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L"identité féminine dans l"OEuvre de Charles Baudelaire

Par Paul Savouré, étudiant,

né en 1992 Sous la direction de Madame Lesain-Bardiot professeur de littérature à l"Institut

Albert-le-Grand

2

Sommaire :

Introduction 3

I- La femme ou l"incarnation du mal 6

A- La femme et la chute 6

B- L"incarnation du mal 9

C- Baudelaire et le dandysme 13

II- La femme idéale 15

A- L"idéal 15

B- La mère 18

C- Les veuves et les vieilles femmes 21

III- La soeur 23

A- Le muse familière 23

B- Le Lesbos 25

C- L"incarnation de la soeur : Marie Daubrun et Mariette 27

Conclusion 31

Bibliographie 33

3

Introduction

La contribution de Charles Baudelaire à la poésie française est incommensurable.

Qu"il soit le dernier poète romantique, ou le premier des modernes, critique d"art ou

dramaturge, ce poète a, par sa vie et ses oeuvres, livré à la littérature française une matière

incontestablement belle et titanesque. Pourtant, malgré la variété de ses travaux, c"est bien le

recueil de quelques cent poèmes paru en 1857, sous le titre Les Fleurs du mal, qui sera la pierre angulaire de son OEuvre. Aussi, si l"on convient, certes d"un point de vue quelque peu réducteur, que chaque

écrivain ne conte finalement à ses lecteurs qu"une de ses " obsessions », force est de constater

que les Fleurs du mal, non contentes de ne pas déroger à cette règle, malgré la multitude des

topiques qui s"y croisent, s"y abandonnent. Cette " obsession » en filigrane, que le lecteur attentif ne pourra manquer de remarquer, et que nous appellerons, par commodité, sous le

terme générique de mundus muliebris, semble avoir été pour le poète substantiel, intrinsèque à

sa personne, comme il le décrira plus tard dans Les Paradis artificiels parus en 1858. Inspirés

des Confessions d"un Anglais mangeur d"opium de Thomas de Quincey parues en 1822, Baudelaire y évoquera l"enfance de son inspirateur troublante de ressemblances avec la

sienne. Aussi écrira-t-il au chapitre dûment intitulé Chagrins d"enfances de ses Paradis

artificiels : Les hommes qui ont été élevés par les femmes et parmi les femmes ne ressemblent pas

tout à fait aux autres hommes [...]. L"homme qui dès le commencement, a été longtemps baigné dans

la molle atmosphère de la femme, dans l"odeur de ses mains, de son sein, de ses genoux, de sa

chevelure, de ses vêtements souples et flottants [...] y a contracté une délicatesse d"épiderme et une

distinction d"accent, une espèce d"androgynéité, sans lesquelles le génie le plus âpre et le plus viril

reste, relativement à la perfection dans l"art, un être incomplet. Enfin, je veux dire que le goût précoce

du monde féminin, mundi muliebris, de tout cet appareil ondoyant, scintillant et parfumé, fait les

génies supérieurs 1. Évoquer la femme chez Baudelaire, c"est comprendre à quel point elle tient une place

particulière dans son oeuvre. Ce mundus muliebris Baudelaire l"a expérimenté, il en est

l"enfant, la production. Il est cet androgyne au " génie supérieur » qui se prend dès l"âge de

seize ans dans le piège du mysticisme qu"il se tend à lui-même, et qui marquera la femme du sceau d"une sensualité en mouvement, de l"intouchable et du mystère d"un autre insaisissable:

Il aimait à la voir, avec ses jupes blanches,

Courir tout au travers du feuillage et des branches Gauche et pleine de grâce, alors qu"elle cachait

1 Charles Baudelaire, Un mangeur d"opium, Les Paradis artificiels chap. 6, OEuvres Complètes (O. C.) t. 1, La

Pléiade, 1975, p. 499.

