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qui inscrit le maquis dans l'espace rural, Plusieurs maquis se sont établis en Touraine, comme le Bretegnier qui participa aux combats d'août 1944 pour



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Ce sont des personnes qui ne peuvent plus rester chez elles et vaquer à leurs occupations habituelles parce qu'elles sont recherchées par les Allemands ou 



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avec ceux qui souhaitent s'engager À l'automne 1943, les maquisards sont entre 40 000 et 50 000 environ Ils ne représentent cependant que 15 à 20 des



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QueLLeS Sont LeS aCtionS DeS RÉSiStantS CoRSeS DanS LeS MaQuiS À paRtiR De 1943 ? Qui Vient LeS aiDeR ? foRMat Long 11:08 - 6:30, La grotte de  



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Il conservera ce poste jusqu'en 1944 Deux autres chefs de maquis sont également garde-forestiers : PIERCY, à Dornecy, fondateur du maquis Lagneau ( qui 



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polémiques autour de l'action de certains maquis qui aurait été Les difficultés de la vie quotidienne d'un maquisard sont nombreuses : le manque



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Dans ses souvenirs Avoir 20 ans au maquis du Vercors 1943-1944, Marc Serratrice (Crainquebille) douteuse renvoyée qui « conduisit les Allemands par la main jusqu'au camp », qui fut ainsi démantelé sont autorisés à partir »

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L'attaque du maquis de Combe de l'Auge

Nous sommes en cette période troublée de la deuxième guerre mondiale où la Résistance s"organise avec de

plus en plus d"efficacité ; mais qui dit efficacité dit aussi plus de danger. Les réseaux sont de plus en plus

traqués par les allemands mais aussi par la police française et les " collabos ».

En 1943, Pierre Friedlance est recherché activement dans la région de Belfort pour sabotage et résistance

armée. Il faut donc qu"il quitte cette région pour sa sécurité et il souhaite organiser dans le Haut Doubs un

maquis avec ses camarades résistants et réfractaires au STO.

Il a des contacts dans la

région de Maîche, notamment auprès de la famille Jacquemai bien connue pour ses actes de résistants. Très vite un groupe FPT est créé (Francs Tireurs et

Partisans). Il faut juste

trouver l"endroit idéal et discret pour cacher tout ce petit monde. Après quelques recherches les maquisards choisissent la ferme de " Combe de l"Auge » dans la commune du Friolais. Cette maison a

été abandonnée par la

famille Pierre depuis quelques temps déjà ; elle est isolée et difficile d"accès

Fin janvier 1944, après quelques aménagements, 14 maquisards s"installent à Combe de l"Auge dont Pierre

Friedlance accompagné de sa femme et de son fils de 14 ans. La famille Jacquemai les aide à trouver

armes et ravitaillement. Pour se nourrir, ils organisent le vol de tickets de rationnement à la Mairie de

Maîche ; ces tickets sont remplacés en mairie mais cette action de " terroristes » les rend impopulaire aux

yeux de la population locale et petit à petit les gens parlent...

Les maquisards maîchois n"habitaient pas la ferme de Combe de l"Auge mais ils étaient en relation

constante avec le groupe Friedlance. Beaucoup de gens connaissaient l"existence de ce maquis : les agents

de liaison, les agriculteurs voisins qui fournissaient la nourriture, les gens qui s"occupaient du

ravitaillement ; c"était l"une des tâches d"Ida Jacquemai qui le 5 février 1944 lors d"une visite à la ferme fut

blessée accidentellement à la mâchoire par un maquisard occupé à nettoyer son arme.

Ida est grièvement blessée, elle souffre énormément et une discussion s"engage pour décider ou non de son

hospitalisation à Montbéliard. Mais ceci est risqué ; l"hôpital abrite de nombreux médecins allemands et

une blessure par balle ne passe pas inaperçue. On tente donc de faire passer la blessure pour un coup de

pied de cheval et on emmène Ida à l"hôpital.

Là bas le médecin qui s"occupe de la jeune femme décèle très vite la nature de la blessure. Il isole Ida dans

une chambre particulière pour éviter toute indiscrétion. Mais malgré ces précautions l"incident est rapporté

aux Allemands par des personnes malveillantes. Les Allemands interrogent Ida une nuit entière debout et

blessée. Ils finissent par collecter quelques informations, et l"enlèvement des tickets d"alimentation à

Maîche est un bon prétexte pour soulever l"opinion contre les résistants. De Délation en bavardages

indiscrets, l"enquête progresse ...

Le Groupe est prévenu de l"urgence de quitter Combe de l"Auge ; mais c"est l"hiver, la neige encombre les

routes et les sentiers, et il faut trouver un autre refuge...

Le 19 février 1944, des camions arrivent à Maîche avec à bord les GMR (Gardes Mobiles de Réserve) et la

Police de Vichy. De grand matin avec 30 cm de neige et des températures en dessous de zéro ils encerclent

la ferme de Combe de l"Auge. La surprise est totale et la sentinelle n"a pas vu arriver les GMR. Les

maquisards résistent ; Pierre Friedlance se poste à la mitrailleuse Hotchkiss qui s"enraye (conséquence du

grand froid). Il est blessé à mort et décédera rapidement. Son fils de 14 ans, Robert est fauché par une

rafale de mitraillette en voulant lui porter secours.

Moins de deux heures après, l"attaque est terminée et le bilan est lourd ; on compte 5 tués :

- Pierre Friedlance, 34 ans - Robert Friedlance, 14 ans (son fils) - Jacques Mozer, 20 ans - Joseph Voiland, 20 ans - Pierre Folletête , 18 ans. Une chapelle ardente de fortune est aménagée dans la grange de la ferme voisine du Pré

Cernay, chez le maire du Friolais, Mr Mougin.

L"épouse de Pierre Friedlance est arrêtée ; elle

sera libérée après plusieurs mois de détention et mauvais traitements. Cinq maquisards réussissent à prendre

la fuite, dont un blessé (caché dans une ferme voisine) et deux autres ont été faits prisonniers. Quant aux

rescapés du groupe Friedlance, ils se regroupent et descendent dans la région de Montbéliard...

Mais tout ceci a un impact direct sur les maquisards maîchois qui sont maintenant dans la ligne de mire de

la police française et des Allemands qui lors de leur enquête sur Combe de l"Auge ont collecté un certain

nombre d"informations précieuses... Trahis par un agent double et un espion à la solde de l"ennemi, toute la

famille Jacquemai (9 frères et Ida) des Cités de Maîche et quelques autres maquisards sont arrêtés fusillés

ou déportés ; sept perdront la vie dont 4 frères Jacquemai et 9 ont survécu à l"emprisonnement et aux

camps...Un dernier, Charles Jacquemai s"est évadé de l"hôpital de Montbéliard où il était soigné...

Encore une fois saluons, l"héroïsme et le courage de tous ces hommes et ces femmes qui se sont battus pour

combattre l"ignominie et la barbarie. Ils avaient le choix et ils ont choisi de se battre, mais peut-être qu"au

fond d"eux, ils considéraient tout simplement qu"ils n"avaient pas d"autre choix...

(Pour ceux qui ne le savent pas, une stèle à été implantée en mémoire des résistants au lieu dit Combe de

l"Auge ; vous pouvez la voir ; elle est indiquée sur la route entre St Julien et Mont de Vougney)

Bibliographie : Pages d"histoire de la Résistance de la Déportation et de la Libération 1942-1944 Maîche-

Le Russey Michel Simonin

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