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1

Les indicateurs

macroéconomiques

La production

Le coût de la vie

V5.0

Basé sur les notes de Germain Belzile

23 janvier 2016

Deux types de variables

▪Une variable de flux possède une dimension temporelle. Elle est toujours associée à une durée. Exemples : ▪Consommation de cd (nb. par semaine) ▪Revenu (dollars par année) ▪Une variable de stock est une variable instantanée. Elle est souvent le résultat d'une accumulation. Exemples: ▪Le capital accumulé par les entreprises ▪La quantité de monnaie dans vos poches2 2 3

Le Produit intérieur brut

• Le PIB est la variable qui préoccupe le plus les macro-économistes • Le revenu d'une personne est une variable importante • Le revenu total d'un pays l'est aussi • Ce revenu total est le PIB • Le PIB est une variable de flux, car il correspond à la production durant un période de temps. 4

La définition du PIB

Le PIB est la valeur au marché ...

de tous les biens et services ... finaux ... produits ... dans une économie ... au cours d'une période donnée. 3

Les transactions qui se font en dehors du

marché n'entrent pas dans le calcul du PIB : •Le bénévolat; • Le travail domestique; • L'économie souterraine; • Le crime organisé.Les transactions exclues du PIB

Crises économiques

• Selon la définition standard , on parle de récessionlorsque l'activité économique, mesurée par le PIB réel, diminue pour au moins 2 trimestres consécutifs (deux trimestres consécutifs de croissance négativedu PIB réel). • Définition du NBER: Une récession est une baisse importante de l'activité économique réparties dans toute l'économie, d'une durée de plus de quelques mois, normalement visibles dans le PIB réel, le revenu réel, l'emploi, la production industrielle, les ventes en gros (grossistes) et les ventes au détail. • http://www.nber.org/cycles.html • On parle de dépression lorsque la récession est soutenue et prolongée. 4

La reprise

fait partie de l'expansionexpansionLa récession (lorsque le PIB réel baisse pendant au moins deux trimestres consécutifs) fait partie de la contractioncontraction

SommetSommet

Creux Creux

EXPANSION

CONTRACTION

RepriseRécession

TempsLes phases d'un cycle

économique

5

Les co-mouvements

Trois attributs des indicateurs économiques:

Procyclique: Un indicateur procyclique se déplace dans la même direction que l'économie. Donc, si l'économie se porte bien, ce nombre est généralement en hausse, alors que si nous sommes dans une récession cet indicateur est en baisse. La consommation est un exemple d'un indicateur économique procyclique. Contracyclique: Un indicateur économique contracyclique bouge dans la direction opposée du cycle économique. Le taux de chômage augmente lorsque les conditions économiques s'aggraves, c'est un indicateur économique contracyclique. Acyclique: Un indicateur économique acyclique ne fluctue pas avec l'économie et est généralement de peu d'utilité pour des prévisions. Le nombre de coups de circuits des Expos de Montréal frappés en un an n'a pas de relation avec la santé de l'économie en général, donc on pourrait dire qu'il s'agit d'un indicateur

économique acyclique.

6 Trois types de temporalité des indicateurs économiques Indicateur avancé (précurseur): Les indicateurs économiques avancés sont des indicateurs qui changent avant le cycle de l'économie. Les rendements boursiers sont un exemple d'indicateur avancé, comme le marché boursier commence généralement à diminuer avant la baisse de l'économie et il s'améliore avant que l'économie commence à sortir d'une récession. Les indicateurs économiques avancés sont très importants pour les investisseurs, car ils permettent de prédire ce que l'économie sera dans l'avenir. L'OCDE et plusieurs institutions (banques, ministères,...) utilisent des indicateurs avancés composites qui combinent divers indicateurs avancés. Indicateur coïncidant: Un indicateur économique coïncident se déplace tout simplement en même temps que l'économie. La consommateur est un indicateur généralement coïncident. Indicateur Retardé: Un indicateur économique retardé change de direction après que l'économie ait changée de direction. Le taux de chômage est un indicateur économique retardé, puisque le chômage tend à augmenter et diminur avec un décalage par rapport au cycle (au PIB). 7 14

