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C'est dire l'importance de l'Histoire générale de l'Afrique, huit volumes, en arabe, portugais, chinois, coréen, italien ; le volume IV en arabe, espagnol et portugais commerciale de Rome dans le bassin méditerranéen que la constitution de



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Longtemps, mythes et préjugés de toutes sortes ont caché au monde l'histoire réelle de

l'Afrique. Les sociétés africaines passaient pour des sociétés qui ne pouvaient avoir

d'histoire. Malgré d'importants travaux effectués dès les premières décennies de ce siècle,

par des pionniers comme Léo Frobenius, Maurice Delafosse, Arturo Labriola, bon nombre

de spécialistes non africains, attachés à certains postulats, soutenaient que ces sociétés

ne pouvaient faire l'objet d'une étude scientifique, faute notamment de sources et de

documents écrits. En fait, on refusait de voir en l'Africain le créateur de cultures originales,

qui se sont épanouies et perpétuées, à travers les siècles, dans des voies qui leur sont

propres et que l'historien ne peut donc saisir sans renoncer à certains préjugés et sans renouveler sa méthode. La situation a beaucoup évolué depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et en particulier depuis que les pays d'Afrique, ayant accédé à l'indépendance, participent activement à la vie de la communauté internationale et aux échanges mutuels qui sont

sa raison d'être. De plus en plus d'historiens se sont efforcés d'aborder l'étude de l'Afrique

avec plus de rigueur, d'objectivité et d'ouverture d'esprit, en utilisant - certes avec les précautions d'usage - les sources africaines elles-mêmes.

C'est dire l'importance de l'

Histoire générale de l'Afrique,

en huit volumes, dont l'UNESCO a entrepris la publication. Les spécialistes de nombreux pays qui ont travaillé à cette oeuvre se sont d'abord attachés à en jeter les fondements théoriques et méthodologiques. Ils ont eu le souci de remettre en question les simplifications abusives auxquelles avait donné lieu une

conception linéaire et limitative de l'histoire universelle, et de rétablir la vérité des faits

chaque fois que cela était nécessaire et possible. Ils se sont efforcés de dégager les données historiques qui permettent de mieux suivre l'évolution des différents peuples

africains dans leur spécificité socioculturelle. Cette histoire met en lumière à la fois l'unité

historique de l'Afrique et les relations de celle-ci avec les autres continents, notamment avec les Amériques et les Caraïbes. Pendant longtemps, les expressions de la créativité des descendants d'Africains aux Amériques avaient été isolées par certains historiens en un agrégat hétéroclite d' africanismes ; cette vision, il va sans dire, n'est pas celle des

auteurs du présent ouvrage. Ici, la résistance des esclaves déportés en Amérique, le fait

du " marronnage » politique et culturel, la participation constante et massive des descendants d'Africains aux luttes de la première indépéndance américaine, de même qu'aux mouvements nationaux de libération sont justement perçus pour ce qu'ils furent de vigoureuses affirmations d'identité qui ont contribué à forger le concept universel d'Humanité... De même, cet ouvrage fait clairement apparaître les relations de l'Afrique avec l'Asie du Sud à travers l'océan Indien, ainsi que les apports africains aux autres civilisations, dans le jeu des échanges mutuels. Cet ouvrage offre aussi le grand avantage, en faisant le point de nos connaissances sur l'Afrique et en proposant divers regards sur les cultures africaines, ainsi qu'une nouvelle vision de l'histoire, de souligner les ombres et les lumières, sans dissimuler les divergences d'opinion entre savants.HISTOIRE

GÉNÉRALE

DE L'AFRIQUE

Volume I

Méthodologie

et préhistoire africaine

Directeur : J. Ki-Zerbo

Volume II

Afrique ancienne

Directeur : G. Mokhtar

Volume IIIL'Afrique du

e au e siècle

Directeur : M. El Fasi

Codirecteur : I. Hrbek

Volume IV

L'Afrique

du e au e siècle

Directeur : D. T. Niane

Volume V

L'Afrique

du e au e siècle

Directeur : B. A. Ogot

Volume VI

L'Afrique au

e siècle jusque vers les années 1880

Directeur : J. F. Ade Ajayi

Volume VIIL'Afrique sous domination

coloniale, 1880-1935

Directeur : A. Adu Boahen

Volume VIII

L'Afrique depuis 1935

Directeur : A. A. Mazrui

Codirecteur : C. Wondji

UNESCO

HISTOIRE

GÉNÉRALE DE

L'AFRIQUE

IV

L'Afrique

du e au e siècle D

IRECTEUR

DE VOLUmE

D. T. NIANEComité scientifique international

pour la rédaction d'une Histoire générale de l'Afrique (UNESCO)

