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DOCUMENT DE BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DEVELOPPEMENT � ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT �DOCUMENT A USAGE INTERNE
Rapport No. 329-MOR
EVOLUTIONS ET PERSPECTIVES ECONOMIQUES DU MAROC
VOLUME I
IRapport General
7 1974
Region Europe, Moyen-Orient
et Afrique du Nord �Departement des Programmes
II �
TRADUCTION NON.()FFICIELLE �
A TITRE D'INFORMAnON �
Ce rapport a ete prepare al'usqe exclusie du personnel du Groupe de 1a Banque et ades fms officielles seulement. n ne peut Btre publie, cite ou evoque sans I'autorisation du Groupe de 1a Banque.lequel ne prantit en aucune maniere son exactitude ou son caractere exhaustif. ITABLE DES MATIERES (suite)
Pages SECTION III -roLITI(VES DE DEVELOPPEMENT SECIDRIEL ET REGIONAL.. 71I. Po1itiques agrico1es ••••••••••••••••••�••••••••••••••••••� 71
Faits recents ••••••••••••••••••�••••••••••••••••••�••••••• 71
Objectifs et strategie du Plan •••••••••••••••• 16
Perspectives du Plan ••••••••••••••••••�•••••••• 11
HAfome agraire ••••••••••••••••••�••••••••••••••••••�••••• 81
II. Po1itiques indnstrie11es ••••••••••••••••••�•••••••••••••• 89
Les industries extractives .............., ..•............ 89 � ...., •........•............... 91 �III. Tourisme ••••••••••••••••••�••••••••••••••••••�•••••••••••• 98
Le Plan (1968-72) ••••••••••••••••••�•••••••••••• 98
R61e de l'Etat ••••••••••••••••••�••••••••••••••••••�•••••• 99
Incidence economique ••••••••••••••••••�••••••••••••••••••� 100
Le Plan (1913-71) ••••••••••••••••••�••••••••••• 100
IV.Autree secteurs eeonomiques
103Transports
••••••••••••••••••�••••••••••••••••••�•••••••••• 103 Adduction
d'eau ••••••••••••••••••�••••••••••••••••••�••••• 106
Energie ••••••••••••••••••�••••••••••••••••••�••••••••••••• 101
V. Mesures socia1es et po1itiques de deve10ppementregional ••••••••••••••••••�••••••••••••••••••�••••••••• 111
et emp10i ••••••••••••••••••�••••••••••••••••••� 111
Politique de l'enseignement ••••••••••••••••••�••••••••••• 115
Deve10ppement regional ••••••••••••••••••�•••••••••••••••• 120
Deve10ppement urbain ••••••••••••••••••�••••••••••••••••••� 124
Le present rapport a ete prepare par une mission economique qui a sejourne au Maroc en septembre 1913. Appartenaient a 1a mission: MM. Christian Merat (chef de mission), Johan de Leede (economiste), Jacques Argou11on (speCia1iste, agriculture), Keith Griffin (specialiste, reforme agraire), Bruno Contini (economiste indnstrie1), Jean-FranQois Bauer (speCia1iste, tourisme), Jean-Louis Biancarelli (specia1iste, tourisme), Michael Carter (charge de pr@ts), et FranQois Ferrandi (charge de PrSts).RESUME ET CONCLUSIONS
Evolutions Economiques Recentes
1. �Pendant Ie deuxieme Plan quinquennal (1968-72), Ie Maroc a
si a accelerer Ie rythme de la croissance reelle du PIB qui a atteint 5,6% par an, et, simultanement a renforcer la situation des ements exterieurs qui ont un surplus a partir de 1969; bien que la croissance du PIB ait ete par des conditions climatiques en general favorables et de bonnes recoltes, ces resultats representent une amelioration certaine par rapport a ceux de la decennie precedente pendant laquelle la balance des ements ne cessa d'etre preoccupante, et Ie taux de croissance du PIB ne depassa guere celui de la population. L'economie marocaine a connu une evolution economique sou tenue pendant tout Ie quinquennat 1968-72, avec toutefois une tendance au ralentissement en 1971 et 1972 et un deplacement de l'ori de cette croissance en cours de periode. De 1967 a 1970, les principaux deter minants de la croissance furent les exportations, Ie tourisme et l'in vestissement des entreprises publiques et du secteur prive, qui ont cru rapidement; une importante accumulation de stocks eut lieu a la suite de la recolte exceptionnelle de cereales en 1968. En 1971-72, l'inves tissement des entreprises publiques diminua car Ie programme d'expansion de l'Office Cherifien des (OCP) touchait