Reçu au concours des bourses, il fait ses études au lycée d"Alger. EtudesRacing
mais également participation aux activités sportives du , brillantes seules vraies "né ses Il dira que le sport lui a don). football(universitaire leçons de morale". c. Après son baccalauréat, convalescent à la suite d"un pneumothorax, chez un oncle boucher, lettré ou en tout cas passionné de lecture, il lit beaucoup, mais, présentant des signes de tuberculose pulmonnaire, il ne peut enseigner. Il travaillera comme journaliste dans un journal algérien de gauche ; Il adhère à un mouvement anti-fasciste et se lie avec des militants nationalistes (Messali Hadj). Il commence à écrire, fait un diplôme supérieur de philosophie, sur Plotin et saint Augustin. .1945 joué en ,CaligulaEcrit : 1938
.1942publié en , Etranger"lEcrit : 1940 - 1938
.Noces : 1939 .e SisypheLe Mythe d : 1942 .1947 publié en ,La PesteEcrit : 1942
.1944 joué en ,Le MalentenduEcrit : 1943
Camus a séjourné pour la première fois en France en 1940. Il est reparti en Algérie en 1941, mais revint en France en 1942. Depuis cette date jusqu"à la fin de la guerre, il participa au mouvement de résistance "Combat", puis dirigea le journal de ce nom jusqu"en 1947. .Etat de Siège"L : 1948 .Les Justes : 1949 its dont certains chapitres avaient été écr, Homme Révolté"LPublie : 1951dès 1948.
.La Chute : 1956 .Discours de Suède . Prix Nobel : 19571960 : (4 janvier) : Mort accidentelle.
Dès sa jeunesse, Camus s"était révélé passionné de théâtre. En de u méprisLe Temps d amateurs "il adaptait pour une troupe d, 1937-1935Révolte dans les
, il redigea une pièce, Avec trois camarades. Malraux il est , 1937En . car elle évoquait une grève espagnole, interdite, Austries engagé comme acteur professionnel dans la troupe de Radio-Alger. Il puis , Théâtre du travail Il fonda le . Alger"danime la Maison de la culture qui jouèrent de nombreuses pièces et adaptations de , équipe"Théâtre de l le romans.1953montant en , il continuera dans cette voie, Devenu célèbre
comédie du , de LariveyLes Esprits de Calderon et La Dévotion à La Coix , 1956En . de Dino BuzzatiUn cas intéressant, 1954En . XVIe siècle Le , 1958En . un roman de Faulkner"tiré d, Requiem pour une nonne après "d, Les Possédés, 1959en , de Lope de Vega et, chevalier dOlmedo Dostoïevski. Malraux l"avait pressenti pour être administrateur de la Comédie-Française, mais Camus désirait plutôt diriger un théâtre d"essai, qui aurait pu s"établir à l"Athénée ou à Herbertot. Il devait donner sa réponse au ministre le 4 janvier, dès son arrivée à Paris. On voit l"importance que tenait le théâtre dans sa vie. De la libération jusqu"à sa mort, Albert Camus connut des adversaires, parfois très durs, comme Sartre ou Simone de Beauvoir, ou encore les communistes, mais jamais d"ennemis. Son sens de la justice, sa modération forçaient le respect. Sa mort fut un deuil général pour l"Occident. L"homme privé était charmant. Assez beau, séduisant et séducteur, ami fidèle, aimant la vie, le sport, le soleil, la mer. Humaniste, à coup sûr, et à cause de cela modéré, jamais injurieux, respectant ceux qui s"opposaient à lui, même si leurs idées étaient loin des siennes, parce qu"il respectait l"homme, aussi bien dans l"individu que dans la société. Sa philosophie était en accord avec son temps, peut-être même produit de son temps ou fortement marquée par lui : les camps de concentration, le génocide hiltérien, Hiroshima... Il n"est pas impossible qu"elle ne connaisse aujourd"hui un nouveau succès dans l"Europe de l"Est ou la Chine... Pourtant il s"agit d"une philosophie fondée sur l"absurde, tragique, et par là-même paralysée. On a souvent l"impression qu"elle décrit un grand cercle pour revenir à son point initial : la "révolte" selon Camus ne diffère guère d"une résignation instinctive au mal de vivre. Sans doute est-elle destinée à justifier