Le Gui est un arbrisseau vivace à feuillage persistant La vipérine est une plante mellifère très intéressante car pas moins de 96 espèces d'abeilles de
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[PDF] brochure mellifre - Parc naturel de la Vallée de lAttert
Le Gui est un arbrisseau vivace à feuillage persistant La vipérine est une plante mellifère très intéressante car pas moins de 96 espèces d'abeilles de
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Contrairement au pollen souvent très abondant, le nectar est un véri- table instrument de tique (Apis mellifica), il existe en Suisse plus de 600 Il existe également toute une gamme de plantes vivaces classiques à flo- raison précoce, par
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En apiculture, une plante est considérée comme mellifère lorsqu'elle d'abeilles peut visiter plusieurs millions de fleurs, prospectant des espèces très Les plantes étant vivaces, annuelles ou bisannuelles, il faut environ trois ans pour
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Très mellifère Soleil 3pl/m² Asphodeline - lutea, 80cm, jaune, mai-juin Feuillage persistant Plante peu courante
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du Pa de la Vall
éélél
e de lAttert e de l'AttertPhoto : PNVA
Mesdames, Messieurs,
Il y a 20 ans, le 14 juillet 1994, la création du Parc naturel était une évolution logique de la politique de renouveau rural entamée par notre commune en janvier1977.C'était l'époque de la fusion des communes et les 5 communes de la Vallée
s'étaient rassemblées autour de ce projet novateur afin d'éviter d'étre intégrées à
une commune qui serait devenue d'une taille trop importante où la ruralité n'aurait peut-être plus eu la même place qu'aujourd'hui à Attert. A l'époque, nous n'étions plus qu'à 2500 à habiter dans cette verdoyante Vallée de l'Attert. Très rapidement, des conventions étaient signées par le pouvoir subsidiant et les premiers chantiers ont pu démarrer.L'objectif était de faire de nos villages des espaces de vie. De la rénovation des voiries à la création de placettes, du maintien de l'école au village à la construction de maisons de village : tout était mis en oeuvre pour redynamiser les villages et hameaux de notre vallée. Aujourd'hui, les Parcs naturels mettent en synergie différents acteurs, pouvoirs publics et population. A travers leur plan de gestion, ils sont porteurs d'un projet de territoire qui recherche avant tout l'équilibre entre la préservation des richesses naturelles et paysagères, le développement économique, la valorisation de leur patrimoine et l'élévation culturelle de la population. Leurs actions se font dans le développement énergétique durable, au travers du travail des agriculteurs, des associations sportives et culturelles ou encore via l'enseignement communal qui apporte une large contribution au renforcement de cet esprit " Parc naturel ». Aujourd'hui, nos Parcs naturels sont en pleine adolescence et toujours en pleine croissance. Les innovations étant toujours nombreuses et de taille, je souhaite que les différentes actions concernant la gestion de notre environnement se multiplient encore et encore !Josy Arens,
Président du Parc naturel de la Vallée de l'Attert EDITO2 1994-2014 I
20 e anniversaire du Parc naturel de la Vallée de l'AttertSOMMAIRE
20 plantes mellifères du Parc naturel de la Vallée de l'Attert
3Edito2
Introduction 4
Plantes mellifères 5
Noisetier commun 7
Cornouiller mâle 8
Tussilage 9
Gui10Saule marsault 11
Bourdaine 12
Pommier 13
Aubépine à un style 14
Erable champêtre 15
Robinier faux-acacia 16
Trèfle blanc 17
Châtaignier commun 18
Tilleul 19
Ronce commune 20
Vipérine commune 21
Bourrache officinale 22
Reine des prés 23
Epilobe en épis 24
Callune 25
Lierre grimpant 26
Bibliographie 27
Photographies 27
Photo : PNVA
41994-2014 I
20 e anniversaire du Parc naturel de la Vallée de l'AttertA lÕoccasion de son 20
e anniversaire, le Parc naturel de la VallŽe de lÕAttert a souhaitŽ mettre un coup de projecteur sur les richesses de son patrimoine naturel, b‰ti et culturel. Vous avez entre les mains lÕune des huit brochures ŽditŽes ˆ cette occasion. balades en fort ou dans nos villages. Elles prŽsentent :20 mammifères
20 oiseaux des jardins
20 espèces rares
20 plantes des jardins et bords de route
20 plantes mellifères
20 monuments et sites remarquables
20 bâtiments rénovés- Pour cette brochure, le Parc naturel a pu compter sur la
collaboration de la Maison de l'Urbanisme Lorraine - Ardenne qui a assuré le choix des sites et des photos ainsi que la rédaction des textes. Quant à la huitième brochure intitulée " 1994-2014, 20 ans d'action dans le Parc naturel de la Vallée de l'Attert », elle résume les actions qui ont été menées par le Parc naturel dans de nombreux domaines au cours des deux dernières décenniessur le territoire attertois. Ces brochures sont distribuées dans toutes les boites aux lettres de la Vallée. Nous espérons qu'elles trouveront une place dans votre bibliothèque. Quelques exemplaires seront mis à la disposition des sept écoles attertoises. Elles sontégalement disponibles à la Maison du Parc.
