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COURS
D'AGRICULTUREET
I)'ÉCONO MIE
RURAL E
ET DOMESTIQUE.
PA IA M. Lovas DU BOIS.
PARIS,
RAYNAL,
LIBRAIRE,
A LTA
PAVtg -SAINT -
AADRli-
DPA - ARCS, AVIS.
MM. les Acqu•reurs du Cours complet et
simplifié d'Agriculture sont pri•s de ne pas faire relier ce volume avant d'avoir re'u la Table g•n•rale alphab•tique de tout l'ouvrage. Elle ne sous presse , et sera d•livr•e gratuitement en m"me temps que ce volume. COURS
D'AGRICULTURE.
VI. COURS
COMPLET ET SIMPLIFIE
D'AGRICULTUREET
D'€CONOMIE RURALE
ET DOMESTIQUE;
PAR M. Louis DU BOIS,
Membre de plusieurs Acad•mies de Paris , des D•partemens et de l'Etrauger ; ancien Biblioth•caire , et l'un des Collaborateurs du Cours d'Agriculture r•dig• d'apn•e
Rozier.
TOME VI.
PARIS,
RAYNAL, LIBRAIRE,
RUE
PAV€E- SA TNT...
ANDRÉ DES... ARCS, N° 13.
1825.
o y vee vsa.,o S
L./a-o
ma^u^uevo^se,weyowo.00 :r o^^arovo^e-€on.nvtSone COURS
D'AGRICULTURE.
JARDINS ET VERGERS.
LIVRE PREMIER.
POTAGER.
CHAPITRE PREMIER.
Consid€rations pr€limina re8;
U x Jardin, bien entretenu, offre partout beau-
coup d'agr•ment et d'utilit•; mais, la campagne, il est i ndispensable au m•nage, puisqu'on ne peut s'y procurer autrement les l•gumes dont on a constamment besoin. Le Potager, bien fum• et bien cultiv•,.,ge se lasse jamais de produire. A •tendue •gale,. il61
2 CONSID2LRATIO\S PIII LI7IIINAIRI S.
rapporte trois ou quatre fois plus qu'un champ, et, toute l'ann•e , on y recueille une foule de productions utiles pour la table.
On doit donc apporter beaucoup d'attention
au choix du terrcin , l'emplacement, la clˆ- ture et aux travaux des Potagers. Plac• proximit• de la maison , afin qu'il soit mieux surveill• , et parce qu'on a souvent besoin d'y icourir, peu •loign• de l'eau , cause des arrosemens , offrant un bon terrein substan- tiel et profond , pour que les l•gumes y soient plus beaux , il sera bien expos• au soleil , afin que ses produits aient à la fois plus de pr•cocit• et de saveur , et une forte clˆture , telle qu'un mur ou du moins une haie, le mettront l'abri des incursions des animaux.
Le meilleur terrein pour un Potager doit "tre
frais sans "tre tout--fait humide , et sain sans .. aridit•. Ii est bien_important que, tourn• au sud, ex- posé aux bienfaits du soleil pendant toute la jour- n•e , il soit mis l'abri des vents du nord-ouest, du nord et du nord-est, qui emp"chent de lever les premiers semis , font p•rir les premi‰res plantes d•licates mesure qu'elles l‰vent , arr"- tent la végétation , retardent la maturité, et di- minuent la saveur des l•gumes et •les fruits. Les vents d'ouest , uuoiquc moins froids, ont l'incon-
CONs1D ANTIONS i'RLLIM1N4IRES. ;
ve' tient d'•branler, par la violence de leur at- teinte , les rames des haricots , de tourmenter les tiges •lev•es de certaines plantes, et de bri- ser m"me celles dont la contexture n'est pas tres solide.
Le Potager doit , autant qu'il est possible ,
"tre pourvu d'une r•serve d'eau pour les arrose- mens, et d'une fosse pour recevoir les sarclures et le grattage des all•es, qui s'y mŠrissent pen- dant l'automne et l'hiver, et sont bons em- ployer comme engrais aux premiers labourages du printemps.
