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EXPOSITION

ET LA MER

Centre Culturel Scharpoord de

EXPOSITION

ET LA MER

Magritte

Magritte

1898 - 1967

© DUANE MICHALS, 1965

© Duane Michals, 1965

Magritte

René Ghislain Magritte est né le 21 novembre 1898 à Lessines, en Belgique (Hainaut), dans une famille modeste. Son enfance sera marquée par le suicide de sa mère. À l'âge de quinze ans, il rencontre Georgette Berger, sa muse, qu'il épousera en 1922. Magritte étudie à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Ap rès une première période influencée par le cubisme, il s'oriente finalement vers le surré alisme. À la fin des années 1920, il séjourne quelques années à Paris. De retour en Belgique, il devient le chef de file des surréalistes belges. En 1951, il dé core pendant 2 ans le Casino de Knokke d'une immense et magnifique fresque, commandée par la famille Nellens. Pendant cette période, l'oeuvre de Magritte reçoit également beaucoup d'attention de la part de collectionneurs new-yorkais. En 1960, il reçoit le Prix de l'Etat belge pour l'ensemble de son oeuvre. Magritte meurt à Bruxelles le 15 août 1967 à l'âge de 69 ans, après avoir réalisé plus de 1000 toiles, gouaches et collages. Son épouse léguera ses oeu vres à diverses collections publiques belges. Le travail mystérieux et stimulant de Magritte continue de fasciner e t d'influencer les générations et fait de lui l'un des surréalistes les plus fa ntastiques. Index 08 10 12 14 16 18 20

No.01:

L"entrée en scène

No.02: Le château des Pyrénées

No.03: L"invention collective

No.04: L"embellie

No.05: Le Temps menaçant

No.06: Les merveilles de la nature

No.07: La décalcomanie

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No.08: La condition humaine

No.09: Souvenir de voyage

No.10: L"homme du large

No.11: Composition sur la plage

No.12: Quand l"heure sonnera

No.13: L"Ile au trésor

No.01

L"entrée en scène

Ce genre d'oiseau-nuage, Magritte l'a utilisé pour la première fois dans 'Le retour' (1940), mais sur cette toile-là, l'animal volait au-dessus d' un 'vrai' nid avec des oeufs. Dans 'L'entrée en scène', un oiseau monumental s'élève au- dessus d'une mer démontée : très certainement la mer du Nord. Par contre, ce que les deux oeuvres ont en commun, c'est la manière dont l'oiseau est représenté : une silhouette que Magritte a remplie de ciel bleu et de cumulus blancs, comme si l'oiseau devenu transparent permettait d'apercevoir un beau ciel ensoleillé. Une 'impossibilité', chère au coeur de Magritte. Mais en représentant l'oiseau ainsi, il en fait un messager de bonheur et de paix. Magritte renforce encore le contraste en peignant un oiseau très clair dans un ciel de nuit étoilé. De ce fait, l'oeuvre ressemble plus à un collage qu'à une peinture. 'L'entrée en scène' est une des oeuvres de Magritte qui a été reproduite d'innombrables fois. Au moins aussi célèbre que 'L'oiseau de ciel' : l'oiseau nuage que Magritte réalisa en 1966 pour la Sabena, la compagnie aérienne nat ionale belge de l'époque.

