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1

Bilan des expérimentations

PACES 2014 - 2018

Groupe de travail

Conférences des doyens de Médecine, Odontologie, Pharmacie, Conférence nationale des enseignants de Maïeutique Rapporteur: Pr. Nicolas Lerolle, doyen de la faculté de Santé de l'université d'Angers

Version définitive, 12 juillet 2018

2

Plan du rapport

Méthode du groupe de travail ........................................................................................... 3

Aspects législatifs et objectifs attendus des expérimentations ........................................... 3

AlterPACES ........................................................................................................................ 5

PluriPASS, une PACES adaptée......................................................................................... 18

Nouvelles expérimentations ............................................................................................ 21

Conclusion et recommandations ..................................................................................... 24

Annexes .......................................................................................................................... 25

3

Méthode du groupe de travail

Sous l'égide des instances représentatives de chacune des filières (conférence des doyens

médecine, conférence des do yens pharmacie, conférence nationale des ens eignants en maïeutique, conférence des doyens odontologie), un groupe de travail s'est constitué depuis

février 2018 (liste des participants en annexe 1). Une première réunion le 28 février 2018 a

permis de délimiter le périmètre du rapport, déterminer les questions retenues et répartir

ces questi ons entre sous-groupes. Des questionnai res ont ét é créés et adr essés aux

différentes facultés. Une première synthèse des questionnaires a été réalisée lors d'une

deuxième réunion le 2 mai 2018, une dernière réunion en visioconférence le 13 juin 2018 a

permis de s'accorder sur les derniers points d'analyse et le plan du rapport. La rédaction de

ce document a été réalisée par plusieurs membres du groupe, issus des différentes filières et

approuvé par les membres du groupe de travail (annexe 2). Aspects législatifs et objectifs attendus des expérimentations

Depuis la loi de juillet 2013, une vague d'expérimentation a été initiée pour l'accès aux

études de santé réglementé par un numerus clausus (médecine, pharmacie, sage-femme, odontologie). Ces expérimentations viennent tester des alternatives ou des compléments à la Première Année Commune des Etudes de Santé (PACES) initiée en 2009. La loi ORE de mars 2018 a prolongé ces expérimentations jusqu'en 2022, une loi permettant de passer du

mode " expérimental » des dispositifs testés à un mode " pérenne » est prévue en 2019.

Deux évaluations de ces dispositifs ont déjà été réalisées (rapports du Pr Saint André en

septembre 2016 puis septembre 2017).

Les trois enjeux principaux, toujours d'actualité, ayant motivé ces expérimentations sont liés

aux constats suivants, desquels découlent les objectifs annoncés : - de nombreux excellents bacheliers s'inscrivent en PACES, mais seuls environ 30% d'entre

eux rentrent dans les filières contingentées des études de santé. Le premier enjeu est le

devenir des 70% restants dont les parcours universitaires s'arrêtent dans la très grande

majorité des cas avec cet échec (alors même que leur année était validée : les " reçus-

collés »). La perte de l'ambition universitaire et d'études longues liée au message d'échec

renvoyé par le système de sélection est une perte importante pour le pays. L'objectif des expérimentations est d'entraîner ces étudia nts dans un dispositif les am enant, de manière quantitativement significative à un niveau bac + 5. - la PACES est marquée par un taux important de redoublement (entre 40 et 60%) avant accès aux filières c ontingentées. Ce redoublement ne permet aux étudiants que de

s'améliorer face aux tests de sél ection, sans qu' un bénéfice ultérieur n'appara isse

clairement. L'avis unanime est que les étudiants qui seront in fine sélectionnés devraient

éviter la perte d'une année universitaire.