Le calcul du PIB canadien

• Il est généralement mesuré à l'aide de trois méthodes distinctes : - L'approche des dépenses - L'approche des revenus - L'approche de la valeur ajoutée • Elles sont équivalentes, notez que la valeur des dépenses dans l'économie doit être égale à la valeur des revenus 8

MARCHÉ DES

FACTEURS DE

PRODUCTIONENTREPRISES

MÉNAGES

Diagramme des flux circulaires

MARCHÉ DES BIENS ET

SERVICES

Flux de b&s

Flux de dollars

Dépenses (PIB)Revenus (PIB)

Salaires, rentes

et profitsRevenus (PIB)

Achat de

biens et servicesBiens et services vendus

IntrantsTravail, terre et capital

Revenus = dépenses

Gouvernement

Taxes et impôtsTaxes et impôts

transfertsSubventions 16

Composantes du PIB

• Mesuré par la méthode des dépenses, le PIB est décomposé en 4 grandes catégories

PIB = C + I + G + XN Avec XN = EX - IM

• Voici la décomposition de

StatCan

Il y a deux types de biens:

1-Les biens et services de consommation

Les biens et services de consommation se retrouvent dans C ou dans G selon qui les achète, soit les consommateurs ou le gouvernement respectivement. Ces biens sont aussi achetés de l'étranger et se retrouvent ainsi dans les Importations, IM.

2-Les biens d'investissement (de capital)

9

L'approche des dépenses

• Cette méthode est la plus populaire. Voici l'équation qui la définit:

PIB = C + G + I + (EX - IM)

C : Dépenses personnelles de consommation

I : Investissements privés et publics

G : Dépenses gouvernementales courantes

EX : Exportations

IM : Importations

• XN = (EX - IM) : Exportations nettes 10

Consommation

C : Consommation (comprend une part des

importations) : Biens et services achetés par les consommateurs, à l'exception de l'acquisition de logements neufs.

C= CCan+ Ce

CCan: achats de biens et services canadiens par des canadiens Ce: achats de biens et services importés de l'étranger par des canadiens • Représente environ 60% du PIB • La consommation est une composante moins volatile que le PIB, parce que les gens veulent lisser leur consommation. • Les biens durables: meubles, électroménagers, voitures, etc. • Les biens semi-durables: vêtements, chaussures, pneus, etc. • Les biens non-durables: aliments, médicaments, etc. • Les services: médecine, coiffure, mécanique, finance personnelle, etc.Consommation 11

Investissement

• I : Investissement (aussi appelé l'investissement brut) : les achats de biens d'équipement (machinerie et usines) par les entreprises et les gouvernements et les achats de maisons résidentielles neuves par les ménages. • I inclut aussi les investissements dans les inventaires (les variations de stocks de biens invendus) • I inclut aussi les investissements en bien étrangers que l'on doit soustraire via les importations pour calculer le PIB.

I = ICan+ Ie

ICan: achats de biens d'investissement canadiens par des canadiens Ie: achats de biens d'investissement importés de l'étranger par des canadiens

I est une composante volatile

Les variations de stocks de biens invendus (d'inventaire) représente la composante la plus volatile. Chaque année, les entreprises se départissent de vieux équipements et remplacent ceux-ci par des nouveaux équipements. I: L'ensemble des investissements privés et publics de nouveaux capitaux: bâtiments, machinerie, équipements, inventaires, etc. (Investissement brut) Inet: Les nouveaux capitaux qui permettent d'accroître la capacité de production. (Investissement net) D: Dépréciation ou détérioration des capitaux anciens.

I = Inet+ DInvestissement

12 Ex. :Une entreprise de transport possède 5 camions

Cette entreprise achète 2 nouveaux camions.

La durée de vie d'un camion est de 5 ans.

