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du Pa de la Vall

éélél

e de lAttert e de l'Attert

Photo : PNVA

Mesdames, Messieurs,

Il y a 20 ans, le 14 juillet 1994, la création du Parc naturel était une évolution logique de la politique de renouveau rural entamée par notre commune en janvier

1977.C'était l'époque de la fusion des communes et les 5 communes de la Vallée

s'étaient rassemblées autour de ce projet novateur afin d'éviter d'étre intégrées à

une commune qui serait devenue d'une taille trop importante où la ruralité n'aurait peut-être plus eu la même place qu'aujourd'hui à Attert. A l'époque, nous n'étions plus qu'à 2500 à habiter dans cette verdoyante Vallée de l'Attert. Très rapidement, des conventions étaient signées par le pouvoir subsidiant et les premiers chantiers ont pu démarrer.L'objectif était de faire de nos villages des espaces de vie. De la rénovation des voiries à la création de placettes, du maintien de l'école au village à la construction de maisons de village : tout était mis en oeuvre pour redynamiser les villages et hameaux de notre vallée. Aujourd'hui, les Parcs naturels mettent en synergie différents acteurs, pouvoirs publics et population. A travers leur plan de gestion, ils sont porteurs d'un projet de territoire qui recherche avant tout l'équilibre entre la préservation des richesses naturelles et paysagères, le développement économique, la valorisation de leur patrimoine et l'élévation culturelle de la population. Leurs actions se font dans le développement énergétique durable, au travers du travail des agriculteurs, des associations sportives et culturelles ou encore via l'enseignement communal qui apporte une large contribution au renforcement de cet esprit " Parc naturel ». Aujourd'hui, nos Parcs naturels sont en pleine adolescence et toujours en pleine croissance. Les innovations étant toujours nombreuses et de taille, je souhaite que les différentes actions concernant la gestion de notre environnement se multiplient encore et encore !

Josy Arens,

Président du Parc naturel de la Vallée de l'Attert EDITO

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20 e anniversaire du Parc naturel de la Vallée de l'Attert

SOMMAIRE

20 plantes mellifères du Parc naturel de la Vallée de l'Attert

3

Edito2

Introduction 4

Plantes mellifères 5

Noisetier commun 7

Cornouiller mâle 8

Tussilage 9

Gui10

Saule marsault 11

Bourdaine 12

Pommier 13

Aubépine à un style 14

Erable champêtre 15

Robinier faux-acacia 16

Trèfle blanc 17

Châtaignier commun 18

Tilleul 19

Ronce commune 20

Vipérine commune 21

Bourrache officinale 22

Reine des prés 23

Epilobe en épis 24

Callune 25

Lierre grimpant 26

Bibliographie 27

Photographies 27

Photo : PNVA

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20 e anniversaire du Parc naturel de la Vallée de l'Attert

A lÕoccasion de son 20

e anniversaire, le Parc naturel de la VallŽe de lÕAttert a souhaitŽ mettre un coup de projecteur sur les richesses de son patrimoine naturel, b‰ti et culturel. Vous avez entre les mains lÕune des huit brochures ŽditŽes ˆ cette occasion. balades en fort ou dans nos villages. Elles prŽsentent :

20 mammifères

20 oiseaux des jardins

20 espèces rares

20 plantes des jardins et bords de route

20 plantes mellifères

20 monuments et sites remarquables

20 bâtiments rénovés- Pour cette brochure, le Parc naturel a pu compter sur la

collaboration de la Maison de l'Urbanisme Lorraine - Ardenne qui a assuré le choix des sites et des photos ainsi que la rédaction des textes. Quant à la huitième brochure intitulée " 1994-2014, 20 ans d'action dans le Parc naturel de la Vallée de l'Attert », elle résume les actions qui ont été menées par le Parc naturel dans de nombreux domaines au cours des deux dernières décenniessur le territoire attertois. Ces brochures sont distribuées dans toutes les boites aux lettres de la Vallée. Nous espérons qu'elles trouveront une place dans votre bibliothèque. Quelques exemplaires seront mis à la disposition des sept écoles attertoises. Elles sont

également disponibles à la Maison du Parc.

