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CONVENTION LOCALE RELATIVE AU TRAITEMENT

DES MAINS COURANTES ET DES PROCES VERBAUX DE RENSEIGNEMENTS

JUDICIAIRES

EN MATIERE DE VIOLENCES CONJUGALES

Entre :

- Le Préfet du Morbihan - Le procureur de la République de LORIENT - Le procureur de la République de VANNES - Le président du conseil général du Morbihan - Le commandant de groupement de gendarmerie départementale du Morbihan, - Le directeur de la sécurité publique du Morbihan - L'association d'aide aux victimes ADAVI 56 - Le centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF 56)

PREAMBULE

- Vu le protocole cadre relatif au traitement des mains courantes et des procès-verbaux de renseignements

judiciaires en matière de violences conjugales du 13 novembre 2013 - Vu la mesure 1-1 du 4 ème plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes 2014-2016

- Vu la dépêche CRIM 2013/0145/C16 relative au protocole cadre sur le traitement des mains courantes et les

procès verbaux de renseignements judiciaires en matière de violences conjugales, et à sa mise en oeuvre au

niveau départemental en date du 30 décembre 2013,

- Vu la note DGPN/CAB-14-99-D relative au protocole cadre sur le traitement des mains courantes et les

procès verbaux de renseignements judiciaires en matière de violences conjugales en date du 7 janvier 2014.

- Les enquêtes de victimation mettent en exergue que seules 10 % des victimes de violences dans le couple

déposeraient plainte. Pour améliorer le taux des révélations auprès des services enquêteurs et pour lutter contre l'impunité des auteurs, la mesure 1-1 du 4 ème plan interministériel de prévention et de lutte contre les

violences faites aux femmes 2014-2016 édicte le principe que toute violence déclarée doit faire l'objet d'une

réponse pénale et sociale. Ainsi, un protocole cadre conjoint établi par les ministres de la Justice, de

l'intérieur et des droits des femmes réaffirme le principe du dépôt de plainte lorsqu'une victime de

violences au sein du couple se présente dans un service de police ou une unité de gendarmerie ainsi que le

caractère exceptionnel des mains courantes et des procès-verbaux de renseignements judiciaires. Ce

protocole-cadre interministériel organise les conditions de recours, d'établissement, d'exploitation et de

transmission des mains courantes (MC) et des procès-verbaux de renseignements judiciaires (PVRJ) à

l'autorité judiciaire ainsi que de l'aide proposée à la victime.

En conséquence, et dans l'intérêt des victimes de violences commises au sein du couple, les parties à la

présente convention se sont rapprochées pour organiser localement la mise en oeuvre du protocole cadre et

plus particulièrement de la réponse sociale.

ARTICLE 1 : OBJET DE LA CONVENTION

La présente convention définit les modalités pratiques du protocole cadre sur le traitement des mains

courantes et les procès verbaux de renseignements judiciaires en matière de violences conjugales.

Elle détermine localement les conditions de transmission de l'information et sa périodicité.

Elle organise localement l'aide apportée par les services du département, dans le cadre du dispositif

partenarial d'assistance aux personnes, et les associations conventionnées à la victime de violences au sein

du couple après la déclaration de MC et de PVRJ ainsi que son orientation.

ARTICLE 2 : LE PRINCIPE DU DEPOT DE PLAINTE

Toute personne se déclarant victime auprès d'un service de police ou de gendarmerie de violences au sein

du couple doit être invitée à déposer plainte.

Si les constatations médicales sont nécessaires à son traitement, le dépôt de plainte ne saurait être

conditionné par l'obtention préalable d'un certificat médical.

La plainte doit être recueillie quel que soit le lieu où se présente la victime. Si le service ayant recueilli la

plainte n'est pas compétent pour mener les investigations, il transmet la procédure sans délai soit

directement à l'unité territorialement compétente si elle est située au sein de la Cour d'Appel de RENNES,

soit au parquet de VANNES ou de LORIENT dans le cas contraire. Dans les cas les plus graves, la procédure est

transmise par courriel ou par fax. ARTICLE 3 : LE RECOURS A LA MAIN COURANTE OU AU PROCES VERBAL DE RENSEIGNEMENT JUDICIAIRE

A défaut de recueil d'une plainte, qui est le principe, toute intervention à domicile des services de police ou

ou de gendarmerie, dans un contexte de violences conjugales, ou toute révélation de faits doit donner lieu, a

minima, à l'établissement d'une main-courante ou d'un procès-verbal de renseignement judiciaire selon les

règles définies ci-dessous.

3-1. Le principe

La consignation des déclarations de la victime sur main courante ou procès-verbal de renseignement

judiciaire doit donc demeurer un procédé exceptionnel, subordonné au refus exprès de la victime de

déposer plainte, et dans la mesure où aucun fait grave n'est révélé. Ce refus exprès doit être acté dans la

déclaration.

Le recueil des déclarations doit être détaillé afin de permettre une exploitation ultérieure (voir annexe 1).

3-2. L'information de la victime par le service enquêteur

Le policier ou le gendarme doit informer la victime : -sur les conséquences de son refus de déposer plainte, -sur ses droits, -sur les procédures à engager pour les faire valoir notamment l'ordonnance de protection, -sur l'aide dont elle peut bénéficier, -sur les associations locales conventionnées (remise des coordonnées), -sur le numéro de la plateforme nationale " Violences conjugales Info » 3919.

