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Depuis les travaux de DRACHpubliés en 1978 [1] les prostatites étaient regroupées en prostatites aiguÎs, chroniques, bactériennes ou non, et prostatodynies. Cette classification reposait sur la cli- nique et l"épreuve microbiologique de M

EARESet STAMEY(analyse

fractionnée et comparative des urines et des sécrétions prostatiques obtenues par massage prostatique) décrite en 1967 [2, 3]. En 1995, le NIH (National institutes of health, USA de travail sur la prostatite chronique (PC) (the chronic prostatitis collaborative research network study group) ont proposé une nou velle classification avec pour objectif de sortir cette pathologie du cadre strict de la prostate et de la recentrer sur la notion de douleur pelvienne [4]. Toujours basée sur la clinique et la microbiologie, cette classification distingue la prostatite aiguÎ, la PC bactérienne, le syndrome douloureux pelvien chronique (SDPC ounon, et une nouvelle entité, la prostatite inflammatoire asympto- matique. Le Tableau I détaille la définition des différentes catégo- ries de prostatites. En1999 dans le prolongement de cette classification le NIH et le groupe de travail sur la PC ont proposé un score symptomatique

(NIH-CPSI : NIH chronic prostatitis symptom indexquestions concernant la dernière semaine écoulée : 4 sur la douleur

(localisation, sévérité, fréquence (irritatifs et obstructifs) et 3 sur la qualité de vie (conséquences des symptômes sur la vie quotidienne) [5]. De nombreuses enquêtes épidémiologiques récentes effectuées en Amérique du Nord, en Europe et en Asie ont montré des prévalen- ces de PC et de SDPC non négligeables dans la population mascu line (Tableau II) [6-17]. Ces enquêtes ont également souligné l"im- pact de cette pathologie sur la qualité de vie, la fonction sexuelle et la santé mentale. A l"instar d"autres enquêtes réalisées dans divers pays nous avons cherché à connaître les habitudes des urologues français dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique de la PC. ?ARTICLE ORIGINAL

Progrès en Urologie (2007

Prostatite chronique et syndrome douloureux pelvien chronique de l"homme. Enquête auprès des urologues français

Dominique DELAVIERRE

Service Urologie-Andrologie, CHR La Source, Orléans, France

RESUME

Objectif de l"enquête : Connaître les habitudes des urologues français dans la prise en charge diagnostique et thé-

rapeutique des prostatites chroniques.

Matériel et Méthodes :Huit cent dix urologues membres de l"Association Française d"Urologie exerçant en Fran-

ce ont reçu par voie postale en juin 2003 un questionnaire sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique

des prostatites chroniques. Résultats :Cent ving quatre (15%1 nouveaux cas de prostati- te chr

onique par an. Soixante cinq pourcent ne connaissaient pas la nouvelle classification proposée aux USAen

1995 par le NIH (National institutes of healthobjectifs de sortircette pathologie du cadre strict de la

prostate, de la recentrer sur la notion de douleur et d"introduire la notion de syndrome douloureux pelvien chro-

nique de l"homme. Quatrevingt troix pourcent effectuaient souvent ou toujours des explorations microbiolo-

giques mais seulement 10% faisaient souvent ou toujours une épreuve de Meares et Stamey comportant l"ana-

lyse des sécrétions prostatiques après massage. Soixante huit pourcent ne la faisaient jamais. Par contre 76% fai-

saient un ECB du 1er jet urinaire, 61% du 2ème jet et 76% une spermoculture. Soixante treize pourcent pres-

crivaient souvent ou toujours des antibiotiques (82% utilisaient des fluoroquinolones et 43% l"association tri-

méthoprime-sulfaméthoxazole). Même en l"absence de preuve microbiologique d"infection 41% prescrivaient

souvent ou toujours des antibiotiques, 89% prescrivaient parfois ou souvent des alpha-bloquants, 89% parfois,

souvent ou toujours des anti-inflammatoires non stéroÔdiens, 81% parfois, souvent ou toujours des antalgiques,

52% parfois ou souvent des anxiolytiques. Soixante six pourcent sollicitaient parfois ou souvent l"avis d"autres

spécialistes.

Conclusion : Cette enquête a montré que les prostatites chroniques, désormais regroupées pour la plupart sous

l"appellation de syndrome douloureux pelvien chronique de l"homme, continuaient de poserdes problèmes dia-

gnostiques et thérapeutiques aux urologues français. Mots clés:prostate, prostatite, douleur pelvienne.