l"existence, autrement dit à détourner du suicide, mais peu de gens se suicident parce qu"ils ne comprennent pas la raison d"être des choses. Cette philosophie ne peut être révolutionnaire ou ne pouvait l"être que sporadiquement, car, à une époque où le communisme séduisait volontiers les intellectuels, Camus, en fait, ne croyait pas à la Révolution. Il aurait voulu une révolution propre, c"est-à-dire qui ne sacrifiât pas aujourd"hui à des lendemains très hypothétiquement chanteurs. Exception pouvant être faite en période de crise intense, comme la guerre. Adversaire de la peine de mort, il refuse de verser le sang inutilement. On ne peut en effet être révolutionnaire sans être manichéen : tout est mal aujourd"hui, tout sera bien demain, ou tout au moins feindre de l"être dans il sait que demain : un manichéen "a rien d"Or Camus n. praxis un souci de ne vaudra guère mieux qu"aujourd"hui. D"où sa brouille avec Sartre lors de la guerre d"Algérie, Sartre approuvant les transporteurs de bombes et les assassinats de civils , Camus non seulement repoussant cette attitude, mais déclarant qu"il ne voulait pas prendre parti entre sa mère et la justice, phrase qui implique qu"on ne croit pas à la justice. Il fut un temps où Sartre et Camus étaient considérés comme les deux piliers de la philosophie française comme, soixante ans plus tôt, Taine et Renan, dont Thibaudet disait qu"ils étaient indissociables comme Tarn-et-Garonne. On ne peut dire que Sartre soit un philosophe de premier plan : il y a peut-être plus de profondeur en Merleau-Ponty , assurément en voir (et sa pensée se montre souvent simplificatrice , Heiddeger ou Bergson même si elle paraît , )Réflexions sur la question juive ou Beaudelaire séduisante au premier abord, mais c"est quand même une vraie philosophie , c"est-à-dire qu"elle propose une solution, sinon une explication au problème de l"existence. On peut juger que Camus n"y arrive pas : sortir de l"absurde par la "Révolte" ressemble fort à un tour de passe- passe intellectuel : c"est, bien qu"il s"en défende, l"affirmation d"une foi même disait -Lui. un Dieu"avec la garantie d"qui ne serait valable qu, creuse était "parce que c, chrétien de tous ses livres- était le plus antiLa Peste que celui qui côtoyait le plus le christianisme sans y tomber, mais on peut en faire au contraire une lecture janséniste : Rieu et Tarrou sont "des justes à qui la grâce a manqué», et ce n"est peut-être pas innocent d"avoir choisi un jésuite pour représenter le christianisme. On a dit aussi que la morale de D"une façon analogue . l"ouvrage était "une morale de croix rouge» paraît une oeuvre choquante à ceux qui se trouvent engagés L"Etranger dans un combat : il y a quelques années les étudiants israëliens ne pouvaient comprendre Meursault. En revanche, Camus est un grand écrivain, presque l"égal de en cela ; d"une austérité de style étonnante, capable d"un classicisme, Sartre , La Princesse de Clèves se place absolument dans la lignée de L"Etranger. d"Orgel-Comte-du-Baldu , dangereuses nsLiaisodes Manon Lescaut de C"était également un excellent journaliste, un polémiste à la fois passionné
et réservé. , Une seule de ses pièces eut un grand succès? Homme de théâtre mais le , e Gérard Philippeil est vrai par le talent d, soutenue, Caligula sujet était pittoresque et traité avec un humour noir qu"on ne trouve ni dans sombre histoire d"auberge noir où une mère et sa fille , Le Malentendu tuent leur fils et frère parce que, revenant après avoir fait fortune, au lieu de se faire connaître, il s"est présenté comme un riche voyageur ayant curieuse transposition , L"Etat de siège ni dans , beaucoup d"argent sur lui trop , allégorie froide, en occupation par une armée ennemieLa Peste de facilement déchiffrable, spectacle que Camus voulait total, mais qui ne cause aucune angoisse, aucune oppression au spectateur (que l"on compare ). Mains salesou des Morts sans sépultureavec le réalisme impitoyable de La référence au nazisme y était dérisoire et transparente, poussée jusque
