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MASARYKOVA UNIVERZITA
Analyse comparative du personnage
de Don Juan belge du XXeMgr. Laura Dutillieut
Brno 2014
Č26. dubna 2014 ..............................................................Remerciement
de Belgique et surtout pour ses cours, jours remplieTABLE DES MATIERES
Introduction ....................................................................................................................... 7
A ........................................................................................................ 10
I) ................................................................................................. 10
1. .......................................................................... 10
2. Contexte spatio-temporel ................................................................................. 12
3. Analyse du personnage .................................................................................... 15
4. ......................................................................................... 17
II) Mythe de Don Juan .............................................................................................. 20
1. Naissance du mythe .......................................................................................... 20
2. ............................................................................... 21
3. ......................................................................... 26
III) ................................................................................................. 29
1. Michel de Ghelderode (1898 1962) .............................................................. 29
2. Suzanne Lilar (1901 1992) ............................................................................ 30
3. ric-Emmanuel Schmitt (1960) ....................................................................... 31
4. Claire Lejeune (1926 2008) .......................................................................... 32
B Partie analytique ...................................................................................................... 33
I) ................................................................................................... 33
1. Don Juan de Michel de Ghelderode ................................................................. 33
2. Le Burlador de Suzanne Lilar .......................................................................... 34
3. La Nuit de Valognes ric-Emmanuel Schmitt .............................................. 35
4. Ariane et Don Juan de Claire Lejeune .................................... 37
II) Analyse du personnage de Don Juan ................................................................... 39
1. .................................................... 40
2. Don Juan en tant que symbole : composantes essentielles .............................. 42
3. ...................................................................................... 46
4........................................................................................................................... 49
5. Avenir de Don Juan .......................................................................................... 52
III) Influence spatio-temporelle .............................................................................. 54
1. Don Juan belge et les aspects historiques ........................................................ 54
2. ............................................................................................... 55
3. ..................................................................................... 57
Conclusion ...................................................................................................................... 60
Bibliographie .................................................................................................................. 65
......................................................................................................... 72
7Introduction
Claire Lejeune1
belge est courte en comparaison avec celle de la France. , en Belgique est mouvante et une grande importance pour la belge : lors de la deLa Muette de Portici en 1830, la salle a commenc
- puis le pays les Hollandais occupant leur territoire2 a donc contribuLa courte existence a cependant
des constances dans son : les Belges ne se sont s du souvenir des diverses occupations de leur territoire ; est donc un culturel important pour les intellectuels.L personnage de Don Juan3 prouve que
dites R mythe dans le cadre dun travail sur le personnage son iden 4 existant confirme ces mots sissable 51 C. LEJEUNE, Ariane et Don Juan
2 P. ARON, ire en jeu : une , Bruxelles,
3 Cf. le sous-chapitre Ddu mythe.
4 N. GENDROT, Lautobiographie et le mythe chez Casanova et Kierkegaard : automythologies
, Paris, LHarmattan, 2009, p. 44.5 R. SORIN, [disponible sur
8 mythe constant. L le Don Juan italien la plume de Tirso de MolDon Juan belge ? De plus, nous nous concentrerons --dire le et un genre important belgede Jean Rousset concernant les circonstances de lieu et de temps, nous limitons encore no le XXerelativement -elle donc ? Quels sont les points communs toriale, culturelle ou temporelle, - ? Pourquoi ce mythe est- -t-par le cadre spatio-temporel ? afin de mieux expliquer e , le contexte spatio-temporel de notre corpus, la notion de mythe enterons le mythe de Don Juan, par Tirso de Molina et les raisons de la du mythe . par une br de chacun des auteursNous commencerons la partie analytique
niveaux : l on du personnage ; du mythe ; du contexte spatio-temporel belgeAfin de e
ordre chronologique de leur parution : Don Juan auxGallimard), Le Burlador de Suzanne Lilar
aux ), La Nuit de Valognes -Emmanuel aux ) et de Claire Lejeune 9 aux ions de lambedui). temporelle e corpus choisi couvre plus ou moins 6 . De plus, des femmes, ce qui semble avoir une certaine importance des changements dans les droits des femmes. Avant de plonger dans le monde donjuanesque nterMdG-DJ Don Juan de Michel de Ghelderode
Bur Le Burlador de Suzanne Lilar
NdV La Nuit de Valognes -Emmanuel Schmitt
de Claire Lejeune6 Cf. le sous-chapitre Contexte spatio-temporelInfluence spatio-temporelle.
