France, Detente, and the Origins of the Conference on Security and Roosevelt l 'indique à Staline en marge de la conférence de Yalta en février 1945
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UNIVERSITE SORBONNE NOUVELLE - PARIS 3
ED 514 - Ecole doctorale des Etudes anglophones, germanophones et européennes EA 2291 - Intégration et Coopération dans l'Espace EuropéenThèse de doctorat en histoire contemporaine
Nicolas BADALASSI
Adieu Yalta ?
La France, la détente et les origines de la
Conférence sur la Sécurité et la Coopération enEurope,
1965 - 1975.
Sous la direction de Frédéric BOZO
Soutenue le 3 décembre 2011
Membres du jury :
- Madame Christine MANIGAND, Professeur à l'Université SorbonneNouvelle - Paris 3.
- Madame Marie-Pierre REY, Professeur à l'Université Panthéon Sorbonne - Paris 1. - Monsieur Frédéric BOZO, Professeur à l'Université Sorbonne Nouvelle -Paris 3.
- Monsieur N. Piers LUDLOW, Lecteur à la London School of Economics and Political Science. - Monsieur Andreas WILKENS, Professeur à l'Université Paul Verlaine, MetzAdieu Yalta ?
La France, la détente et les origines de la Conférence sur la Sécurité et laCoopération en Europe.
Résumé
A partir de 1965, l'URSS cherche à profiter de la politique de " détente, entente,
coopération » lancée par le général de Gaulle auprès des pays du pacte de Varsovie pour
obtenir, via une conférence sur la sécurité européenne, le gel de l'ensemble des frontières du
continent et la reconnaissance de la mainmise soviétique sur l'Europe de l'Est. Sauf que laFrance, partisane au contraire d'une détente censée aboutir au dépassement de l'ordre bipolaire
issu de la guerre froide, n'entend pas entériner le statu quo politique et territorial européen.
Dès 1969, la France décide peu à peu de se servir du projet de conférence pour promouvoir sa
vision de l'Europe : la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe doit d'une part
favoriser le rapprochement entre tous les peuples du continent et d'autre part encourager
chaque nation à s'exprimer en son nom propre, en dehors des alliances militaires. Lorsque trente-trois Etats européens, les Etats-Unis et le Canada se réunissent, de 1972 à1975, pour négocier le contenu du futur Acte final de la CSCE, les Français tentent, avec leurs
partenaires de la Communauté européenne, de faire de la conférence le prolongement
multilatéral de la politique gaullienne de détente.Dans cette optique, ils veillent d'abord à ce que les frontières puissent être modifiées de
façon pacifique : il s'agit de permettre à l'Allemagne d'être un jour réunifiée. Ils oeuvrent
également pour que la conférence facilite la coopération culturelle et la circulation des
personnes entre l'Est et l'Ouest, le but étant, selon le président Pompidou, de transmettre aux
pays communistes le " virus de la liberté » et d'enfoncer un coin dans le système des blocs.
Mots clés : CSCE, France, guerre froide, détente, frontières, droits de l'hommeGoodbye Yalta ?
France, Detente, and the Origins of the Conference on Security andCooperation in Europe, 1965-1975.
