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TLEMCEN AU PASSE RETROUVE sera un aide-mémoire pour ceux que l' histoire de Tlemcen a intéressés, un Que-sais-je pour beaucoup qui auraient dû la 



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TLEMCEN AU PASSE RETROUVE sera un aide-mémoire pour ceux que l' histoire de Tlemcen a intéressés, un Que-sais-je pour beaucoup qui auraient dû la 



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Louis ABADIE

TLEMCEN

AU PASSÉ

RETROUVÉ

Editions Jacques GANDINI

Il Grand Rue, 30420 CALVISSON Retrouver ce titre sur Numilog.com Photographies de couverture : Vue générale de Tlemcen. Cliché P. Tétrel Vue aérienne de Tlemcen. Document Vivenot La

loi du 1 er juillet 1992 n"autorisant, au terme des alinéas 2 et 3 de l"article L. 122-5, d"une part que les "copies ou reproductions stricte-

ment

réservées à l"usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective» et, d"autre part, que les "analyses et courtes citations

justifiées

par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d"information de l"œuvre à laquelle elles sont incorporées», "toute

reproduction

intégrale ou partielle faite sans le consentement de l"auteur, ou de ses ayants droits ou ayants cause, est illicite» (article L. 122-

4). Cette

reproduction, par quelque procédé que ce soit, y compris la photocopie ou la vidéographie, constituerait donc une contrefaçon sanc-

tionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. - 1

1994 by Editions Jacques GANDINI. Tous droits réservés pour tous gl ISBN 2-906431-02-8 Retrouver ce titre sur Numilog.com

A mes parents "restés»... là-bas.

A mes compatriotes "retrouvés»... ici. Retrouver ce titre sur Numilog.com

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I Européenne habillée en mauresque : "Les commu- nautés n"étaient pas séparées...» - I - SON

HISTOIRE A TRAVERS SES RUES

"La connaissance des choses périt sous l"ignorance des noms.» Linné

CONFIDENCES

S i pour Salvador Dali, l"original artiste espagnol, la gare de Perpignan était le point géographique du centre du Monde, la Rue Haédo était le centre de

Tlemcen pour

l"auteur de ces lignes. (Que le lecteur veuille bien pardonner cette seule implication personnelle dans ce livre). Parce que je suis né, pas exactement dans cette artère, mais dans une maison située dans une ruel- le sans nom qui la reliait à la Rue de Paris. Les quatorze pre- mières années de ma vie, les plus décisives, se sont écoulées dans cette rue, tant de fois parcourue, et dans cette ruelle, témoin de nos jeux.

Inégale

dans sa largeur, celle-ci ne dépassait pas quatre mètres; elle était flanquée de maisons d"un étage, au maxi- mum, avec des jardins intérieurs et des patios. Près de la Rue de Paris, on y trouvait un de ces bains maures, sombre, que nous fréquentions, un four à pain où les Européens appor- taient

leurs plaques de gâteaux dorés au jaune d"oeuf, et un menuisier installé dans un minuscule atelier en contre-bas de

la ruelle. C"est lui qui fabriqua ma première bibliothèque.

J"avais douze ans.

A Tlemcen, ces

petits bouts de rue, souvent impasses, rassem- blaient soit des indigènes, soit des israélites, car, avant l"arrivée des Français, les quartiers étaient bien distincts. Ici nous étions dans le

Quartier des Kouloughlis.

Notre ruelle avait cette originalité de réunir sur une distance de cinquante mètres les maisons de familles musulmanes, d"is- raélites, d"une famille protestante, celle d"un libre penseur et enfin trois ou quatre familles catholiques. Toutes ces personnes vivaient en harmonie, s"invitant lors des fêtes, des mariages,

échangeant les

bonnes pâtisseries des ménagères européennes et musulmanes. A Tlemcen intra-muros, les communautés n"étaient pas sépa- rées, et nos jeux d"enfants me faisaient prêter aux camarades indigènes ma première "Bugatti» à pédales d"un Noël des années

30, tandis que j"utilisais volontiers le "carico»

d"Ahmed : un "véhicule» fait d"un plateau en bois monté sur des roulements

à billes et dont le guidon est une corde

manoeuvrant une planche mobile pour assurer la direction.