HISTOIREGENERALEDEL'AFRIQUE

IV. L'Afrique du

e au e siècle D

IRECTEUR

DE VOLUmE : D. T. NIANE

Éditions UNESCO

9789232017109

ISBN 978-92-3-201710-9

HIsTOIreGÉnÉraledel'afrIque

HIsTOIreGÉnÉraledel'afrIque

IV

Directeur du volume

D. T. N Iane

UNESCO

Impression : darantiere (france)

Publié en 1987 par l'Organisation

des nations unies pour l'éducation, la science et la culture

7, place de fontenoy,

75732 Paris 07 sP

IsBn unescO 92-3-201710-5

IsBn 2-7236-0991-x (nouvelles Éditions africaines)

© unescO 1985, 2000

5

Table des matières

9 15 17

Introduction

d. T. niaNe 21

O. saiDi 35

rayonnement de la civilisation maghrébine ; son impact sur la civilisation occidentale

M. TaLBi 79

la désintégration de l'unité politique du Maghreb

I. HrBeK 101

la société au Maghreb après la disparition des almohades

H. r. IDriS 125

le Mali et la deuxième expansion manden d. T. niaNe 141 6

L"AFRIQUE DU XII

e

AU XVI

e

SIÈCLE

le déclin de l'empire du Mali

M. lYTaLL 197

les songhay du xII e au xvI e siècle s. M. ciSSOKO 213 les peuples et les royaumes de la boucle du niger et du bassin des volta du xII e au xvI e siècle

M. IZarD 237

royaumes et peuples du Tchad d. laNGe 265 les Hawsa et leurs voisins du soudan central

M. aDamU

avec une contribution de a. saLiFOU 293 les peuples côtiers - premiers contacts avec les Portugais de la casamance aux lagunes ivoiriennes

Y. PerSON 329

des lagunes ivoiriennes à la volta

P. KiprÉ 353

de la volta au cameroun a. f. c. rYDer 369 l'Égypte dans le monde musulman (du xII e siècle au début du xvI e siècle)

J.-c. G

arciN 403 xII e siècle à la conquête par les funj au début du xvI e siècle l. K 429 la corne de l'afrique : les salomonides en Éthiopie et les

États de la corne de l'afrique

T. Tamrat 457

7

TABLE DES MATIÈRES

l'essor de la civilisation swahili v. MatVeieV 491 entre la côte et les Grands lacs c. ehret 519 la région des Grands lacs

B. a. OGOt 539

les bassins du Zambèze et du limpopo

1100/ + 1500)

B. M. faGaN 567

l'afrique équatoriale et l'angola : les migrations et l'appari tion des premiers États

J. vaNSiNa 597

l'afrique méridionale : les peuples et les formations sociales l. d. nGcONGcO en collaboration avec J. vaNSiNa 625

Madagascar et les îles avoisinantes du

xII e au xvI e siècle f. eSOaVeLOmaNDrOSO 647 les relations entre les différentes régions : Échanges entre les régions d. T. niaNe 665 l'afrique dans les relations intercontinentales

J. deViSSe

en collaboration avec s. laBiB 689 conclusion d. T. niaNe 727 741
745
747
753
815
9

Préface

longtemps, mythes et préjugés de toutes sortes ont caché au monde l'his toire réelle de l'afrique. les sociétés africaines passaient pour des sociétés qui ne pouvaient avoir d'histoire. Malgré d'importants travaux effectués, dès les premières décennies de ce siècle, par des pionniers comme léo frobenius, Maurice delafosse, arturo labriola, bon nombre de spécialistes non africains, attachés à certains postulats soutenaient que ces sociétés ne et de documents écrits. si l' et l' pouvaient être considérées à juste titre comme des sources essentielles de l'histoire de la Grèce ancienne, on déniait, en revanche, toute valeur à la tradition orale africaine, cette mémoire des peu ples qui fournit la trame de tant d'événements qui ont marqué leur vie. On se limitait en écrivant l'histoire d'une grande partie de l'afrique à des sources extérieures à l'afrique, pour donner une vision non de ce que pouvait être le cheminement des peuples africains, mais de ce que l'on pensait qu'il devait