4

Sa jambe, si la robe au buisson s"accrochait...2

Toute femme est symbole, toute femme fait l"objet d"une idolâtrie, d"un culte. Fort de ce vécu, Baudelaire incarne et puise sa poésie dans un siècle, qui en pleine

révolution industrielle tourne le dos à un idéal romantique, qui avait entouré la femme d"une

aura divine, d"une courtoisie, pour s"acheminer par le regard destructeur de la masse vers une

beauté " désidéalisée ». C"est dans l"oeuvre de Baudelaire que surgit le nouveau statut des

femmes des grandes villes, soumises à une certaine uniformisation des sexes due au travail et

à l"urbanisation. Dans Le Peintre de la vie moderne il remarque la différence des sexes

brutalement modifiés par l"industrialisation, le travail des femmes, l"émergence des féminismes tout en faisant l"apologie d"une beauté moderne et urbaine : maquillage, artifice, mode, etc.

Peu d"artistes ont, autant que Baudelaire, souligné la diversité de la femme et l"ont peinte avec

autant de précision. Belles passantes, mendiantes touchantes, négresses fascinantes et

courtisanes avilies ont imprégné sa vie et sa poésie et rythment même l"une et l"autre. Dans le

monde baudelairien la femme apparaît à la fois comme un être divin et une créature du diable.

Dès lors, il convient de se demander et de voir en quels termes il nous est possible

d"envisager l"identité féminine qui paraît si vaste mais si inhérente à l"oeuvre de Baudelaire ?

Mieux, de voir combien cette femme agit comme une sorte de catalyseur, comme un centre vers lequel Baudelaire gravite, sans jamais pouvoir s"en extraire, faisant de la femme un filtre au travers duquel il véhicule, ce que nous appellerons " sa métaphysique ». Si cette étude porte plus particulièrement sur ce que nous avons déjà décrit comme la substance de l"oeuvre du poète, Les Fleurs du mal, nous nous intéresserons aussi au Spleen de Paris, à ses Journaux intimes qui semblent souvent, par des phrases qui s"apparentent au genre aphoristique, être plus explicites, ainsi qu"à sa très vaste Correspondance. La femme, sous ses multiples visages, procède dans l"oeuvre de Baudelaire d"une constante

opposition oscillant entre deux pôles qui s"excluent tout en s"alimentant l"un l"autre. La

femme est un objet hétérogène en tout point. Bien qu"objet de culte pour le poète, la femme

moderne est pour lui méprisable. Elle est l"incarnation du démon, d"un être naturel, qui pousse

l"homme à sa propre déchéance.

Pourtant, si le poète trouve la femme affreuse, étant l"appareil du mal, il l"adule, lui voue un

culte. Elle n"est alors plus qu" " un vampire aux flancs gluants, docte aux voluptés

3 » mais

une " fée aux yeux de velours

4» à laquelle le poète voue une véritable adoration.

Fort de ces constatations il nous est essentiel de distinguer une troisième acception de la

femme sous le terme générique de " soeur », comme un être en marge qui accompagne

2 Supplément, O. C., t. 1, p. 1582.

3 " La Métamorphose du vampire », Les Fleurs du Mal, O. C., t. 1, p. 159.

4 Ibid., p. 24.

5

Baudelaire dans son désir d"exception, d"étrangeté ainsi que dans sa révolte contre l"âge

moderne. 6

I- La femme ou l"incarnation du Mal

Pour Baudelaire la femme est l"autre. L"autre absolument vers lequel tendent et sont

portés tous les hommes, sans pour autant que cet autre, insaisissable par nature, leur

appartienne jamais. Dès lors, la femme devient, pour le poète, l"objet d"un culte impossible, d"une religiosité qui se meut en damnation et qui entraîne l"homme dans la chute. La chute par le corps d"abord, puisque Baudelaire décrit la femme comme un être simplement charnel, comme une machine vivante et corruptrice, comme un être naturel, ou un vampire docte en

voluptés et qui, de ce fait, est docte dans l"art " de perdre au fond d"un lit l"antique

conscience ». Ainsi, c"est la femme naturelle qui livre l"homme au péché, étant l"instrument

du diable ; cette image trouvera une incarnation particulière dans la vie du poète, sous les traits de la juive Sarah, dite " la Louchette », mais surtout de la seule femme à laquelle le

poète restera attaché jusqu"à la fin de sa vie, ne pouvant jamais se résoudre à la quitter, Jeanne

Duval. Les conséquences de cette déchéance par la chair entraînent non seulement, comme nous l"avons dit, la mort de l"antique pureté, mais encore, et surtout, une chute spirituelle.

