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LeMondeJob: WMQ0809--0001-0 WAS LMQ0809-1 Op.: XX Rev.: 07-09-00 T.: 11:13 S.: 111,06-Cmp.:07,11, Base : LMQPAG 25Fap: 100 N

o : 0363 Lcp: 700 CMYK

LA PÉNURIEde carburant s'ins-

talle dans plusieurs r•gions, no- tamment Rhþne-Alpes et Pro- vence-Alpes-Cþte d'Azur, oŸ les pr•fets ont r•quisitionn• et plac• sous surveillance polici˜re une vingtaine de stations-service dans chaque r•gion pour alimenter les professions m•dicales et les ser- vices publics. L'Ile-de-France est •pargn•e par les blocages, ses d•- pþts •tant sous garde polici˜re. Au total, cent deux d•pþts ou raf®ne- ries •taient bloqu•s par les rou- tiers, les agriculteurs et les ambu- lanciers, jeudi 7 septembre au matin, sur environ trois cents.

Mercredi, une seule des trois or-

ganisations patronales du trans- port routier a sign• l'accord n•go- ci• avec le ministre des transports,

Jean-Claude Gayssot. Dans un pre-

mier temps, le projet d'accord avait •t• approuv• par les diri- geants des trois f•d•rations du sec- teur (FNTR, Unostra, TLF), mais, devant le rejet de la base, FNTR etUnostra ont appel• “ continuer le mouvement. Lionel Jospin a haus- s• le ton, mercredi, en pr•venant qu'" il n'y aura pas d'autre n•gocia- tion »et que " le gouvernement n'ira pas plus loin »en faveur des routiers.

De son cþt•, apr˜s une r•union

infructueuse avec le ministre de l'agriculture, Jean Glavany, Luc

Guyau, pr•sident de la FNSEA, a

" exclu que les agriculteurs l˜vent les barrages ». Des heurts entre agri- culteurs et forces de l'ordre se sont produits, jeudi matin, alors que des manifestants tentaient de bloquer l'acc˜s au tunnel sous la Manche. A

Paris, environ quatre mille taxis de

la r•gion parisienne ont proc•d• “ des op•rations-escargots.

R•unis en urgence, mercredi

soir, les Verts, hostiles aux conces- sions faites aux routiers, ont de- mand• que leurs deux ministres,

Dominique Voynet et Guy Has-

co—t, soient reØus " rapidement » par M. Jospin.

LeMondeJob: WMQ0809--0002-0 WAS LMQ0809-2 Op.: XX Rev.: 07-09-00 T.: 11:10 S.: 111,06-Cmp.:07,11, Base : LMQPAG 25Fap: 100 N

o : 0364 Lcp: 700 CMYK 2

INTERNATIONAL

LE MONDE / VENDREDI 8 SEPTEMBRE 2000

" Nous attendons cet ennemi, assis comme des appâts » Quelques minutes avant d'-tre tu•s par des miliciens, l'un des trois employ•s du HCR qui ont p•ri mercredi “ Atambua, au Timor- Occidental, Carlos Caceres-Collazo, 33 ans, a envoy• un e-mail “ l'un de ces coll˜gues “ Gen˜ve. " Des milices sont en route, •crit-il. Je suis certain qu"ils feront tout pour démolir notre bureau. Ces types agissent sans réfléchir et sont capables de tuer un être humain aussi facilement et froidement que, moi, je tue un moustique dans ma chambre. Tu de- vrais voir ce bureau : les gens guettent à travers les rideaux que nous avons installés il y a quelques minutes. (...) Nous attendons cet ennemi, assis comme des appâts, sans armes, en attendant que la vague frappe.(...)Je suis content de quitter cette île pour trois semaines.J"espère juste pouvoir le faire demain. En atten- dant que les miliciens finissent ce qu"ils ont à faire, je rédige mon rap- port sur la réunion de demain. Carlos »Ce message constitue le der- nier contact connu avec les membres assassin•s du HCR. - (Corresp.)