- le proce ssus de sélection des étudian ts en étu de de santé favorise quasimen t exclusivement des étudiants ayant un bac S (et donc un profil dit " scientifique ») et des capacités de mémorisation imp ortantes, à l'exclusion de l a prise e n compte d 'autres capacités. Une diversificatio n des profil s étudiants est nécessaire pour répondre aux

enjeux de la santé (capacité relationnelle, capacité de travail en équipe, leadership...). Les

4 expérimentations, et des modifications de l'ingénierie pédagogique doivent permettre cette diversifica tion : co nduite de projet personnel et professio nnel étudiant, recrutement sur oraux...

Les expéri mentations ou nouvelles modalités d'accès doivent également éviter certains

écueils déjà identifiés comme à risque : - La supp ression du redoublement ne doit pas s'associe r à une augmentation du recours aux services des préparations privées avec des années entières (dites " P0 ») financièrement sélectives, empêchant la dive rsification souhaitée et annulan t la disparition du redoublement.

- Le coût des dispositifs doit rester cohérent par rapport à leur efficacité vis à vis des

objectifs annoncés. - Les dispositifs prévus doivent concerner une proportion significative des étudiants, et ne pas être qu'un effet d'annonce.

Deux types d'expérimentations ont été lancés par les universités permettant de répondre de

manières différentes à ces objectifs. Le premier type expérimentation concerne l'accès en

deuxième année des études de santé des étudiants ayant validé une L2 ou L3 d'un autre

parcours universitaire. Cet te modalité appelée ALTERPACES a pour but de répondre au

besoin de diversification du recrutement. Le deuxième type d'expérimentation a été initié

par la seule université d'Angers depuis 2015-2016 (PluriPASS) avec pour but de diversifier le recrutement et d'amener une proportion majoritaire les étudiants vers la poursuite d'études universitaires quelle que soit le ur réussite aux concours d'adm ission aux filières contingentées. Les résultats qualitatifs et quantitatifs des deux types d'approches sont présentés dans la suite de ce document. Ces deux expérimentations cohabitent avec la PACES (sauf PluriPASS qui remplace la PACES à Angers) et le dispositif des passerelles nationales. Les passerelles permettent à un titulaire d'un niveau Master 2, d'un doctorat, d'un diplôme d'ingénieur, ou d'un diplôme paramédical depuis la rentré e 2018/2019, de rentr er sur concours en

deuxième ou troisième année des fil ières contingentées. Cette dernièr e voie n'est pas

analysée ici. Elle a donné lieu à l'arrêtédu24mars2017relatifauxmodalitésd'admission

directeendeuxièmeout roisième annéedesétudesmédicales,o dontologi ques, 5

AlterPACES

Description

Seize universités ont initié ce dispositif, de manière progressive, depuis la rentrée 2014-

2015.

2014-2015

• Paris Descartes • Paris Diderot • Paris Bobigny • Saint Etienne

2015-2016

• Tours • Rouen* • Strasbourg • Poitiers

2016-2017

• Clermont*

2017-2018

• Grenoble • Rennes • Lyon 1 • Caen • Reims • Angers • Marseille * faculté ayant construit leur AlterPACES autour d'une licence santé spécifique. Ce modèle s'appuie sur une ou des licences existantes (Sciences de la vie, physique chimie principalement et toute mention de licence, voire CPGE, dans certaines facultés), sauf Rouen

et Clermont où une licence spécifique a été construite. Il permet à des étudiants ayant validé

une deuxième année de licence (L2) de bénéficier d'une première chance, sous réserve de

conditions d'admissibilité et de postuler à l'admission dans l'une des filières contingentées.

Les épreuv es d'admission comprennent un oral destiné à évaluer la m otivation et les aptitudes de communication des candidats. Ceux-ci bénéficient d'une première chance à

l'issue de la L2 et d'une seconde chance à l'issue de la troisième année de licence (L3), sauf

pour l'AlterPACES de l'Université Sorbonne Paris Cité (USPC) et de l' Université Grenoble

Alpes où l'admission est possible seulement pour les étudiants ayant validé leur licence (L3).

