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1 avr 2012 · Une précieuse caractéristique de la philosophie Grecque, c'est la riche production écrite qui introduit la philosophie dans l'histoire documentée



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Éléments d"histoire

de la philosophie antique Retrouver ce titre sur Numilog.com

Introduction

L"Antiquité : naissance

et apogée de la philosophie

Origines

Il vint un temps où l"humanité cessa de croire en ses dieux. Mais, au com- mencement, ils étaient partout : tout était manifestation d"une force et d"une présence divines. Aurore naissait, avec ses doigts de rose, Soleil brillait d"un feu paternel, Terre s"y réchauffait, fécondée par Humidité bienfaisante ; et quand venait la Nuit, divinité obscure, Sommeil s"emparait des mortels. Ce sentiment religieux ne cessera d"habiter la conscience grecque, même et sur- tout à la fin, dans les efforts des néoplatoniciens pour restaurer le polythéisme contre les abstractions du christianisme des empereurs.

Comment la philosophie

est-elle née ? Si la philosophie se définit comme une entreprise rationnelle, encore faut-il dire à quoi la raison naissante s"est exercée. Comme le disent Platon et Aristote, la philosophie est fille de Thau- mas, Étonnement. Admiration et inquiétude sont des sentiments premiers face a la grandeur du monde, à la beauté du ciel, à la force des éléments et à la brièveté de nos vies. Mais Thaumas a une fille, Iris, la messagère des dieux, porteuse d"une écharpe d"arc-en-ciel à sept couleurs, dont les stoïciens savent qu"elles symbolisent les sept voyelles, ou sons, de l"alphabet grec. Ainsi passe- t-on de la lumière à la parole, comme le dira Philon d"Alexandrie. La parole, logos, c"est la raison qui articule en un discours cohérent le premier étonne- ment presque religieux, pour le formuler en termes d"interrogation profane. Ainsi naissent les types rationnels de questionnement, lorsque l"entendement change en interrogation philosophique et déjà scientifique, l"émotion qui sai- sit le Grec devant le spectacle du monde.

À vrai

dire, il est bien difficile de préciser les termes exacts de ce ques- tionnement. Les œuvres philosophiques les plus anciennes sont, en chacun des

touts qu"elles formaient, perdues pour nous, et connues seulement de Retrouver ce titre sur Numilog.com

manière fragmentaire, par les témoignages et citations d"auteurs moins anciens qui n"avaient que peu souvent accès à des livres devenus trop rarés. Grâces soient rendues à Simplicius, platonicien de notre VIe siècle, qui recopie soi- gneusement nombre de textes présocratiques en sa possession. Mais ce carac- tère fragmentaire ne susciterait que des regrets, si cette littérature se bornait

à n"être que

lacunaire. Car il y a plus grave, plus irréparable. Ces fragments sont des morceaux choisis, et le lecteur philosophe qui en est l"électeur a fata- lement tendance à mettre sous les mots anciens qu"il reconnaît, le sens que leur ont conquis les spéculations postérieures. Tels sont les termes d"archè, la souche, qui devient le principe des philosophes ; de hylè, le bois, le maté- riau, qui devient la matière d"Aristote ; de logos, le discours, qui devient la raison déjà peut-être chez Héraclite en même temps que le feu, avant de l"être sûrement pour les anciens stoïciens. Il est donc extrêmement difficile, puis- que les témoins de la plus ancienne philosophie n"évitent pas le piège de s"approprier les termes d"autrefois en les intégrant à leur pensée propre, de déjouer les anachronismes qui transforment malgré nous les reflets du plus antique en images conceptuellement modernes.

