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TEXTE INTÉGRAL
Classiques
Contemporains
Corneille
Médée
LYCÉE
2Corneille
Mde
Présentation, notes, questions et après-texte établis parNATHALIELEBAILLYet MATTHIEUGAMARD
professeurs de LettresClassiquesContemporains
PRÉSENTATION
Corneille : Une vie pour le théâtre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Contexte historique et littéraire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 MÉDÉE
Texte intégral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13Après-texte
POUR COMPRENDRE
Étapes 1 à 9 (questions) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 GROUPEMENTS DE TEXTES
I) Comment représenter le monstre
dans le théâtre classique ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 II) Médée éternelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 INFORMATION/ DOCUMENTATION
Bibliographie, sites Internet, visiter . . . . . . . . . . . . . . . . . 149Sommaire
15 5 10 151. Lettre.
2. Personnage non identifié.
3. Règles.
4. Compris.
5. Le portrait.
15ÉPÎTRE
1DE CORNEILLE
À MONSIEUR P. T. N. G.
2Monsieur,
Je vous donne
Médée
, toute méchante quelle est, et ne vous dirai rien pour sa justification. Je vous la donne pour telle que vous la voudrez prendre, sans tâcher à prévenir ou violenter vos sentiments par un étalage des préceptes 3 de lart, qui doiventêtre fort mal entendus
4 et fort mal pratiqués quand ils ne nous font pas arriver au but que lart se propose. Celui de la poésie dramatique est de plaire, et les règles quelle nous prescrit ne sont que des adresses pour en faciliter les moyens au poète, et non pas des raisons qui puissent persuader aux spectateurs quune chose soit agréable quand elle leur déplaît. Ici vous trou- verez le crime en son char de triomphe, et peu de personnages sur la scène dont les moeurs ne soient plus mauvaises que bonnes; mais la peinture et la poésie ont cela de commun, entre beaucoup dautres choses, que lune fait souvent de beaux portraits dune femme laide, et lautre de belles imitations dune action quil ne faut pas imiter. Dans la portraiture 5 , il nest pas question si un visage est beau, mais sil ressemble; et dans la poésie, il ne faut pas considérer si les moeurs sont ver- tueuses, mais si elles sont pareilles à celles de la personne quelle introduit. Aussi nous décrit-elle indifféremment les bonnes et les mauvaises actions, sans nous proposer les dernières pour exemple; et si elle nous en veut faire quelque horreur, ce nest point par leur punition, quelle naffecte pas de nous faire voir, mais par leur laideur, quelle sefforce de nous représenter au naturel. Il nest pas besoin davertir ici le public que celles de cette tragédie ne sont pas à imiter: elles paraissent assez à découvert pour nen faire envie à personne. Je nexamine point si elles sont vraisemblables ou non: cette difficulté, qui est la plus délicate de la poésie, et peut-être la moins entendue, demanderait un discours trop long pour une épître: il me suf- fit quelles sont autorisées ou par la vérité de lhistoire, ou par lopinion commune des anciens. Elles vous ont agréé 1 autrefois sur le théâtre; jespère quelles vous satisferont encore aucune- ment sur le papier, et demeure,Monsieur,
Votre très humble serviteur,
CORNEILLE
MŽdŽe
16 20 2530
35
1. Plu.
ACTEURS
CRÉON, roi de Corinthe.
ÉGÉE, roi dAthènes.
JASON, mari de Médée.
POLLUX, Argonaute, ami de Jason.
CRÉUSE, fille de Créon.
MÉDÉE, femme de Jason.
CLÉONE, gouvernante de Créuse.
NÉRINE, suivante de Médée.
THEUDAS, domestique de Créon.
TROUPE DES GARDESde Créon.
La scène est à Corinthe.
23ACTE PREMIER
SCÈNE PREMIÈRE
POLLUX, JASON
POLLUX
Que je sens à la fois de surprise et de joie!
Se peut-il quen ces lieux enfin je vous revoie,Que Pollux dans Corinthe ait rencontré Jason?
J ASONVous ny pouviez venir en meilleure saison;
Et pour vous rendre encor lâme plus étonnée 1 Préparez-vous à voir mon second hyménée 2 P OLLUXQuoi! Médée est donc morte, ami?
J ASONNon, elle vit;
Mais un objet plus beau la chasse de mon lit.
P OLLUXDieux! et que fera-t-elle?
255
1. Frappée de stupeur.
2. Mariage.
JASONEt que fit Hypsipyle
1Que pousser les éclats
2 dun courroux inutile?Elle jeta des cris, elle versa des pleurs,
Elle me souhaita mille et mille malheurs;
Dit que jétais sans foi, sans coeur, sans conscience,Et lasse de le dire, elle prit patience.