Les étudiants ayant échoué une fois à l'entrée dans les filières contingentées via la PACES

peuvent se réorienter vers l'expérimentation AlterPACES mais ils ne peuvent bénéficier que

de deux chances au total. Les étudiants qui n'ont pas validé leur année de licence (et les éventuels modules complémenta ires et conditions d'adm issibilité propres à chaque université) ne peuvent pas se présenter aux épreuves d'admission.

Un pourcentage du numerus clausus, variable en fonction des filières (5% à 30%), est affecté

à l'exp érimentation. Si la totalité des places n'est pas ut ilisée, l es place s restantes sont

reversées à la voie principale.RPlusieurs universités ont souhaité réserver un pourcentage

très significat if (jusqu'à 30%, limite réglementaire) d es places du numerus clausus via

l'AlterPACES pour la pharmacie, ce qui n'est pas le cas pour les autres filières, à l'exception

notable de Paris XIII médecine. 6

Ce dispositif vise quasi exclusivement à la diversification des étudiants recrutés, il ne permet

pas par nature d'éviter le redoublement.

Faisabilité et acceptabilité

Le recul depuis 2014/2015 permet de conclure à la faisabilité d'AlterPACES dans toutes les

facultés ayant initié le processus. La modalité de sélection des candidats (dossier écrit, UE à

valider, entretien oral) n'a pas posé de problème opérationnel, ni de contestation de la part

des enseigna nts et des étudiants (candidats Alte rPACE S ou PACES ). Aucun recours administratif n'a été déposé contre un dispositif AlterPACES. Néanmoins certains membres du groupe de travail (notamme nt à Stra sbourg) se sont interrogés sur la justice distributive du processus de sélection AlterPACES en comparaison

avec la PACES. En effet, les places non attribuées étant reversées à l'effectif de la PACES, cela

revient à mettre en concurrence les étudiants de PACES et ceux de l'AlterPACES : un étudiant

pris en AlterPACES est-il plus " légitime » que le premier non pris en PACES ? Ce point de vue

peut être pondéré par les témoignages de l'USPC avec les cas des étudiants brillantissimes

de licence de psychologie dont la vocation tardive (à Bac+2 ou Bac+3) pour la médecine n'aurait pu se concrétiser (avec d'excellents résultats par la suite en DFGSM2 et DFGSM3) sans la filière AlterPACES.

Données quantitatives

L'analyse quantitative de l'AlterPACES est issue de deux questionnaires envoyés aux facultés

en février puis mars 2018 (annexe 3, " questionnaires quantitatifs 1 et 2 »). Sauf lorsque cela

est indiqué, les résultats concernent toutes les facultés et filières. Le nombre de places proposées dans les numerus clausus via AlterPACES dans les différentes filières a augmenté au cours du tem ps avec le nombre d'univers ités rentra nt dans le dispositif, de 98 places en 2014-2015 à 600 places offertes en 2017-2018 sur toute la France. Le nombre de candidats et de reçus est resté cependant faible : 16 candidats, 10 reçus en

2014-2015, 77 candidats et 22 reçus en 2015-2016 et 126 candidats et 57 reçus en 2016-

2017. Ains i en 2016-2017, 15% des places pr oposées en ALTERPACES ont pe rmis un

recrutement par cette voie (minimum 0% - maximum 42% po ur Tours Médecine). Les

candidats reçus représentaient 1,5% de l'ensemble des candidats reçus la même année dans

toutes les filières soumises au numerus clausus via la voie " normale ». Ce nombre faible

apparaît lié principalement au faible nombre de candidatures plutôt qu'à une sélect ion

drastique, en effet le taux d'adm ission pa rmi les candidats était pl utôt élevé (en comparaison avec une PACES) : 45% en 2016-2017. Il est à noter toutefois que les pré requis

annoncés par les facultés, avant toute inscription, ou entre l'inscription et l'oral de sélection

