CONCLUSION GENERALE L'étude a mis en évidence une dynamique démographique relativement positive reposant à la fois sur la croissance naturelle et sur
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La population de la Côte d'Ivoire est estimée au dernier recensement, en 1998, à 15,4 millions d'habitants La croissance annuelle de cette popula- tion a été de
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Les trois principales caractéristiques de la croissance démographique en Côte d' ivoire sont : un taux d'accroissement naturel élevé, une immigration massive
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A Ralentissement de la croissance démographique Les taux de croissance de la population sont en baisse dans presque tous les pays de l'OCDE depuis une
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2002 : Adoption du 1er Programme National d'Actions (PNA) en matière de population Page 8 Années Effectif de la population Accroissement annuel moyen
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tendances démographiques en Côte d'Ivoire, sur une véritable croissance de la population, la planifica tion économique et sociale dans son faible de croissance démographique· w1th 'fwo Vegetables Proteins , Ph D Dissertation,
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1 1 - Une croissance démographique encore rapide en côte d'ivoire: la question de la naturalisation 3 2-L'impact de l'accroissement démographique sur
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CONCLUSION GENERALE L'étude a mis en évidence une dynamique démographique relativement positive reposant à la fois sur la croissance naturelle et sur
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1 Les taux de croissance annuels moyens se situaient ainsi, dans les années soixante, autour 3,70 pour cent en Côte d'Ivoire, 3,40 pour cent au Kenya, et de 3
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Comme dans de nombreux autres pays du continent africain, le secteur tertiaire connaît un taux de croissance rapide depuis plusieurs années Les services
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Par exemple, l'impact de la croissance démographique sur l'économie peut sont en Côte d'Ivoire (ce sont les immigrés Burkinabés) et en Afrique du Sud (les
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CONCLUSION GENERALEL'étude a mis en évidence une dynamique démographique relativement positive reposant à la fois
sur la croissance naturelle et sur le solde migratoire. Bien que de nombreux jeunes partent tenterleur chance ailleurs, d'autres, notamment des jeunes actifs, s'installent, attirés par les conditions de
vie agréables et un marché du travail relativement tonique. Des ménages plus âgés s'installent dans
l'intention de venir y passer leurs vieux jours, notamment sur le littoral. La dynamique économique
prend appui sur une tradition de travail ouvrier et sur un capitalisme local ancien et solide, composé
pour l'essentiel de petites entreprises. Néanmoins, c'est une région fragile dans la mesure ou elle est
encore peu ouverte aux investissements extérieurs, et surtout sans grands centres de décisionséconomiques, et encore trop spécialisée sur des secteurs traditionnels soumis à une forte pression
des pays émergents. Néanmoins, elle dispose de quelques grands pôles métropolitains bien reliés au
reste du monde qui lui permet de peser dans l'armature urbaine du grand ouest, et donc dans sadynamique économique. Région attractive, attirante, elle est l'une des cinq ou six grandes régions
" motrices » du territoire national.Conséquence logique, le secteur de la construction est poussé par les dynamiques démographiques,
sociétales et économiques, en augmentation régulière depuis le début des années 2000, avec un
volume qui dépasse les 25.000 logements annuels et une pointe récente à près de 30.000 logements.