L'équipe technique du Parc naturel est bien sûr à la disposition des habitants, enseignants ou étudiants qui souhaitent approfondir l'un des thèmes abordés.INTRODUCTION
Photo : PNVA
20 plantes mellifères du Parc naturel de la Vallée de l'Attert
5 par les abeilles et dont les productions (nectar, pollenÉ) sont utiles ˆ la ruche.LE NECTAR
Le nectar est le liquide riche en sucres produit par les nectaires, organes glan- dulaires souvent situés à la base des pétales des fleurs. C'est ce nectar qui va donner le miel par évaporation de l'eau et ajout de diverses substances lors de sa digestion par les abeilles. Le miel va fournir l'énergie dont les abeilles ont besoin pour travailler, voler, s'occuper du couvain, thermoréguler la ruche,... La miellée est l'intervalle de temps pendant lequel la sécrétion de nectar est suffisamment abondante pour donner lieu à une production de miel excédentaire et donc récoltable.LE MIELLAT
Le miellat est également une bonne source de sucre pour les abeilles. Le miellat est une déjection sucrée produite par les insectes parasites des végétaux (pucerons, cochenilles...)LE POLLEN
Mais les abeilles ont également besoin de protéines et elles trouvent ces pro- téines dans le pollen. On estime la consommation de pollen pour une ruche à environ 50 kg. Sachant qu'une pelote de pollen transportée par une abeille pèse environ 13 mg, on imagine le nombre de transports à effectuer pour atteindre les50 kg. Ce pollen riche en protéines sert notamment au nourrissement des jeunes
abeilles.LA PROPOLIS
C'est une substance collante et imperméable élaborée à partir de la gomme des bourgeons de certaines espèces et de composés régurgités par les ouvrières. Elle sert notamment à réparer les brèches dans la ruche.PLANTES MELLIFÈRES
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20 e anniversaire du Parc naturel de la Vallée de l'Attert colonie et pour nourrir les jeunes abeilles, tandis que les besoins en nectar sont plus faibles. Par contre, les besoins en nectar deviennent beaucoup plus importants au moment des rŽcoltes de miel de printemps et dÕŽtŽ. Les plantes prŽsentŽes dans cette brochure sont classŽes par Žpoque de floraison. On commence au tout dŽbut du printemps avec le noisetier pour terminer ˆValeurs nectarifères et pollinifères:
0 : récolte non constatée;
1 : récolte accidentelle;
2 : récolte régulière;
3 : récolte souvent constatée;
4 : récolte presque toujours constatée;
5 : récolte prioritaire sur les autres plantes;
d'après Hemptinne, J., Hemptine, J.-L. et Desprets, A., Une gestion de l'environ- nement pour une apiculture florissante. Ath, Inst. Sup. Industriel de la Province duHainaut, 1985, 74 pp.
20 plantes mellifères du Parc naturel de la Vallée de l'Attert
7NOISETIER COMMUN
Coryllus avellana
(nectar 0 ; pollen 4)Floraison : février
Les fleurs mâles du noisetier apparaissent dès l'automne ; elles arrivent à matu- rité en février et libèrent alors de grandes quantités de pollen. Ce pollen riche en protéines est très important pour le démarrage du couvain à la sortie de l'hiver. Le noisetier porte sur un même pied les fleurs mâles et femelles, mais la matu- ration des fleurs femelles est plus tardive que celle des mâles afin de favoriser la fécondation croisée et ainsi assurer la diversité génétique du noisetier. Les fleurs femelles sont très réduites, totalement incluses entre les écailles de l'inflorescence femelle qui jouent un rôle protecteur contre le froid et le gel. A maturité, les stigmates des fleurs femelles, d'un beau rouge carmin, émergent du sommet de l'inflorescence et captent les grains de pollen emportés par le vent. Le noisetier est un arbrisseau à feuilles caduques, il se plaît dans tous les terrains et sa taille ne dépasse pas 5-6 mètres de haut.Photo : PNVA
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20 e anniversaire du Parc naturel de la Vallée de l'AttertPhoto : Wouter Hagens
CORNOUILLER MÂLE
Cornus mas L.
