[PDF] [PDF] Question de corpus : 4 points Texte l: Victor Hugo

11 fév 2016 · cette question à I'aide des textes du corpus et de vos connaissances Texte l: Victor Hugo » Les Contemnlations 1856



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[PDF] Question de corpus : 4 points Texte l: Victor Hugo

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Baccalauréat blanc entralnement 1è*

Ecriture poétique ct quêtc dê rcns du Moyen-âge à nos jours,

Poésie, enfence ct pruvrcté.

Corpus :

Texte l: Victor Hugo << Melancholia » Iaes Contemplations 1856.

Textc?: Charlos Baudelaire, << Le Joujou du peuvre » Le §pleen de Paris ( Petits poèmes en ofose) 186l

Texte 3 : Arthur Rimbaud, << Les Effarés » Poésies lE71 Texte 4 : Jules Laforgue ( 1860-1887) << La chlnson du petit hypertrophiqtre >> Premiers poèmes.

Question de corpus : 4 points.

A l'aide de quels procédés chaque poète évoque-t-il la pauvreté ?

Sujets au choix: l6 points.

l. Commentaire : Vous ferezle commentaire du texte de Charles Baudelaire des lignes 15 à 40.

2. Écriture d'invention : Un jeune lycéen écrit lapréface d'un recueil de poèmes destiné à lajeunesse

et défend son point de vue : la poésie peut intéresser lejeune public aujourd'hui. Rédigez cette préface.

Votre texte fera plus de 80 lignes.

3. Dissertation : Le poète doit-il nécessairement s'inspirer de la réalité pour écrire ? Vous répondrez à

cette question à I'aide des textes du corpus et de vos connaissances. Texte l: Victor Hugo << Melancholia >» Les Contemnlations 1856

Dans ce long poème de 336 vers, Victor Hugo dénonce la pauvreté. Le travail des eryfants est un aspect

particulièrement rér'oltant des misères humaines que le poète décrit. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules; Ils s'en vont, de l'aube au soir" faire étemellement

Dans la même prison le même mouvement.

Accroupis sous les dents d'une machine sombre,

Monstre hideux. qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,

Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,

Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.

Jamais on ne s'arrête et-iamais on ne joue.

Aussi quelle pâleur ! La cendre est sur leurjoue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Ils semblent dire à Dieu : " Petits comme nous sommes, Notre Père, voyez ce que nous font les hommes I »

O servitude infâme imposée à l'enfant !

Rachitisme ! Travail dont le souffle étouffant

Défait ce qu'a fait Dieu. qui tue, couvre insensée, I-a beauté sur les ftonts, dans les caeurs la pensée, Et qui ferait- c'est là son fruit le plus certain !-

D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !

Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa seffe, Qui produit la richesse en créant la misère,

Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !

Progrès dont on demande: " Où va-t-il? Que veut-il ? » Qui brise la jeunesse en fleur !Qui donne, en somme, Une âme à la machine et Ia retire à l'homme !

Que ce travail, hai des mères, soit maudit !

Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,

Maudit comme I'opprobre et comme le blasphème ! O Dieu ! Qu'il soit maudit au nom du travail même, Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux. Qui fait le peuple libre et qui rend I'homme heureuxl l. Airain : bronze.

2. Opprobre : honte.

3. Blasphème ; insulte à Dieu.

Texte 2: Charles Baudelaire, << Le Joujou du pauvre », Le Spleen de taris 1861.

Dans ce poème en prose, le poète Charles Baudelaire évoque une scène dejeux entre deux enfants, de

milieux sociaux différents. t...1

Sur une route derrière la grille d'un vaste jardin, au bout duquel apparaissait la blancheur d'un joli

château frappé par Ie soleil, se tenait un enfant beau et frais, habillé de ces vêtements de campagne si

pleins de coquetterie.

Le luxe, I'insouciance, le spectacle habituel de la richesse rendent ces enfants-là si jolis, qu'on les

croirait faits d'une autre pâte que les enfants de la médiocrité ou de la pauvreté.

A côté de lui, gisait sur l'herbe un joujou splendide, aussi frais que son maître, verni, doré,vêtu d'une

robe pourpre, et couverts de plumets et de verroteries. Mais I'enfant ne s'occupait pas de son joujou

préféré, et voici ce qu'il regardait:

De I'autre côté de la grille, sur la route, entre les chardons et les orties, il y a avait un autre enfant.

sale, chétil fuligineux, un de ces marmots-parias dont un oeil impartial découwirait la beauté, si.

comme I'oeil du connaisseur devine une peinture idéale sous un vernis de carrossieq il le nettoyait de la

répugnante patine de Ia misère;

A travers ces barreaux symboliques séparant deux mondes, la grande roue et le château, l'enfant

pauvre montrait à I'enfant riche son propre joujou, que celui-ci examinait avidement comme un objet

rare et inconnu. 01 ce joujou, que le petit souillon agaçatl, agitait et secouait dans une boîte grillée,

c'était un rat vivant ! Les parents, par économie sans doute, avaient tiré le joujou de la vie elle-même.

Et les deux enfants se riaient I'un à I'autre fiaternellement, avec des dents d'une égale blancheur

Texte 3: Arthur Rimbaud, << Les Effarés », falisies 1871.

Ecrit comme tous les autres poèmes dans son adolescence, ce poème relate une scène où cinq petits

enfants misérables regardent un boulanger faire son pain.

Noirs dans la neige et dans la brume,

Au grand soupirail qui s'allume,

Leurs culs en rond,

A genoux, cinq petits.- misère !-

Regardent le boulanger faire

Le lourd pain blond...