Niveau de preuve : 3

69
Manuscrit reçu : août 2006, accepté : novembre 2006 Adresse pour correspondance : Dr. D. Delavierre, Service Urologie-Andrologie, CHR La

Source, BP

6709, 45067 Orléans Cedex 2

e-mail : delav.uro@wanadoo.fr

Ref : DELA

VIERRE D. Prog.Urol., 2007, 17, 69-76

MATERIEL ET METHODES

810 urologues membres titulaires ou associés de l"Association Fran-

çaise d"Urologie exerçant en France ont reçu par voie postale en juin 2003 un questionnaire sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique des PC (Tableau III).

RESULTATS

Le Tableau IV présente les résultats détaillés de l"enquête.

124 urologues (15%-

quaient moins de 11 nouveaux cas de PC par an (Figure 1 suivaient régulièrement moins de 1

1patients (Figure 2

connaissaient pas la nouvelle classification du NIH. 83% effec- tuaient souvent ou toujours des explorations microbiologiques (Fig ure 3) mais seulement 10% faisaient souvent ou toujours une épreu- ve de MEARESet STAMEY(Figure 4 contre 76% faisaient un ECB du 1 er jet urinaire, 61% du 2

ème

jet et

76% une spermoculture. 73% prescrivaient souvent ou toujours des

antibiotiques (82% utilisaient des fluoroquinolones et 43% l"asso- ciation triméthoprime-sulfaméthoxazole) (Figure 5). Même en l"ab sence de preuve microbiologique d"infection 41% prescrivaient sou vent ou toujours des antibiotiques (Figure 6 parfois ou souvent des alpha-bloquants, 89% parfois, souvent ou toujours des anti-inflammatoires non stéroÔdiens, 81% parfois, sou vent ou toujours des antalgiques, 52% parfois ou souvent des anxio lytiques. 66% sollicitaient parfois ou souvent l"avis d"autres spécia- listes (Figure 7- tique et thérapeutique les prostatites aiguÎs récidivantes des PC.

76% prescrivaient parfois, souvent ou toujours une antibioprophy

laxie face à des prostatites aiguÎs récidivantes (Figure 8

D. Delavierre, Progrès en Urologie (2007

70
Tableau I. Définition et classification des prostatites [4]. Prostatite aiguÎ bactérienne :infection aiguÎ de la prostate (catégorie I

Prostatite chronique bactérienne :infection chronique ou récidivante de la prostate par des agents bactériens (catégorie II

Syndrôme douloureux pelvien chronique (catégorie IIIdouleur pelvienne génito-urinaire sans bactéries évoluant depuis au moins 3 mois parfois

associée à des troubles mictionnels et sexuels, inflammatoire (IIIA IIIB

présence ou non de leucocytes dans les sécrétions prostatiques, les urines recueillies après

massage prostatique ou le sperme.

Prostatite inflammatoire asymptomatique (catégorie IVinflammation histologique ou présence de leucocytes dans les sécrétions prostatiques, les

urines recueillies après massage prostatique ou le sperme.

Tableau 2 : Epidémiologie de la prostatite chronique et du syndrome douloureux pelvien chronique de l"homme

Auteur (AnnéePays Nombr e d"hommesAge (ans Prévalence des prostatites ou de symptômes évocateurs ROBERTS(1998USA2 11340/798,8% aiguÎs, chroniques ou non préciséées C

OLLINS(1998USA58 955 visites>18 8% en urologie

1% en médecine générale

M

EHIK(20001Finlande1832 20/59 14,2%

incidence = 37,8/10000/an N

ICKEL(2001Canada86820/749,7%

K

U(2001Corée du sud16 321206%

C

OLLINS(2002USA31 68116%

professionnels de santé R OBERTS(2002USA1 54140/7912% au moins 1 douleur urogénitale

2,2% symptômes de prostatites

T

AN(2002Singapour1087 21/70 2,7%

C

HEAH(2002Malaisie3 14720/508,7%

R

IZZO(2003Italie8 50312,8%

aiguÎs ou chroniques N

ICKEL(2005Canada87122,7%

D ANIELS(20059USA5821>65 25% aiguÎs ou chroniques (antécédents ou en cours

DISCUSSION

Notre enquête a montré que peu d"urologues français connaissaient la nouvelle classification proposée par le NIH. La majorité estimait nécessaire de rechercher un agent infectieux (en faveur d"une PC bactérienne) mais n"effectuait pas le test diagnostique considéré théoriquement comme le plus performant (épreuve de M

EARESet

S TAMEYcomportant l"analyse des sécrétions prostatiques après mas- sage). Beaucoup restaient fidèles à la prescription d"antibiotiques (le plus souvent fluoroquinolones ou sulfaméthoxazole/triméthopri me) même en l"absence de preuve microbiologique d"infection mais prescrivaient également des anti-inflammatoires non stéroÔdiens, des antalgiques, des alpha-bloquants et des anxiolytiques. Nos résultats apparaissent comparables à ceux des enquêtes effec- tuées dans le même domaine ces dernières années dans divers pays dumonde (Pays-Bas, Etats-Unis, Canada, Italie, Japon et Corée avec des taux de participation supérieurs au nôtre.