Nous avons parl• des avantages d'une bonne
clˆture : ils sont consid•rables , puisque , si elle est compos•e d'une muraille, ind•pendamment de la sŠret• et de l'abri qu'elle offre , elle re- 'oit des espaliers qui rapportent beaucoup d'ex- cellens fruits, et qu'elle favorise la culture des primeurs sur les bordures qui sont ' sa proxi- mit•.
On construit les murs, suivant les lieux et au
meilleur march• qu'il est possible. Toutefois c'est une •conomie bien entendue que de tra- vailler solidement. Les meilleurs murs sont de briques; ensuite ceux de pierre, et de cailloux li•s chaux et ciment , et m"me ceux de pis• dans les localit•s on la brique et la pierre sont rares.
CONSID€RATIONS PR€LIMINAIRES.
A défaut de murailles, on élève une forte haie d'aubépine à triple ou quadruple rang , bien serrée, bien touffue, et de la hauteur qui con- vient. On la protége, au pied, par un fossé assez large et assez profond pour que les animaux n'y entrent pas. Cette baie doit avoir un mètre à un mètre et demi (5 à 4 pieds 6 pouces) au sud , au sud-est, et au sud-ouest. Il est à désirer que partout ailleurs , et surtout au nord, elle soit beaucoup plus haute. Faute de mieux, il serait convenable de planter sur ces points , on il faut
élever un bon abri , quelques arbres que; l'on
pût dresser en éventail au moyen du croissant : le charme , le tilleul , le hêtre , seraient propres à cet emploi. Il est toutefois une sorte de clôture que je ne cesse de recommander, et qui est su- périeure à toutes celles que nous connaissons : c'est une haie d'ifs , qui ont le triple avantage (I: conserver leurs feuilles, de s'élever haut, et de se garnir de rameaux touffus depuis le pied jusqu'à la cime. Cette baie est même très solide, parce qu'une fuis que l'if a acquis une certaine hauteur , son bois est dur, et offre une grande résistance. fine telle baie vaut presque un mur : elle peut s'élever à cinq mètres et plus (i 5 pieds).
Nous ne parlons pas du buis, parce qu'il vient
trop lentement, qu'il s'élève peu, et que, lors- qu'un pied vient à mourir, il laisse une brèche
CONSIDÉRATIONS PR€LIMINAIRES.
d•sagr•able qu'il est presque impossible de fer- mer proprement.
Ce que nous avons dit de la nature des terres
dans le premier volume de cet ouvrage , re'oit ici en partie son application. La vari•t• de la terre du Jardin bien connue, on s'appliquera à la perfectionner, la corriger par des m•langes, s'il le faut, et on lui procurera l'esp‰ce d'engrais et de compˆts qu'elle peut exiger. Quoi qu'il en soit, on ne doit pas n•gliger d'avoir sa dispo- sition une provision de terreau, parce qu'il est indispensable pour faire lever certaines graines et pour dle"ver quelques plantes d•licates. On le forme avec de la terre recueillie au pied des haies et produite par la d•composition des feuilles et des bois pourris; on le retire des fumiers con- somm•s dans les couches ; on l'obtient des sar- dures que l'on a jet•es dans des fosses. Le ter- reau si propre faire lever les graines et faire sans m•lange, pour la culture des l•gumes et-des fruits qui n'acquerraient de volume qu'aux d•- pens de la saveur.
On amende commun•ment le sol des Pota-
gers avec du furnier, soit de cheval, soit de b"tes à cornes, soit de b"tes laine : tous ces engrais sont bons chacun dans son genre , ainsi que nous avons eu occasion de le dire. Il faut les employer
G CONSID€RATIONS PR€LIMINAIRES.
avec discernement, mais il ne faut pas n•gliger de faire usagedes charr•es, des cendres, des brŠ- lis de sarclure , des marnes , des curures bien mŠries, et m"me du sable, si le fond est trop dur et compacte.
Quel que soit le fumier dont on fera usage, il
ne faut pas en mettre ou du moins il finit l'en- fouir profond•ment, s'il est plac• dans une partie destin•e recevoir des racines. C'est dans cette partie, qui doit "tre ameublie, qu'il faut mettre, de pr•f•rence aux fumiers, des curures , des marnes l•g‰res, du sable et un peu de terreau.