D= 20% par année (1 camion).

I=Inet=

I = Inet + D

• Les dépenses gouvernementales courantesincluent des éléments divers tels: - Les fournitures de bureau; - Les salaires des employés du gouvernement; - L'entretien des routes et des édifices publics; - Les dépenses en santé en en éducation, etc.

G= GCan+ Ge

GCan: achats de biens et services canadiens par le gouvernement canadien

Ge: achats de biens et services importés de l'étranger par le gouvernement canadienDépenses gouvernementales

13

Il s'agit:

- Des exportations (EX): achats par les étrangers de biens et services intérieurs;

Moins:

- Les importations (IM): achats par les résidents nationaux de biens et services étrangers. Les IM comprennent des dépenses des ménages, des entreprises et des gouvernements que l'on doit soustraire pour calculer le PIB.

IM = Ce+ Ie+ GeExportations nettes (XN)

Y = C + I + G + (EX - IM)

Y = (CCan+ Ce) + (ICan+ Ie) + (GCan+ Ge) + (EX - IM) = (CCan+ Ce) + (ICan+ Ie) + (GCan+ Ge) + (EX - (Ce+ Ie+ Ge))

Puisque IM = Ce+ Ie+ Ge

en soustrayant les IM, il ne reste que la production réalisée au Canada = CCan+ ICan+ GCan+ EX Donc le PIB exclut tous les biens et services importés par définition. De plus, en économie fermée XN = 0, donc on n'écrit pas les indices Can et e.

Ainsi : Y= C + I + GComptabilité nationale

14

L'approche des revenus

• Pour la méthode de calcul du PIB à partir des revenus, nous devons calculer l'équation suivante :

PIB = Sal + RM + EBE + Tin

Sal : Total de la rémunération des travailleurs RM : Revenu mixte net des entreprises non incorporées

EBE : Excédents bruts d'exploitation

Tin : Taxes indirectes nettes sur la production et les importations Premièrement, il suffit d'additionner tous les salaires d'une région donnée (Sal). Par la suite, il faut additionner tous les autres types de revenus (revenus de location, intérêts, dividendes) sous la variable RM dans la formule. Ensuite, il faut additionner les profits faits par les entreprises (EBE) et les taxes prises sur la production et les importations (Tin), ce qui inclut les impôts perçus. On peut observer que ce calcul correspond à la somme des revenus des particuliers, des entreprises et des gouvernements.

L'approche de la valeur ajoutée

• La troisième méthode de calcul du PIB est basée sur la valeur ajoutée. Elle est surtout utilisée lorsqu'on veut étudier le PIB par secteur ou par industrie. En bref, il suffit de prendre en compte la valeur ajoutée à chacune des étapes de la transformation d'un produit. • La formule est la suivante : PIB = Coût final- Prix des matières premières et des étapes intermédiaires + Taxes • On pourrait tenir compte du coût des produits finaux, enlever le coût de la production des produits et ajouter les taxes que ces produits rapporteront. En faisant la somme de tous les secteurs et industries, on pourrait arriver au même total que par les deux premières méthodes. 15 29

Le PIB nominal et le PIB réel

• Le PIB augmente en général, année après année • Ces augmentations peuvent être causées par : - des augmentations dans les quantités produites - des augmentations dans les prix • Le PIB réel ne varie que si les quantités produites changent 30

PIB nominal, réel et déflateur

• PIB nominal : valeur en prix courants de la production • PIB réel : valeur en prix constants de la production • Déflateur (indice implicite des prix du PIB, IIPPIB) : mesure du niveau général des prix de toute la production nominal réelPIBDéflateur = 100PIB t t t× 16 Le déflateur (on prend les Qtés de l'année courante) La part des produits étrangers dans le déflateur est nulle (puisque l'on exclut les importations du PIB) Année Prix A Qté A Prix B Qté B PIB nominal PIB réel * IIPPIB *