Nous avons

grandi dans les rues, nous avions besoin d"espace, car nos maisons étaient modestes, mal éclairées. Il y avait aussi, heureusement, les jardins d"autres familles où nous pouvions donner libre cours à des jeux plus intrépides. Pour revenir de l"Ecole Jules Ferry, il nous fallait emprunter une ruelle depuis la

Rue Eugène-Etienne

pour rejoindre la Rue Haédo, à proximité du local de "La Fraternelle», l"association sportive israélite.

Parcourons

cette Rue HAEDO. Elle partait de la rue Ximénes et aboutissait

à la place, dominée par le monument du 2e

Chasseurs d"Afrique,

face à la Koubba du tombeau de Sidi

Maamar Ben

Aliya et à la Medersa.

En ce lieu,

en 1895, une vieille tour fut démolie et plus tard on y construisit la polyclinique. Le Conseil municipal voulut élar- gir cette rue à dix mètres, passage obligé pour aller au centre ville en venant de la Porte de Fez à une époque où la Route

Nationale

N°7 n"existait pas. Ce ne fut pas possible. En effet, à la fin du siècle dernier, la Presse signalait de nombreux acci- dents dans cette rue, provoqués la plupart du temps par les chevaux tirant les voitures.

Les commerces de

toutes sortes étaient nombreux. Nous y allions faire les commissions pour nos parents, non sans y ajouter quelques "haloua» achetés avec la monnaie rendue. Le

Mont-de-piété

voyait accourir les personnes en quête de prêts d"argent, déposant en gage bijoux ou objets précieux. C"est au cinéma REX

que nous avons découvert "Les Aventures de Tarzan» et "La Grande Illusion» avec Erich von Stroheim.

A cette époque, le mot Haédo ne nous préoccupait pas beau- coup. La rue figurait déjà sur un plan de la ville établi en 1836. Mais

qui pouvait donc être cet Haédo ? Interrogés, nos parents Retrouver ce titre sur Numilog.com

ne savaient pas. C"est à l"âge adulte que j"appris que ce nom

était

celui d"un Espagnol, grand historien de la ville d"Alger.

Religieux

bénédictin, venu de Sicile, il fut fait captif par les cor- saires et vécut à Alger de 1577 à 1581. Il se documenta auprès de ses compagnons d"infortune et écrivit un livre sur La topo- graphie et l"histoire d"Alger; publié en 1612 et traduit en français en

1870. Il nous y livrait des précisions intéressantes sur la

population de cette ville, reprises par Charles-André Julien dans son Histoire de l"Afrique du Nord. Le souvenir du passage des Espagnols en Algérie, et en parti- culier à Tlemcen, était évoqué par le nom donné à cette rue, mais aussi par ceux de Charles-Quint, Ximénes, Marmol. Mais pourquoi donc la municipalité crut-elle bon, en 1945, de débaptiser la rue Haédo pour lui donner le nom de "Bataille de

Stalingrad» ?

Elle le fit à la demande de l"Association France-

U.R.S.S. pour commémorer une

bataille qui précèdera d"autres batailles... puisqu"elle s"appelle aujourd"hui "Bataille du

Filahoucène».

Koubba de

Sidi Maamar Ben Aliya devant la nouvelle Medersa, avant la création de la Policlinique et la plantation de faux poivriers Retrouver ce titre sur Numilog.com

A L"OMBRE DES PLATANES, LE COEUR DE LA VILLE

L a rue Haédo nous entraînait naturellement vers le coeur de la ville. Dans les pays méditerranéens, celui-ci est tou- jours matérialisé, par une esplanade comme à

Montpellier,

par des ramblas comme à Barcelone ou par une place comme dans les villages de France et d"Algérie. A l"ombre de ses platanes, comme Béziers, avec les Allées Paul-

Riquet,

Tlemcen n"échappait pas à la règle et les Français s"in- génièrent à créer deux places jumelées par la Rue de France : la

Place d"Alger et la Place de la Mairie. On

ne s"étonnera pas de ces dénominations quand on sait qu"une porte d"entrée de la ville était située tout près de là : Bab Ilan était son nom arabe, ancienne Porte d"Oran pour les

Français, car la

route d"Oran aboutissait à cet endroit, vrai- semblablement à la hauteur de la Rue des Vieux Remparts, qui partait de la Rue Ximénes vers la Rue de Paris.