Les Présocratiques

Ce que

l"on sait, c"est que le questionnement philosophique, comme le dira

Proclus

au Ve siècle, prend (peut-être ?) initialement deux formes. La forme ionienne, ou plus proprement milésienne à l"origine, recherche l" archè une et primitive (la souche, - le principe ? -) qui, en se faisant multiple, engen- dre tous les êtres : l"eau pour Thalès, l"air pour Anaximène, l"Illimité (ou l"Infini ?) pour Anaximandre qui est l"élève du premier et le maître du deuxième. C"est ce qu"on pourrait appeler un matérialisme avant la lettre, si le concept de matière, non encore forgé, pouvait s"appliquer à ce qu"il ne faut pas encore appeler le principe. De cette souche dérivent les éléments ; mais le grec stoichéion qui désignera l"élément (le feu, l"air, l"eau, la terre) a-t-il déjà ce sens au VIe siècle avant J.-C. ? l"autre bout de la Méditerranée, une seconde forme, italienne, consiste chercher ce qui est la véritable cause de cette détermination qui fait exister les êtres et qui permet de les appréhender, voire de les mesurer. Cette cause est le nombre, réalité d"abord intelligible, et la pensée qui fait l"être au point de s"identifier à lui est rigoureusement mesure. Les pythagoriciens, puis les

Éléates

(Parménide, Zénon d"Élée) spéculent sur l"Un, sur l"être, puis bien- tôt sur la limite (Alcméon, Philolaos) qui façonne l"illimité (pas encore la matière). Puis Leucippe, un élève de Zénon, et Démocrite, à Abdère, inven- tent les atomes, ou idées, qui sont des êtres intelligibles saisis seulement par la pensée, pour faire naître dans le vide les éléments, puis les corps issus des rencontres de ces êtres multiples.

Toujours

au dire de Proclus, c"est lorsque ces courants philosophiques venus

d"Ionie et d"Italie confluent sur l"Athènes du Ve siècle, que s"accomplit Retrouver ce titre sur Numilog.com

l"avènement de la philosophie, aussitôt adulte que née, aussitôt achevée que commençante.

Platon et Aristote

La philosophie grecque la plus accomplie, parce que peut-être la mieux connue, quoique fragmentairement aussi, est celle qu"élaborent les enseignements de

Platon

et d"Aristote, à l"Académie et au Lycée.

Platon

est le disciple de Socrate et des pythagoriciens. Du premier, qui s"opposait aux prétentions des sophistes de refuser au discours tout pouvoir d"appréhender l"être véritable (Gorgias) ou de tenir toute sensation ou per- ception pour relative au sens ou à l"homme - dans le meilleur des cas, car ce peut être à une grenouille ou à un singe - (Protagoras), il retient l"exi- gence de l"existence réelle d"idées éternelles, et la nécessité de conférer aux intelligibles la plus grande réalité : de là naît le platonisme pensé comme un réalisme des idées. Des seconds, qui faisaient de tout être le mélange de la limite et de l"illimité, il adopte la conception selon laquelle le multiple ne peut exister sans participation à l"Un : de là naissent les premiers multiples (il faut dire : un-multiples) que sont les idées-nombres, et ainsi de suite, chaque mélange ou mixte ainsi constitué devant être lui-même la limite du mélange qui vient après et qu"il concourt à produire en introduisant justement en lui la limite. Ainsi le point permet à la ligne d"exister, parce que la grandeur continue de la ligne doit être limitée par un point à chacune de ses extrémi- tés ; la ligne délimite la surface et la surface définit les contours du volume qui lui-même contient le corps sensible, etc. Car ni le point, ni la ligne, ni la surface, ni le volume ne sont des sensibles, perçus par exemple par la vue ou le toucher : ce ne sont que des objets intelligibles que l"intellect saisit tels qu"ils sont en eux-mêmes ou en soi, indépendamment des sens ; ces choses en soi sont des idées ou des formes. La dialectique, conçue par Platon selon le modèle dont Zénon d"Élée est l"inventeur, est la méthode scientifique et philosophique par excellence.