Le calcul des PIB nominaux et

réels 2003
2004

20051$ 100 2$ 502$ 150 3$ 1003$ 200 4$ 150200$600$

1200$200$350$500$100171.43240

* : en choisissant 2003 comme année de base

Tab. 5.232

17

33Pour le calcul du PIB nominal, on doit prendre les prix de

l'année courante fois les quantités de l'année courante. PIB nominal 2003 = 1$ x 100 + 2$ x 50 = 200 $ PIB nominal 2004 = 2$ x 150 + 3$ x 100 = 600 $ PIB nominal 2005 = 3$ x 200 + 4$ x 150 = 1200 $ Pour le calcul du PIB réel, on doit prendre les prix de l'année de base (ou de référence), ici c'est 2003, fois les quantités de l'année courante. PIB réel 2003 = 1$ x 100 + 2$ x 50 = 200 $ PIB réel 2004 = 1$ x 150 + 2$ x 100 = 350 $ PIB réel 2005 = 1$ x 200 + 2$ x 150 = 500 $ 34
Le déflateur ou l'IIPPIB (l'Indice implicite des prix du PIB) déflateur

2003= (PIBnominal 2003 / PIBréel 2003) x 100

= (200 / 200) x 100 = 100 déflateur

2004= (PIBnominal 2004 / PIBréel 2004) x 100

= (600 / 350) x 100 =1.714285714285714 x 100 ≈ 171.43 déflateur

2005= (PIBnominal 2005 / PIBréel 2005) x 100

= (1200 / 500) x 100 = 240 18 35
36

Le calcul du taux de croissance

TCPIBréel,t= ( PIB réelt- PIB réel(t-1) ) / PIB réel(t-1) )(x100) =gPIBréel,t(x100) • Le taux de croissance (TCt) en pourcentage mesure l'évolution de la production (PIB réel) dans le temps • Souvent ce taux est annualisé lorsque mentionné par les médias. • Application de la formule des taux de variation, dans le cas où n = 1 19 37

Exemple de calcul

du taux de croissance TCPIBréel,2008= ((1 321 360 - 1 315 907) / 1 315 907) * 100 = (0.00414390986)*100 % = 0. 414390986% TC

PIBréel,2008= (1321360 /1315907)-1) * 100 =0. 414390986%Taux de croissance au Canada pour 2008 : on compare le

PIB réel (en millions de $ de 2002) de l'année 2008, à celui de la période précédente, soit 2007. En 2008, le taux de croissance fut d'environ 0,414 % 38

Taux de croissance trimestriel (simple)

(en décimales) trimestri1 1 1el,( / ) 1 ( )/t t trimestre t t trimestre t trimesttregQ Q Q Q Q- - -= - = - 20 39

Taux de croissance trimestriel annualisé

(en décimales) trimestriel annualisé 4 ,1( / ) 1tt t trimestreQgQ-= - 40

Taux de croissance en glissement

annuel (année sur année) (en décimales)

On prend la donnée trimestrielle moins la

donnée du même trimestre il y a un an. en glissement annuel 4

44( / ) 1 ( )/t t trimestres t t trimestres t trimestres

t

Q Q Q Q Q

g 21
(Produit intĽrieur brut en termes de dĽpenses aux prix du marchĽ, ajustement)

42PIB et bien-être

• Le PIB réel par habitant est une mesure de bien-être (niveau de vie) • Un PIB per capitafaible est corrélé avec : - Un faible niveau d'éducation - Une espérance de vie courte, etc. - Voir l'étude de cas (p. 109) : " Les différences internationales de PIB et de qualité de vie » • Il faut toutefois tenir compte du loisir et de l'environnement dans notre analyse 22
43

Étude de cas *

Le PIB : une mauvaise mesure de la

production d'un pays ? • De nombreuses personnes croient que le PIB est une mesure inadéquate de la production nationale • Premier problème : de nombreux b&s sont omis du calcul • Deuxième problème : revenu et pérennité - Le PIB vert ?

Le PIB et l'IDH

23
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