L'équipe technique du Parc naturel est bien sûr à la disposition des habitants, enseignants ou étudiants qui souhaitent approfondir l'un des thèmes abordés.

INTRODUCTION

Photo : PNVA

20 plantes mellifères du Parc naturel de la Vallée de l'Attert

5 par les abeilles et dont les productions (nectar, pollenÉ) sont utiles ˆ la ruche.

LE NECTAR

Le nectar est le liquide riche en sucres produit par les nectaires, organes glan- dulaires souvent situés à la base des pétales des fleurs. C'est ce nectar qui va donner le miel par évaporation de l'eau et ajout de diverses substances lors de sa digestion par les abeilles. Le miel va fournir l'énergie dont les abeilles ont besoin pour travailler, voler, s'occuper du couvain, thermoréguler la ruche,... La miellée est l'intervalle de temps pendant lequel la sécrétion de nectar est suffisamment abondante pour donner lieu à une production de miel excédentaire et donc récoltable.

LE MIELLAT

Le miellat est également une bonne source de sucre pour les abeilles. Le miellat est une déjection sucrée produite par les insectes parasites des végétaux (pucerons, cochenilles...)

LE POLLEN

Mais les abeilles ont également besoin de protéines et elles trouvent ces pro- téines dans le pollen. On estime la consommation de pollen pour une ruche à environ 50 kg. Sachant qu'une pelote de pollen transportée par une abeille pèse environ 13 mg, on imagine le nombre de transports à effectuer pour atteindre les

50 kg. Ce pollen riche en protéines sert notamment au nourrissement des jeunes

abeilles.

LA PROPOLIS

C'est une substance collante et imperméable élaborée à partir de la gomme des bourgeons de certaines espèces et de composés régurgités par les ouvrières. Elle sert notamment à réparer les brèches dans la ruche.

PLANTES MELLIFÈRES

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20 e anniversaire du Parc naturel de la Vallée de l'Attert colonie et pour nourrir les jeunes abeilles, tandis que les besoins en nectar sont plus faibles. Par contre, les besoins en nectar deviennent beaucoup plus importants au moment des rŽcoltes de miel de printemps et dÕŽtŽ. Les plantes prŽsentŽes dans cette brochure sont classŽes par Žpoque de floraison. On commence au tout dŽbut du printemps avec le noisetier pour terminer ˆ

Valeurs nectarifères et pollinifères:

0 : récolte non constatée;

1 : récolte accidentelle;

2 : récolte régulière;

3 : récolte souvent constatée;

4 : récolte presque toujours constatée;

5 : récolte prioritaire sur les autres plantes;

d'après Hemptinne, J., Hemptine, J.-L. et Desprets, A., Une gestion de l'environ- nement pour une apiculture florissante. Ath, Inst. Sup. Industriel de la Province du

Hainaut, 1985, 74 pp.

20 plantes mellifères du Parc naturel de la Vallée de l'Attert

7

NOISETIER COMMUN

Coryllus avellana

(nectar 0 ; pollen 4)

Floraison : février

Les fleurs mâles du noisetier apparaissent dès l'automne ; elles arrivent à matu- rité en février et libèrent alors de grandes quantités de pollen. Ce pollen riche en protéines est très important pour le démarrage du couvain à la sortie de l'hiver. Le noisetier porte sur un même pied les fleurs mâles et femelles, mais la matu- ration des fleurs femelles est plus tardive que celle des mâles afin de favoriser la fécondation croisée et ainsi assurer la diversité génétique du noisetier. Les fleurs femelles sont très réduites, totalement incluses entre les écailles de l'inflorescence femelle qui jouent un rôle protecteur contre le froid et le gel. A maturité, les stigmates des fleurs femelles, d'un beau rouge carmin, émergent du sommet de l'inflorescence et captent les grains de pollen emportés par le vent. Le noisetier est un arbrisseau à feuilles caduques, il se plaît dans tous les terrains et sa taille ne dépasse pas 5-6 mètres de haut.