être. le "

Moyen Âge » européen étant souvent pris comme point de réfé- rence, les modes de production, les rapports sociaux comme les institutions politiques n'étaient perçus que par référence au passé de l'europe. en fait, on refusait de voir en l'africain le créateur de cultures originales qui se sont épanouies et perpétuées, à travers les siècles, dans des voies qui leur sont propres et que l'historien ne peut donc saisir sans renoncer à cer tains préjugés et sans renouveler sa méthode. de même, le continent africain n'était presque jamais considéré comme une entité historique. l'accent était, au contraire, mis sur tout ce qui pouvait 10

L"AFRIQUE DU XII

e

AU XVI

e

SIÈCLE

accréditer l'idée qu'une scission aurait existé, de toute éternité, entre une afrique blanche » et une " afrique noire » ignorantes l'une de l'autre. On présentait souvent le sahara comme un espace impénétrable qui rendait impossible des brassages d'ethnies et de peuples, des échanges de biens, de croyances, de mœurs et d'idées, entre les sociétés constituées de part et d'autre du désert. On traçait des frontières étanches entre les civilisations de l'Égypte ancienne et de la nubie, et celles des peuples sud-sahariens. certes, l'histoire de l'afrique nord-saharienne a été davantage liée à celle du bassin méditerranéen que ne l'a été l'histoire de l'afrique sud-sa harienne, mais il est largement reconnu aujourd'hui que les civilisations du continent africain, à travers la variété des langues et des cultures, forment, à des degrés divers, les versants historiques d'un ensemble de peuples et de sociétés qu'unissent des liens séculaires. un autre phénomène a beaucoup nui à l'étude objective du passé afri cain : je veux parler de l'apparition, avec la traite négrière et la colonisation, de stéréotypes raciaux générateurs de mépris et d'incompréhension et si pro fondément ancrés qu'ils faussèrent jusqu'aux concepts mêmes de l'historio graphie. À partir du moment où on eut recours aux notions de " blancs » et de noirs » pour nommer génériquement les colonisateurs, considérés comme supérieurs, et les colonisés, les africains eurent à lutter contre un double asservissement économique et psychologique. repérable à la pigmentation de sa peau, devenu une marchandise parmi d'autres, voué au travail de force, l'africain vint à symboliser, dans la conscience de ses dominateurs, une essence raciale imaginaire et illusoirement inférieure de . ce processus beaucoup au rang d'une ethno-histoire où l'appréciation des réalités histori ques et culturelles ne pouvait qu'être faussée. mondiale et en particulier depuis que les pays d'afrique, ayant accédé à l'indépendance, participent activement à la vie de la communauté interna tionale et aux échanges mutuels qui sont sa raison d'être. de plus en plus d'historiens se sont efforcés d'aborder l'étude de l'afrique avec plus de rigueur, d'objectivité et d'ouverture d'esprit, en utilisant — certes avec les précautions d'usage — les sources africaines elles-mêmes. dans l'exercice de leur droit à l'initiative historique, les africains eux-mêmes ont ressenti profondément le besoin de rétablir sur des bases solides l'historicité de leurs sociétés. c'est dire l'importance de l , huit volumes, dont l'unesco commence la publication. les spécialistes de nombreux pays qui ont travaillé à cette œuvre se sont d'abord attachés à en jeter les fondements théoriques et méthodologiques. quelles avait donné lieu une conception linéaire et limitative de l'histoire universelle, et de rétablir la vérité des faits chaque fois que cela était néces saire et possible. Ils se sont efforcés de dégager les données historiques qui permettent de mieux suivre l'évolution des différents peuples africains dans 11

PRÉFACE

dans cette tâche immense, complexe et ardue, vu la diversité des sour ces et l'éparpillement des documents, l'unesco a procédé par étapes. la première phase (1965 -1969) a été celle des travaux de documentation et de le terrain : campagnes de collecte de la tradition orale, création de centres régionaux de documentation pour la tradition orale, collecte de manuscrits inédits en arabe et en " ajami » (langues africaines écrites en caractère ara- bes), inventaire des archives et préparation d'unquotesdbs_dbs19.pdfusesText_25