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On considère un fil pesant ou une chaînette à maille fine de longueur 2L et Cette équation transcendante est résolue numériquement et on en déduit a = u/z
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5) Soit à trouver un segment de droite de même longueur s que l'arc AC En établissant l'équation de la courbe, nous avons vu que 2 2 s= x
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et d'une charge distribuée de type 2 dans l'autre cas (chaînette) 2 2 Les équations d'équilibre externe et le calcul des réactions d'appui Nous ne considérons
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6 à 6', la nouvelle courbe d'équilibre fera partie d'une chaînette de module m ; ce segment de chaînette aura une longueur Z' donnée par l'équation : (7/er)
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Le but de ce premier exercice est l'étude du problème de la chaînette, c'est-à-dire la Dans le repère choisi, l'équation de la chaînette est donnée par y(x) = c
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DE LA CHAINETTE et l'équation différentielle de la surface S sera En prenant la somme des produits respectifs des équations (3) par P,Q,R, on trouve
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la compréhension du problème, mais ne figurent pas dans l'original On en déduit : CH - =tan(CDH) = DH 2/ L'équation différentielle de la chaînette :
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2 jui 2008 · courbe est une chaınette, dont l'équation fait intervenir un cosinus hyperbolique Afin de modéliser mathématiquement le probl`eme,
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LE Chapitre I : Rappels généraux.
________ 1Chapitre 13
Les câbles
Calculer une structure : de la théorie à l"exemple 318Hkktrsq`shnm`tqdbsndsognsnrbh,cdrrntr9
Mât haubané de 11 mètres servant de soutien au tilleul classé de Doyon en Belgique, plusieurs
fois centenaire. Conception, ingénieur conseil : Pierre Latteur, 2004-2005.Croquis : Dominique Langendries.
Chapitre 13. Les câbles
3191. INTRODUCTION
Les câbles sont utilisés notamment pour les ponts suspendus ou haubanés, les pylônes haubanés, les couvertures suspendues ou les contreventements. Les torons sont des assemblages de fils métalliques enroulés hélicoïdalement autourd"un fil central et constitués d"acier à très haute limite d"élasticité atteignant plu-
sieurs fois celle de l"acier traditionnel de charpente. Ils peuvent contenir des centai- nes de fils et atteindre des limites de rupture de plusieurs centaines de tonnes. Leur module d"élasticité intrinsèque E c est plus petit que celui du matériau acier à cause de l"enroulement des fils en hélice : une valeur de 170.000 [MPa] n"est pas rare. Les câbles sont constitués d"un ensemble de torons alignés (on parle de câbles à torons parallèles) ou enroulés autour d"une âme centrale métallique ou textile (on parle alors de cordages). Les cordages possèdent un module d"élasticité intrinsèque encore plus faible, qui peut être inférieur à 140.000 [MPa]. Dans le cadre de cet ouvrage nous parlerons toujours de câble, indépendamment des distinctions ci-dessus. Le calcul exact d"une structure composée de câbles est souvent laborieux pour une raison évidente : contrairement aux structures à éléments rigides, la géométrie déformée d"un câble après chargement est très différente de sa géométrie initiale. Cette particularité a une double conséquence : d"une part, le principe de superposition n"est plus applicable et, d"autre part, le calculateur ne peut plus sebaser sur la géométrie de la structure non chargée pour écrire les équations d"équi-
ToronEnsembles de torons
enroulés : cordagesCâble à torons parallèles
ToronCordage Âme métallique ou textile
Fil métallique central
Fil métallique périphérique
Calculer une structure : de la théorie à l"exemple 320libre comme il a l"habitude de le faire pour les structures classiques (dans la mesure où l"on peut négliger les effets du second ordre, voir chapitre 1, §12).