dans les costumes. Et comme la pièce renvoyait ouvertement à une "peste», le public attendait tout autre chose. Passionné de théâtre, excellent adaptateur, Camus n"en avait pas le génie. Ce qui ne veut pas dire que ses constructions intellectuelles abstraites ne sont pas intéressantes, encore qu"elles soient même des symboles que des signes algébriques, mathématiquement déchiffrables. Cela est d"ailleurs voulu par l"auteur, et si l"oeuvre est jouée par de bons comédiens elle peut passer la rampe. C"est après coup que l"on se dit... que tout aurait pu être dit en trois pages. : Les Justes Cette froideur est particulièrement frappante dans d"une part la "fable» est évidente, privée de tout suspens ; d"autre part, aucune motivation des personnages, à une exception près peut-être (Stepan), n"est secrète. Pièce sans ombre où l"on a même pas à se demander qui a raison ou dans quelle mesure il a raison. Si nous , Sartredans la pièce de, par exemple, Les Mains sales comparons avec c"est au moment où Hugo admire le plus Hoederer qu"il le tue. Mais il le tue parcequ"il le surprend à embrasser Jessica, faiblesse tout accidentelle. Hoederer s"écroulera en s"écriant "C"est trop con !» Même parmi les sont , eux, JustesLes personnages des . à fait purpersonne n"est tout, hérossans faiblesse, sans faille de leur personnalité et la contingence
n"intervient pas. Même si la présence non prévue des deux enfants est la source du drame, elle y est intrinsèquement contenue, puisque, si elle provoque un changement de programme, elle ne modifie pas les sentiments de ceux qui doivent agir : quoi qu"il en puisse être, Kaliayev ne voudra jamais causer que la mort du seul grand- duc.DRAMATURGIE
Camus a voulu que sa pièce fût construite comme une tragédie classique : cinq actes ; pas d"indication de scènes, simplement, celles d"entrée et de sortie des personnages, pour ne pas rompre l"unité ni le mouvement à la lecture, ou bien parcequ"il juge cette convention tout à fait artificielle. . Arrivée de Stepan. conversation entre les terroristes: Exposition : Acte I Présentation de Kaliayev au spectateur, selon les meilleurs règles. Arrivée de celui-ci. Premier affrontement avec Stepan. Conseils sur la façon de jeter la bombe. qui , déconcerté, Arrivée de Voinov. Rien. Attente de l"explosion : Acte II n"a pas agi, lui non plus. Arrivée de Kaliayev, très ému : la présence des enfants l"a empêché de jeter la bombe. Nouvel affrontement avec Stepan. Si l"organisation le décide, il recommencera, sans tenir compte des enfants, au retour de la calèche. A l"exception de Stepan, tous l"approuvent de s"être abstenu. Le grand-duc retournera au théâtre dans deux jours, cette fois probablement seul. Kaliayev alors jettera la bombe. il , Voinov ne se sent pas capable de jouer son rôle de second : Acte III abandonne avec l"accord d"Annenkov. Scène d"amour entre Dora et Kaliayev. Kaliayev sort accompagné d"Annenkov, qui remplacera éventuellement Voinov. Dora et Stepan attendent. Explosion. Trois . est en prison, arrêté, Kaliayev. Changement de lieu : Acte IV entretiens : avec Foka, le droit commun, qui pend les condamnés politiques, bénéficiant chaque fois d"un an de remise de peine ; avec Skouratov, qui essaie d"obtenir que Kaliayev dénonce ses camarades, et avec la grande-duchesse, qui essaie de le faire se tourner vers Dieu et se repentir de son crime. C"est l"acte des tentations. ent ci attend-Ceux. On revient dans un appartement des conjurés : Acte V des nouvelles de l"exécution de Kaliayev. Arrive Voinov, qui demande à revenir parmi eux : désormais il est prêt pour l"assassinat ; puis Stepan qui raconte les détails de l"exécution : Kaliayev, en dépit des bruits qu"on avait fait courir, n"a pas trahi. Il est mort courageusement. Dora obtient d"Annenkov d"être désignée pour le prochain attentat, ainsi elle rejoindra son amant dans la mort. L"action est rigoureusement conforme à la réalité historique. Camus de Boris Souvenirs d"un terroristedans les a découvert le récit de cet acte Savinkov, traduits en 1931. Il songe à la pièce en 1947, en même temps