L'entrée en scène

1953 / huile sur toile / 35 x 25,5 cm / Collection privée

© C.H./ADAGP Paris, 2017

No.02

Le château des Pyrénées

Une mer grise et tourmentée - à nouveau la mer du Nord -, avec au-dessus un rocher de granite impressionnant qui flotte dans un ciel bleu en défiant les lois de la pes anteur. Magritte aime les représentations visuelles absurdes et 'impossibles'. Dans cette oeuvre, le peintre oppose la pierre dure et impénétrable aux nuages légers et à la mer perpétuellement en mouvement. Le rocher est surmonté d'un château qui semble tout aussi menaça nt, mais pour le commanditaire de la peinture, Harry Torczyner, un ami intime de Magritte, la composition a un sens plus positif : "le rocher de l'espoir s'élève au-dessus du sombre océan". Torczyner était un avocat né à Anvers, qui a réussi à éch apper aux rafles nazies et qui s'est installé à New York après la Seconde Guerre Mondiale. Pour son bureau, il désirait une oeuvre qui faisait partie "de la réalité magrittienne et rien d'a utre". Comme la toile était destinée à occulter une fenêtre, Torczyner voulait un paysage : "un rocher qui flotte au-dessus d'une mer sombre et houleuse, comme la mer du Nord de ma jeunesse". Magritte lui a offert ce qu'il demandait.

Le château des Pyrénées

1959 / huile sur toile / 200,3 x 130,3 cm / Musée d'Israël à

Jérusalem

© C.H./ADAGP Paris, 2017

No.03

L"invention collective

Dans cette peinture, Magritte inverse une image que tout le monde connaît : une sirène échouée sur une plage, mais dans la version de Magri tte, elle n'a pas une queue de poisson mais bien une tête de poisson. Sa queue a été remplacée par des jambes humaines. Magritte a réalisé une parodie : par une simple inversion il a créé une sirène qui est exactement le contraire de la séduisante petite sirène telle qu'on peut l'admirer à Copenhague ou d'Ariel, le personnage du dessin animé 'L a Petite Sirène' de Walt Disney. La sirène magrittienne a l'air désemparée parce qu'elle n'a pas de bras, mais en plus sa pose sur la plage est tout à fait inélégante - elle n' est plus dans son élément qui est l'eau. Comme si elle était irrémédiablement perdue. Une image pitoyable et inquiétante. On ne peut que s'étonner qui Magritte ait réussi à rendre cette sirène tellement repoussante par une simple inversion. Mais même si elle a l'air d' avoir très froid, Magritte entoure l'étrange créature d'une belle lumière veloutée qui vient d'au-dessus de la mer.

L'invention collective

1935 / huile sur toile / 73 x 116 cm / Collection privée

© C.H./ADAGP Paris, 2017

No.04

L"embellie

En pleine guerre, Magritte peint cette toile de couleurs pastel, ode à la beauté féminine. Son épouse Georgette lui a probablement servi de modèle. Magritte s'est inspiré d'un récit de la mythologie classique grecque : le jugement de

Pâris, le fils du roi de Troie. On demande à Pâris de choisir la plus belle des déesses :

un choix déchirant puisqu'il doit départager Héra, Athéna et Aphrodite. Cette dernière - la déesse de l'amour - va finalement remporter le prix : une pomme en or. Magritte réalise une peinture intrigante : il s'agit à chaque fois de la même femme, peinte de dos. Ces femmes ne montrent leur nudité qu'à la mer. Leur visage est caché, Pâris est absent et Magritte ne représente pas non plus la pomme en or. Les attributs des trois femmes apparaissent souvent dans l'oeuvre de Magritte: une robe qui retombe sur les hanches, un pigeon et un oeuf (que l'on retrouve aussi dans 'Le domaine enchanté' au casino de Knokke-Heist) et une rose, symbole de l'amour.

L'embellie

1941 / huile sur toile / 65 x 100 cm / Collection privée

© C.H./ADAGP Paris, 2017

No.05

Le Temps menaçant

Ceci n'est pas la mer du Nord, mais bien la Méditerranée. Magritte a peint 'Le Temps menaçant' en 1929, alors qu'il séjournait avec Georgette à Cadaqués, où le peintre

surréaliste Salvador Dalí possédait une résidence secondaire. Magritte avait rencontré

Dalí à Paris.

Au-dessus de la baie de la cité balnéaire catalane, Magritte fait flotter trois objets comme s'ils étaient des nuages ou des mirages. Il réunit trois objets ordinaires dans un contexte extraordinaire et surprenant : un torse de femme, un tuba et une chaise, représentés comme des visions fugitives. Des objets chargés d'érotisme : le torse de femme est nu et le tuba est souvent associé à un corps de femme en raison des courbes de l'instrume nt. Mais en même temps, on ressent une sorte de menace : trois objets gigantesques interpellent le spectateur comme un cauchemar par une belle journée ensoleillée...

