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Elektra au Capitole de Toulouse!

de Richard Strauss

Elektra où la pureté et l'intransigeance.

Elektra est le deuxième opéra de Richard Strauss après la sulfureuse Salomé

Elektra où la pureté et l'intransigeance.

Le livret est inspiré de la pièce de Sophocle. L'action se déroule une vingtaine d'années après la guerre de Troie et la mort d'Agamemnon a trouvé en rentrant sur ses terres. Sa veuve Clytemnestre a pris pour époux Egisthe.

On dit et l'on est certain...Du moins les enfants

d'Agamemnon et de Clytemnestre l'affirment,le couple aurait tué Agamemnon.

Deux filles du Roi des rois

1 demeurent au Palais de Mycènes Elektra et Chrysothémnis. La première 1 On nomma ainsi Agamemnon car ce fut le commandant de tous les grecs durant la guerre. se terre dans les endroits "communs du Palais"en attendant le retour d'Oreste,le frère bien aimé qui devra accomplir la vengeance. La seconde ,vit dans le sillage de la cour où règne la débauche et l'intrigue. Le rêve de la belle jeune femme triste est de trouver un mari qui lui permette de partir,de fonder une famille,d'avoir des enfants. Dès la première scène le contenu du drame est exposé à la fois par les servantes,Elektra et

Clytemnestre dont l'arrivée sur le perron du

palais tétanise l'atmosphère.

Deux femmes s'affrontent,l'une ayant peur de

l'autre :la mère contre la fille qui la maudit. Chrysothémnis ne se montre pas concernée de la même manière par ce qui est le noyau dur de la volonté et de l'existence d'Elektra. La vengeance fat presque partie de son passé,comme son père.

Pour elle seul l'avenir semble important. Alors

qu'Elektra est tout entière investie dans le passé. Dans le giron amoureux du passé. Sa mère et son amant l'ont privée du seul être qui compte pour elle,le père. Elektra est la fille d'un seul homme...Elle ne sera la femme de personne. Donc ceux qui l'on privée du père doivent disparaître avant elle,pour qu'elle puisse mourir et le rejoindre dans les nimbes éternelles. Egisthe est un moule à chique,en étant polie. Pour Elektra il ne représente qu'un débauché,pervers sans aucun signe humain,il ne mérite que d'être écrasé. La mère et Egisthe doivent périr sous d'implacables coups. Et seul Oreste peut porter cette vengeance car le couple est protégé par toute la cour et son armée. Lui seul comme mâle peut infliger le châtiment vengeur et justicier. Le poète Hugo von Hofmannsthal signe pour Elektra, le premier des six livrets qui l'uniront au compositeur.

Toulouse reprenait la

superbe mise en scène de Nicolas Joël avec

Stéphane Roche comme

maître du jeu.

Le tombeau d'Agamemnon

gis en devant de scène.

Circulaire,au dessus de

la fosse de la Halle aux grains. C'est un gisant de bronze dans les bleus,verts et gris dont les reflets changeants sous les

éclairages ponctuent

l'action. En fond de scène un balcon devant des pièces d'apparat sous lequel la grande porte du palais s'ouvre et se referme. Les colonnes limitent des entrées de caves qui sur les côtés de la scène permettent d'illustrer l'univers misérable dans lequel Elektra se cantonne,pour mieux s'opposer au couple infâme.

La direction d'acteur se limite avec juste mesure

à la prolongation de l'expression de chaque

personnage,assumée par le chanteur. Le texte et la musique dans le monde Straussien se suffisent et suffisent aux acteurs.

Personnage central , ambigu, vulnérable,et

pourtant détonateur incontournable, la reine Clytemnestre confiée à Agnes Baltsa. Qui ne chanta que rarement Strauss en quarante ans de carrière .