75 humanitaires

évacués vers Bali

L'ONU a d•cid• mercredi soir

d'•vacuer tout son personnel du

Timor-Occidental apr˜s l'assas-

sinat de trois membres du Haut-

Commissariat des Nations unies

pour les r•fugi•s (HCR). Un pre- mier groupe de 75 membres d'agences de l'ONU et d'organi- sations non gouvernementales •vacu•s de Kupang, la capitale du Timor-Occidental, est arriv• jeudi matin “ Denpasar, “ Bali, a indiqu• un responsable d'une agence de l'ONU. Un second vol devait partir de Kupang dans la matin•e et acheminer 25 autres personnes.

La force de l'ONU au Timor-

Oriental avait d•j“ •vacu•, par

h•licopt˜re, 54 personnes mer- credi soir d'Atambua vers Dili, capitale du Timor-Oriental.

±(AFP.)Bill Clinton tente en vain de relancer

le processus de paix isralo-palestinien

NEW YORK (Nations unies)

de notre envoy•e sp•ciale

Plusieurs des dirigeants r•unis

“ New York ± Bill Clinton, mais

aussi Tony Blair et Jacques Chirac notamment ± ont tenu “ ren- contrer, mercredi, Yasser Arafat et Ehoud Barak pour essayer de contribuer “ d•bloquer le proces- sus de paix, “ un moment que tous consid˜rent comme crucial.

Pour Bill Clinton, qui a eu avec les

deux hommes des entretiens s•- par•s d'une heure, il s'agissait d'•valuer l'opportunit• de convo- quer, avec quelque chance de suc- c˜s, un nouveau sommet tripar- tite avant l'•lection pr•sidentielle am•ricaine de novembre. Mani- festement en vain. " Je n'ai au- cune avanc•e “ vous annoncer », a ainsi d•clar• laconiquement le porte-parole de la Maison

Blanche, Joe Lockhart, apr˜s ces

rencontres : " Je n'ai rien d'autre “ dire quant “ de nouvelles ren- contres, hormis que nous resterons dans le processus tout au long de son avanc•e. »

Dans la matin•e, le pr•sident

Clinton avait, depuis la tribune del'ONU, exhort• les deux diri- geants “" prendre le risque de la paix »et tous les autres respon- sables pr•sents “ " les y aider ».

Le premier ministre isra•lien

s'•tait adress• pour sa part “ Yas- ser Arafat en l'invitant “ "se joindre “ [lui]dans cette •tape his- torique, pour franchir ensemble le

Rubicon ». M. Barak avait admis

le caract˜re sacr• de la ville de J•- rusalem pour les Palestiniens : " Nous reconnaissons que J•rusa- lem est •galement un lieu sacr• pour les musulmans et les chr•tiens dans le monde et un lieu v•n•r• par nos voisins palestiniens. »

Lui succ•dant “ la m-me tri-

bune, le chef de l'Autorit• palesti- nienne avait assur• qu'il ferait " tout ce qui est en son pouvoir » pour parvenir “ un r˜glement de paix" durant la courte p•riode de temps “ venir ». L'OLP doit se r•u- nir samedi et dimanche pour d•- cider d'un •ventuel report de la proclamation unilat•rale de l'Etat palestinien, pr•vue pour le

13 septembre.C. T.

BANGKOK

de notre correspondant en Asie du Sud-Est

Les miliciens timorais et leurs

protecteurs indon•siens sont en train de parvenir “ leurs ®ns : le re- trait du Timor-Occidental, la moi- tionnaires de l'ONU charg•s d'aider et de rapatrier des dizaines de milliers de Timorais-Orientaux encore cantonn•s dans des camps de r•fugi•s insalubres.

Mercredi 6 septembre, l'enterre-

ment du chef d'une milice, victime d'un r˜glement de comptes inter- ne, a tourn• “ l'•meute. Trois fonctionnaires •trangers du Haut-

Commissariat des Nations unies

pour les r•fugi•s (HCR) ont •t• as- sassin•s “ coups de machette dans l'ext•rieur, ont •t• bržl•s par des miliciens. Il s'agirait d'un Croate, d'un Am•ricain et d'un Ethiopien.

A Atambua, localit• proche de la

fronti˜re entre les deux parties du

Timor, une foule incontrþl•e a

•galement gri˜vement bless•, “ l'aide de machettes, un employ• du HCR (une Br•silienne) et sacca- g• les b"timents qui abritaient les bureaux du HCR et ceux, voisins, de l'Of®ce des migrations interna- tionales (OMI).