D"après

André Lecocq, les remparts nord de la ville se trouvaient sans doute à l"emplacement de la Conservation des hypo- thèques. Nous en voyons les ruines sur une photo de l"Eglise

Saint-Michel,

prise peu après sa construction vers 1870.

Leur position expli-

que la dénivellation corri- gée par les escaliers créés Rue

Saint-Augustin, entre

le presbytère catholique et le chevet de l"église. Bab

Ilan ? D"après Bargès,

Ilan est le

nom que les auteurs arabes donnèrent au

Comte Julien, gouver-

neur de Ceuta, qui intro- duisit par traîtrise les

Musulmans en Espagne

en 711.

A ce propos, les

soldats du Génie français, voulant conserver ce nom de

Bab Ilan en le donnant

En 1836,

ce site était enca- dré par la Grande

Mosquée,

le Ksar el Bali, la

Kissariya et le Quartier

juif.

La Médersa

T âchfiniya trônait sur

l"espace occupé à notre

époque

par une partie de la Place de la Mairie et la

Mairie

elle-même. Cette

Médersa

avait été construite par le roi Abou Tâchfin au XlVe siècle. La Place d"Alger s"appelait alors la Place des

Caravanes

et la Place de la

Mairie portait le nom

de Place du Fondouck. Retrouver ce titre sur Numilog.com

REMERCIEMENTS.

Pendant

vingt ans, j"ai porté en moi le projet de ce livre. Il est enfin écrit !

Je dis

merci aux compatriotes qui m"ont encouragé et à ceux qui m"ont procuré photos et documents...

Particulièrement

à l"association "La Tlemcénienne», à son président E. Nicaise, et à son conseil. A Emile Beddouck, mon interprète et mon intermédiaire auprès de l"association "La

Fraternelle»,

présidée par André Charbit qui, avec son comité et son représentant local, ont encouragé cette entreprise. A Jacques Gandini, mon éditeur, qui a mis à disposition ses archives ainsi que les cartes postales et les photos de sa collection personnelle, illustrant en grande partie ce livre. A son épouse,

Alicia, qui a lu et relu avec patience le manuscrit afin d"en assurer les cor- rections. Retrouver ce titre sur Numilog.com

TABLE DES MATIÈRES

Liminaire 5

Prologue

: Tlemcen au Passé antérieur 7

I. SON

HISTOIRE, A TRAVERS SES RUES

Confidences 11

A l"ombre des

platanes, le Coeur de la ville 13

Autour

du marché, le Quartier Nord 16 Le

Quartier Est 23

Les rues commerçantes et le Quartier Juif 27

Le Quartier

des Kouloughlis 31 Le

Quartier moderne (Tafrata), les faubourgs 37

II.

SA GLOIRE, A TRAVERS SITES ET MONUMENTS

La

Grande Mosquée 47 Le Méchouar 49

Mosquée de

Sidi Bel Hassen - le Musée 52 Le Grand Bassin 53 Le

Tombeau du Rabb 54

Les synagogues 56

L"Eglise

Saint-Michel 58

Le Temple

protestant 60

La Pépinière

61 La Médersa 62

III. SA

BEAUTE, A TRAVERS SES ENVIRONS

Sidi

Bou Médine 65

Promenades

sur les Monts de Tlemcen 69

Le Bois de

Boulogne 72 La Forêt des Pins et et le Plateau de Lalla Setti 75

Mansourah 78

Le village

de Bréa 80 Le village de Négrier 81

Le village

de Safsaf 83 Le domaine de Lismara 84

Aïn

El Houtz, Ouzidan 85

Les

Grottes d"Aïn Fezza 87

Les

Forêts de Zarifet et d"Hafir 88

La Tafna

89

IV. SA

VIE, A TRAVERS SES HABITANTS

La Cité

91
La

Vie Culturelle et l"Enseignement 94

La

Vie Agricole et Commerciale 101

Tlemcen,

ville touristique 105 Tlemcen et l"Armée 111

Tlemcen

et la Politique 114 Les Loisirs à Tlemcen 115

Coexistence

118

Epilogue

120

ANNEXES

Chronologie

121
La population à Tlemcen 125 Plans et vues aériennes 126

Florilège

138

Bibliographie

141
quotesdbs_dbs1.pdfusesText_1