a sa fin, et les investisseurs prives adopterent une attitude reservee dans Ie contexte evenementiel qu'a connu Ie pays et dans l'attente de nouvelles mesures d'encouragement a l'investissement. Les exportations et Ie tourisme resterent les seuls points forts de l'economie durant les deux dernieres annees du Plan; conjugues aux depenses courantes de l'Etat, ces deux facteurs continuerent de la croissance du PIB. L'investissement de l'Etat n'a guere cru apres 1968 et porta principalement sur les barrages pour l'irrigation, les transports et les entreprises pUbliques. La consom mation privee a cru pendant toute la periode du Plan, a un taux superieur PIB n'a pas beaucoup change. En 1972, les services, y compris les ports, etaient Ie secteur lePLus important (36% du PIB) suivi de l'agriculture (27%); l'industrie et les administrations repres chacune 12% du PIB. -ii3. La croissance de l'investissement et de la production entratna
un accroissement rapide des importations jusqu'en 1970, portant principa-. lement sur les biens d'equipement, les produits semi-finis et les matieres premieres. Les importations ent ralenti en 1971 et 1972, leur rythme annuel de croissance tombant en dessous de 2%, essentiellement en raison de la faiblesse de l'investissement, et aussi des possibilites de tirage sur stocks. Simultanement, les recettes d'exportation et du tourisme ont cru aux rythmes eleves de 8% par an en 1968-70 et 11% en 1970-71. De , les transferts des travailleurs marocains en Europe ont plus que triple entre 1967 et 1972. En consequence, la balance des paiements a enregistre des surplus annuels a partir de 1969. Les avoirs exterieurs nets du Maroc sont passes de 90 milliomde dollars US a la fin de 1968 a280 millions a la fin de 1972 --l'equivalent de 3,5 mois d'importations
(biens et services non-facteurs) en 1972. Ces resultats ont ete obtenus en d'une hausse des prix a l'exportation, en moyenne de 1,5% par an, et d'une baisse des prix a l'importation, en moyenne d'environ 2,0% par an, pendant Ie quinquennat du Plan, soit une deterioration des termes de l'echange de 16%. a 661 millions de dirhams en 1970, mais ont decline en 1971 et surtout en 1972. La plus grande partie de ces entrees s'est faite sous la forme de prets et dons officiels; les entrees nettes de capitaux prives furent en moyenne inferieures a 80 millions de dirhams par an en 1968-72 par suite des controles stricts sur l'emprunt exterieur prlve. Etant donne les conditions privilegiees des emprunts offi Ie service de la dette exterieure est reste de faible importance; il representait 11,7% des exportations (biens set services non-facteurs) en 1972.a 520 millions de dirhams en 1970, ce permit a l'Etat de consentir un effort d'investissement croissant. 'I'outefois, ces tendances favorables ne se poursuivirent pas en 1971-72; les recettes courantes furent limitees par l'insuffisance des resultats obtenus dans les domaines des recettes douanieres et des transferts des entreprises publiques, alors que simultanement les depenses courantes furent enflees par une augmentation des traitements et salaires publics en 1971; Ie volume de l'investissement de l'Etat n'a plus depasse celui atteint en 1970. L'evolution des recettes et depenses, et les montants croissants d'emprunts interieur et exterieur ont permis a l'Etat de ne faire appel au concours de la Banque du Maroc que dans une proportion mesuree. Simultanement, la pOlitique de credit a l'economie, qui fut restrictive pendant les trois premieres annees du Plan, a fait l'objet d'une liberalisation progres durant les deux dernieres annees, lors que la balance des paiements etait en nette amelioration. La discipline budgetaire conjugee a la prudence monetaire ont contribue au maintien de -iii la stabilite des prix et du renforcement de la situation des paiements exterieurs. L'indice des prix de detail a Casablanca n'a cru que de 2,5% par an pendant la periode du Plan, ce taux moyen ayant ete depasse en