Abstract
From 1965, the USSR sought to take advantage of the French policy of détente launched by General de Gaulle towards the Warsaw Pact's countries to set the borders in Europe and to obtain Western acknowledgment of the Soviet control over Eastern Europe. But France was in favour of a détente which would lead to overcome bipolarity created by the Cold War ; it did want to confirm the European political and territorial status quo. From 1969, France gradually decided to use the conference project to point out its vision of Europe: the Conference on Security and Cooperation in Europe had to promote the coming together of peoples of the whole continent and to encourage each nation to speak with its own particular voice, outside military alliances. When thirty-three European countries, the United States and Canada met, from 1972 to1975, in order to negociate the Final Act's content, the French and their European Community
partners tried to make the conference a multilateral continuation of the Gaullist policy of détente. From this perspective, they first made sure that borders could be changed by peaceful means: it was crucial to reserve the German people's right to be reunified. They also acted to make the CSCE facilitate cultural cooperation and movement of persons between East and West. According to President Georges Pompidou, the main goals were to transmit the "freedom virus" to the communist countries and to drive a wedge into the bipolar system. Keywords : CSCE, France, Cold War, Detente, borders, human rights 6A mes grands-parents
Remerciements
Cette thèse n'aurait jamais vu le jour sans le soutien précieux des personnalités et
institutions qui ont rendu possible ce travail ou ont contribué à étayer mes réflexions. Mes remerciements les plus chaleureux vont à mon directeur de thèse, le professeurFrédéric Bozo, qui, depuis le jour où je me suis lancé dans ce travail, a toujours gardé un oeil
attentif sur l'avancée de mes recherches. Que ce soit à Paris ou depuis Washington, il n'a cessé
de me prodiguer, semaine après semaine et à chaque étape de l'élaboration de cet ouvrage, ses
conseils avisés et a su répondre à toutes les attentes qu'un doctorant peut espérer de son
directeur. Je le remercie d'avoir cru en moi dès mon arrivée en Master à la Sorbonne Nouvelle
et de m'avoir inlassablement encouragé au moment de la préparation à l'agrégation d'histoire.
Ce travail aurait été plus difficile, voire impossible, à réaliser s'il n'avait pas bénéficié de
l'appui et de la confiance de l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris III. Je remercie tout particulièrement l'Ecole doctorale des études anglophones, germanophones et européennesd'avoir fait en sorte que je puisse bénéficier, de 2007 à 2010, d'une allocation de recherches
m'ayant permis de mener mes recherches de la manière la plus sereine qui soit. Je souhaite également témoigner de ma reconnaissance envers Olivier Buirette, dont la bienveillance et l'efficacité ont souvent été d'un grand secours.Ce travail étant tributaire de l'accès aux sources écrites, je sais gré aux personnels des
Archives nationales et diplomatiques françaises de m'avoir accordé les dérogations nécessaires
à la consultation de documents qui n'étaient pas encore accessibles. S'agissant des Archives nationales, je remercie leur directrice, Martine de Boisdeffre, le responsable de la section du XXe siècle, Christian Oppetit, et les conservateurs des fonds de Gaulle, Pompidou et Giscard d'Estaing, Agnès Callu, Christèle Noulet et Pascal Geneste d'avoir facilité mes recherches. Pour ce qui est des archives du Quai d'Orsay, mes remerciements vont à leur directeur, Jean Mendelson, et au personnel de conservation, qui m'ont permis d'accéder à plusieurs centaines de cartons, dont certains n'avaient fait l'objet que d'un classement provisoire.Je me dois également d'exprimer toute ma gratitude à la Gerald R. Ford Presidential
Foundation qui, en m'accordant sa bourse bi-annuelle de l'automne 2010, m'a permis de diversifier l'origine géographique de mes sources écrites et, ainsi, de pouvoir consulter lesarchives de la Maison Blanche déposées à la Gerald R. Ford Presidential Library, à Ann Arbor
dans le Michigan. L'accueil enthousiaste qui m'y a été fait doit beaucoup à Monsieur William