Venus du Timor-Oriental voisin

avec l'accord de Djakarta, des h•li- copt˜res des Nations unies ontaussitþt proc•d• “ l'•vacuation des cinquante-cinq membres, dont trente-deux bless•s, du personnel humanitaire sur place. L'ONU a •galement annonc• l'•vacuation du reste de son personnel au Ti- mor-Occidental, lequel a aussitþt •t• regroup• “ Kupang, chef-lieu de cette province indon•sienne. " ACTE MÉPRISABLE »

Ce drame a provoqu• l'indigna-

tion “ New York, au sommet du

Mill•naire, auquel participe le pr•-

sident indon•sien Abdurrahman

Wahid. Ko® Annan a fait observer

une minute de silence “ la suite de cette " trag•die ». Le secr•taire g•- n•ral de l'ONU a ajout• que leHCR avait •t•" d•lib•r•ment atta- qu• par des miliciens oppos•s “ l'in- d•pendance du Timor-Oriental », lequel est plac• sous administra- tion onusienne transitoire.

R•uni d'urgence, le Conseil de

s•curit• de l'ONU a condamn• " cet acte scandaleux et m•prisable contre du personnel international non arm• ».

Faisant part de sa" profonde

tristesse », le pr•sident Clinton a " appel• les autorit•s indon•siennes

“ mettre ®n “ ces abus », tandis que

Madeleine Albright, secr•taire

d'Etat am•ricaine, jugeait que" les forces militaires indon•siennes res- ponsables du maintien de l'ordre manquent “ leur devoir de base ».Le pr•sident Wahid a r•agi en ex- primant ses" profonds regrets »et en annonØant l'envoi, sur place, de deux bataillons suppl•mentaires.

Voil“ plusieurs semaines que la

tension monte sur la fronti˜re entre les deux Timors. De petits groupes de miliciens, mieux en-

®ltr•s au Timor-Oriental ®n juillet

et y ont tu• deux casques bleus de l'ONU.

Fin aožt, aux prises avec l'agres-

sivit• croissante de miliciens qui contrþlent les camps de r•fugi•s et en terrorisent les pensionnaires au

Timor-Occidental, l'OMI et le HCR

ont •t• contraints de suspendre pendant plusieurs jours leurs op•- rations. Des miliciens ont, entre autres, •tabli des contrþles sur les routes d'acc˜s au Timor-Occiden- tal a®n de pr•venir des rapatrie- ments qui ne se faisaient plus, de toute faØon, qu'au compte- gouttes.SOLIDES PROTECTIONS

R•pondant aux avertissements

r•p•t•s de l'ONU et de plusieurs gouvernements, Djakarta a d•j“, en aožt, d•p-ch• sur place un ba- taillon de ses r•serves strat•giques et annonc• la fermeture, dans un d•lai de trois “ six mois, des camps oŸ se trouvent encore pr˜s de cent mille r•fugi•s. Ces mesures ne semblent avoir eu aucun effet pra- tique sur place, si ce n'est d'exciter davantage des miliciens qui b•n•-

®cient du soutien d'of®ciers d'ac-

tive ou en retraite de l'arm•e indo- n•sienne.

Le" pire incident »de l'histoire

du HCR ± selon la Japonaise Sada- ko Ogata, qui le dirige ± est toute- fois le produit de l'inertie ou del'impuissance dont les autorit•s indon•siennes ont fait preuve d˜s

1999 au Timor-Oriental, quand ce

territoire a •t• mis “ sac et vid• de sapopulation apr˜s un vote massif pour l'ind•pendance. 270 000 Ti- morais-Orientaux avaient alors gagn• le Timor-Occidental, souvent sous la contrainte de mili- ciens et “ bord de transports mili- taires indon•siens. Depuis cette •poque, les forces de l'ordre indo- n•siennes ont rarement donn• l'impression de vouloir s'opposer

“ des milices qu'elles ont lev•es et

qui disposent encore de solides protections en Indon•sie.DIX-NEUF " SUSPECTS »

Olivio Mendosa Moruk, le chef

de milice dont l'enterrement a tourn• “ la trag•die, ®gurait sur la liste des dix-neuf " suspects », re- mise la semaine derni˜re par le procureur g•n•ral indon•sien “ la justice “ propos des exactions commises voil“ un an au Timor- Oriental. Il aurait •t• tu• au cours d'une dispute concernant le contrþle d'un racket.