Le Temps menaçant

1929 / huile sur toile / 54 x 73 cm / Galerie nationale écossaise d'

Art moderne, Edimbourg

© C.H./ADAGP Paris, 2017

No.06

Les merveilles de la nature

'Les merveilles de la nature' comporte quelques métamorphoses et inversions. À l'arrière-plan un bateau à voile composé uniquement d'eau et de vagues, comme s'il avait adopté la forme de l'élément sur lequel il flotte. Mag ritte ne se contente pas de peindre des oiseaux faits de nuages, il peint aussi des bateaux faits d'eau À l'avant-plan deux sirènes ou tritons, complétement pétr ifiés, à l'image du rocher qui leur sert de siège. Magritte utilise la même inversion que dans '

L'invention collective' :

des êtres avec des jambes humaines et une tête de poisson. Les deux sirènes peu attirantes, pétrifiées et même couverte s de mousse, semblent chanter comme les sirènes de la mythologie classique : mais chez Magr itte il y a peu de chance que leurs chants séduisent les marins. Dans 'Les merveilles de la nature' Magritte oppose de nombreux éléments. Les sirènes chantent : c'est immatériel, alors qu'elles sont en granite. Un e pierre dure qui contraste avec l'eau liquide, dont même le bateau est fait.

Les merveilles de la nature

1953 / huile sur toile / 80 x 100 cm / Musée d'art contemporain de

Chicago

© C.H./ADAGP Paris, 2017

No.07

La décalcomanie

Des sosies ou doubles complets ou partiels apparaissent souvent dans l' oeuvre de

Magritte. Le titre de la peinture fait allusion à un procédé d'impression à l'identique :

mais en posant une feuille de papier sur une illustration fraîchement peinte on en obtient une représentation inversée. Magritte ne peint cependant pas deux petit s hommes au chapeau melon identiques ou inversés, ils sont complètem ent différents l'un de l'autre. L'un est tout simplement transparent : un personnage creusé à la scie et à travers on aperçoit la plage et la mer. Magritte semble expliquer aux spectateurs, qu'ainsi, ils arrivent à voir ce que voit le petit homme de gauche . Mais le petit homme de gauche se trouve devant nous, les spectateurs, et il bouche la vue : il nous empêche de voir la plage, la mer et les nuages. Magritte traite ses petits hommes au chapeau melon comme des vignettes a dhésives : comme s'il pouvait décoller le personnage de droite et le coller à gauche. Et le plus drôle, c'est que nous, les spectateurs nous devons enco re regarder à travers un rideau. Un rideau rouge qui transforme l'ensemble de la composition en scène de théâtre : la peinture c'est comme un théâtre, un jeu d'illusions, où quasi tout est possible.

La décalcomanie

1966 / huile sur toile / 81 x 100 cm / Collection privée

© C.H./ADAGP Paris, 2017

No.08

La condition humaine

Depuis la Renaissance, une peinture est considérée comme une fenêtre sur la réalité : le spectateur regarde le monde de la peinture comme s'il regardait à travers une fenêtre. Mais Magritte remet cette convention en question. Il pose la peinture sur un chevalet, devant un mur et devant la mer. On dirait que la peinture 'perce' le mur et montre ce qui est caché derrière. Et la peinture elle-même peut cacher toutes sortes de choses : on ne saura jamais ce qu'il y a derrière. Les peintures dévoilent et cachent, semble être le message de Magritte.

Et en même temps, Magritte revient à son thème préféré : où est le réel, où

est l'illusion ? Le spectateur a tendance à croire que la mer qu'on aperçoit dans le lointain est réelle et que le paysage maritime du tableau qui se trouve sur le chevalet est illusion. Mais ils sont tous les deux peints, réalité illusoire. Et que fait ce gros boulet dans la composition ? On a l'impression qu'il est encore plus lourd parce qu'il est noir. Représente-t-il le poids de la 'condition humaine', notre vie sur terre ? C'est en tout cas le titre de la peinture.