McNitt, qui a tout mis en oeuvre pour que mes recherches soient les plus fructueuses possibles. Je le remercie d'avoir facilité mon séjour aux Etats-Unis en me prodiguant ses nombreux et précieux conseils. Je suis par ailleurs fort reconnaissant envers le bureau praguois de l'OSCE, en particulierMadame Alice Nemcova, de m'avoir aidé dans ma tâche en me faisant parvenir, après
obtention d'une dérogation, l'ensemble des documents officiels produits par la délégation
10française à Helsinki et à Genève entre novembre 1972 et août 1975, le tout sous forme
numérisée.Ce travail aurait été incomplet sans le témoignage avisé de certains des protagonistes de la
diplomatie française des années 1970. Je sais gré à Messieurs Jacques Andréani, Gabriel
Robin, Henri Froment-Meurice, François Plaisant, Paul Poudade, Michel Rougagnou, AlainPierret, Philippe Husson, Jean François-Poncet et Christian Bernard d'avoir conféré une valeur
ajoutée inestimable à mes recherches, de par les éclairages qu'ils ont su me fournir sur des
questions essentielles auxquelles les sources écrites ne permettent pas toujours de répondre. Je
remercie également le professeur Jean Klein d'avoir partagé avec moi sa connaissance aiguisée
des questions de désarmement pendant la guerre froide. Je tiens en outre à dire ma reconnaissance au professeur Odd Arne Westad et à son équipe de la London School of Economics qui, en retenant ma candidature pour participer à la Cold War Conference de 2009 organisée chaque année par la LSE, l'Université George Washingtonet l'Université de Californie, m'ont offert la possibilité de m'intégrer dans un réseau
international dynamique de jeunes chercheurs en histoire de la guerre froide. Les échanges avec ces personnes ont grandement contribué à ma réflexion. Si je ne peux énumérer ici toutes les personnes qui m'ont appuyé activement dans mon travail, je souhaite vivement remercier ceux et celles qui ont eu la gentillesse de relire tout ou partie de cette thèse et de ne jamais mesurer leur temps pour m'aider à mener à bien mon projet. Je pense notamment à Sophie Davieau-Pousset, Nicolas Davieau, Raphaël Fantin et Elise Bernard, qui, de par leur érudition et leur bonne humeur, n'ont pas cessé de me soutenir pendant ces quatre années. Ce travail de recherches ne serait pas parvenu à son terme sans le soutien de mon entourage le plus proche, qui a subi au quotidien les hauts et les bas qui accompagnent l'élaborationd'une thèse. Je remercie Chloé de m'avoir aidé à mettre la touche finale à cet ouvrage et mes
parents et beaux-parents d'avoir été à mes côtés. Surtout, merci à Sarah d'avoir lu et relu
chaque phrase de cette thèse, d'avoir toujours su me conseiller à toutes les étapes de sa
conception et d'avoir fait preuve d'une patience sans bornes. Je remercie enfin Jules de
m'avoir encouragé, malgré lui, à aller au bout de cette entreprise. 11TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES .....................................................................................................11
PROLOGUE. LA FRANCE ET LA LENTE GESTATION DE LA SECURITEEUROPENNE, 1945 - 1964...................................................................................................41
I. L A FRANCE, L'URSS ET L'IDEE PANEUROPEENNE, 1945-1958.......................................43 1. L A FRANCE ET LE DEBUT DE LA GUERRE FROIDE : L'EMERGENCE DU PROBLEMEALLEMAND
2. L E PANEUROPEANISME COMME PROJET EUROPEEN DE SECURITE...................................48 3. L E TRIOMPHE DE LA NOTION DE " SECURITE EN EUROPE » (1955 - 1958).....................55 II. LA FRANCE, BERLIN ET CUBA, 1958-1962 .....................................................................61
1. LE DESSEIN GAULLIEN...................................................................................................61
2. D E GAULLE, KHROUCHTCHEV ET LA CRISE DE BERLIN.................................................65 3. DE GAULLE, KENNEDY ET LA CRISE DE CUBA...............................................................74
III. V
ERS LA DETENTE.............................................................................................................77
1. CAP A L'EST..................................................................................................................77