Photo : PNVA

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Photo : Wouter Hagens

CORNOUILLER MÂLE

Cornus mas L.

(nectar 4 ; pollen 1)

Floraison : février-mars

Le Cornouiller mâle est un arbuste ou un petit arbre à feuillage caduc, d'une hauteur généralement comprise entre 2 et 6 mètres.

La floraison, très précoce, survient de février à mars selon les régions, toujours bien

avant l'apparition des feuilles sur les rameaux. Les fleurs du Cornouiller mâle offrent aux abeilles un abondant nectar au niveau de leur large disque nectarifère, ainsi qu'une quantité non négligeable de pollen. Les fruits du Cornouiller mâle, les cornouilles, sorte de baies rouges sont aussi comestibles et font le régal des oiseaux en fin d'été. Le Cornouiller mâle préfère les terrains calcaires et bien exposés. Il existe beaucoup d'autres variétés de cornouiller dont le Cornouiller sanguin qui, bien qu'étant nectarifère également, est de moindre importance pour les colonies d'abeilles au sortir de l'hiver vu sa floraison plus tardive (avril-mai).

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9

TUSSILAGE

Tussilago farfara L.

(nectar 2 ; pollen 3)

Floraison : février-mars

Les fleurs du Tussilage apparaissent vers le mois de février-mars avant les feuilles. Son intérêt réside surtout dans sa précocité de floraison qui apporte aux abeilles du pollen et un peu de nectar à la sortie de l'hiver. Les fleurs sont de deux sortes : celles du centre sont courtes, en tube, celles du tour, fines, étroites, rayonnantes comme un petit soleil. Il existe même une abeille du Tussilage :Apis farfarisequa

Photo : PNVA

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Photo : H. Zell

GUI

Viscum album L.

(nectar 2 ; pollen 2)

Floraison : mars-avril

Le Gui est un arbrisseau vivace à feuillage persistant. Il est dépourvu de racines et s'implante par sa base dans les tissus des branches de son arbre-hôte où il émet des suçoirs.Il prend en quelques années un port en boule caractéristique, pouvant atteindre voire dépasser 1 mètre de diamètre. Le Gui est une plante dioïque, c'est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont portées sur des plantes séparées. Elles sont discrètes et de taille réduite. Il est très fréquent sur le pommier, l'amandier, l'aubépine, les peupliers, les tilleuls et les saules. Les fleurs mâles et femelles du Gui produisent du nectar en quantité relativement modérée, ainsi qu'un pollen assez abondant au niveau des fleurs mâles seulement. Les fruits du Gui sont mangés par les oiseaux en hiver (surtout les grives !) et les graines sont disséminées sur d'autres arbres.La graine reste alors collée à la branche et 1 ou 2 excroissances vont entourer la branche et émettre des suçoirs qui vont percer la branche et permettre au Gui de se développer. C'est une espèce hémiparasite qui a besoin de son hôte mais qui fabrique aussi sa propre substance.

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SAULE MARSAULT

Salix caprea L.

(nectar 5 ; pollen 5)

Floraison : mars-avril

Le Saule marsault est un petit arbre à feuillage caduc de 5 à 10 mètres de hauteur. C'est une espèce pionnière qui colonise rapidement tous les milieux. Sa longévité n'est que d'une cinquantaine d'années. Le Saule marsault est dioïque, c'est-à-dire que les fleurs mâles et femelles sont for- mées sur des arbres séparés. Les inflorescences, mâles comme femelles, sont des chatons ovoïdes sessiles de 3 à 5 cm. Les chatons femelles portent de nombreuses fleurs réduites à un pistil vert surmonté de deux stigmates jaunes.Les fleurs mâles et femelles produisent un abondant nectar au niveau d'un disque nectarifère basal, issu de la transformation des sépales. Les saules produisent de la gomme qui servira à l'élaboration de la propolis.