Sa prononciation allemande est moins

qu'intéressante, sa déclamation musicale laisse entendre un déplacement en montée de la tessiture vers les registres aigus, tandis que la stabilité d'un médium qui commence à lui faire sérieusement défaut la rend assez inexpressive dans les passages de prononciation orgueilleux et d'attitude altière . On ne ressent aucune véritable implication de sa part dans ce rôle que les Grandes sopranos dramatiques sur le retour ont toujours privilégié. Il est vrai,que Agnes Baltsa,possède surtout un timbre méditerranéen et une tessiture de soprano dotée d'un médium large et souple. Elle fut surtout une chanteuse de rôles mozartiens et rossinien,puis à partir de sa maturité si elle se risqua dans Verdi,(Eboli,Amneris)elle n'y atteignit pas le pinacle. Cette reine manque de nuances et de l'aplomb indispensable à ce rôle .Dans sa confrontation avec Elektra à peine crédible elle manque d'autorité

En revanche,Susan Bullock nous restitue une

Elektra de grande classe,dont la voix possède à la fois la force,la vitalité,une technique de passages de registre impeccable et la capacité d'attaque des notes comme un couperet. Elle impressionne son entourage et l'auditoire par une attitude acharnée,d'une violence et d'un impact inouïs, contrebalancés par des instants de pure tendresse,de véritable sollicitation à pleurer avec elle. Son émotion et son projet,sa démarche et son existence sont liés à un chant qui se façonne à son image,à sa volonté impérieuse et nous ne pouvons que compatir. L'admirer dans sa quête éperdue vengeance,d'amour et de mort. La fin est admirablement bien jouée. Elektra ivre du bonheur danse et chante. Elle court flamboyante de savoir le double meurtre accompli et Oreste,le "juste"être honoré comme libérateur et porté sur le trône du père.

Plus rien ne

compte que cette joie foisonnante qui amplifiée jusqu'au délire la possède et l'achève.

En contre

point,la

Chrysothémnis

de

Sylvana

Dussmann

dépasse de loin l'attente. Une voix absolument superbe ,d'une ambitus élancé couvrant trois octaves sans

étirement,voici un soprano lyrique absolument

dans le focal,qui possède une grâce et une élégance physique incomparable. Un timbre charnu aux reflets chatoyants. Une maîtrise parfaite du souffle,un legato parfait et le sens du chant instrumental. Musicienne accomplie elle exprime ce rôle certes très valorisant dans toute sa plénitude lumineuse et forte. Donald Kaasch qui fut ténor mozartien,puis helden ténor,se contente de ce rôle de trial 2 pour un Egisthe aussi ressemblant que possible. Il y donne la pleine mesure du nabot du rôle et sa composition est remarquable. La voix encore claire et haute ne souffre d'aucun tiraillement. Mais

Hary Peeters semble vocalement fatigué et sa

version d'Oreste reflète un laisser aller qui le rende falot. 2 Ténor comique,travaillant surtout en voix de tête. Ce fut le cas de Michel Sénéchal

Pour le!»s spectateurs dont je suis la plus

importante surprise fut la venue du chef d'orchestre originaire de Saxe,Hartmut Haenchen.

Car sans aucun doute il nous offert la partition

comme Strauss lui- même n'aurait osé l'espérer.

Comment expliquer ce prodige

Les musiciens ont répondu comme autant de chevaux d'un attelage antique,ou comme autant de marin sur une caravelle au coeur des 40 e rugissant. Nous entendîmes chacun des instrumentistes et tous ensemble.Les thèmes et les passages déployés,les mélodies éthérées ou les contrepoints vocaux , tout prenait place comme par enchantement dans un fracas en apparence et parfois démentiel.Alors que le maître à bord se jouait des houles et des vagues de hauteurs vertigineuses ,comme rivé en un merveilleux équilibre sur le gouvernail.Quelle partition !Mais quelle direction d'orchestre.Depuis Karajan je n'ai jamais entendu une partition portée à son point d'incandescence comme ce soir là Lorsque la dernière mesure s'acheva,nous sommes demeurés sidérés...C'était fini Elektra morte,affalée pantelante sur le linceul de pierre d'Agamemnon, allait peut être s'effacer comme un beau souvenir.Mais cette partition donnée avec tant de suffocante maîtrise et autant d'ardeur enflammée et pourtant si magnifiquement tenues, cela nous bouleversa de regret de l'entendre s'éteindre à jamais. J'eus quant à moi la sensation d'entendre cette musique pour la première et la dernière fois.

La salle a véritablement explosé en

applaudissements et j'espère véritablement que nous retrouverons Hartmut Haenchen en d'autres circonstances.

Amalthée

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