2. LA PANEUROPA GAULLIENNE.........................................................................................84
3. L ES PLANS POLONAIS SUR LA SECURITE EUROPEENNE EN 1963-1964............................89 CHAPITRE 1. VRAIE DETENTE, FAUSSE ENTENTE, JANVIER 1965 -JUILLET 1968........................................................................................................................97
I. L A RECHERCHE D'UNE COMMUNAUTE DE VUES, JANVIER 1965 - MARS 1966................98 1. LA CONFERENCE DE PRESSE DU 4 FEVRIER 1965............................................................98
2. L E CHEMINEMENT D'UNE IDEE FACE AU POSTULAT GAULLIEN.....................................102 3. EN FRANCE : MEFIANCE ET CIRCONSPECTION..............................................................110
II. L E CHEMIN DE L'ENTENTE. MARS 1966 - SEPTEMBRE 1967.......................................117 1. LE TOURNANT BILATERAL (MARS - JUIN 1966) ...........................................................117
2. L E PROJET SE PRECISE (JUILLET - DECEMBRE 1966)....................................................126 3. V ERS LA REALISATION D'UN VOEU FRANÇAIS ? LES PREMIERS EFFETS DE L'OSTPOLITIK(DECEMBRE 1966 - SEPTEMBRE 1967) ...............................................................................132
III. L'
ESSOUFFLEMENT, SEPTEMBRE 1967 - JUILLET 1968...............................................141 1. LE DESENCHANTEMENT...............................................................................................141
2. L A FRANCE ENTRE EMULATION ET DESAPPROBATION (DECEMBRE 1967 - MAI 1968).145 3. D E GAULLE MAINTIENT LE CAP : OUI A LA SECURITE, NON AU DESARMEMENT (MAI -JUILLET 1968).....................................................................................................................150
12 CHAPITRE 2. LE TEMPS DE LA NORMALISATION, AOUT 1968 - DECEMBRE I. L' INTERVENTION EN TCHECOSLOVAQUIE ET SES CONSEQUENCES : LESFLOTTEMENTS DE LA POLITIQUE EXTERIEURE DE LA
FRANCE, AOUT 1968 - MARS 1969 .158
1. L'
AFFAIRE TCHECOSLOVAQUE (AOUT-NOVEMBRE 1968)............................................ 158 2. L A RFA MONTREE DU DOIGT : LA DEGRADATION DES RAPPORTS FRANCO-ALLEMANDS 1633. L E REEQUILIBRAGE VERS L'OUEST (DECEMBRE 1968 - MARS 1969) .......................... 170 II. L
E RENOUVEAU, MARS - AOUT 1969............................................................................178
1. L'
APPEL DE BUDAPEST................................................................................................ 178
2. L E DEPART DU GENERAL ET LES NOUVELLES INITIATIVES SUR LA SECURITE EUROPEENNE 1863. G EORGES POMPIDOU : LA CONTINUITE AVANT TOUT...................................................194
III. L
A FRANCE ET LE NOUVEAU DEPART DES RELATIONS EST-OUEST, AOUT-DECEMBRE1969 ..198
1. L A NOUVELLE CAMPAGNE EN FAVEUR DE LA SECURITE EUROPEENNE......................... 198 2. L A NOUVELLE ATTITUDE FRANÇAISE ET SES AMBIGÜITES........................................... 202 3. L A PHILOSOPHIE FRANÇAISE DE LA CSCE A L'AUTOMNE 1969................................... 2084. L'
ELABORATION DU PREALABLE ALLEMAND............................................................... 212 CHAPITRE 3. LA CSCE, PIERRE ANGULAIRE DE LA POLITIQUE EUROPEENNE DE LA FRANCE, DECEMBRE 1969 - SEPTEMBRE 1971..............219 I. L' ERE DES PREALABLES, OU LES OSCILLATIONS FRANÇAISES......................................221 1. LA FRANCE, L'OSTPOLITIK ET LA CSCE ..................................................................... 221
2. LE PREALABLE BERLINOIS........................................................................................... 226
3. L E LIEN BERLIN/CSCE OU L'AMBIVALENCE FRANÇAISE............................................. 237 4. LE PREALABLE MBFR................................................................................................. 251
II. L'
OCCIDENTALISATION DE LA CSCE : LA FRANCE ENTRE LA CPE ET L'OTAN......255 1. L A FRANCE ET LE LANCEMENT DE LA COOPERATION POLITIQUE EUROPEENNE........... 256 2. LA CSCE, OBJET DE LA CPE....................................................................................... 260
3. LA FRANCE PREND POSITION....................................................................................... 265