Photo : PNVA

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Photo : Hans Hillewaert

BOURDAINE

Frangula alnus P. Mill.

(nectar 4 ; pollen 2)

Floraison : mai-juillet

La Bourdaine est un petit arbuste à feuillage caduc d'une hauteur comprise entre 1 et

5 mètres.

Ses rameaux sont facilement reconnaissables : ils sont recouverts d'une écorce grisâtre sur sa face externe, pourpre intense parsemée de taches blanches sur sa face interne. Elle préfère les sols humides acides et même détrempés et sa croissance est rapide. On la retrouve en lisière de forêt ou dans les clairières. Les baies noires ne sont pas comestibles pour l'homme car elles contiennent un alcaloïde toxique. Malgré ses petites fleurs, la floraison de la Bourdaine est importante et fournit de grandes quantités de nectar aux abeilles.

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13

POMMIER

Malus sp.

(nectar 4 ; pollen 4)

Floraison : mai

Le pommier est un arbre dont la hauteur varie de 2 à 15 mètres. Il peut vivre jusqu'à 150 ans même si sa production de pommes diminue avec l'âge. Au mois de mai, il se couvre de fleurs blanches avant la sortie des feuilles. Le pommier est rarement autofertile et a donc besoin du pollen d'une autre variété pour être fécondé. Les abeilles se chargent de la fécondation en transportant le pollen d'une fleur à l'autre. On considère qu'il faut 2 à 4 colonies d'abeilles par hectare de verger pour assurer sa pollinisation correctement. Les vergers sont une bonne source de nourriture pour les abeilles au printemps. La floraison abondante et parfumée des pommiers attire les pollinisateurs à grande distance.

Photo : PNVA

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Photo : H. Zell

AUBÉPINE À UN STYLE

Crataegus monogyna Jacq.

(nectar 3 ; pollen 3)

Floraison : mai

L'aubépine est un petit arbre à feuillage caduc, d'une hauteur comprise entre 4 et

10 mètres en moyenne.

Elle se plait dans tous les terrains et se retrouve dans les haies et le long des lisières forestières. Sa longévité peut atteindre 500 ans ! L'aubépine se couvre abondamment de fleurs blanches au mois de mai. Elle produit beaucoup de nectar et de pollen. La structure de son fruit ressemble à une petite pomme car il fait partie de la même famille des Malacées que le pommier. Et comme pour le pommier, sa fécondation est assurée par les abeilles. Une haie d'aubépines est très attrayante pour la faune car, outre les abeilles qui butinent ses fleurs, les oiseaux sont très friands de ses fruits rouges.

ERABLE CHAMPÊTRE

Acer campestre L.

(nectar 5 ; pollen 3)

Floraison : mai

L'Erable champêtre est un arbre à feuillage caduc. Il peut vivre 150 ans et atteindre

20 mètres de hauteur. Cependant, on le retrouve également sous forme d'arbrisseau

ou d'arbuste. Ses feuilles, longues de 6 à 9 cm, ont 5 lobes aux bout émoussé et même arrondi contrairement à l'Erable plane qui a des feuilles plus grandes et à lobes dentés et pointus. Les fruits sont des disamares plates aux ailes horizontales qui ne s'effilent pas contrairement aux autres érables. Les fleurs, extrêmement mellifères, produisent un miel clair de goût très fin. Elles produisent également du miellat. Si tous les érables sont mellifères, mais à des degrés différents, l'Erable champêtre est considéré comme le meilleur producteur de nectar parmi les érables. 15

Photo : Olivier Oswald

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Photo : Botaurus-stellaris

ROBINIER FAUX ACACIA

Robinia pseudoacacia

(nectar 3 ; pollen 1)

