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tale des contes Seule une infime minorité de fabliaux pou- vaient venir de sources indiennes La plupart de ces histoires appartiennent à l'Occident médiéval



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tale des contes Seule une infime minorité de fabliaux pou- vaient venir de sources indiennes La plupart de ces histoires appartiennent à l'Occident médiéval



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4 Georges Duby, Michelle Perrot, Histoire des femmes, Le Moyen Âge, Paris, Plon, 1991, p 23 fabliau et les sources inconscientes du rire médiéval 15

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Les fabliaux Retrouver ce titre sur Numilog.com

COLLECTION FONDÉE PAR JEAN FABRE

ET DIRIGÉE PAR ROBERT MAUZI Retrouver ce titre sur Numilog.com

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Introduction

Les contes plaisants du Moyen Age connaissent aujour- d"hui un regain d"intérêt. Les éditions et les traductions se multiplient, un peu partout les recherches se développent.

Manifestement ces textes

courts et allègres s"accordent au goût de notre temps. Sur cette littérature la thèse de Joseph Bédier, publiée en 1893,
a apporté de brillantes interprétations et reste encore d"un grand intérêt. S"opposant à son maître Gaston Paris, il démontra qu"il fallait renoncer à la théorie de l"origine orien- tale des contes. Seule une infime minorité de fabliaux pou- vaient venir de sources indiennes. La plupart de ces histoires appartiennent à l"Occident médiéval. A cette ample et con- vaincante étude de littérature comparée Joseph Bédier ajouta des commentaires plus rapides et plus discutables sur l"esprit gaulois et l"inspiration bourgeoise qui, à ses yeux, caractéri- saient les fabliaux. En

1957, le Danois Per Nykrog écrivit un livre très atta-

chant, Les fabliaux, étude d"histoire littéraire et de stylistique médiévale, pour réfuter la plupart des jugements littéraires de J. Bédier et prouver notamment que la littérature des fabliaux était destinée à un public aristocratique. Même si l"on n"admet pas l"idée chère à P. Nykrog, selon laquelle les fabliaux se livrent à une parodie de la littérature courtoise, on doit reconnaître que sur de nombreux points, comme les sujets, les personnages, l"art littéraire, l"obscénité des fabliaux, ce séduisant travail a sensiblement renouvelé notre connaissance du genre. Retrouver ce titre sur Numilog.com A côté de ces deux beaux livres les recherches littéraires plus récentes restent mineures. Elles s"égarent souvent dans de subtiles considérations sur la définition et la structure du genre. On ne cherchera pas ici à rivaliser avec les études for- melles souvent stériles. On ne s"interrogera pas longuement sur le sens du mot fabliau. Ce diminutif de fable désigne-t-il une " histoire fictive », une " historiette de peu d"importance et de peu de prétention », un conte " fait pour le plaisir de conter » pour le divertissement de l"auteur et du public ? Il est difficile de trancher. On n"examinera pas non plus les pro- blèmes de genèse et de développement des contes à rire, de transmission et de remaniement des œuvres, de survie des fabliaux dans le folklore. On laissera délibérément de côté les problèmes d"histoire littéraire : un autre ouvrage tentera d"y répondre. On voudrait essayer dans le présent travail d"aller à l"essentiel. Le corpus des fabliaux comprend approximative- ment

130 textes. Si l"on embrasse d"un seul regard ces œuvres

diverses, composées au XIII siècle et dans le premier tiers du

XIVe siècle,

on est d"abord conduit à faire une brève enquête thématique à travers ces textes apparemment disparates pour frayer des voies d"accès, dégager de larges avenues dans la forêt des situations et la poussière des aventures. De grands massifs se laissent-ils discerner ? Sans nier la dispersion des sujets, peut-on mettre un peu d"ordre dans cette masse ?

Peut-on

dégager des thèmes dominants et des thèmes secon- daires ? L"étude de la thématique conduit tout naturellement s"interroger sur la structure des œuvres et l"art de la compo- sition. Est-il possible de réduire les fabliaux à quelques types simples, voire à une structure unique ? Quelques érudits s"y sont employés. Faut-il leur emboîter le pas ? D"autre part, la mise en œuvre de ces récits révèle-t-elle un sens avisé de la composition, une certaine habileté dans l"agencement de l"his- toire, bref un art indéniable ? Telles sont les premières ques- tions auxquelles on voudrait tenter de répondre. En second lieu, le témoignage des fabliaux sur la société médiévale mérite quelque examen. Par rapport aux chansons Retrouver ce titre sur Numilog.com obstacles et des menaces qui pèsent sur cette liaison. Un amour interdit suscite davantage de péripéties qu"un amour licite. Quand on veut rire, une histoire de mari trompé est tout à fait à sa place. Le parti pris des auteurs de fabliaux est déjà un signe d"intension comique. Les adultères improvisés, où un inconnu entre dans la maison et s"acoquine promptement avec la dame de céans, comme on voit dans le Maignien qui foti la dame (M-R, V, p.