10 A I) NAvant de , nous allons nous poser plusieurs
questions essentielles pour mieux et pour expliquer donc aborder les questions suivantes : - - ? Dans ce sous-chapitre, nous allons expliquer des au , notamment les didascalies, qui constitueront une source importante pour notre analyse. - quel est le contexte spatio-temporel ? eDans notre e ;
nous esquisserons les possibil - q- ? Pour ce terme, mythe , avec tous ses aspects.1. Analyse de la p
. Elle est la , pour le spectacle : est faite non seulement de texte mais du travail des des acteurs et des techniciens, des salles et ainsi de suite, du moment du jeu7 et comme le remarque
Denis Entretien sur Le Fils naturel (1757) : [] il y a bien8 Pourtant,
7 acle comme un ensemble d
du spectacle est une tranche contenant tous les signes [ ] l est donc -16508 J. FOWLER, New Essays on Diderot, New York, Cambridge University Press, 2011, p. 225.
11 - du jeu, tandis que le texte : la pipermet donc la transmission . Il semble donc s et une de chaque mise . M des t auteurs ont et leur vision de ce que devait ponctuelle, voire bavarde, respectent scrupuleusement9, tout (, l le, etc.) constitueEn plus de cela, les
textes --dire la ou fictive 10 , et des didascalies. reprennent toutes les indications qui ne sont pas s en lors de la lecture ou du jeus informations importantes pour uneLeur nombre, leur
ou leur Michel Pruner11 apporte la classification des didascalies suivante12 :1) didascalies initiales : les didascalies initiales fournissent la liste des personnages
rela13 ; es informations sur le cadre
spatio- ou possiblement sur le genre142) didascalies fonctionnelles el personnage prononce
9 un d La Balade
du Grand Macabre10 Dialogue : P. ARON, D. SAINT-JACQUES, A. VIALA, , Paris,
PUF, 2010, p. 183.
1112 M. PRUNER, , Paris, Armand Collin, 2010, pp. 1620.
13 Il est pourtant possible que ces informations soient fournies dans les didascalies ou dans les dialogues
14 Par exemple farce en trois actes et six tableaux La Balade du Grand Macabre de Michel
de Ghelderode. 12 et le mouvement des personnages , un changement de au cours du spectacle ou da ou sur le fond sonore font partie de ce type de didascalies Grand bruit de casseroles. 15)3) didascalies expressives : les didascalies expressives la
le indications similaires : ravi avec rage brusquement sarcastique candide elle modifie etc.164) didascalies textuelles : es elles commentent
ou une action ou un mouvement : -vous donc et regardez-le, sous le poids de quoi dan es 17 Ces didascalies constitueront une source importante pour notre analyse de Don Juan dans le corpus choisi.2. Contexte spatio-temporel
Lorsque l
souvent sa ressemblance avec un petit satellant autour , la France, elle autonome ; son centre, Paris, de la production, 18 est donc assez difficile : , ou suivre l par ce centre et profiter de son prestige15 M. de GHELDERODE, Don Juan, Tournai, Labor, 1999, p. 46.