Au surplus, on am•liore beaucoup k Potager,
en relevant en rayons, au mois de novembre, tout le terrcin qui n'est plus occup•. La terre se mŠrit, devient l•g‰re, et au printemps elle se b"che avec une grande facilit•. A ce moyen, on d•truit beaucoup de plantes parasites, et les cul- tures poussent avec rapidit•. On est amplement d•dommag• de ce travail d'automne au retour du printemps, pr•cis•ment l'•poque oit l'on a besoin d'op•rer promptement. C'est en carr•s •gaux qu'on distribue le Pota- ger. On peut leur donner une •tendue plus ou moins consid•rable , mais leur subdivision en planches a des r‰gles d•termin•es. Ces planches ne doiveut "tre larges que d'un m‰tre un m‰tre trente centim‰tres (3 à 4 pieds), afin qu'on
CONSID€RATIONS PR€LIMINAIRES. 7
puisse les ensemencer, les sarcler, les serfouir et y recueillir les produits, sans "tre expos• les pi•tiner fr•quemment. Chaque carr• doit pr•senter sur chacune de ses quatre faces, le long des all•es, une plate- bande dont la largeur sera d'un m‰tre au plus ( 3 pieds), et qui, ses extr•mit•s , sera cou- p•e par un petit. sentier pour faciliter l'acc‰s des planches. On borde la plate-bande avec des frai- siers du cˆt• des planches, et avec de l'oseille, du persil et d'autres fournitures du cˆt• de l'all•e : nous conseillons cette disposition , parce qu'elle nous semble avoir moins d'inconv•nicns que toute autre. En effet, on n'a que rarement besoin d'aborder les fraisiers , tandis qu'il arrive fr•- quemment que l'on est Oblig• de' cueillir de l'oseille et des autres plantes dont nous venons de parler.
B"cher souvent et fond, amender par des
fumiers et des compˆts , biner , serfouir, sarcler et tenir le sol propre et meuble : tels sont les moyens d'obtenir d'un Potager des produits tris beaux, abondans et savoureux.
Ordinairement on plante sur les plates-bandes
ide groseillers, tant . grappes qu'•pineux, les cassis, et quelques poiriers ou pommiers. Les quenouilles et les pommiers nains sont pr•f•- rables l'espalier en. •ventail , parce qu'il in-
8 CONSID€RATIONS PR€LIMINAIRES.
tercepte la circulation de l'air et les rayons du soleil. Il ne sera admis que dans le cas oOE l'ex- position trop ardente du jardin et la nature ha- bituellement aride de son sol , rendent un peu d'ombrage n•cessaire et font redouter les courans d'air trop multipli•s et trop violons. Il a bien fallu fixer des •poques pour les tra- vaux du jardinage, afin de ne pas laisser les ou- vriers s'•garer arbitrairement, et savoir peu pr‰s quand il convient de se disposer travailler, pour faire de son temps une utile r•partition.
Toutefois cette fixation ne saurait "tre qu'ap-
proximative, puisque telle ann•e est pr•coce, puisque tel tcrrein , telle exposition favorisent de bonne heure la v•g•tation , tandis que, dans d'autres ann•es, et sur un sol moins l•ger et moins chaud , la v•g•tation s'opère beaucoup plus tard. C'est donc l'observateur intelligent qu'il convient de faire en temps opportun ses travaux et ses ensemencemens. Ce temps est in- diqu• par la nature elle-m"me qui, dans les au- n•es dites pr•coces, produit des fleurs et des feuilles, quelquefois un mois plus tˆt dans une ann•e que dans l'autre. Ainsi nous avons cru faire une chose utile , en donnant en t"te notre Ann•e de culture une sorte de calendr r v•g•tal et naturel , plus sŠr que les indications des almanachs astronomiques. En effet, lorsque
CONSIDTRATIONS PR€LIMINAIRES. 9
telle plante se couvre de fleurs, lorsque tel arbre se rev"t de son feuillage, il est certain due la terre est assez pourvue de calorique et la v•g•tation par cons•quent assez avanc•e , pour que l'on. puisse se livrer certaines cultures et confier à la terre certains enseinencemens.