(unité d'enseignement spécifique à valider en plus du parcours L2/L3 dans lequel est inscrit

l'étudiant) sont très variables d'une faculté à une autre , obéissant à des logiques de

sélection très différentes. Les chiffres obtenus sur 6 facultés en 2016-2017 montrent que

55% des étudiants inscrits valident ces pré-requis (et plus de 80% d'entre eux sont alors

ensuite admis). Ces chiffres ne permettent pas d'appréhender le n ombre de can didats potentiels qui ne s'inscrivent pas en raison du poids des pré-requis annoncés. 7 Le nomb re faible de candida ture ne semble pas li é à un f acteur " nouveauté » qu i

s'améliorerait ensuite, les 4 facultés ayant démarré en 2014-2015 ont vu un nombre stable

de candidatures au fil du temps, alors que le nombre de places augmentait (Paris Diderot, Descartes, Bobigny, Saint Etienne : 36 candidat ures au total en 2014-2015 ; 43 en 2015-

2016 ; 42 en 2016-2017).

Figure 1 : Nombre de places AlterPACES en 2016/2017 (A) et nombre de reçus (B)

Origine et devenir des reçus

Ces donnée s sont issues du sondag e " origine et devenir des reçus » (Annexe 3) réalisé

auprès des universités et auprès des étudiants ayant été admis par la voie AlterPACES (57

réponses sur 139 étudiants).

Origine des reçus :

Etudiants étrangers :

Sur les 131 étudiants re censés ayant réussi la passerelle " alterPACES » se ul 6 sont des

candidats étrangers (soit 4,6 % des effectifs). Quelle licence d'origine ou Classe Préparatoire Grandes Ecoles ? Le niveau de licence des candidats est conditionné par les modèles d'AlterPACES ; sont ainsi

recensés 78,6 % des candidats acceptés à l'issue d'une deuxième année de licence et 21,4 %

des candidats reçus à l'issue d'une troisième année de licence. Pour ce qui est du type de

licence validée, cela est aussi conditionné au modèle de passerelle proposée : pour les 2ème

et 3ème années de licence confondues, on recense 16,8% (22 candidats) provenant d'une

licence " santé » (non proposée dans toutes les universités) ; 71,8 % (94 candidats) d'une

licence de biologie ; 3,8 % (5 candidats) d'une licence de physique-chimie (ouvrant à la filière

pharmacie uniquement dans les premiers modèles de passerelle) ; 1,5 % (2 candidats) d'une licence de psychologie, 1,5 % (2 candidats) d'une licence de droit et 0,8 % (1 candidat) d'une A B 8

licence de mathématiques (ces trois dernières licences ne correspondant qu'à des étudiants

en 3ème a nnée de lic ence) ; 3,8 % (5 candidats) d'une classe pré paratoire aux g randes écoles. A noter qu'aucun candidat ne provenait d'une licence d'économie et gestion ni de

STAPS.

Candidats " ex PACES 1er essai » et de novo ?

Les candidats ayant tenté une PACES puis la passerelle représentent 29,8% des candidats

acceptés (24,4% après une licence 2ème année et 5,4% après une licence 3ème année ; sur

ces 29,8%, 1 5,3% ont intégré méd ecine, 9,2% pharm acie, 4,6% ma ïeutique et 0,8% odontologie, les 2 derniers pourcen tages correspondant à 6 et 1 candidat s). 70 ,2% des

candidats reçus par ces passerelles n'ont donc jamais réalisé de PACES ; sur ces 70,2%, 26,7%

ont intégré médecine, 37,4% ont intégré pharmacie, 3,1% ont intégré maïeutique et 3,1%

odontologie. Ces répartitions tendent à montrer que le s étudiants n'ayant pas fait de PACES s'oriente nt plus vers pharmacie alors que les étudiants ayant fait une PAC ES s'orie ntent plus vers médecine. Ces résultats tendent aussi à montrer que ces passerelles diversifient les étudiant s en santé en leur permettant un changement de parcours au niveau bac+2 ou bac+3. A qu el moment de s études avez-vous eu l'inform ation (ly cée ou plus tard) ?

