[PDF] [PDF] Maupassant, Guy De - Le Horla & Autres Contes Fantastiquespdf

Quels éléments des récits inscrivent le fantastique dans le réel ? 4 Quel est le statut Je me servis alors d'une ruse nouvelle contre moi- 125 même 5 août : naissance de Guy de Maupassant au château de Miromesnil (Nor- mandie)



Previous PDF Next PDF





[PDF] Maupassant, Guy De - Le Horla & Autres Contes Fantastiquespdf

Quels éléments des récits inscrivent le fantastique dans le réel ? 4 Quel est le statut Je me servis alors d'une ruse nouvelle contre moi- 125 même 5 août : naissance de Guy de Maupassant au château de Miromesnil (Nor- mandie)



[PDF] Guy de Maupassant : Le docteur Héraclius Gloss - Maupassantiana

plus de facilité, nous proposons également les textes en PDF sur le site et des croyances les plus disparates, entrecroisement fantastique de doctrines et plaisirs et des satisfactions nouvelles, ainsi le docteur Héraclius, propriétaire de l ‟ 



[PDF] Guy de Maupassant – LA MAIN

Guy de Maupassant – LA MAIN La Main a vraiment semblait se mêler quelque chose de fantastique Il a fallu aussitôt vers une figure nouvelle Les deux 



[PDF] Le Horla - La Bibliothèque électronique du Québec

Guy de Maupassant Le Horla BeQ flamboyant se dessinait le profil de ce fantastique 13 trouver, dans ma maison, une mauvaise nouvelle, une lettre ou  



[PDF] La peur Maupassant - AC Nancy Metz

Au pied du mur, contre le poile, le vieux chien gisait, la gueule brisée d'une balle Guy de Maupassant, La peur publié dans le journal Le Gaulois en 1882 (1) 



[PDF] LE HORLA

énergie nouvelle Je pris une flamboyant se dessinait le profil de ce fantastique rocher qui porte bêtes fantastiques, de fleurs monstrueuses, et reliés l'un à 



[PDF] [PDF] Cinq nouvelles fantastiques Classiques et - WordPresscom

Cinq nouvelles fantastiques Classiques et Patrimoine (Classiques Patrimoine) eBook de Maupassant, Guy, SendreHaidar, Michèle PDF File: Cinq nouvelles 



[PDF] 1 APPARITION de Guy de Maupassant On parlait de séquestration à

On parlait de séquestration à propos d'un procès récent C'était à la fin d'une soirée intime, rue de Grenelle, dans un ancien hôtel, et chacun avait son histoire , 



[PDF] Le Papa de Simon et cinq autres nouvelles réalistes et fantastiques

Pendant dix ans, de 1880 à 1890, Guy de Maupassant fournit une nouvelle inédite à chacun des deux quotidiens, Le Gaulois et Gil Blas, auquel il collabore



[PDF] La Chevelure, Guy de Maupassant, FR

(Nouvelle publiée dans la revue Gil Blas le 13 mai 1884, sous la signature de Maufrigneuse, puis publiée dans le recueil Toine) « Les murs de la cellule étaient 

[PDF] progression résolution de problèmes cycle 3

[PDF] progression résolution de problèmes ce2

[PDF] banque de problèmes cm2

[PDF] problème de partage cm2

[PDF] résolution de problèmes cycle 3 méthodologie

[PDF] pourcentages indices taux intérêts simples escompte

[PDF] pierre et jean fiche de lecture

[PDF] jeux résolution de problèmes cycle 2

[PDF] résolution de problème maternelle

[PDF] compétences individuelles définition

[PDF] le boterf g 2010 construire les compétences individuelles et collectives

[PDF] guy le boterf ingénierie et évaluation des compétences

[PDF] le boterf g 2004 construire les compétences individuelles et collectives

[PDF] repenser la competence

[PDF] partager une collection gs

LA MAIN D'ÉCORCHÉ*

I l y a hui t moi s environ u n d e me s amis Loui s R...