On lit . mais il a déjà réfléchi à la question, L"Homme révoltéqu"il prépare :1946en avril , Carnets dans ses "Révolte, commencement : le seul problème moral vraiment sérieux, c"est le meurtre. Le reste vient après. Mais de savoir si je puis tuer cet autre devant moi, ou consentir à ce qu"il soit tué, savoir que je ne sais rien avant de savoir si je puis donner la mort, voilà ce qu"il faut apprendre.»Puis, en mai-juin 1947 :
"Terrorisme : La grande pureté du terrorisme style Kaliayev. C"estSouvenirs
, Savinkov. cf(que pour lui le meurtre coïncide avec le suicide Le raisonnement est . autre vieUne vie est payée d"une). d"un terroriste faux mais respectable (Une vie ravie ne vaut pas une vie donnée).» "Aujourd"hui le meurtre par procuration. Personne ne paye.» "1905. Kaliayev. Le sacrifice du corps.» "1930. Le sacrifice de l"esprit.» N.B. : La date 1930 fait probablement allusion aux procès de Moscou.Enfin, on lit encore en 1947 :
"Pièce. La terreur. Un nihiliste. La violence partout. Partout le mensonge. Détruire, détruire. Un réaliste. Il faut entrer dans l"Okrana.Entre les deux Kaliayev. Non, Boris, non.»
, la Table Ronde Camus publie dans la revue , 1948 A la fin de l"annéeL"Homme révolté
article qu"il insèrera dans , Les Meurtriers délicats»(1951) : Deuxième partie : La révolte historique, Le terrorisme individuel.
Il est à ce moment hanté par les prérévolutionnaires russes, Bakounine, Netchaïev, Chigalev même. Surtout par les premiers , révoltés à l"état pur, c"est-à-dire croyant moins à la révolution qu"à la destruction, manifestant un refus absolu, une révolte totale qui touche à ce que Camus appelle "la révolte métaphysique». Ainsi, pour Bakounine, il n"existe que deux choses, l"Etat et la Révolution. L"Etat est toujours mauvais : la révolution consiste à détruire l"Etat. Anarchiste, il conçoit pourtant une organisation dictatoriale. C"est parmi ces doctrinaires que se placent les meurtriers de 1905.Bien qu"il y ait eu dès 1819 un attentat contre le Tsar Alexandre 1er, le terrorisme russe et européen date en fait de 1878. Le 24 janvier de cette année-là, Véra Zassoulitch, après le procès de 193 populistes, abattit le gouverneur de Saint-Pétersbourg. Elle fut acquittée par les jurés, mais son acte entraîna une cascade de répressions et d"attentats qui se généralisèrent. Krovtchinski met la terreur en principe dans un pamphlet, Mort pour mort L"empereur d"Allemagne, le roi d"Italie, le roi d"Espagne furent victimes d"attentats et Alexandre II créa une police spéciale , l"Okhrana, avant d"être assasiné en 1881 par les terroristes de la "Volonté du peuple». Des pendaisons s"ensuivirent, en France, il faut citer les noms de Ravachol, Henri, Vaillant et l"assassinat du président de la République, Sadi Carnot. Dans la seule année 1892, il y eut plus de 1000 attentats à la dynamite en Europe, près de 500 en Amérique. Parmi les victimes, on compte aussi l"impératrice Elisabeth d"Autriche 1898 et le président des Etats-Unis, Mac Kinley 1901. En Russie se constitua en 1903 l"Organisation de combat issue du Parti socialiste révolutionnaire qui fit assassiner le ministre Phleve par Sozonov et le grand-duc Serge par Kaliayev en 1905. Ce fut à peu près la fin de ce que les révolutionnaires ont appelé l"âge des martyrs. D"ailleurs les partis marxistes, bolcheviks, étaient hostiles au terrorisme individuel, lui préférant des actions de masse. Selon Camus, ces jeunes gens, issus de la bourgeoisie ou même de l"aristocratie (le parti de la