179-183), la Saineresse (M-R, I, p. 289-293), et quasiment

dans le Foteor (M-R, I, p. 304-317), n"eût été l"arrivée du mari, sont rares. On en comprend bien la raison. On n"aime pas que le hasard intervienne ainsi dans les histoires amou- reuses. Michel Olsen a justement remarqué, à un autre sujet, que le hasard tient très peu de place dans les fabliaux Dans les situations qui nous occupent on préfère que les rencontres soient voulues. Le lieu de l"action n"est jamais indifférent. Malgré deux ou trois exceptions, telle l"histoire de la Dame qui fist trois tors entor le moustier (M-R, III, p. 192-198), la scène se passe toujours au domicile de la femme. Ici encore il convient de réfléchir un instant aux raisons de cette constante. On dira peut-être que selon la mentalité médiévale la femme est sur- tout une ménagère, qu"elle doit donc rester à la maison. Ce serait oublier qu"une explication de technique littéraire prédo- mine. Quand la scène se passe au domicile conjugal, une épée de Damoclès (à savoir le retour du mari) menace toujours les galants.

Situation rêvée pour les conteurs !

Pour que

la rencontre entre la dame et l"amant puisse avoir lieu, il faut que le mari soit absent. Une nécessité de structure pousse donc les auteurs à faire du mari un mar- chand obligé de se déplacer fréquemment pour affaires. Il en va ainsi dans la Bourgeoise d"Orléans (v. 52-61), le Cuvier (M-R, I, p. 126), l"Enfant qui fu remis au soleil (M-R, I, p.

162) et bien d"autres textes. Tout départ du mari permet

l"arrivée de l"amant au domicile de la dame. Il y a un rapport 6. Op. cit., p. 14. Retrouver ce titre sur Numilog.com de cause à effet entre les deux phénomènes Des variantes peuvent se produire. Parfois, le mari part tranquille, sans soupçonner sa femme de le tromper. A d"autres moments, le mari annonce très haut qu"il va s"en aller plusieurs jours, mais se prépare à rebrousser chemin très vite pour surprendre sa femme en flagrant délit. Il tend un piège à l"épouse infidèle, comme le mari de la Bourgeoise d"Orléans ou du

Prestre

comporté (M-R, IV, p. 2-3). Mais les retours prémé- dités sont exceptionnels. Nos conteurs n"aiment pas faire du mari un espion préparant un guet-apens, car l"atmosphère perd légèreté et entrain. Pour ce qui est de l"amant, il con- vient qu"il n"ait pas les mêmes obligations professionnelles que le mari. L"idéal est qu"il soit libre de son temps, qu"il puisse accourir à toutes jambes dès que le mari tourne le dos, qu"il réside à peu de distance. Ici encore pour des raisons techniques le clergé séculier remplit souvent le rôle du galant dans nos textes. On a dit qu"à côté des laïcs frustes et durs les clercs paraissaient aux femmes " pleins d"attention et de dou- ceur » et qu"en outre ils avaient tout le prestige du sacré Les prêtres des fabliaux ne sont pas des modèles de tendresse et ne se distinguent nullement des laïcs sous le rapport de l"ardeur érotique.

On doit donc écarter les explications

psychologiques ou sociologiques et s"en tenir à des raisons purement littéraires. Il ne faut pas demander aux auteurs de fabliaux de nous expliquer comment un amour illégitime a pu naître ou de nous montrer les tendres sentiments des deux amants. Nos conteurs ne font presque aucune place à la vie sentimentale. Ils vont tout de suite à ce qui est pour eux l"essentiel : les rap- ports sexuels. La rencontre au foyer de la dame a toujours 7.

J.-V. ALTER a essayé d"aller plus loin. Dans Les origines de la satire antibourgeoise en France, Genève, 1966, p. 119-120, il a fait valoir que si le bourgeois a des mésaventures conjugales, c"est parce qu"il est trop occupé par ses affaires et aussi parce qu"étant loyal en affaires il en devient aveugle dans son ménage. La sagesse serait de ne pas apporter d"explications psycho- logiques ou sociologiques et de considérer la situation comme une nécessité de conte à rire.

8.

Cf. B. Roy dans L"érotisme au Moyen Age, Montréal, 1977, p. 176-177. Retrouver ce titre sur Numilog.com

pour finalité l"union charnelle. Très souvent l"épouse infidèle prépare un petit festin. Ce sont mets succulents auxquels le mari n"est pas habitué ! On pourrait croire que le repas, suivi du bain, n"est qu"une entrée en matière, une mise en appétit, si l"on peut dire, et qu"on passe ensuite aux affaires impor- tantes. A vrai dire, le repas, le bain, l"union sexuelle partici- pent du même climat sensuel. On le voit bien dans les minia- tures ou les estampes qui mêlent intimement ces trois réalités.

Tout cela relève

du même ensemble. Dans l"esprit de nos conteurs les héros ne se rencontrent pas pour échanger des

états d"âme.

Mais par désir de rapidité ou de discrétion nombre de textes se contentent de faire allusion à l"amour physique : ainsi la Bourgeoise d"Orléans (v. 121-128), sa ver- sion parallèle le Chevalier, sa Dame et le clerc (M-R, II, p.

232), De celui qui bota la pierre (M-R, IV, p. 148), etc.

Dans beaucoup d"œuvres, comme le Cuvier, le Povre clerc, le

Prestre

comporté, le Prestre crucefié, le Clerc qui fu repusquotesdbs_dbs26.pdfusesText_32