[PDF] [PDF] LŒuvre de Bernard B Dadié - Numilog

Allant du théâtre au conte, à la poésie, au roman, à la nouvelle, à la chronique être daté de la présentation à Abidjan de la pièce les Villes en avril 1934 : 233 « Le miroir de la disette », le Pagne noir, Paris, Présence africaine, 1977, p 7



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[PDF] LA STRUCTURE TEXTUELLE DU PAGNE NOIR (BERNARD DADIE)

PRESENTATION DES SCHEMAS SEQUENTIELS PROTOTYPIQUES structure of Le Pagne noir (a collection of African short stories by Bernard Dadié) narrative se manifeste à travers le roman, les écrits (auto)biographiques, le journal



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Bernard Dadie et le conte traditionnel africain

en 6crivant Climbid (1956), un roman portant sur l'assujettisse- ment de l'Afrique 4 Dadid, Le pagne noir (Paris: Prdsence africaine, 1955); L~#endes africaines, voir En guise de conclusion, il faut dire que Dadi6 se trouve ~t la crois6e des 



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Allant du théâtre au conte, à la poésie, au roman, à la nouvelle, à la chronique être daté de la présentation à Abidjan de la pièce les Villes en avril 1934 : 233 « Le miroir de la disette », le Pagne noir, Paris, Présence africaine, 1977, p 7



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Marius Ano N'Guessan ([1972] 1976) et du Pagne noir de Bernard B Dadié ([ 1955] productions écrites telles le roman et la poésie Formule d'introduction



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Nicole VINCILEONI

Professeur

agrégé

Comprendre

L"œuvre

de

Bernard B.

Dadié

Les classiques africains 184,
avenue de Verdun 92130

Issy les Moulineaux

860 Retrouver ce titre sur Numilog.com

DANS LA MÊME COLLECTION

S.-M. Eno Belinga, Comprendre la littérature orale africaine.

J. Cauvin, Comprendre la

parole traditionnelle.

J. Cauvin, Comprendre

les contes.

J. Cauvin, Comprendre

les proverbes. P. Ngandu Nkashama, Comprendre la littérature africaine écrite. M.-F. Minyono-Nkodo, Comprendre " Le vieux nègre et la médaille » de Ferdinand

Oyono.

M.-F. Minyono-Nkodo, Comprendre " Les bouts de bois de Dieu » de Sembène Ousmane. Chr. Conturie, Comprendre " Gouverneurs de la rosée » de Jacques Roumain.

Ch.-G.

Mbock, Comprendre " Ville cruelle » d"Eza Boto. B.

Mouralis, Comprendre l"œuvre de Mongo Beti.

J. Getrey,

Comprendre " L"aventure ambiguë » de Cheikh Hamidou Kane.

L. Kesteloot,

Comprendre le " Cahier d"un retour au pays natal » d"Aimé Césaire. F. Tsoungui, Comprendre " Sous l"orage » de Seydou Badian. J.-C. Nicolas, Comprendre " Les soleils des indépendances » d"Ahma- dou Kourouma. O. Mumpini, Comprendre " Trois prétendants... un mari » de Guil- laume Oyono Mbia. M. Diouf, Comprendre " Véhi-Ciosane et le Mandat » de Sembène Ousmane. N. Vincileoni, Comprendre l"œuvre de Bernard Dadié. L. Kesteloot, Comprendre les "Poèmes» de Léopold Sédar Senghor.

Editions Saint-Paul, 1986

ISBN

2.85049.368.6 Retrouver ce titre sur Numilog.com

Le père : Gabriel Dadié, un pionnier des temps nouveaux La

figure de Gabriel Dadié est trop importante dans l"histoire de la Côte-d"Ivoire et dans la vie de son fils Bernard Binlin pour que nous ne nous arrêtions pas devant elle. Fils de Binlin, nom signifiant " celui qui a raison (en justice) » ou " le fort », " le solide », il adjoindra son nom, Dadié, " le cou- teau », à celui de son père pour en faire un nom de famille. Le prénom chrétien de Gabriel, l"archange annonciateur, viendra, le 22 décembre 1901, compléter le nom africain. En ce nom prémonitoire sont donc, pour ainsi dire, fixées la personnalité et l"action à venir de cet homme exceptionnel. Lui, dont toute l"action tendra à préparer des temps nouveaux pour la Côte-d"Ivoire et l"Afrique, s"enracine par son nom dans un passé, une généalogie, en même temps qu"il s"affirme déjà du futur. Un nom qui le résume. Si, dans l"ensemble, les écoles françaises, encore rares, atti- raient peu d"élèves du fait de la répugnance des notables, des vieux, des familles à laisser élever leurs enfants autrement que selon les canons traditionnels, il en allait un peu différemment dans les régions les plus anciennement ouvertes à l"influence fran- çaise : Assinie, Tabou, Bondoukou. Là, dès le début du siècle, les parents acceptèrent, avec réticence, de confier leurs enfants aux maîtres français. Ils constitueront la première armature administra- tive, les premiers cadres proprement ivoiriens de la colonisation. Gabriel Dadié commence donc ses études à l"école de la mis-