Médée en son malheur en pourra faire autant: Quelle soupire, pleure, et me nomme inconstant; Je la quitte à regret, mais je nai point dexcuse 3 Contre un pouvoir plus fort qui me donne à Créuse. P OLLUX Créuse est donc lobjet qui vous vient denflammer? Je laurais deviné sans lentendre nommer.Jason ne fit jamais de communes maîtresses;
Il est né seulement pour charmer les princesses, Et haïrait lamour, sil avait sous sa loi Rangé de moindres coeurs que des filles de roi.Hypsipyle à Lemnos, sur le Phase
4Médée,
Et Créuse à Corinthe, autant vaut, possédée, Font bien voir quen tous lieux, sans le secours de Mars, Les sceptres sont acquis à ses moindres regards.MŽdŽe
2610 15 20 25
1. Reine de Lemnos séduite par Jason avec qui elle eut deux fils.
2. Cris.
3. Je ne peux pas agir autrement.
4. Cours deau de Colchide.
JASONAussi je ne suis pas de ces amants vulgaires;
Jaccommode ma flamme au bien de mes affaires;
Et sous quelque climat que me jette le sort,
Par maxime dÉtat je me fais cet effort.
Nous voulant à Lemnos rafraîchir dans la ville, Queussions-nous fait, Pollux, sans lamour dHypsipyle?Et depuis à Colchos, que fit votre Jason,
Que cajoler Médée et gagner la toison
1 Alors, sans mon amour, queût fait votre vaillance?Eût-elle du dragon
2 trompé la vigilance?Ce peuple que la terre enfantait tout armé,
Qui de vous leût défait, si Jason neût aimé?Maintenant quun exil
3 minterdit ma patrie,Créuse est le sujet de mon idolâtrie;
Et jai trouvé ladresse, en lui faisant la cour,De relever mon sort sur les ailes dAmour.
P OLLUX Que parlez-vous dexil? La haine de Pélie... J ASON Me fait, tout mort quil est, fuir de sa Thessalie. 2730
35
40
45
1. La Toison dor que Jason vola en Colchide avec le secours de Médée.
2. Animal qui protégeait la Toison du vol.
3. Jason et Médée furent chassés de Thessalie par Acaste, le fils de Pélias (Pélie
pour Corneille) après la mort de ce dernier (voir v. 59-92, p. 28-30).POLLUX
Il est mort!
J ASONÉcoutez, et vous saurez comment
Son trépas
1 seul moblige à cet éloignement.Après six ans passés, depuis notre voyage,
Dans les plus grands plaisirs quon goûte au mariage,Mon père, tout caduc
2 , émouvant ma pitié, Je conjurai Médée, au nom de lamitié... P OLLUX Jai su comme son art, forçant les destinées,Lui rendit la vigueur de ses jeunes années:
Ce fut, sil men souvient, ici que je lappris;Doù soudain un voyage en Asie entrepris
Fait que, nos deux séjours divisés par Neptune 3 Je nai point su depuis quelle est votre fortune;Je nen fais quarriver.
J ASONApprenez donc de moi
Le sujet qui moblige à lui manquer de foi.
Malgré laversion dentre nos deux familles,MŽdŽe
2850
55
60
1. Sa mort.
2. Vieux.
3. Une mer séparait Jason de Pollux. (Neptune est le dieu de la mer.)
De mon tyran Pélie
1 elle gagne 2 les filles, Et leur feint de ma part tant doutrages reçus, Que ces faibles esprits sont aisément déçus 3Elle fait amitié, leur promet des merveilles,
Du pouvoir de son art leur remplit les oreilles;
Et pour mieux leur montrer comme il est infini,
Leur étale
4 surtout mon père rajeuni. Pour épreuve elle égorge un bélier à leurs vues, Le plonge en un bain deaux et dherbes inconnues,Lui forme un nouveau sang avec cette liqueur,
Et lui rend dun agneau la taille et la vigueur.Les soeurs crient miracle, et chacune ravie
Conçoit pour son vieux père une pareille envie, Veut un effet pareil, le demande, et lobtient;Mais chacune a son but. Cependant la nuit vient:
Médée, après le coup dune si belle amorce, Prépare de leau pure et des herbes sans force,Redouble le sommeil des gardes et du roi:
La suite au seul récit me fait trembler deffroi.À force de pitié ces filles inhumaines
De leur père endormi vont épuiser les veines:Leur tendresse crédule
5 , à grands coups de couteau,Prodigue ce vieux sang, et fait place au nouveau;
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