Jeudi, l'arm•e indon•sienne

s'•tait d•ploy•e “ Atambua, alors qu'un millier de miliciens au moins s'•taient, selon la police, r•pandus dans les rues du bourg. En l'ab- sence de tout t•moin •tranger.

Jean-Claude Pomonti

A New York, on discute de l"avenir de l"Organisation mais on pense surtout... au Proche-Orient

NEW YORK (Nations Unies)

de nos envoy•es sp•ciales

Comme pour illustrer la n•cessit•,

pour les ...tats-membres, de renforcer d'urgence la capacit• de l'ONU d'ac- complir ses missions de maintien de la paix, le " sommet du Mill•naire » s'est ouvert, mercredi 6 septembre, sur une note dramatique. AnnonØant une " tra- g•die »au Timor-Occidental, oŸ trois membres du Haut-Commissariat des Na- tions unies pour les r•fugi•s (HCR) ont •t• assassin•s lors d'une attaque de mili- ciens (lire ci-dessus), le secr•taire g•n•ral de l'organisation internationale “ r•cla- m• une minute de silence “ la m•moire des victimes. " Cette trag•die,a dit Ko® Annan, sou- ligne, une fois de plus, les situations dan- gereuses dans lesquelles les personnels, sans armes, des Nations unies ac- complissent leur missions ». ...voquant la d•claration ®nale du sommet, qui doit -tre adopt•e vendredi “ la clþture de la r•union et qui prþne l'am•lioration du sort de chacun " oŸ qu'il se trouve »,

M. Annan a exhort• les quelque 150 chefs

d'...tat et de gouvernement pr•sents “ New York “ ne pas se satisfaire " d'inten-tions »mais “ " traiter cette d•claration comme un plan d'action, et “ s'assurer qu'il y sera pleinement donn• suite ». " Cela, mes amis,a-t-il conclu, est ce que les peuples attendent de nous. Ne les d•ce- vons pas. »BONNES INTENTIONS

Ce genre de r•union, oŸ les orateurs se

succ˜dent “ la tribune pour des discours limit•s “ cinq minutes, est effectivement propice aux d•clarations de bonnes in- tentions sans proposition concr˜te. La premi˜re journ•e de ce sommet " histo- rique » n'a de ce point de vue pas failli “ la r˜gle. Prenant la parole apr˜s le secr•- taire g•n•ral, le pr•sident am•ricain Bill

Clinton a aussi exprim• sa " tristesse »

apr˜s la mort des trois employ•s de l'ONU au Timor-Occidental. Sans propo- ser de mesures concr˜tes, M. Clinton a estim• qu'il fallait fournir “ l'Organisa- tion des Nations unies " les outils »pour accomplir ses missions, notamment des forces pouvant -tre rapidement d•- des •quipements appropri•s : " Nous ne devons pas demander “ l'ONU de faire ce qu'elle n'est pas •quip•e pour faire, maisl'•quiper pour qu'elle puisse faire ce que nous lui demandons ». Les •checs enre- gistr•s par l'ONU ces derni˜res ann•es sur plusieurs terrains d'intervention sont en®n pris en compte. Des intervenants, parmi lesquels Jacques Chirac, ont ap- prouv• les recommandations formul•es au mois d'aožt par un groupe d'experts en faveur d'un renforcement des moyens de l'ONU dans les con¯its. Leur rapport devait -tre examin• jeudi lors du sommet du Conseil de s•curit•. Le premier mi- nistre britannique Tony Blair, •voquant les •v•nements en Sierra Leone oŸ la mission de l'ONU " a failli s'•crouler », a •voqu• ce rapport sur un ton particuli˜- rement d•termin•, en appelant “ mettre en úuvre les recommandations qu'il contient " dans les douze mois “ venir ».