CHAPITRE 4. PREPARER LA CSCE : LA FRANCE ET LA
MULTILATERALISATION DE LA DETENTE, SEPTEMBRE 1971 - JUIN 1973...283 I. L A CSCE, PROLONGEMENT DE LA POLITIQUE FRANÇAISE DE DETENTE......................285 1. LES DERNIERS PREALABLES......................................................................................... 285
2. L'
ARDENT DESIR SOVIETIQUE DE CSCE...................................................................... 294
3. L A CSCE, LES MBFR ET LES SALT : LA MISE EN OEUVRE DE DEUX VISIONS DE LADETENTE
............................................................................................................................. 298
II. L ES CONCEPTIONS FRANÇAISES DE LA PREPARATION MULTILATERALE DE LA CSCE3111. L'
ORGANISATION DES POURPARLERS MULTILATERAUX PREPARATOIRES D'HELSINKI. 312 2. LA CPE AU COEUR DU PROCESSUS............................................................................... 319
3. L'URSS
DOIT-ELLE RECONNAITRE LA CEE ? LES LIMITES DE L'ENGAGEMENT DE LAFRANCE DANS LA CPE ....................................................................................................... 330
4. L'OTAN
LAISSEE POUR COMPTE ?.............................................................................. 333
5. LA CONCERTATION FRANCO-SOVIETIQUE.................................................................... 336
13III. L
A DOCTRINE FRANÇAISE DE LA CSCE........................................................................338
1. L'
EMBRYON DU DECALOGUE DE LA DETENTE.............................................................338 2. L A FRANCE AU COEUR DU DEBAT SUR L'INTEGRATION DES ASPECTS MILITAIRES DE LASECURITE DANS L
'AGENDA DE LA CSCE ............................................................................3473. L'
ORDRE DU JOUR DE LA DEUXIEME CORBEILLE : LA PRUDENCE FRANÇAISE...............3504. L'
EPINEUSE TROISIEME CORBEILLE : LA FRANCE A LA RECHERCHE DU JUSTE MILIEU..354 5. L A QUESTION DE LA SECURITE EN MEDITERRANEE......................................................360 IV. LA TEMPORALITE DE LA CSCE.....................................................................................366
1. LE SCHEMA FRANÇAIS, MECANISME DE LA CSCE........................................................366
2. P ROPOSITIONS ET CONTRE-PROPOSITIONS SUR LES SUITES INSTITUTIONNELLES..........370 3. LES PMP, " REFLET DES CONCEPTIONS FRANÇAISES »................................................374
CHAPITRE 5. LA FRANCE, ACTRICE ET SPECTATRICE DU PROCESSUSD'HELSINKI, 1973-1975.....................................................................................................379
I. L A FRANCE ET LES DEUX GRANDS : UN IMPACT DECISIF SUR LA CSCE.......................381 1. LE CONDOMINIUM, PLUS QUE JAMAIS...........................................................................381
2. L A FRANCE, KISSINGER ET LA CSCE : LES VICISSITUDES DES RELATIONS FRANCO- 3. C ONCLURE POUR MIEUX POURSUIVRE : LE DEBAT SUR LA TROISIEME PHASE ET SUR LESSUITES
II. LE FORMEL ET L'INFORMEL..........................................................................................409
1. MICHEL JOBERT A HELSINKI.......................................................................................409
2. L'
AUTRE " ESPRIT DE GENEVE » .................................................................................415
3. GISCARD A HELSINKI...................................................................................................432
III. L
ES FRANÇAIS ET LA CSCE, ENTRE DETENTE ET DISSIDENCE....................................440 1. LA DETENTE REMISE EN QUESTION..............................................................................441
2. LE ROLE CENTRAL DES INTELLECTUELS.......................................................................444
3. L'
OPINION PUBLIQUE FRANÇAISE : DE L'INDIFFERENCE A LA DEFIANCE......................450 CHAPITRE 6. LA PREMIERE CORBEILLE OU LA DETENTE NEGOCIEE.........457 I. L E STATU QUO EN QUESTION : LA NEGOCIATION DES PRINCIPES TERRITORIAUX DE LADETENTE
1. L'
INVIOLABILITE DES FRONTIERES, CLE DE VOUTE DU SYSTEME EUROPEEN SOVIETIQUE 4612. L A NEGOCIATION DES AUTRES PRINCIPES TERRITORIAUX............................................473 II. L A PROTECTION DES DROITS ET RESPONSABILITES QUADRIPARTITES, PRIORITE
FRANÇAISE