La condition humaine

1935 / huile sur toile / 100 x 81cm / Collection privée

© C.H./ADAGP Paris, 2017

No.09

Souvenir de voyage

Magritte entretien un lien particulier avec les pommes. Ici, il en peint une énorm e sur une plage abandonnée. La pomme porte un masque vénitien comme si e lle venait du célèbre carnaval. Comme Magritte lui fait porter un masque, on a l'impression qu'elle nous regarde droit dans les yeux alors qu'elle n'a pas d'yeux et encore moins de visage. Ça peut sembler paradoxal, mais le masque rend la pomme plus humaine, même si les masques font généralement partie d'un déguisement et cachent les traits p ersonnels et individuels. La peau de la pomme est également étrange : sa texture ressemble plus à celle du masque mauve qu'à celle d'une 'vraie' pomme. La teneur symbolique de la pomme est particulièrement riche. Dans de nombreuses cultures, elle est symbole de fertilité. Puis il y a Adam et Eve au paradis terrestre, et la pomme qui a provoqué le 'pêché originel'. Mais Magritte n'aimait pas trop les symboles. Il trouvait que les gens cherchaient trop de symboles dans ses oeuvres alors qu'il n'y en avait pas. Magritte fait peut-être porter un masque à la pomme pour expliquer qu'elle ne livrera jamais sa véritable signification.

Souvenir de voyage

1961 / gouache sur papier / 35,9 x 27 cm / Collection privée

© C.H./ADAGP Paris, 2017

No.10

L"homme du large

Le personnage habillé de noir pose comme un dieu classique, mais est inspiré de Fantômas, un criminel insaisissable, héros de romans populaires français et films muets du début du XXe siècle. Magritte était fasciné par les multi ples transformations de Fantômas : ici, il porte une sorte de tenue de plongée. Le tableau fait allusion à la dernière scène du deuxième film de Fantômas, sorti en

1913, où 'l'homme en noir' fait exploser une maison : tout c

omme dans le film, le personnage masculin dispose d'un levier. On dirait que les morceaux de la maison sont autant de morceaux d'un puzzle 'impossible' dispersés sur le sable, en co ntraste absolu avec la vaste plage et la mer infinie. La tête de l'homme est cachée par un morceau de bois : les motifs sur le bois font penser à des branches, des ramures ou les ouïes d'un instrument à cordes. Les visages sont souvent cachés chez Magritte, comme s'ils n'av aient rien à raconter sur l'identité, la personnalité ou le caractère.

L'homme du large

1927 / huile sur toile / 139 x 105 cm / Musée Magritte Bruxelles

© C.H./ADAGP Paris, 2017

No.11

Composition sur la plage

Une oeuvre articulée autour du thème de l'invisible. Magritte était f asciné par l'invisible : 'Chaque chose en cache une autre', a-t-il déclaré. Sur une plage, quelques objets cachent la mer : une silhouette étirée, presqu'informe, une structure métallique avec les grelots typiques de l'oeuvre de Magritte, et un tableau représentant une mer apparemment en feu. S'agit-il d'un coucher de soleil flamboyant, on ne sait pas puisque cela fait partie de l'invisible. Cette peinture dans la peinture montre une mer totalement différente de la nappe d'eau calme, d'un bleu pâle, de la 'grande peinture'.

Où est la vérité, où est l'illusion ?

La silhouette longue et étirée fait penser aux personnages-mannequ ins auxquels Magritte a souvent recours et aussi aux bilboquets : ces jouets en bois composés d'une tige et d'une boule percée d'un trou, ou encore, chez Magritte, à une pièce d'échecs ou un pilier.

Composition sur la plage

1935 / huile sur toile / 54 x 73 cm / Collection privée

© C.H./ADAGP Paris, 2017

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