Plusieurs questions se posent. Est-ce que ce rythme pourra être maintenu sur la durée, alors que l'on
observe actuellement un certain essoufflement de la demande ? Quels sont les segments de marchésdu logement sur lesquels il convient de mettre l'accent ? Le secteur en accession, déjà sur-représenté, le secteur locatif privé, ou le secteur locatif secteur social, alors qu'il est nettement sous
représenté par rapport au niveau national ? Sur quelles parties du territoire régional faut-il mettre l'accent ? Les logiques de la métropolisation
ne cessent de produire leurs effets au détriment des pôles secondaires, déplaçant les centres de
gravité urbains sur un nombre toujours plus restreint de grands pôles, et à l'intérieur de ceux-ci,
sous forme d'une diffusion croissante sur les périphéries urbaines. Un autre phénomène important
est celui du processus de littoralisation, alors même que les collectivités concernées ne sont pas
toujours prêtes à engager des politiques de logement adaptées, notamment en faveur des catégories
défavorisées. Un enjeu important est de savoir s'il faut se contenter de suivre les dynamiques
urbaines telles qu'elles se présentent à l'observation, ou bien, est-ce qu'il ne faut pas pondérer ce
phénomène par la prise en considération d'éléments de politique d'aménagement du territoire,
notamment en faveur des pôles secondaires, dont on sait qu'ils jouent un rôle important dansl'organisation de l'espace et le maintien d'une armature urbaine équilibrée ?. Par ailleurs, il faut tenir compte des intentions et des volontés des acteurs locaux. En effet, les
responsables des intercommunalités entendent s'appuyer sur l'existence d'un parc important pourattirer une population nouvelle et accroître leur poids spécifique au niveau régional, comme c'est le
cas de l'agglomération de Saint-Nazaire. Dans ce cas, ce n'est plus la démographie qui " pousse »
le secteur logement, c'est le secteur logement qui est considéré comme un levier de la dynamique
démographique, laquelle est à son tour considérée comme un facteur majeur d'attractivité et de
développement. Les projections de ces différentes tendances sur des horizons de moyen et long terme permettent de
dégager certaines lignes de forces. La croissance démographique, importante dans cette région, et
sous tendue par une économie dynamique, suscite des besoins sur la longue durée. Le renouvellement du parc de logement doit se poursuivre pour maintenir sa capacité d'adaptation aumarché immobilier. Les phénomènes de décohabitation ou de réduction de la taille moyenne de
ménages ne sont pas moins prégnants dans cette région qu'ailleurs. Ainsi, le substrat en besoin en
logement est probablement fort sur la longue durée. C'est à ce point que la question des scénarios se pose, à la fois en terme de volume global, de mode
de localisation et en terme de segments de parc. Cinq scénarios ont été élaborés sur la base d'une
étude de prospective élaborée sur la base de variables-clés. Dix variables-clés ont été mis en
évidence. Ils ont fait l'objet de mini-scénarios, de façon à explorer les tendances possibles à
l'intérieur des sous-systèmes qui pèsent d'une manière ou l'autre sur la question du logement et de
l'habitat, celle-ci étant considérée comme la " variable coeur » ou le centre de gravité de l'ensemble.
Par un jeu de combinaison entre les variables-clés, ces mini-scénarios ont permis de mettre à jour
cinq scénarios globaux ou généraux : fil de l'eau, croissance lente ou dépressive, croissance forte
non régulée, croissance douce régulée, et croissance forte régulée. Par application d'un certain
nombre de paramètres liés à la démographie, au taux de renouvellement,etc.., il a été possible d'en
déduire cinq profils de volume de logements annuels à construire aux horizons 2015, 2020 et 2025
avec des pondérations territoriales. Sur cette base, une préférence en faveur de deux scénarios situés entre probables et souhaitables a
été établie collectivement : les scénarios croissance douce régulée et croissance forte régulée. En
fait, selon les territoires, il apparaît que c'est l'un ou l'autre des deux scénarios qui est la fois le plus
probable et le plus souhaitable. La combinaison entre ces deux scénarios, prenant en considération
la diversité des situations locales et départementales, a permis de déboucher sur un scénario mixte à
caractère stratégique. Un chiffrage en besoin en logement en est résulté. Il s'élève à une moyenne
annuelle de 26.354 logement à construire (hors résidences secondaires) à l'horizon 2015, c'est-à-dire un peu plus que la moyenne des cinq dernières années. Ainsi, tout se passe comme s'il est
nécessaire de poursuivre sur la longue durée l'effort important que l'on observe depuis le début des
années 2000. Mais la poursuite de cet effort n'est pas uniforme par rapport aux différentescomposantes du territoire régional, en fonction des tendances démographiques et économiques à
l'oeuvre, de l'état actuel du parc et des réponses aux besoins sociaux exprimés ou latents. Elle est
plus importante sur l'aire métropolitaine nantaise et sur le littoral pris dans son ensemble (y compris
Saint-Nazaire), ainsi que sur l'aire urbaine d'Angers, sans négliger cependant les besoins en adaptation et renouvellement des autres pôles urbains, notamment sur Le Mans, Laval et sur unensemble de petits pôles urbains qui structurent l'espace régional.L'intérêt de la démarche tient au fait qu'elle s'est appuyée sur un double niveau d'analyse : une
analyse théorique ou générale des besoins en logement appuyée sur des scénarios de prospective et
sur un diagnostic habitat logement fortement territorialisé, et d'autre part, sur l'expression des
besoins en logements qui résulte des projets des collectivités locales dans le cadre de l'élaboration
de leur Programme Local de l'Habitat. Autrement dit, une double démarche, " descendante » et " remontante », à la croisée de laquelle une ébauche de quantification, qu'il conviendra naturellement d'affiner par la suite, a pu être effectuée.quotesdbs_dbs5.pdfusesText_10