,avait réuni, un soir, quelques camarades de collège;nous buvions du punch et nous fumions en causantlittérature, peinture, et en racontant, de temps à autre,5 quelques joyeusetés1, ainsi que cela se pratique dans lesréunions de jeunes gens. Tout à coup la porte s'ouvretoute grande et un de mes bons amis d'enfance entrecomme un ouragan. "Devinez d'où je viens, s'écrie-t-ilaussitôt. - Je parie pour Mabille2, répond l'un, - non, tu

1 0 e s tro p gai t u vien s d'emprunte r d e l'argent d'enterre

rton oncle, ou de mettre ta montre chez ma tante3,reprend un autre. - Tu viens de te griser4, riposte untroisième, et comme tu as senti le punch chez Louis, tues monté pour recommencer. - Vous n'y êtes point, je15 viens de P... en Normandie, où j'ai été passer huit jourset d'où je rapporte un grand criminel de mes amis que jevous demande la permission de vous présenter. » A cesmots, il tira de sa poche une main d'écorché, cette mainétait affreuse, noire, sèche, très longue et comme cris-20 pée, les muscles, d'une force extraordinaire, étaientretenus à l'intérieur et à l'extérieur par une lanière depeau parcheminée, les ongles jaunes, étroits, étaientrestés au bout des doigts; tout cela sentait le scélératd'une lieue*. " Figurez-vous, dit mon ami, qu'on vendait25 l'autre jour les défroques5 d'un vieux sorcier bien connudans toute la contrée ; il allait au sabbat6 tous les same-

1 joyeusetés plaisanterie s (familier) 2

Mabille

allusio n u n ba l cré pa r l e danseu r

Mabille

3 m a tante appellatio n populair e d u mont-de-piété

établissemen

t publi c auprè s duque l o n pouvai t emprunte r d e l'argen t e n mettan t e n gag e u n obje t d e l a valeu r correspondante

Aujourd'hui

ce t

établissemen

t s'appell e l e

Crédi

t

Municipal

4 griser enivrer 5 défroques meuble s e t vêtement s d e pe u d e valeu r qu e quelqu'u n laiss e e n mourant 6 sabbat assemblé e nocturn e d e sorcier s e t d e sorcière s sou s l a présidenc e d e Satan 1 1

CONTES FANTASTIQUESLA MAIN D'ECORCHE

di s su r u n manch e balai pratiquai t l a magi e blanch e e

tnoire1, donnait aux vaches du lait bleu et leur faisaitporter la queue comme celle du compagnon de saint30 Antoine2. Toujours est-il que ce vieux gredin avait unegrande affection pour cette main, qui, disait-il, était celled'un célèbre criminel supplicié en 1736, pour avoir jeté,la tête la première, dans un puits sa femme légitime, cequoi faisant je trouve qu'il n'avait pas tort, puis pendu au35 clocher de l'église le curé qui l'avait marié. Après cedouble exploit, il était allé courir le monde et dans sacarrière aussi courte que bien remplie, il avait détroussédouze voyageurs, enfumé une vingtaine de moines dansleur couvent et fait un sérail3 d'un monastère de reli-

4 0 gieuses Mai s qu e vas-t u fair e d e cett e horreur nou

sécriâmes-nous. - Eh parbleu, j'en ferai mon bouton desonnette pour effrayer mes créanciers. - Mon ami, ditHenri Smith, un grand Anglais très flegmatique, je croisque cette main est tout simplement de la viande45 indienne conservée par le procédé nouveau, je teconseille d'en faire du bouillon. - Ne raillez4 pas, mes-sieurs, reprit avec le plus grand sang-froid un étudianten médecine aux trois quarts gris, et toi, Pierre, si j'ai unconseil à te donner, fais enterrer chrétiennement ce50 débris humain, de crainte que son propriétaire nevienne te le redemander ; et puis, elle a peut-être pris demauvaises habitudes cette main, car tu sais le proverbe :"Qui a tué tuera." - Et qui a bu boira», reprit l'amphi-tryon5. Là-dessus il versa à l'étudiant un grand verre de55 punch, l'autre l'avala d'un seul trait et tomba ivre-mortsous la table. Cette sortie fut accueillie par des riresformidables, et Pierre élevant son verre et saluant lamain : "Je bois, dit-il, à la prochaine visite de ton