(nectar 4 ; pollen 1)Floraison : février-mars
Le Cornouiller mâle est un arbuste ou un petit arbre à feuillage caduc, d'une hauteur généralement comprise entre 2 et 6 mètres.La floraison, très précoce, survient de février à mars selon les régions, toujours bien
avant l'apparition des feuilles sur les rameaux. Les fleurs du Cornouiller mâle offrent aux abeilles un abondant nectar au niveau de leur large disque nectarifère, ainsi qu'une quantité non négligeable de pollen. Les fruits du Cornouiller mâle, les cornouilles, sorte de baies rouges sont aussi comestibles et font le régal des oiseaux en fin d'été. Le Cornouiller mâle préfère les terrains calcaires et bien exposés. Il existe beaucoup d'autres variétés de cornouiller dont le Cornouiller sanguin qui, bien qu'étant nectarifère également, est de moindre importance pour les colonies d'abeilles au sortir de l'hiver vu sa floraison plus tardive (avril-mai).20 plantes mellifères du Parc naturel de la Vallée de l'Attert
9TUSSILAGE
Tussilago farfara L.
(nectar 2 ; pollen 3)Floraison : février-mars
Les fleurs du Tussilage apparaissent vers le mois de février-mars avant les feuilles. Son intérêt réside surtout dans sa précocité de floraison qui apporte aux abeilles du pollen et un peu de nectar à la sortie de l'hiver. Les fleurs sont de deux sortes : celles du centre sont courtes, en tube, celles du tour, fines, étroites, rayonnantes comme un petit soleil. Il existe même une abeille du Tussilage :Apis farfarisequaPhoto : PNVA
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20 e anniversaire du Parc naturel de la Vallée de l'AttertPhoto : H. Zell
GUIViscum album L.
(nectar 2 ; pollen 2)Floraison : mars-avril
Le Gui est un arbrisseau vivace à feuillage persistant. Il est dépourvu de racines et s'implante par sa base dans les tissus des branches de son arbre-hôte où il émet des suçoirs.Il prend en quelques années un port en boule caractéristique, pouvant atteindre voire dépasser 1 mètre de diamètre. Le Gui est une plante dioïque, c'est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont portées sur des plantes séparées. Elles sont discrètes et de taille réduite. Il est très fréquent sur le pommier, l'amandier, l'aubépine, les peupliers, les tilleuls et les saules. Les fleurs mâles et femelles du Gui produisent du nectar en quantité relativement modérée, ainsi qu'un pollen assez abondant au niveau des fleurs mâles seulement. Les fruits du Gui sont mangés par les oiseaux en hiver (surtout les grives !) et les graines sont disséminées sur d'autres arbres.La graine reste alors collée à la branche et 1 ou 2 excroissances vont entourer la branche et émettre des suçoirs qui vont percer la branche et permettre au Gui de se développer. C'est une espèce hémiparasite qui a besoin de son hôte mais qui fabrique aussi sa propre substance.20 plantes mellifères du Parc naturel de la Vallée de l'Attert
11SAULE MARSAULT
Salix caprea L.
(nectar 5 ; pollen 5)Floraison : mars-avril
Le Saule marsault est un petit arbre à feuillage caduc de 5 à 10 mètres de hauteur. C'est une espèce pionnière qui colonise rapidement tous les milieux. Sa longévité n'est que d'une cinquantaine d'années. Le Saule marsault est dioïque, c'est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont for- mées sur des arbres séparés. Les inflorescences, mâles comme femelles, sont des chatons ovoïdes sessiles de 3 à 5 cm. Les chatons femelles portent de nombreuses fleurs réduites à un pistil vert surmonté de deux stigmates jaunes.Les fleurs mâles et femelles produisent un abondant nectar au niveau d'un disque nectarifère basal, issu de la transformation des sépales. Les saules produisent de la gomme qui servira à l'élaboration de la propolis.Photo : PNVA
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20 e anniversaire du Parc naturel de la Vallée de l'AttertPhoto : Hans Hillewaert
BOURDAINE
Frangula alnus P. Mill.
(nectar 4 ; pollen 2)Floraison : mai-juillet
La Bourdaine est un petit arbuste à feuillage caduc d'une hauteur comprise entre 1 et5 mètres.