Ils voient le fort bras blanc qui tourne

La pâte grise, et qui I'enfourne

Dans un trou clair.

lls écoutent le bon pain cuire.

Le boulanger au gras sourire

Chante un vieil air.

Ils sont blottis, pas un ne bouge,

Au soufïle du soupirail rouge,

Chaud comme un sein.

Et quand, pendant que minuit sonne,

Façonné, pétillant et jaune,

On sort le pain,

Quand, sous les poutres enfumées,

Chantent les croûtes parfumées.

Et les grillons,

Quand ce trou chaud souffle la vie

IIs ont leur âme si ravie

Sous leurs haillons.

Ils se ressentent si bien vivre,

Les pauvres petits pleins de giwe !

-Qu'ils sont là, tous,

Collant leurs petits museaux roses

Au grillage, chantant des choses,

Entre les trous,

Mais bien bas,- comme une prière...

Repliés vers cette lumière

Du ciel rouvert,

- Si fort, qu'ils crèvent leur culotte, - Et que leur lange blanc ûemblotte

Au vent d'hiver...

l. Ravie : en extase, fait écho au titre du poème qui montre les enfants comme ébahis, stupéfaits.

2. Haillons : vêtements déchirés.

3. Lange : carré de coton dont on emmaillote les très jeunes enfants.

4. Tremblotte : s'écrit normalement tremblote.

Texte 4: Jules Laforgue, << La chânson du petit hypertrophique >» Premiers poèmes.

Daw cette chanson écrie en langage populaire, le poète fait chanter un enlant atteint d'urc maladie de caeur ( l4,perlrophie

signifie caeur top gros ici) et qui va mourir comme sa mère parce qu'il n'a rien pour se soigner.

C'est d'un' maladie d' caeur

Qu'est mort', m'a dit 1'docteur,

Tir-lan-laire !

Ma pauv'mère;

Et quej'irai là-bas,

Fair'dodo z'avec elle.

J'entends mon caeur qui bal,

C'est maman qui m'appelle I

On rit d'moi dans les rues,

De mes min's incongrues

La-i-tou !

D'enfant saoul ;Ah lDieu ! C'est qu'à chaque pas

J'étouff', moi, je chancelle !

J'entends mon caur qui bat,

C'est maman qui m'appelle !

Aussi, j'vais par les champs

Sangloter aux couchants,

La-ri-reste !

C'est bien bête.

Mais le soleil, j'sais pae,

M'semble un caeur qui ruisselle !

J'entends mon caeur qui bat,

C'est maman qui m'appelle !

Ah ! Si Ia p'tit'Gen'viève

Voulait d'mon caeur qui s'crève,

Pi-lou-i !

Ah, oui !

J'suis jaune et triste, hélas !

Elle est ros', gaie et belle I

J'entends mon caeur qui bal

C'est maman qui m'appelle !

Non, tout I'monde est méchant,

Hon le caeur des couchants,

TirJan- laire !

Et ma mère,

Etj'veux aller là-bas

Fair' dodo z'avec elle...

Mon caeur bat, bat, bat, bat...

Dis, Maman, tu m'appelles ?

Les pauwes petits pleins de giwe !

-Qu'ils sont là, tous,

Collant leurs petits museaux roses

Au grillage, chantant des choses,

Entre les trous,

Mais bien bas,- comme une prière...

Repliés vers cette lumière

Du ciel rouvert,

- Si fort, qu'ils crèvent leur culotte, - Et que leur lange blanc tremblotte

Au vent d'hiver...

l. Ravie : en extase, fait écho au tite du poème qui montre les enfants comme ébahis, stupéfaits.

2. Haillons : vêtements déchirés.

3. Lange : carré de coton dont on emmaillote les très jeunes enfants.

4. Tremblotte : s'écrit normalement tremblote.

Texte 4: Jules Laforgue, << La chânson du petit hypertrophique >» Premiers poèmes.

Dans ceîte chsnson écrite en langage populaire, le poète fait chanter un enîant atteint d'une maladie de caeur ( lryperlrophie

signifie caeur trop gros ici) et qui va mourir comme sa mère parce qu'il n'a rien pour se soigner

C'est d'un' maladie d' caeur

Qu'est mort', m'a dit I'docteuq

Tir-lan-laire !

Ma pauv'mère;

Et quej'irai là-bas,

Fair'dodo z'avec elle.

J'entends mon caeur qui bal,

C'est maman qui m'appelle !

On rit d'moi dans les rues,

De mes min's incongrues

La-i-tou !

D'enfant saoul ;

Ah lDieu ! C'est qu'à chaque pas

J'étouff', moi, je chancelle !

J'entends mon caeur qui bat,

C'est maman qui m'appelle !

Aussi, j'vais par les champs

Sangloter aux couchants,

La-ri-reste !

C'est bien bête.

Mais le soleil, j'sais pae,

M'semble un caeur qui ruisselle !

J'entends mon caeur qui bat,

C'est maman qui m'appelle !

Ah ! Si Ia p'tit'Gen'viève

Voulait d'mon caeur qui s'crève,

Pi-lou-i !

Ah, oui !

J'suis jaune et triste, hélas !

Elle est ros', gaie et belle !

J'entends mon caeur qui bat,

C'est maman qui m'appelle I

Non, tout I'monde est méchant,

Hon le caeur des couchants,

Tirlan- laire !

Et ma mère,

Etj'veux aller là-bas

Fair' dodo z'avec elle...

Mon caeur bat, bat, bat, bat...

Dis, Maman, tu m'appelles ?

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