Si le temps est froid, si la terre est lourde, il
faut employer plus de semence que s'il fesait chaud , ou si le-sol •tait l•ger. Les circonstances les plus favorables au succès des enscmencemens, comme des plantations, sont une terre l•g‰re, bien expos•e au soleil , une temp•rature humide et chaude. D‰s que le mois de f•vrier est arriv•, les tra- vaux du jardinage commencent pour durer jus- qu'en novembre, Ce sont alors de continuelles op•rations : b"cher, fumer, ensemencer, ser- fouir, arroser, sarcler, tailler, arracher, •claircir, remplacer, transplanter, recueillir; faire une guerre non interrompue aux plantes parasites, aux insectes et aux autres animaux nuisibles. Les plantes que l'on •tablit demeure doivent "tre choisies parmi les individus les plus beaux, les plus sains, les plus vigoureux et les mieux enracin•s. Les graines que l'en s‰me doivent, avoir •t• recueillies bien mŠres et conserv•es bien sainement au frais, "tre la fois bien grosses et bien pesantes. C'est le moyen d'obtenir plus L. tO CONSID€RATIONS PRI'LIDIIN_1IRES. tˆt et d'avoir des produits meilleurs, ainsi que de propager et de maintenir les bonnes esp‰ces. Nous r•p•terons, car il ne faut pas craindre de revenir la charge contre la routine et les pr•jug•s qui sont opini'tres dans leur erreur, qu'il est inutile d'avoir •gard aux phases de la lune pour les ensemencemens, les •mondages ou les tailles; qu'il est au moins inutile de faire tremper les graines dans le vin, lelait ou telle autre liqueur, qui ne sauraient communiquer aux fruits venir aucune esp‰ce de qualit•, et qui peuvent nuire la germination qui ne s'op‰re nulle part aussi bien que dans une terre l•g‰re, humide et chaude. Les graines ont besoin d'"tre d•pays•es, parce que celles que l'on s‰me au lieu oOE elles' ont mŠri finissent la longue par produire des plantes ab'tardies. En, g•n•ral on doit tirer de Paris les graines dont on veut faire usage. C'est une faible d•pense dont on est amplement d•dommag• par la bonne qualit• des vari•t•s que l'on veut cul- tiver. FLV E S.11
CHAPITRE II.
Graines légumineuses.
Nous r•unirons clans ce chapitre, les princi- pales graines l•gumineuses que l'on cultive dans nos jardins, et que l'on sert sur nos tables : tels sont les F‰ves, les Haricots , les Pois, et les Len- t i nes.
F• vrs. (.Fal.a major.)
D•sign•es commun•ment sous le nom de F‰ves de marais, parce que, Paris, on cultive la plus grande partie des l•gumes dans l'ancien ma- rais qui touchait aux murs de la capitale (1), ces F‰ves sont les plus grosses et les plus recher- cluses. Elles sont tr‰s d•licates tant qu'elles sont tendres. C'est un mets fort prisa dans sa pri- meur. La F‰ve r•ussit mieux dans les terres (i) C'est de là qu'est venu le nom de maraîcher,, donné , à Paris, anx jardiniers qui cultivent les le gn:nes.•
12 F€ VFS.
compactes que dans les fonds l•gers. On la s‰me d‰s la fin de janvier, en f•vrier, en mars , afin d'en pouvoir cueillir pour la table en mai, en juin et en juillet. Afin d'en avoir plus tard, ors doit en semer dans le courant d'avril et de mai. Le terrein ayant •t• bien fum• et b"ch• pro- fond•ment, on s‰me les F‰ves en rayons , distans l'un de l'autre de trente quarante centim‰tres (1 pied 15 pouces ). L'espace entre chaque F‰ve doit "trede trente-deux centim‰tres (1 pied), et on la recouvre de cinq douze centim‰tres (2 4 pouces) de terre , selon qu'elle est légère ou forte, c'est--dire, de cinq dans les teereins compacts et de douze dans ceux qui ne le sont pas. II est m"me bon dans cette derni‰re esp‰ce de sol, de pi•tiner un peu l'ensemencement,. afin que la racine des F‰ves soit mieux affermie. Comme le germe de cette plante est très gros et robuste, il trouve toujours le moyen de se faire jour quand elle vient lever. Si on n'est pas sŠr de la bont• des graines qu'on emploie, on lesquotesdbs_dbs6.pdfusesText_12