Ses rameaux sont facilement reconnaissables : ils sont recouverts d'une écorce grisâtre sur sa face externe, pourpre intense parsemée de taches blanches sur sa face interne. Elle préfère les sols humides acides et même détrempés et sa croissance est rapide. On la retrouve en lisière de forêt ou dans les clairières. Les baies noires ne sont pas comestibles pour l'homme car elles contiennent un alcaloïde toxique. Malgré ses petites fleurs, la floraison de la Bourdaine est importante et fournit de grandes quantités de nectar aux abeilles.20 plantes mellifères du Parc naturel de la Vallée de l'Attert
13POMMIER
Malus sp.
(nectar 4 ; pollen 4)Floraison : mai
Le pommier est un arbre dont la hauteur varie de 2 à 15 mètres. Il peut vivre jusqu'à 150 ans même si sa production de pommes diminue avec l'âge. Au mois de mai, il se couvre de fleurs blanches avant la sortie des feuilles. Le pommier est rarement autofertile et a donc besoin du pollen d'une autre variété pour être fécondé. Les abeilles se chargent de la fécondation en transportant le pollen d'une fleur à l'autre. On considère qu'il faut 2 à 4 colonies d'abeilles par hectare de verger pour assurer sa pollinisation correctement. Les vergers sont une bonne source de nourriture pour les abeilles au printemps. La floraison abondante et parfumée des pommiers attire les pollinisateurs à grande distance.Photo : PNVA
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20 e anniversaire du Parc naturel de la Vallée de l'AttertPhoto : H. Zell
AUBÉPINE À UN STYLE
Crataegus monogyna Jacq.
(nectar 3 ; pollen 3)Floraison : mai
L'aubépine est un petit arbre à feuillage caduc, d'une hauteur comprise entre 4 et10 mètres en moyenne.
Elle se plait dans tous les terrains et se retrouve dans les haies et le long des lisières forestières. Sa longévité peut atteindre 500 ans ! L'aubépine se couvre abondamment de fleurs blanches au mois de mai. Elle produit beaucoup de nectar et de pollen. La structure de son fruit ressemble à une petite pomme car il fait partie de la même famille des Malacées que le pommier. Et comme pour le pommier, sa fécondation est assurée par les abeilles. Une haie d'aubépines est très attrayante pour la faune car, outre les abeilles qui butinent ses fleurs, les oiseaux sont très friands de ses fruits rouges.ERABLE CHAMPÊTRE
Acer campestre L.
(nectar 5 ; pollen 3)Floraison : mai
L'Erable champêtre est un arbre à feuillage caduc. Il peut vivre 150 ans et atteindre20 mètres de hauteur. Cependant, on le retrouve également sous forme d'arbrisseau
ou d'arbuste. Ses feuilles, longues de 6 à 9 cm, ont 5 lobes aux bout émoussé et même arrondi contrairement à l'Erable plane qui a des feuilles plus grandes et à lobes dentés et pointus. Les fruits sont des disamares plates aux ailes horizontales qui ne s'effilent pas contrairement aux autres érables. Les fleurs, extrêmement mellifères, produisent un miel clair de goût très fin. Elles produisent également du miellat. Si tous les érables sont mellifères, mais à des degrés différents, l'Erable champêtre est considéré comme le meilleur producteur de nectar parmi les érables. 15Photo : Olivier Oswald
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20 e anniversaire du Parc naturel de la Vallée de l'AttertPhoto : Botaurus-stellaris
ROBINIER FAUX ACACIA
Robinia pseudoacacia
(nectar 3 ; pollen 1)Floraison : mai-juillet
Le Robinier faux-acacia est un arbre originaire d'Amérique du Nord qui peut atteindre25 mètres de hauteur. Dans nos régions, il a été fréquemment planté et s'est entre
autres naturalisé sur les terrils, les remblais des voies ferrées et les talus. La floraison du robinier peut survenir dès le mois de mai et se prolonger jusqu'au mois de juillet. Les fleurs de couleur blanche sont réunies en grappes pendantes. Sa propension naturelle à drageonner (émettre des tiges à partir des racineslatérales) a été largement utilisée pour fixer les substrats remaniés et instables des
terrils et des talus. En outre, le robinier s'accommode bien des sols pauvres car il possède, comme la plupart des légumineuses, des bactériorhizes (racines symbiotiques abritant des bactéries) qui lui permettent de fixer l'azote atmosphérique dans le sol. Le robinier a un haut potentiel nectarifère. Néanmoins, une température suffisam- ment élevée (20 à 22° C) est nécessaire pour que la production de nectar soit significative. La récolte de pollen est facultative.