Un sondage réalisé directement auprès des étudiants (57 réponses sur 139 candidats reçus)

montre que, par ord re décroissant, 31,6% ont eu l'informat ion en premièr e année de licence, 24,6% par internet, la famille ou par des relations de la famille, 17,5% en deuxième année de licence, 8,8% en PACES et 8 ,8% aux journées portes ouvertes des facultés, 5,3% au

salon de l'étudiant et 3,5% au lycée. Ces résultats mettent en évidence que l'information

arrive tardivement auprès des étudiants, et que les lieux où cette information devrait être le

plus diffusée (lycées et salons de l'étudiant) sont en fait les moins bons propagateurs de l'information. Cette carence d'information auprès des lycéens avant qu'ils fassent leurs choix

d'orientation dans les études supérieures explique sans doute en partie le succès mitigé de

ces passe relles. Ces résultats sont à prendre av ec précauti on car seule une pa rtie des étudiants concernés (moins de la moitié) a répondu.

Type de bac :

La plus grande proportion des candidats sont bacheliers de la série S (91,4%), une toute

petite proportion est détentrice du baccalauréat série ES (3,6%), et quelques baccalauréats

professionnels correspondant à 5,0% des candi dats. On retrouve globalement une distribution des baccalauréats des étudiants en PACES, avec une très forte proportion de la série S. Catégorie socio professionn elle des parents ( comparaison CSP de s " voies classiques ») ?

La catégorie socio professionnelle des parents est plus difficile à obtenir, celle-ci devant être

extraite des dossiers d'inscription des candidats à l'université, opération qui n'a pas toujours

9 été possible. Les pourcentages des origines socioprofessionnelles sont très proches de ceux donnés par le ministère de l'éducation nationale pour l'année 2014, pour les principales filières de licence.

Devenir des reçus

Echec en premièr e sessio n des examens de deuxièm e et troisième année ? Le taux d'échecs en première session est de 17,5% en DFG2 et de 8 ,3% en DFG3.

Redoublement en 2ème et 3ème année ?

Le taux de redoublement est de 6,0% en DFG2 et de 0,0% en DFG3.

Arrêt d'études ?

Sur tous les candidats reçus à la passerelle, un seul abandon a été recensé correspondant

apparemment à un changement d'orientation a posteriori. Valeur ajoutée de profil " atypique » (données qualitatives) :

Les retours des responsables des AlterPACES sont que les candidats sont en général très bien

classés en DFG (la plup art du te mps dans le premier tiers de la promotion), s'intègrent facilement dans les promotions, et apportent souvent une émulation à la promotion en

général. La faible différen ce d'â ge entre les étudian ts issus de la passerelle et ceux du

parcours classique est sans doute un critère favorisant l'intégration, et le fait d'avoir validé 2

ou 3 années de licence a conforté leur méthode de travail, expliquant également en partie

leur réussite.

Une valeur ajoutée spécifique à la pharmacie est énoncée par plusieurs responsables de

cette filière. Les candidats entrants en DFGSP par les AlterPACES sont manifestement plus motivés que ceux entrant par la PACES, en rapport avec un projet professionnel choisi et non pas subi par défaut d'admission dans une autre filière. Evaluation des coûts de l'expérimentation AlterPaces Cout matériel et personnel de scolarité et ingénieur pédagogique

Afin de connaî tre le su rcoût généré par l'expérimenta tion PACE S, un que stionnaire

comportant 5 séries de questions a été établi, puis envoyé à l'ensemble des facultés. Huit

ont répondu (Annexe 3) : Quatre Facultés parisiennes (Descartes, Diderot, Bobigny, Créteil) ainsi que les Facultés de Clermont-Ferrand, Poitiers, Reims, Saint-Etienne et Strasbourg. A la p remiè re question concernant les ressources humaine s, notamment l'embauche duquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44