La copie de la MC ou du PVRJ est remise à la déclarante ainsi qu'une plaquette d'information (voir annexe 3).

La victime est informée que ses coordonnées seront transmises aux services du département ayant en

charge le dispositif partenarial d'assistance aux personnes et à l'association ADAVI 56,

3-3 la prise de contact différé

Lorsque l'établissement de la main-courante ou du procès-verbal de renseignement judiciaire aura fait suite à

un déplacement des forces de l'ordre au domicile de la victime, une prise de contact différée par le service

d'enquête est systématique.

Dans les autres cas, cette prise de contact différé sera laissée à l'appréciation du service d'enquête.

ARTICLE 4 LES MODALITES DE TRANSMISSION A L'ASSOCIATION CONVENTIONNEE ET AU DEPARTEMENT

Le PV de renseignement judiciaire ou la main-courante est transmis dans les meilleurs délais à l'association

d'aide aux victimes ADAVI 56, à charge pour cette dernière de l'adresser ensuite au CIDFF dans les situations

nécessitant essentiellement une information à caractère juridique de nature civile.

Pour le département, conformément au dispositif partenarial d'assistance aux personnes, la fiche

d'information d'une situation à caractère social ou la main courante est transmise dans les meilleurs délais.

(voir coordonnées en annexe 2).

L'unité de police ou de gendarmerie saisie des faits informe les services du département et l'ADAVI, s'il y a

lieu, de toute évolution de la situation susceptible de présenter de nouveaux risques.

Cette communication, si elle présente un caractère d'urgence, doit pouvoir être effectuée par téléphone

pour une prise en charge immédiate et adaptée à chaque personne. ARTICLE 5 MISSIONS DU DEPARTEMENT ET DE L'ASSOCIATION CONVENTIONNEE

Les situations signalées au département sont prises en compte dans le cadre du dispositif partenarial

d'assistance aux personnes visant à apporter une réponse sociale adaptée à chaque situation.

De son côté, l 'ADAVI prend contact avec la victime et lui propose un rendez vous dans les meilleurs délais.

Lors de cet entretien, l 'ADAVI procède à une évaluation pluridisciplinaire de la situation. Elle informe la

victime et la renseigne sur les démarches à accomplir et plus généralement sur ses droits. Elle l'oriente vers

les structures locales d'aide et d'accompagnement adaptées à ses besoins, notamment vers le CIDFF.

L'ADAVI doit informer le service enquêteur de toute dégradation de la situation ou d'un risque de passage à

l'acte ainsi que de tout refus de prise en charge de la part de la victime.

L'ADAVI et le département articuleront leur intervention dans un souci d'efficience et de complémentarité.

ARTICLE 6 : PILOTAGE ET SUIVI DE LA CONVENTION :

Les parties signataires s'engagent à se réunir au moins une fois par an afin d'assurer le suivi de la mise en

oeuvre de la présente convention et transmettent le bilan au conseil départemental de prévention de la

délinquance, d'aide aux victimes et de lutte contre la drogue, les dérives sectaires et les violences faites aux

femmes ainsi qu'à la MIPROF.

ARTICLE 5 : DUREE DE LA CONVENTION

La présente convention est conclue entre les parties pour une durée d'un an, tacitement renouvelable, à

compter de la date de sa signature.

Fait à..........................................................., le ...........................................

Le Préfet du MorbihanLe Président du conseil Général Le procureur de la République de VANNES Le procureur de la République de LORIENT Le Colonel commandant le Groupement de Le Directeur Départemental de la sécurité gendarmerie du Morbihan Publique du Morbihan l'Association d'aide aux victimes (ADAVI 56) Le Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF56)

ANNEXE 1 Modèle de main courante ou de PVRJ.

ANNEXE 2: Tableau récapitulatif des commissariats de police et brigades de gendarmerie ANNEXE 3 : Plaquette d'information à remettre à la victime

ANNEXE 1

MODELE DE MAIN COURANTE OU PROCES VERBAL DE RENSEIGNEMENT JUDICIAIRE Les éléments suivants doivent figurer dans la déclaration : -L'identité complète de la victime, -Les coordonnées postales, téléphoniques et courriel personnelles de la victime, -L'identité complète du mis en cause, -La durée de la relation commune, -Le lieu et la date des faits, -La description précise des événements, des actes, attitudes et propos commis par le mis en cause notamment les comportements agressifs et /ou dénigrants et /ou menaçants, les privations ou interdictions (exemple des moyens de paiement ou de sortie), -Les faits antérieurs, -Les conséquences physiques et psychologiques pour la victime, -La consommation d'alcool, de stupéfiants, de certains médicaments ou autres substances nocives par le mis en cause au moment des faits ou de manière fréquente ou habituelle,

-L'identité des témoins directs ou indirect des faits, notamment les enfants, ainsi que l'âge de

ces derniers -Les démarches déjà entreprises auprès des services de police ou de gendarmerie, des associations, de médecins, d'avocat, -Les démarches envisagées notamment le départ du domicile commun, -L'information donnée à la victime sur la communication de ses coordonnées aux services du Conseil Général et à l'association spécialisée référente (ADAVI 56)quotesdbs_dbs31.pdfusesText_37