sion

d"Assinie, implantée là en 1897. Puis il entre en 1902 à l"école publique de Grand-Bassam où quelques instituteurs laïcs ensei- gnent depuis 1895. Des pointes épidémiques de fièvre jaune frap- pant, de 1902 à 1903, maîtres et élèves, obligent à la fermeture de l"école. (L"épidémie de 1899 avait déjà entraîné le transfert de la capitale de la colonie de Bassam à Bingerville.) Il s"oriente alors vers le service des Postes, qui constitua, au début de la Côte- d"Ivoire moderne, une pépinière d"hommes de valeur. En 1903, encore tout jeune garçon, il fait partie, en tant qu"apprenti télégra- phiste, des équipes du capitaine Schiffer qui installe entre Dabou et Tiassalé une partie de la ligne devant relier Bingerville à Bouaké et Korhogo. Cette ligne, qui suit le chemin des caravanes et servira à la pénétration du pays baoulé, part de Dabou, passe par Tiassalé, Singrobo, Ouessou, Toumodi et aboutit à Bouaké. Très vite, G. Dadié franchit les échelons : télégraphiste mani- pulant à Dabakala en décembre 1904, puis à Grand-Bassam en juillet, on le retrouve receveur (il s"agit en fait d"en remplir seule- ment les fonctions : les fonctionnaires indigènes ne sont que gérants-receveurs) à Assikasso en 1906, à Zaranou en 1908. En 1909, il passe commis auxiliaire à 1 000 francs par an. A cette épo- Retrouver ce titre sur Numilog.com

que de " pacification », la vie de receveur était mouvementée. Aussi, pour réduire les effets conjugués de l"isolement, du dépayse- ment et du risque dans des localités sans confort, au milieu de populations franchement hostiles à l"implantation du chemin de fer comme du télégraphe qui assurent leur assujettissement à l"admi- nistration coloniale, les employés du télégraphe ne restent que quelques mois dans le même poste et sont affectés, entre temps, aux bureaux importants de la bordure côtière. Ainsi, la carrière de Gabriel Dadié est jalonnée de mutations fréquentes : Alépé, Kodiokoffi, Agboville, Bingerville, Assikasso, Bondoukou, Bassam.

On

peut penser que la connaissance directe qu"il eut alors des résistances autochtones à la présence française et des méthodes de pacification du gouverneur Angoulvant entrera pour quelque chose

dans l"attitude de G. Dadié à partir de 1922, lui, le Nzima5 d"Assi- nie, par son origine allié traditionnel des Français. A la déclaration de guerre, volontaire pour aller aux armées, il est mobilisé sur place à Bingerville. Il doit y assurer un service rendu pénible par la proximité du Togo et des opérations de guerre qui s"y déroulent. Il travaille nuit et jour sans relève, ce qui lui vaut au bout de trois mois les félicitations officielles du gouverneur

Angoulvant

et l"attribution d"un fusil d"honneur. En 1919, après

Bondoukou

et Bassam, il est nommé à Assinie où il assure les fonctions de " chef du poste administratif et agent spécial » en même temps que celles de " receveur des Postes et des Télégra- phes ». Cette promotion est exceptionnelle dans le contexte colo- nial d"alors, même si l"on tient compte des bouleversements entraî- nés par la guerre. Il recevra un témoignage de satisfaction du gouverneur de la Côte-d"Ivoire. Toutes choses qui en disent long sur les qualités personnelles et professionnelles de Gabriel Dadié, naturalisé français le 2 février 1920. La naissance de Binlin Dadié

Entre temps,

d"Enuayé Ouessan d"Assinie, dont le nom signi- fie

" elle rassemble », il a eu en 1916 un fils, l"aîné de ses enfants mâles : Koffi Binlin Dadié.

Koffi fut le seul prénom du futur écrivain jusqu"à ce qu"il reçoive le baptême chrétien en 1925. Il signifie " né le vendredi », et celui qui le porte est annoncé en langage tambouriné comme celui qui " offre la boisson mais boit de l"eau », autant dire " le généreux ».