Elle réduit l"homme d"esprit, le dandy qui veut se dégager de la matière, s"élever par le travail

et l"exercice de son intelligence, à une régression qui le conduit à ployer sous le poids

insupportable de sa propre matière.

A- La femme et la chute

Dans ses Journaux intimes Baudelaire écrira : " La femme ne sait pas séparer l"âme du corps. Elle est simpliste, comme les animaux. Un satirique dirait que c"est parce qu"elle n"a que le corps

5» montrant par là combien la femme est pour lui réductible à un être strictement

charnel, à un être vide et sans âme. La femme est alors et ce de manière nécessaire vue

comme un être naturel : " La femme à faim et elle veut manger, soif et elle veut boire. Elle est

en rut et veut être foutue. Le beau mérite !

6 ». Elle est assujettie à ses désirs et, non contente

de ne pouvoir les réguler, elle n"en a même aucune conscience, elle se voit attribuer une âme

sensitive qui la réduit à l"état de bête, de brute, et de " vil animal

7 ».

Aussi, dans " l"Examen de Minuit

8 » Baudelaire se rappelle :

Nous avons blasphémé Jésus

Des Dieux les plus incontestables !

Baisé la stupide Matière

Avec grande dévotion

5 Mon coeur mis à nu, 49, O. C., t. 1, p. 694.

6 Ibid., p. 677.

7 " La Chevelure », Les Fleurs du Mal, O. C., t. 1, p. 26.

8 Ibid., p. 144.

7

En d"autres termes, Baudelaire affirme avoir " baisé » avec le diable, celui-là ayant pris

possession de la matière vacante, du corps féminin privé d"âme, la transformant en une sorte

de vampire qui tire l"homme vers la chute par la concupiscence, ce que rappellera encore le

poète dans ses Journaux intimes en écrivant que " L"éternelle Vénus (caprice, hystérie,

fantaisie) est une des formes séduisantes du diable9». La femme est pour Baudelaire l"incarnation du démon. Mieux, elle est l"instrument du

diable chargé d"amener l"homme à sa propre déchéance sous l"effet d"une concupiscence

débridée et grâce à une aptitude naturelle à faire le mal, étant donc par là même une

inconscience à le faire, le mal n"étant que le prolongement de sa nature. Nous pouvons voir

combien Baudelaire fut hanté par la sensation d"étouffement que représente la femme,

sensation mortelle incarnée par ses bras comme dans " La métamorphose du vampire

10 », où

il écrit : Je suis mon cher savant, si docte aux voluptés, Lorsque j"étouffe un homme en mes bras redoutés Ou encore dans " Le beau navire11 » où il répète que ces bras :

Sont des boas luisants de solides émules

Faits pour serrer obstinément,

Comme pour l"imprimer dans ton coeur, ton amant.

Ces quelques vers sont la preuve de l"angoisse véritable qu"éprouve Baudelaire face à cet étouffement physique, dans les rapports charnels qu"il entretient avec les femmes, mais aussi face à l"étouffement de sa création artistique, comme le montrera si bien sa relation avec

Jeanne Duval. La femme l"étouffe mais surtout le pervertit puisqu"elle est montrée, nous

l"avons dit, sous la forme d"un vampire ou d"un serpent, Baudelaire faisant par là une

référence explicite à la tradition judéo-chrétienne de la Genèse. Ainsi, " Le Serpent qui

danse

12 », est un poème duquel se dégage une sensualité très violement marquée qui montre

combien la " femme-serpent » est tentatrice, combien elle pousse l"homme au désir charnel:

À te voir marcher en cadence,

Belle abandon,

On dirait un serpent qui danse

Au bout d"un bâton.