Floraison : mai-juillet

Le Robinier faux-acacia est un arbre originaire d'Amérique du Nord qui peut atteindre

25 mètres de hauteur. Dans nos régions, il a été fréquemment planté et s'est entre

autres naturalisé sur les terrils, les remblais des voies ferrées et les talus. La floraison du robinier peut survenir dès le mois de mai et se prolonger jusqu'au mois de juillet. Les fleurs de couleur blanche sont réunies en grappes pendantes. Sa propension naturelle à drageonner (émettre des tiges à partir des racines

latérales) a été largement utilisée pour fixer les substrats remaniés et instables des

terrils et des talus. En outre, le robinier s'accommode bien des sols pauvres car il possède, comme la plupart des légumineuses, des bactériorhizes (racines symbiotiques abritant des bactéries) qui lui permettent de fixer l'azote atmosphérique dans le sol. Le robinier a un haut potentiel nectarifère. Néanmoins, une température suffisam- ment élevée (20 à 22° C) est nécessaire pour que la production de nectar soit significative. La récolte de pollen est facultative.

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17

TRÈFLE BLANC

Trifolium repens

(nectar 5 ; pollen 3)

Floraison : juin-juillet

Le Trèfle blanc fait partie de la famille des Fabacées à laquelle appartiennent de nombreuses autres espèces mellifères. C'est une plante herbacée vivace très commune qui pousse dans les prairies, sur les bords de chemin et aux abords des cultures. Comme la plupart des légumineuses, le Trèfle blanc a la capacité de fixer l'azote atmosphérique dans le sol grâce à des bactéries fixées sur ses racines. Il existe un grand nombre de variétés de trèfle mais les plus communes dans nos prairies sont le Trèfle violet (Trifolium pratense) qui fleurit en mai-juin et le Trèfle blanc. Le trèfle se retrouve donc sur de grandes surfaces dans les prairies, ce qui fournit une nourriture non négligeable aux pollinisateurs. Le Trèfle blanc a un très haut potentiel nectarifère (> à 500 kg/ha), similaire à des arbres comme le Robinier faux-acacia ou le Tilleul à petites feuilles. Son potentiel pollinifère est moindre, mais également élevé (entre 50 et 100 kg/ha).

Photo : MBC

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Photo : Naoneisig

CHÂTAIGNIER COMMUN

Castanea sativa Mill.

(nectar 4 ; pollen 3)

Floraison : juillet

Le châtaignier est un arbre à feuillage caduc. Il peut atteindre 40 mètres de hauteur. Il supporte difficilement les terrains calcaires et basiques, préférant des sols acides ou sableux. Ses fruits sont appelés châtaignes sauf chez certaines variétés cultivées dont chaque bogue épineuse ne renferme qu'un seul fruit volumineux, le marron. Cependant, il ne faut pas le confondre avec le fruit du Marronnier d'Inde qui est un arbre tout à fait différent et n'appartenant pas à la même famille botanique et dont le marron n'est pas comestible. Le châtaignier fleurit abondamment en été fournissant une grande quantité de nec- tar et de pollen. Cependant, sa floraison est relativement courte et peu constante. Le miel de châtaignier est très caractéristique, de saveur corsée et boisée, avec une finale légèrement amère et astringente.

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19

TILLEUL

Tilia sp.

(nectar 3 ; pollen 2)

Floraison : juin-juillet

Les tilleuls sont des arbres de grande taille, ils peuvent atteindre 30 à 40 mètres de haut. Il en existe principalement 4 espèces dans nos régions : le Tilleul à petites feuilles (Tilia cordata), le Tilleul à grandes feuilles (Tilia platyphyllos), le Tilleul de Hollande (Tilia xeuropae) et le Tilleul argenté (Tilia tomentosa). La longévité du Tilleul à grandes feuilles peut atteindre 1.000 ans ! Les Tilleuls à grandes feuilles et les Tilleuls à petites feuilles représentent pour les abeilles un apport conséquent en nectar et en pollen aux mois de juin et juillet. La miellée est intense et très rapide et s'achève en quelques jours.Une polémique existe quant au pouvoir toxique du nectar du Tilleul argenté. Cependant aucune preuve scientifique ne corrobore ce fait jusqu'à présent.