Chemin

d"Europe

Gabriel

Dadié n"a pas renoncé à partir pour le front, mais, malgré son insistante demande, il n"est incorporé qu"en mars 1921. Retrouver ce titre sur Numilog.com Il part avec le régiment de Dakar pour la France en avril et effec- tue son service au 8e régiment de sapeurs télégraphistes du Génie de Tours, le terminant avec le grade de sergent le 1 octobre 1922.

Dakar, puis la

France vont ouvrir son horizon, le cercle de ses

contacts et de ses amitiés. Ainsi rencontre-t-il à Paris diverses per- sonnalités noires, en particulier l"Antillais Maurice Satineau, fon- dateur, en

1928, de la Dépêche africaine, " grand organe indépen-

dant de correspondance entre les Noirs ». Le militant de la dignité A son retour en Côte-d"Ivoire, " Africain français, mais Afri- cain avant tout », comme l"écrit son fils Bernard, Gabriel Dadié emploie sa qualité de citoyen français à tenter de " changer le contenu colonial », selon son expression favorite que rapporte

Joseph

Anoma lequel fut quelque peu son disciple, son compa- gnon et son parent. Très ouvert, sans complexe et sans racisme de retour à opposer au racisme blanc, on le voit sur le bateau qui le ramène au pays faire connaissance avec un Lagarosse - futur sénateur et adversaire acharné - qui vient pour la première fois en

Côte-d"Ivoire, et

lui donner des conseils afin de l"aider à s"ins- taller.

Commis de

première classe du cadre secondaire de l"Afrique occidentale à la solde de 6 000 francs, il reprend son poste de rece- veur des Postes en 1923 à Bassam, à Bouaké, puis à Dimbokro.

Là,

il retrouve Georges Kassi et aussi Joseph Anoma alors institu- teur, lequel rapporte que le soir, chez Dadié, se tenaient des réu- nions politiques. Mais en 1924, il démissionne de l"administration quand, ayant prétendu aux mêmes avantages que les postiers citoyens français blancs, ces droits lui sont refusés. Combattre avec acharnement les injustices, lutter pour la reconnaissance de la dignité de l"homme noir et de l"égalité des droits avec le Blanc sont des principes sur lesquels il ne transige pas. Ses démêlés avec les colons et l"adminis- tration coloniale en font foi. " Lui qui était citoyen français depuis toujours, pratiquement, j"allais dire, il bâtira toute sa réussite sur le seul critère de son identification nègre », a souligné fort juste- ment

Doudou Gueye

Le planteur et le notable De

1924 à 1925, on le retrouve donc, en pleine période du

boom » forestier (1920-1930), surveillant de chantier avec Laga- rosse, puis exploitant forestier à Rubino, d"abord au service, puis aux côtés de Français anciens collègues des Postes, les frères Clâa. En

1925-1926, il est à Agboville où il met sur pied, parallèlement à

l"exploitation forestière, une entreprise de petit transport. En 1925, Retrouver ce titre sur Numilog.com il projette de contracter une alliance - son union avec Enuayé

Ouessan s"étant défaite -

avec une petite-nièce de Yamoussò, grand-tante de

Félix Houphouet-Boigny. Entre 1928 et 1932, il

étend

ses activités de planteur. Il est électeur à la Chambre de commerce et

au Conseil supérieur des colonies dès 1927-1928, et le Journal officiel de la Côte-d"Ivoire le mentionne en 1939 comme

électeur à

la Chambre d"agriculture. Du début de la vie aux dernières années, Gabriel Dadié est bien un des " notables » de la Côte-d"Ivoire, au même titre que beaucoup de ces colons blancs qu"il aidera parfois dans leurs débuts difficiles. En fait, le prestige dont il jouit auprès des Ivoi- riens comme des Français est évident. Sévère, rigoureux, très actif et travailleur, il est en même temps un homme de contact. A l"arrivée de Binger, qui effectue, en 1927, un dernier voyage en Côte-d"Ivoire, il est délégué par ses pairs africains-français pour prononcer le discours de bienvenue. Surtout, il est le conseiller de deux des principaux chefs d"alors : Obodji Soboa, nommé chef supérieur des Abbey par les Français, puis, à partir de 1927, Boa

Kouassi,

roi et chef supérieur de l"Indénié, qui passe pour l"homme le plus riche du pays. Il accompagne ce dernier à Dakar, au

Conseil

du Gouvernement général de l"A.O.F., comme secrétaire- conseiller, ainsiquotesdbs_dbs21.pdfusesText_27