En 1992 D

ELAROSETTEainterrogé 250 urologues hollandais (136 répondeurs, taux de réponse de 54%) [18]. 50% ef fectuaient le test de M EARESet STAMEY.40% estimaient que les étiologies non bac- tériennes notamment psychosomatiques étaient les plus fréquentes.

L"antibiothérapie était le traitement de 1

ère

intention, le plus souvent le sulfaméthoxazole/triméthoprime pendant 3 semaines.

D. Delavierre, Progrès en Urologie (2007

71
Tableau III. Enquête sur les prostatites chroniques auprès des urologues français.

Mode d"exercice : Libéral Hospitalier Mixte

Votre âge : Moins de 36 ans 36-45 46-55 56-65 Plus de 65 ans Combien de nouveaux cas de prostatites chroniques diagnostiquez-vous par an ? Combien de patients suivez-vous régulièrement pour prostatites chroniques ?

Connaissez-vous la nouvelle classification des prostatites chroniques proposée aux USA par le NIH au milieu des années 90 ?

Oui Non

Face à une prostatite chronique ou une suspicion effectuez-vous des explorations ?

Microbiologiques Jamais Parfois Souvent Toujours

Radiologiques Jamais Parfois Souvent Toujours

Echographiques Jamais Parfois Souvent Toujours

Endoscopiques Jamais Parfois Souvent Toujours

Urodynamiques Jamais Parfois Souvent Toujours

Autre (Laquelle ?Jamais Parfois Souvent T oujours

Effectuez-vous notamment l"épreuve microbiologique fractionnée de Meares et Stamey ?

JamaisParfois Souvent Toujours

Faute d"épreuve de Meares et Stamey quels examens microbiologiques effectuez-vous ?

ECB des urines1er jet 2ème jet

Prélèvement urétral

Spermoculture

Autre (Lequel ?

Quels traitements prescrivez-vous ?

AntibiotiquesJamaisParfois Souvent Toujours

Quelle famille de préférence ?PénicillinesCéphalosporinesCyclinesMacrolidesFluoroquinolones

Sulfaméthoxazole/Triméthoprime Autre (Laquelle ?

Alpha-bloquants Jamais Parfois Souvent Toujours

Anticholinergiques JamaisParfoisSouventToujours

Myorelaxants Jamais Parfois Souvent Toujours

Anxiolytiques JamaisParfoisSouvent Toujours

Antidépresseurs Jamais Parfois Souvent Toujours

Antalgiques Jamais Parfois Souvent Toujours

Anti-inflammatoires non stéroÔdiens Jamais Parfois Souvent Toujours

CorticoÔdes Jamais Parfois Souvent Toujours

Autre (lequel ?JamaisParfoisSouventToujours

En l"absence de preuve microbiologique d"infection prescrivez-vous quand même une antibiothérapie ?

Jamais Parfois Souvent Toujours

Sollicitez-vous l"aide d"autres spécialistes ?

JamaisParfois Souvent Toujours

Lesquels ?Infectiologue Algologue Psychiatre Neurologue Autre

Distinguez-vous dans votre pratique diagnostique et thérapeutique les prostatites chroniques des prostatites aiguÎs récidivantes ?

Oui Non

Face à des prostatites aiguÎs récidivantes prescrivez-vous une antibioprophylaxie ?

Jamais Parfois Souvent Toujours

En 1997 MOONainterrogé 135 urologues du Wisconsin aux Etats-

Unis (60 répondeurs, 44%-

ne 173 patients par an avec cette pathologie. 56% ont estimé que 70 à90%des PC n"étaient pas d"origine infectieuse. 45% effectuaient la culture des sécrétions prostatiques recueillies par massage. 60% prescrivaient le sulfaméthoxazole/triméthoprime et 25% les fluoro quinolones ou les tétracyclines. En 2

ème

intention après les antibio- tiques 71% utilisaient les alpha-bloquants et 55% les anti-inflam- matoires non stéroÔdiens.quotesdbs_dbs44.pdfusesText_44