Photo : NP Holmes

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Photo : B. Navez

RONCE COMMUNE

Rubus fructicosus

(nectar 4 ; pollen 2)

Floraison : juin-août

La ronce est un arbrisseau épineux très commun qui se développe par marcottage, drageon, bouturage, stolon et semis. Rien d'étonnant alors à ce qu'elle soit envahissante et qu'elle puisse couvrir 30 m 2 en moins de 5 ans ! Elle affectionne les terrains riches et ensoleillés et produit alors des fourrés denses appelés ronciers. Souvent considérée comme une mauvaise herbe, elle est pourtant utile à la faune, oiseaux et mammifères, qui y trouvent gîte et couvert. Les papillons se nourrissent de ses feuilles, très appréciées par le Nacré de la ronce (Brenthis daphne) par exemple. Son pouvoir mellifère est important car elle produit des quantités appréciables de nectar et de pollen.

VIPÉRINE COMMUNE

Echium vulgare

(nectar 3 ; pollen 1)

Floraison : juin-septembre

Cette plante bisannuelle de la famille des Borraginacées, qui se reconnaissent aisément à leur abondante pilosité, fleurit pendant plusieurs semaines. Elle pousse préférentiellement sur les sols légers, caillouteux et secs. Son nom lui vient de ses étamines qui dépassent la corolle et rappellent la langue bifide des serpents. La vipérine est une plante mellifère très intéressante car pas moins de 96 espèces d'abeilles de Belgique la visitent, dont 14 espèces protégées. Deux espèces d'abeille solitaire lui sont même totalement inféodées : l'Osmie crochue (Hoplitis (Hoplitis) adunca)et l'Osmie hirondelle (Osmia anthocopoides).Elle leur fournit un abondant nectar pendant plusieurs semaines consécutives.Voici donc une plante indispensable à incorporer dans les mélanges fleuris. 21

Photo : Friedrich Bšhringer

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Photo : Pauk

BOURRACHE OFFICINALE

Borago officinalis

(nectar 3 ; pollen 2)

Floraison : juin jusqu'en août

La bourrache est une plante herbacée annuelle de la famille des Borraginacées. Elle était autrefois largement cultivée comme plante alimentaire, condimentaire ou médicinale. Ses fleurs bleues en forme d'étoile ou ses feuilles au goût de concombre peuvent être dégustées pour agrémenter une salade. La bourrache est très attractive pour les abeilles car elle produit un nectar très abondant. Cependant, son pollen nécessite une technique spéciale pour être récolté : la méthode par " vibration ».Le pollinisateur s'agrippe à la colonne des anthères et les fait entrer en vibration par des contractions rapides de ses muscles alaires. À une certaine fréquence, les étamines entrent en résonance :les grains de pollen sont alors violemment projetés hors des anthères et pris en charge par l'insecte. Dans la pratique, seuls les bourdons sont capables d'engendrer des vibrations à la fréquence adéquate. Les abeilles concentreront l'effort de récolte sur le nectar, même si la collecte d'une petite quantité de pollen reste possible, par exemple sur une fleur ayant déjà été visitée par un bourdon.

REINE DES PRÉS

Filipendula ulmaria

(nectar 2 ; pollen 2)

Floraison : juin-août

La Reine des prés appartient à la famille des Rosacées qui comporte d'autres plantes apicoles intéressantes comme les ronces, le framboisier, les rosiers et le Comaret. C'est une espèce commune des milieux marécageux et des bords des eaux.Autrefoisquotesdbs_dbs11.pdfusesText_17