1 l a magie blanche e t noire l a magi e cherch e provoque r de s effet s bénéfique s (magi e blanche o u maléfique s (magi e noire) 2 compagnon d e saint

Antoine

périphras e pou r désigne r l e cochon d u no m d u sain t qu i vécu t seu l dan s l e déser t e n résistan t toute s le s tentations 3 u n sérail un e parti e d'u n lie u o le s femme s son t enfermée s (syn harem). 4 n e raillez pas n e vou s moque z pas 5 l'amphitryon l a personn e qu i offr e dîner 1

2maître », puis on parla d'autre chose et chacun rentra6o chez soi.Le lendemain, comme je passais devant sa porte, j'en-trai chez lui, il était environ deux heures, je le trouvailisant et fumant. " Eh bien, comment vas-tu? lui dis-je. -Très bien, me répondit-il. - Et ta main ? - Ma main, tu65 as dû la voir à ma sonnette où je l'ai mise hier soir enrentrant, mais à ce propos figure-toi qu'un imbécilequelconque, sans doute pour me faire une mauvaisefarce, est venu carillonner à ma porte vers minuit; j'aidemandé qui était là, mais comme personne ne me70 répondait, je me suis recouché et rendormi. »En ce moment, on sonna, c'était le propriétaire, per-sonnage grossier et fort impertinent. Il entra sans saluer."Monsieur, dit-il à mon ami, je vous prie d'enleverimmédiatement la charogne que vous avez pendue à75 votre cordon de sonnette, sans quoi je me verrai forcéde vous donner congé. - Monsieur, reprit Pierre avecbeaucoup de gravité, vous insultez une main qui ne lemérite pas, sachez qu'elle a appartenu à un homme fortbien élevé. » Le propriétaire tourna les talons et sortit80 comme il était entré. Pierre le suivit, décrocha sa mainet l'attacha à la sonnette pendue dans son alcôve*." Cela vaut mieux, dit-il, cette main, comme le "Frère, ilfaut mourir" des Trappistes1, me donnera des penséessérieuses tous les soirs en m'endormant. » Au bout d'une85 heure je le quittai et je rentrai à mon domicile.Je dormis mal la nuit suivante, j'étais agité, nerveux;plusieurs fois je me réveillai en sursaut, un momentmême je me figurai qu'un homme s'était introduit chezmoi et je me levai pour regarder dans mes armoires et90 sous mon lit ; enfin, vers six heures du matin, comme jecommençais à m'assoupir, un coup violent frappé à maporte, me fit sauter du lit; c'était le domestique de monami, à peine vêtu, pâle et tremblant. "Ah monsieur!s'écria-t-il en sanglotant, mon pauvre maître qu'on a

1

Trappistes

moine s cistercien s d e l'ordr e d e l a

Trappe

ordr e célèbr e pou r l a sévérit d e s a règle 1 3

CONTES FANTASTIQUES

9 5 assassiné J e m'habilla i l a hât e e t j e couru s che

zPierre. La maison était pleine de monde, on discutait, ons'agitait, c'était un mouvement incessant, chacun péro-rair, racontait et commentait l'événement de toutes lesfaçons. Je parvins à grand-peine jusqu'à la chambre, la

100
port e

étai

t gardée j e m e nommai o n m e laiss a entrer

.Quatre agents de la police étaient debout au milieu, uncarnet à la main, ils examinaient, se parlaient bas detemps en temps et écrivaient; deux docteurs causaientprès du lit sur lequel Pierre était étendu sans connais-

105
sance I l n'étaiquotesdbs_dbs13.pdfusesText_19