2. GÉNÉRALITÉS SUR LA STATIQUE DES CÂBLES
2.1. La parabole et la chaînette
L"arc funiculaire et le câble sont des structures analogues. En effet, pour une même géométrie et un même chargement, les efforts qui y règnent ne diffèrent que par leur signe : l"arc est en compression tandis que le câble est en traction. Par ailleurs, dans le chapitre relatif aux arcs funiculaires, la géométrie parabolique a été claire- ment distinguée de la chaînette (chap. 11, §5) : · la parabole est le funiculaire d"une charge uniformément répartie par unité de longueur horizontale, par exemple un tablier suspendu (on néglige le poids propre du câble et des suspentes) : · la chaînette est le funiculaire d"une charge uniformément répartie par unité de longueur prise le long du câble, comme son poids propre éventuellement combi- né à une couverture directement accrochée au câble : qhoriz [kN/m] uniformeCharge distribuée de sxod0 :
Parabole
J 6 ' !
Charge distribuée de sxod1 :
Chaînette
qhoriz [kN/m] variableChapitre 13. Les câbles
321Dans la suite de ce chapitre, on parlera d"une charge distribuée de type 1 lorsque la charge est uniformément distribuée par unité de longueur horizontale (parabole) et d"une charge distribuée de type 2 dans l"autre cas (chaînette).
2.2. Les équations d"équilibre externe et le calcul des réactions d"appui
Nous ne considérons ici que les câbles soumis à des charges verticales. Dans ce cas les deux réactions horizontales sont forcément égales mais de sens opposés. Par ailleurs, les deux réactions d"appui verticales peuvent être différentes si les charges sont dissymétriques ou les appuis à des niveaux différents. L"équation d"équilibre horizontal servant à prouver que les deux réactions horizontales sont égales, trois équations sont encore nécessaires. En plus de l"équation d"équilibre vertical et de celle d"équilibre des moments par rapport à l"un des appuis, on peut encore profiter du fait que le moment fléchissant est nul en tout point du câble pour établir une seconde équation d"équilibre des moments, par exemple par rapport au point le plus bas du câble. Toutes les réactions d"appui peuvent alors être calculées.2.3. Constance de la composante horizontale de l"effort de traction
Si les charges sont verticales, les deux réactions horizontales sont égales et de sens opposés. L"équilibre des efforts horizontaux sur tout tronçon du câble montre alors que la composante horizontale N H de l"effort de traction qui y règne est cons- tante et égale à la réaction d"appui horizontale RH. Cette propriété est aussi valable
pour les câbles soumis à une charge distribuée. Q 1 N RH RVA NH RH RVA RH Q2 Q 1 Q 3NH = Cste = RH
RVB A B A Calculer une structure : de la théorie à l"exemple 322Rsqtbstqdcdk`snhstqdcdk`f`qdcdKdtudm+Adkfhptd-Photo du dessus : câble de contreventement des arcs métalliques supportant la couverture de la gare, vu de la naissance des arcs en tête de pile. Photo du dessous : accrochage de ces mêmes câbles en tête de pile. (Architectes et ingénieurs Samyn and Partners avec le bureau d"études Setesco; photos de l"auteur, 2004).