1. L ES CRAINTES FRANÇAISES VIS-A-VIS DU DECALOGUE................................................479 2. L A FRANCE CONTRE LES NEUTRES ET NON-ALIGNES...................................................485III. A
U NOM DE L'OCCIDENT : LA DEFENSE DES VALEURS DU " MONDE LIBRE »................493 1. LA DOCTRINE BREJNEV EN QUESTION..........................................................................493
2. A U NOM DE L'EUROPE. LE RESPECT DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTESFONDAMENTALES
3. L E PRINCIPE DE LA COOPERATION ENTRE LES ETATS : LA FRANCE, " A LA POINTE DUCOMBAT CONTRE L
'URSS »...............................................................................................500
IV. L A NEGOCIATION DES MESURES DE CONFIANCE...........................................................503 1. V ISIONS ET PERCEPTIONS D'UN FRUIT DE LA GUERRE FROIDE......................................503 142. LA FRANCE ET LES MDC, DE L'ENGAGEMENT AU PROFIL-BAS.................................... 505
3. C HRONIQUE D'UNE NEGOCIATION LABORIEUSE........................................................... 510 CHAPITRE 7. UNE BOMBE A RETARDEMENT ? L'ENGAGEMENT DE LA FRANCE EN FAVEUR DE LA TROISIEME CORBEILLE.........................................515 I. LES TEMPS DE LA TROISIEME CORBEILLE......................................................................520
1. LE PREAMBULE DE LA TROISIEME CORBEILLE.............................................................. 521
2. DES NEGOCIATIONS AU RYTHME SACCADE.................................................................. 527
3. SUITE(S) ET FIN(S) DE LA TROISIEME CORBEILLE......................................................... 534
II. L A COOPERATION CULTURELLE, VELLEITE FRANÇAISE.................................................535 1. LES OBJECTIFS FRANÇAIS............................................................................................ 539
2. L'
AFFAIRE DES SALLES DE LECTURE............................................................................ 543
3. L A COOPERATION CINEMATOGRAPHIQUE ET LE PROJET FRANÇAIS DE DECLARATION SURLES ECHANGES CULTURELS
................................................................................................ 550 4. C ONTRER L'HEGEMONIE CULTURELLE DES ETATS-UNIS............................................. 553III. S
CIENCE ET EDUCATION : LA FRANCE ET LA DETENTE DES SAVANTS...........................557 1. P OUR EN FINIR AVEC LA GUERRE FROIDE SCIENTIFIQUE............................................... 5572. L'
ECRITURE DE L'HISTOIRE, UN ENJEU EST-OUEST..................................................... 561 3. L A CONTROVERSE FRANCO-ALLEMANDE SUR LE FORUM SCIENTIFIQUE PANEUROPEEN564 4. L ES LANGUES VIVANTES COMME VECTEURS DU RAPPROCHEMENT PANEUROPEEN...... 565IV. L'
INFORMATION, CHEVAL DE TROIE DE L'OCCIDENT..................................................567 1. A U-DELA DE L'HUMANITE. LA DIFFUSION DE LA PRESSE ET L'ACCES A L'INFORMATION 5702. B RISER LE RIDEAU HERTZIEN : LE PROBLEME DU BROUILLAGE RADIO......................... 574 3. U N METIER, DEUX CONCEPTIONS. LES JOURNALISTES AU COEUR DU DEBAT EST-OUEST 578
4. L'A
MERIQUE PREND LE RELAIS : LA GLOBALISATION DES NEGOCIATIONS SUR L'INFORMATION................................................................................................................. 582
V. D ECHIRER LE RIDEAU. LA FRANCE ET LE PROBLEME DES CONTACTS HUMAINS........5881. L'
AUTRE QUESTION ALLEMANDE : LA REUNION DES FAMILLES................................... 593 2. N EGOCIER A DEUX : PARIS, MOSCOU ET LE MINI PREAMBULE SUR LES CONTACTS...... 5953. " M
ARIAGES ROUGES »............................................................................................... 598
4. L ES JEUNES ET LES TOURISTES, UN MOINDRE MAL POUR L'EST................................... 599 5. L A QUESTION DES FORMALITES DE VOYAGE, PIERRE ANGULAIRE DES CONTACTS EST- OUEST................................................................................................................................ 601
CHAPITRE 8. VERS LA CONVERGENCE DES MODELES ? LA FRANCE ET LADEUXIEME CORBEILLE.................................................................................................609
I. L A COOPERATION EST-OUEST, ENTRE PREROGATIVES COMMUNAUTAIRES ET