S'exprimant pour la premi˜re fois “ la

tribune de l'Assembl•e g•n•rale, le pr•- sident russe Vladimir Poutine a consacr• la quasi-totalit• de son intervention au d•sarmement. Avec comme toile de fond le projet am•ricain de bouclier antimis- sile NMD, M. Poutine a fait part de ses inqui•tudes concernant ce qu'il a appel• une " militarisation de l'espace ». Il a pro- pos• l'organisation, au printemps pro-chain “ Moscou, d'un sommet consacr• “ ce sujet, visant “ •viter que l'espace ne devienne " la prochaine fronti˜re nu- cl•aire ».

Parmi la soixantaine d'orateurs qui se

sont exprim•s mercredi, beaucoup •taient moins soucieux des questions de maintien de la paix et de s•curit• que de ce qu'ils ressentent comme une priorit•,

“ savoir le danger de marginalisation que

la mondialisation fait peser sur de nom- breux pays.LE " CRI D'ALARME » DE M. BOUTEFLIKA

Le pr•sident iranien Mohammad Kha-

tami qui, la veille, avait lanc• son projet de " dialogue entre civilisations », a plaid• pour que le dialogue fasse place aux rap- ports de forces dans les relations inter- nationales. " Je d•clare devant cette As- sembl•e,a dit le pr•sident iranien, que les nations ne peuvent plus -tre exclues ou marginalis•es sous des pr•textes politiques, culturels ou •conomiques ». Le pr•sident alg•rien Abdelaziz Boute¯ika, estimant que " les lois du march• dominent d•sor- mais le champ de la diplomatie tradition- nelle », a d•clar• -tre venu “ New York pour " pousser un cri d'alarme »et" mettre en garde contre le prix qu'il y au- rait “ payer si la plus grande partie de l'hu- manit• se trouvait marginalis•e dans une soci•t• internationale fond•e sur la notion exclusive du pro®t ». Et Fidel Castro, qui s'est tenu aux cinq minutes r•glemen- taires, a •t• encore plus radical : "Le chaos r˜gne sur notre monde oŸ des lois aveugles sont pr•sent•es comme des normes divines qui devraient apporter la paix, l'ordre et le bien--tre. (...) Trois dou- zaines de nations nanties qui monopolisent le pouvoir •conomique, politique et technologique nous ont rassembl•s ici pour nous servir encore plus les m-mes recettes qui n'ont eu pour effet que de nous rendre plus pauvres, plus exploit•s, plus d•pen- dants ».

L'essentiel de cette premi˜re journ•e

s'est pass• hors de la salle de l'Assembl•e g•n•rale. L'attente portait essentielle- ment sur le Proche-Orient, chacun guet- tant le moindre •l•ment nouveau qui pouvait sortir des entretiens de Yasser

Arafat et Ehoud Barak avec plusieurs di-

rigeants (lire ci-dessous).Afsané Bassir Pour et Claire Tréan

NATIONS UNIESL'ouverture

du " sommet du Millénaire » à New

York a été marquée, mercredi 6 sep-

tembre, par l'annonce du meurtre, au Timor-Occidental, de trois em-ployés du Haut-Commissariat des

Nations unies pour les réfugiés

(HCR) par des miliciens pro-indoné- siens. bL'ONU a immédiatement décidé d'évacuer ses personnels,alors qu'il reste encore une centaine de milliers de réfugiés est-timorais au Timor-Occidental. bL'AMBASSA-

DEUR américain aux Nations unies,

Richard Holbrooke, appelle, dans unentretien au Monde, à réformer le mode de ®nancement des opéra- tions de paix. bLE SOMMET de New

York est l'occasion de nombreuses

rencontres entre dirigeants. Les ren-dez-vous séparés du président Bill

Clinton avec Yasser Arafat et Ehoud

Barak n'ont pour le moment pas

permis d'entrevoir un nouveau som- met israélo-palestinien. En plein sommet, l"ONU se retire du Timor-Occidental

Les Nations unies évacuent les membres de leurs agences et ceux des organisations non gouvernementales après l'assassinat de trois fonctionnaires

du HCR, à Atambua, par des miliciens pro-indonésiens, mercredi 6 septembre. L'enterrement d'un chef de milice a suscité une vague d'émeutes

LeMondeJob: WMQ0809--0003-0 WAS LMQ0809-3 Op.: XX Rev.: 07-09-00 T.: 11:07 S.: 111,06-Cmp.:07,11, Base : LMQPAG 25Fap: 100 N

o : 0365 Lcp: 700 CMYKPeshawar

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