Tentation encore plus visible dans " Le Monstre 13 » où :

9 Mon coeur mis à nu, 48, O. C., t. 1, p. 693.

10 Les Fleurs du mal, O. C., t. 1, p. 159.

11 Ibid., p. 51.

12 Ibid., p. 29.

13 Ibid., p. 164.

8

Par sa luxure et son dédain

Ta lèvre amère nous provoque

Remarquons encore que de tous les symboles de l"érotisme présents dans la poésie de

Baudelaire, le plus puissant est l"odeur. Pour le poète, c"est par l"odeur que se dégage

essentiellement le désir de sombrer dans la concupiscence, comme il l"écrira avoir ressenti

déjà très jeune, dans ses Journaux intimes : " Je confondais l"odeur de la fourrure avec l"odeur

de la femme ». Cette odeur, au parfum animal et dont le chat sera l"incarnation tout en étant une des allégories de ses maîtresses, enveloppe, pour Baudelaire, la femme dans une sorte d"aura irrésistible :

Et, des pieds jusqu"à la tête,

Un air subtile, un dangereux parfum,

Nagent autour de son corps brun.

Cette odeur se mue, comme dans " La Destruction14 », en un instrument au service de Satan pour séduire sa victime et la faire succomber au désir : Sans cesse à mes côtés s"agite le Démon ;

Il nage autour de moi comme un air impalpable ;

Je l"avale et le sens qui brûle mon poumon

Et l"emplit d"un désir éternel et coupable.

Pour le poète, la femme oblige l"homme à combattre cette concupiscence inconsciente tout en

en étant elle-même la source. Elle fait perdre au poète " l"antique conscience », sa pureté

d"esprit. Elle incarne la figure d"une Ève qui pousse l"homme à la faute, dans laquelle il devra

se débattre seul puisque la femme, elle, n"en ressent pas les effets dans sa propre conscience.

Si la femme est la représentante de la perversité, l"homme lui est supérieur en atrocité par

la conscience qu"il a de faire le mal. Il nous faut, de plus, noter l"influence constante de la poésie baroque du XVI e siècle chez Baudelaire, qui en fut fervent lecteur. Cette influence, qui présente un monde hanté par

l"idée d"une mort omniprésente et d"un mouvement constant, se traduira chez le poète par une

volonté aigüe de briser toute image idyllique de la femme comme d"un être immuable et

supérieur. Si le poète lui rappelle sans cesse qu"elle n"est qu"une triste charogne en devenir,

elle est paradoxalement pour lui la plus aimable des créatures, un " ange », comme il le

rappelle à Jeanne dans " Une charogne

15 » :

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,

À cette horrible infection,

Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,

14 Ibid., p. 111.

15 Ibid., p. 31.

9

Vous, mon ange et ma passion !

La femme idéalisée devient alors un cadavre vivant comme elle n"était qu"une machine

vivante. Dans " La métamorphose du vampire

16 » Baudelaire écrit encore :

Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,

Et que languissamment je me tournai vers elle

Pour lui rendre un baiser d"amour, je ne vis plus

Qu"une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus !

Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle

Il montre dans ces vers que c"est bien l"acte sexuel qui perd la femme, et qui la transformant

en une simple " outre aux flancs gluants » sans âme et sans amour. Notons dès à présent qu"il

y a pour Baudelaire une incapacité structurelle à aimer les femmes de manière charnelle, ce qui conséquemment rend l"incarnation de l"amour absolument impossible, puisque toute

incarnation conduit nécessairement à la destruction de l"idéal, que le poète s"est préalablement

forgé. Pourtant, malgré cela, le poète a eu de nombreuses relations avec toutes sortes de femmes, dont deux ont particulièrement incarné cette chute.

B- L"incarnation du mal

Il nous faut comprendre que pour Baudelaire, plaisir charnel et plaisir de s"avilir ne

forment qu"un tout. C"est pour lui, le moyen d"affirmer sa liberté, sa singularité, son goût pour

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