16 E17 -E. SCHMITT, La Nuit de Valognes, Paris, Magnard, 2005, p. 87.
18 Comme
13 en opposition linguistique constante19, sa production de 20 :1) (1830 1920)
et se la langue --dire le refus de de la France en ant germanique et la culture flamande ;2) (1920 1960)
de Belgique de nouvelles situations 3) , mais ils ne se font pas toujours . les , qui augmentent ainsi le profite ci-dessus ; on observe une certainePuisque l s davantage que
la romanesque, historique ne correspond pas aux phases ; v par Paul Aron21 :19 La angues officielles sur son territoire
20 historique -Marie Klinkenberg, cf. Bibliographie.21 La : u , op. cit.,
et de nos notes du cours de lHistoire 141) (1830 1918)
lieu de renco de la : le normal que ce dernier bavarde pendant le spectacle, que les gens mangent, boivent ou fument qui provoquent : l La Muette de Portici en 1830, occupant leur territoire et sort en chantant le refrain patriotique . Ce dernier a donc une importance exceptionnelle et une valeur symbolique belge22. A la fin du XIXe mythe nordique (ou le mythe de ), valorisation de la tradition culturelle germanique et de la mise en exergue de la culture flamande au cours de ; loin d t abstraction et pour le belges ne se rapprochent de la hexagonale que par la langue. Leur es fleuves, la brume, la boue ou la plaine), par les th dun (t fantastique et deLe belge
l fondatrice (1867), dans laquelle la modestie et le bon sens populaire des Belges rencontrent du luxe des Espagnols23.2) (1918 1940)
ou expressionistes avec des auteurs tels que Crommelynck ou Ghelderode traditionnelnt donnent libre 2223 Les Pays-Bas retombent sous la domination des Habsbourg
15 cours aux passions humaines . Ghelderode du masque et sToute l
est interrompue par la guerre : les salles de spectacle sont3) (1940 1970)
nationaliste sont interdites l dents. -garde est donc une langue claire et par e et de ; conservant certains liens dans un autre lieu nobles . es : amour, des sentiments absolus et mort. Les tendances de tendent plus haut.4) : entre dans une phase de rupture
la , et les artistes Pourtant, , les auteurs renonce dramaturgie originale et retournent .3. Analyse du personnage
Le personnage dans
comprises dans le texte dans . 24.La mesure entre autres de
24 Le terme [personnage]e persona
( Personnage : P. ARON, D. SAINT-JACQUES, A. VIALA,Le dictionnaire, p. 564.)
16 sur le amatique ; mais la peut aussi reposer entre les mains du -. n nt ni jugement ni , 25.A cause 26,
ou de 27, contribue montrer ce dernier sous son vrai jour28, peuvent ; dans notre analyse commeL peut soit explicitement
, soit implicitement, par ses actes et son comportement. Le texte peut nous ainsi fournir un montrer les relations du personnage , dans , son but, la modification de son discours la situation ou etc. Parfois, changement de perception du spectateur. On note non seulement ses propres dires, mais aussi ce que les autres personnages disent de lui ( nouveau, nous constaterons que dans le toujours ) ; l : l dune seule auto- -Je du locuteur. 29 voix du ou bien encore25 -propos.
26 est le terme par Michel Pruner dans lAnalyse Le spectateur entend
physique) - . PRUNER, Analyse duop. cit., p. 22.) 2728
de Tirso de Molina.
29 M. MOHAMMADI-AGDASH,
de Samuel Beckettp. 4. 17 voix 304. central mythe mythos -- fable mythe ou au grec muthos suite de paroles qui ont un sens discours fiction mythe 31 par
32 fable mythe
fabula au XIXe histoire invention le mythe c 3334
les deux : Noto bien 35 des domaines auxquels l
30 S. LE PORS, , Presses Universitaires de Rennes, 2011, p. 15.
31 CNRTL (portail lexical du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, sous le patronage
du Centre national de la reche Analyse et traitement informatique les synonymes des termes [disponible sur http://www.cnrtl.fr] : Mythe . 32 LE[disponible sur http://atilf.atilf.fr/tlf.htm] Mythe
33 Ibid.
3435 J. BOURDON, Les racines du mythe Quaderni, 2007, n65, p. 9.
1836questionnable :
chaque mythe, comme si chaque mythe, organisation -ci ne puisse - 37 DonsGeorges Van Riet, ,
38 :1) ni plus ni moins 39que, citons les mythes I 40.
2) superficielle, --dire appa , comme dans le mythe de la caverne chez Platon41 ou dans les fables de type moral de La Fontaine42 ; 36 e
37 G. VAN RIET, Revue philosophique de Louvain, 1960, tome 58, n57, p. 15.
3839 G. VAN RIET, op. cit., p. 20.
40 Ibid., p. 21.
41 Philosophe grec.
42 XVIIe
19 en y voyant, sous une sottise apparente, une doctrine valable, 433) du sens apparent et se concentrer uniquement sur du mythe, qui r du mythe devient donc philosophique, comme chez Platon.