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[PDF] Commentaire de texte : La Hontan, Dialogue avec un sauvage
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Commentaire de texte : La Hontan, Dialogue avec un sauvage (1703) Dans Dialogue avec un sauvage, le baron de la Hontan (1666-1716) contribue à inaugurer un genre
qui aura beaucoup de succès au XVIIIe siècle, celui des dialogues ificitifs entre un Européen et un " bon
sauvage ». Ici, le " bon sauvage » est Adario, un Huron habitant le Canada, territoire alors français.
Adario : [...] Oh, quel genre d'hommes sont les Européens ! oh, quelle sorte de créatures qui font le
bien par force et n'évitent à faire le mal que par la crainte des châitiments ! Si je te1 demandais ce que
c'est qu'un homme, tu me répondrais que c'est un Français, et moi je te prouverai que c'est plutôt un
castor. Car un homme n'est pas un homme à cause qu'il est planté droit sur ses deux pieds, qu'il sait
lire et écrire et qu'il a mille autres industries. J'appelle un homme celui qui a un penchant naturel à
faire le bien et qui ne songe jamais à faire le mal. Tu vois bien que nous n'avons point des juges ;
pourquoi ? parce que nous n'avons point de querelles ni de procès. Mais pourquoi n'avons-nous pasde procès ? C'est parce que nous ne voulons point recevoir ni connaître l'argent. Pourquoi est-ce que
nous ne voulons pas admetttre cet argent ? C'est parce que nous ne voulons pas de lois et que depuisque le monde est monde nos pères ont vécu sans cela. Au reste, il est faux, comme je l'ai déjà dit,
que le mot de lois signiifie parmi vous les choses justes et raisonnables, puisque les riches s'en moquent et qu'il n'y a que les malheureux qui les suivent. Venons donc à ces lois ou choses raisonnables. Il y a cinquante ans que les gouverneurs du Canada prétendent que nous soyons sous les lois de leur grand capitaine. Nous nous contentons de niernotre dépendance de tout autre que du grand Esprit. Nous sommes nés libres et frères unis, aussi
grands maîtres les uns que les autres, au lieu que vous êtes tous des esclaves d'un seul homme. Si
nous ne répondons pas que nous prétendons que tous les Français dépendent de nous, c'est que
nous voulons éviter des querelles. Car sur quels droits et sur quelle autorité fondent-ils cettte
prétenition ? Est-ce que nous nous sommes vendus à ce grand capitaine ? Avons-nous été en France
vous chercher ? C'est vous qui êtes venus ici nous trouver. Qui vous a donné tous les pays que vous
habitez ? De quel droit les possédez-vous ? Ils apparitiennent aux Algonkins2 depuis toujours.Ma foi, mon cher frère, je te plains dans l'âme. Crois-moi, fais-toi Huron. Car je vois la diffférence de
ma condiition à la itienne. Je suis maître de mon corps, je dispose de moi-même, je fais ce que je veux,
je suis le premier et le dernier de ma naition, je ne crains personne et ne dépends uniquement que du
grand Esprit, au lieu que ton corps et ta vie dépendent de ton grand capitaine ; son vice-roi dispose
de toi, tu ne fais pas ce que tu veux, tu crains voleurs, faux témoins, assassins, etc. Tu dépends de
mille gens que les emplois ont mis au-dessus de toi. Est-il vrai ou non ? sont-ce des chosesimprobables ou invisibles ? Ha ! mon cher frère, tu vois bien que j'ai raison. Cependant, tu aimes
mieux être esclave français avec ses belles lois, qui, croyant être bien sage, est assurément bien fou !
puisqu'il demeure dans l'esclavage et dans la dépendance, pendant que les animaux eux-mêmes, jouissant de cettte adorable3 liberté, ne craignent, comme nous, que des ennemis étrangers.