Chapitre 13. Les câbles
3232.4. Câble droit = effort infini
La réaction d"appui horizontale d"un câble dont les appuis sont au même niveau, deportée L, de flèche H et soumis à une charge répartie q, est égale à celle de l"arc
(chap. 11, §3.2), soit qL2/(8H). De ce fait, si le câble est de plus en plus tendu, la
flèche H du câble diminue et le dénominateur de l"expression précédente tend vers zéro. Il est donc impossible de rendre un câble complètement droit puisqu"il fau- drait pour cela lui appliquer une traction infinie.2.5. Module d"élasticité selon la corde d"un câble très tendu
Par corde, on entend la droite joignant les appuis. Comme expliqué au §1, l"enrou- lement en hélice est responsable du fait que le module d"élasticité intrinsèque E c d"un câble est plus petit que le module d"élasticité E du matériau. Dans certains cas, un autre phénomène doit aussi être pris en compte dans l"évaluation du module d"élasticité. En effet, lorsque des câbles sont utilisés comme des barres de treillis destinées uniquement à reprendre des efforts normaux, ils sont fortement tendus entre deux points. C"est le cas des câbles de ponts haubanés, de ceux des pylônes haubanés ou de certains contreventements. Dans de telles situations, ces câbles, horizontaux ou obliques, sont si tendus que l"oeil pourrait faire croire qu"ils sont parfaitement droits. En réalité, leur poids propre leur donne une déformée inévitable : ils se comportent alors comme des éléments droits, mais dont le module d"élasticité est inférieur au module d"élasticité intrinsèque E c du câble. Il est dès lors utile de définir un module d"élasticité pris selon la corde du câble (c"est-à-dire selon la droite joignant ses appuis), noté E corde, et qui est alors fonction à la fois du module d"élasticité intrinsèque E c du câble et de la contrainte qui y rè- gne. Soit L0 la longueur d"un câble tendu entre deux appuis. En supposant dans un premier temps qu"il est inextensible (module d"élasticité E du matériau infini), il est possible de le tendre da- vantage par un supplément d"effort DN, allant de pair avec un écartement de ses appuis égal à DL. Le câble de section A se comporte alors comme une barre dont le module d"élasti- cité apparent vaut (on utilise ici la loi de Hooke, voir chap. 1, §7) : DN DL L0 Corde Calculer une structure : de la théorie à l"exemple 324()()0LLANEappDD= Comme le module d"élasticité intrinsèque E c du câble n"est pas infini (il vaut, par exemple, 170.000 [MPa]), le module selon sa corde vaut finalement :
EEEEEEEc
appcappc corde<<+=2.6. Tronçon soumis à l"effort de traction maximal
Comme la composante horizontale de l"effort de traction doit rester constante (voir §2.3), c"est le tronçon le plus incliné qui est soumis au plus grand effort de traction. C"est donc à l"un des deux appuis (et pas nécessairement au plus élevé) que cet effort sera maximum.2.7. Théorème d"analogie avec la poutre
Ce théorème, également utile pour la recherche des formes funiculaires des arcs (voir chapitre 11, §7.5), est d"une importance capitale pour la résolution de certainsproblèmes liés aux câbles. Il postule que la forme du câble est la même que celle du dia-
gramme des moments d"une poutre de même portée soumise aux mêmes charges. Il s"énonce comme suit : ds.ntchrsqhatàdr(9NH = Cste = RH
N L Q1 Qi Qn HxQ1 Qi Qn
RH RH Mx VC1 VC2 xi DVP1 VP2
x yChapitre 13. Les câbles
325· soit RH la réaction d"appui horizontale;
· soit Hx la distance verticale entre un point du câble et la droite joignant ses ap- puis (définie par le terme corde); · soit Mx le moment fléchissant, au même point, d"une poutre isostatique de même portée que le câble et supportant les mêmes charges.Alors on a :
HxxRMH=
Cette propriété se démontre aisément comme suit :1. Équilibre des couples extérieurs par rapport à l"appui droit, respectivement
pour la poutre et le câble : LDRVV xLQDRLVxLQLVHCPn i iiHCn i iiP=-? 11 1 111:Câble:Poutre
[1]2. Le moment en tout point (x,y) du câble est nul. En y faisant l"équilibre de rota-
tion du tronçon situé à gauche de ce point, on obtient : ( )0 11 i j iiHC xxQyRxV [2]3. Le moment Mx en toute abscisse x de la poutre vaut, en considérant le tronçon
situé à gauche de cette abscisse x : i j iiPx xxQxVM 11 [3] En éliminant le terme de somme entre [2] et [3], on trouve : ()yRxVVMHCPx+-=11 En éliminant de cette relation le terme ()11CPVV- à partir de [1], on obtient : xHMxLDyR=) ou encore : xxHMHR= (CQFD) Remarquons que la démonstration est à peu de choses près identique si le câble est soumis à des charges réparties, combinées ou non à des charges ponctuelles. Calculer une structure : de la théorie à l"exemple 326aTraction :