Elle consiste,

après une remontée jusqu"à l"Un et au Bien, à redescendre les

échelons

du réel : l"échelle de Platon vaut celle de Jacob, au long de laquelle

Philon d"Alexandrie

fait circuler âmes et divinités intermédiaires. On touche enfin aux espèces ultimes où la division (dichotomie) s"arrête nécessairement, pour rencontrer la multiplicité pure et l"indétermination qui est au fond de la réalité sensible. Mais sensible et intelligible ne sont pas séparés au point de constituer deux mondes : les intelligibles peuvent exister et existent en fait part, mais leur fonction est de participer et de faire exister une nature deve- nue un vivant (un animal) connaissable. Le démiurge du Timée, qui crée l"âme et façonne le monde, a le regard tourné vers les modèles ou archétypes intelli- gibles et les mains penchées sur l"illimité qu"il faut rendre consistant par l"intro- duction en lui d"une mesure qui le fixe et l"immobilise. " Dieu, comme le dira le

Platon des Lois, est la mesure de toutes choses. » C"est vers l"Un et les Retrouver ce titre sur Numilog.com

idées que Raphaël, sur sa fresque de VÉcole d"Athènes, a pointé l"index de

Platon.

Aristote

étend la main vers les choses. À vrai dire, il ne renonce pas aux formes platoniciennes, ni à faire des formes ou espèces des divisions du genre.

La forme

est jusqu"au bout, pour la substance, raison et d"être et d"intelligi- bilité. Mais la réalité la plus existante est la substance première ; le ceci qui est proche de nous et de nos sens, que nous voyons, touchons, entendons, flairons, goûtons, est une substance, naturelle ou artificielle, que l"intellect qui analyse découvre être un composé : composé de la forme et de la matière ou sujet, composé de ce qui dans la substance relève de l"universel et de ce qui remplit la fonction de sujet. La physique d"Aristote, et la métaphysique qui en étudie les principes, s"attachent à découvrir ce que signifie nature dans l"expression : substance naturelle. En quoi la chose concrète et matérielle renferme-t-elle en elle-même, d"une manière immanente, les causes du mou- vement ou du devenir qui lui sont propres ? Aristote invente les concepts de nature et de matière. Et, pour comprendre le mouvement ou le changement, il forge aussi la notion de puissance, aux sens actif et passif : ce qui meut et ce qui rend apte à être mû, et son corrélatif qui est l"acte, ou la forme agis- sant sur le composé, en train de donner à ce composé la configuration appe- lée par son essence, sa définition ou son concept. Toute la philosophie première d"Aristote, qu"on appellera plus tard métaphysique, répond au besoin de fon- der la philosophie naturelle ou seconde, ou encore physique. Les conceptions de Dieu comme moteur (ou mouvant) premier, de l"âme comme désirant une fin qui est le bien, de la vertu comme habitude et puis- sance active, sont toutes ensemble appelées par la nécessité de préciser les conditions requises par les mouvements de la substance naturelle.

L"époque hellénistique

et romaine

Comment qualifier la philosophie

après Aristote ? Y a-t-il un trait commun des écoles aussi antagonistes que l"épicurisme, le stoïcisme et le scepticisme ? La vie intellectuelle et scientifique est toute marquée par les polémiques qui opposent ces écoles. Toutes, certes, pensent contre Platon, même si, comme les Académies, elles héritent de lui, et contre Aristote. Le principal chef d"opposition, et commun à toutes ces écoles, est que les idées de Platon ou les formes d"Aristote ne sont ni réelles ni substantielles, mais inconnaissables et réduites au pâle statut d"abstractions nominales. Épicuriens et stoïciens sont d"abord, comme - peu après Socrate - les cyniques, des nominalistes : les notions sont des noèmes, des noumènes même, de simples êtres de raison, des abstractions qui n"existent que par le langage.

Sur quoi

la connaissance se fonde-t-elle ? Sur la sensation qui est, avec le plaisir et la douleur étroitement associés, le seul critère que connaisse le

Jardin

d"Épicure. Sur le sensible, à condition, précise le Portique, que l"âme soit

à même d"imaginer correctement les causes (c"est-à-dire les objets exté- Retrouver ce titre sur Numilog.com

rieurs) qui procurent à l"âme en bonne santé les affections et les sensations dont elle a conscience. C"est la théorie stoïcienne de la représentation comme saisie, représentation compréhensive ou encore perception. Alors que pour les épicuriens toute sensation est vraie (il est également vrai que la tour est vue ronde de loin et qu"elle est vue carrée de près), les stoïciens exigent l"assen- timent. Il faut que quelque raison originairement en moi déposée découvre que ce que je saisis est conforme à ma propre nature. Prolongée sur le plan de l"éthique, l"adhésion à la sensation représentative s"achève en résolution de vivre en conformité à la loi de la nature qui ordonne l"univers : c"est dire que la partie maîtresse de mon âme est accordée substantiellement à l"hégé- monique, principe directeur du monde. La richesse des discussions qui se poursuivent pendant cinq siècles entre ces trois grandes familles d"esprits ne peut qu"échapper au survol d"une trop brève analyse. C"est toujours contre l"empire de la science et du dogmatisme stoïcien que le pyrrhonisme se prend à renaître au premier siècle, devant les difficultés suscitées par la légitimation de saisir le réel en l"imaginant, par la force d"une compréhension qui se veut rationnelle.

L"hermétisme, la

Gnose et le néoplatonisme

Il faut dire que plus l"histoire s"avance, plus la communauté philosophique a tendance à voir s"accuser des divisions qu"un souci d"éclectisme, chez Antio- chus par exemple, a bien du mal à masquer. Et cette philosophie éclatée résiste difficilement à l"intrusion de la mystique venue d"Égypte ou d"Asie mineure. La Gnose judéo-chrétienne, l"hermétisme païen, mettent en péril le bonheur que les sagesses tentaient de conquérir, pour poser comme premier le pro- blème du salut des âmes. Le cosmos grec perd sa perfection : théologies et théurgies ont l"audace d"emprunter à la philosophie sa langue et son vocabu- laire (tous grecs) ainsi que ses procédés dialectiques, pour imposer des vues dont la nouveauté séduisante fascine jusqu"aux empereurs, les plus hostiles la philosophie étant les empereurs chrétiens de Rome qui iront, tel Justi- nien, jusqu"à chasser périodiquement les philosophes de leurs cités pour fer- mer définitivement les écoles d"Athènes, en 529 de notre ère. La dernière et la plus puissante réaction à cette forme de religion et de théologie est le néo- platonisme, de Plotin à Proclus. Sa méthode en est le commentaire de Platon surtout, et d"Aristote. Pour survivre, la philosophie n"a plus qu"à se penser elle-même, comme le démiurge Intellect contemplant ses propres idées, ou comme le Dieu d"Aristote trouvant son bonheur dans l"acte immobile et éter- nel de sa spéculation pure. Mais quand la pensée se pense ainsi elle-même, n"est-elle pas Esprit ? Et quand elle se dévore elle-même en ses propres enfants, n"est-elle pas destinée à renaître ? Retrouver ce titre sur Numilog.com

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Les sept sages

La liste

des sept sages ou encore sophistes (à l"origine ces deux termes sont synony- mes) est, dès l"Antiquité, sujette à controverse. Chaque cité se dispute en effet l"hon- neur

d"avoir donné naissance à un sage. Diogène Laërce (début du Ille siècle apr. J.-C.),

au livre i de ses Vies et opinions des philosophes illustres, en énumère onze, dont il reproduit les apophtegmes ou sentences. Stobée, doxographe du v. siècle apr. J.-C., a réduit leur nombre à sept : Cléobule, Solon, Chilon, Thalès, Pittacos, Bias et Périan- dre, qui illustrent les cités de Lindos, Athènes, Lacédémone, Milet, Lesbos, Priène et

Corinthe.

Cléobule.

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