avec autisme, Association des amis et parents d'enfants inadaptés (Adapei) proches à condition d'utiliser, le cas échéant, un support de communication rents lieux de vie de la personne (domicile, école, lieux de travail, de loisirs ) les établissements et services d'accueil et d'accompagnement, pour les aider à
Previous PDF | Next PDF |
[PDF] autisme jour après jour Agir pour laider - Participate Autisme
aider mon enfant ? Quand l'intervenante à domicile nous a dit que chronologique : Pour aider votre enfant dans son développement, vous pouvez agir sur ces 3 aspects Quel support visuel votre enfant comprend-t-il le mieux : les objets, les pas à pas, vous pourrez utiliser des repères visuels de plus en plus
[PDF] Liste de ressources sur les pictogrammes Pictogrammes à - Stample
Centre de Documentation du Centre de Ressources Autisme Languedoc - comme auteur original) - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification Application proposant des pictogrammes Existe en version enfant et adulte ( graphisme Centre de Ressources Languedoc Roussillon Exemples de supports visuels
[PDF] Utilisation des TIC dans le domaine de lautisme pour - CORE
4 1 7 Rapidité et action directe par le doigt en lien avec le support visuel et la Un aspect important à prendre en considération c'est qu'avec l'aide d'un outil dans le champ de la communication avec des enfants souffrant d'un trouble Deux rencontres se sont en effet effectuées sur les lieux de travail et un au domicile
[PDF] Pour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme
avec autisme, Association des amis et parents d'enfants inadaptés (Adapei) proches à condition d'utiliser, le cas échéant, un support de communication rents lieux de vie de la personne (domicile, école, lieux de travail, de loisirs ) les établissements et services d'accueil et d'accompagnement, pour les aider à
[PDF] Comprendre le handicap Pour mieux accompagner Les enfants et
Comprendre les enfants et adolescents autistes 2 domicile et des autres acteurs de l'accompagnement Cette ambition passe notamment par pour aider la personne à développer ses compétences car la motivation est la s'appuyant sur des supports adaptés déjà visuels et temporels ou utiliser ceux déjà existants
[PDF] La participation communicationnelle dun enfant avec autisme SDI d
l'Université du Québec à Montréal une licence non exclusive d'utilisation et de publication 14 1 2 3 Le langage et la communication des enfants avec autisme selon la recherche Les échanges de tutelle autour d'un support visuel socialisation en famille qui aide l'enfant à comprendre, petit à petit, le rôle qui lui est
pdf Utilisation de supports visuels pour aider l’enfant autiste
• Nous parlons ici de l’utilisation de supports visuels avec l’enfant autiste mais cette utilisation est tout aussi pertinente avec des adolescents ou des adultes autistes dont le niveau de développement nécessite une aide technique • Avant de mettre en place des supports visuels il faut évaluer le niveau de
[PDF] Avis écrits, lignes directrices et notes d interprétation
[PDF] Sujet : J entre dans l image pour y voler la vedette
[PDF] Les principaux documents obligatoires en prévention des risques professionnels
[PDF] Activités d apprentissage
[PDF] Modalités de contrôle des connaissances. Année universitaire
[PDF] L ANALYSE DE L IMAGE COMME SOURCE DE CREATION EN DANSE POUR L ELEVE
[PDF] SOMMAIRE GUIDE D UTILISATION. PRISE DE COMMANDE Nombre de couverts, commentaires, stocks...
[PDF] Journée de réflexion sur la formation à la recherche 30 avril 2013. Document de synthèse
[PDF] Du 25 mars au 30 septembre 2015
[PDF] Les Français et le grand âge. Sixième vague du baromètre - Avril 2011
[PDF] Actions collectives «Bien vieillir» Repères théoriques, méthodologiques et pratiques
[PDF] Animé par : Martin DELATTE. Animé par : Catherine GRIMOND
[PDF] FORMATION BANCAIRE ET FINANCIERE F I N A N C E CONSULTING
[PDF] Les équipements sanitaires publics et privés au 01/01/2014 Nombre de lits et places installés en court séjour hospitalier :
Pour un accompagnement de qualité
des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développementRecommandations de bonnes
pratiques professionnelles Ce document a reçu l'avis favorable du Comité d'orientation stratégique et du Conseil scientifique de l'Anesm. Juin-Juillet 2009 Déterminer des repères et des lignes directrices pour accompagner les personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du dévelop- pement, quels que soient leur âge et leur situation, tel est le sens de cette recommandation, inscrite dans le cadre de la mesure 30 du plan Autisme2008-2010.
Ce document pose volontairement un cadre général d'intervention, réservant à des recommandations ultérieures la déclinaison de pratiques professionnelles plus spéciques, en direction, par exemple, des enfants. Un aspect mérite d'entrée de jeu d'être souligné : la forte dynamique consensuelle qui a guidé son élaboration tant les approches concernant l'autisme font encore aujourd'hui l'objet de débats contradictoires. A chacune des étapes de ce travail, professionnels, usagers, familles, chercheurs et universitaires issus du secteur sanitaire et médico-social ont été associés. A travers la reconnaissance des particularités des personnes autistes, les points d'appui proposés ici entendent répondre aux objectifs suivants :donner des repères aux professionnels pour favoriser le développement des potentialités des personnes concernées ;
privilégier le respect et les attentes de celles-ci, en tenant compte, bien sûr, de leur entourage. En ce sens, les orientations qui suivent contribuent à positionner les pratiques du secteur médico-social au regard des droits des usagers - enfants et adultes - issus de la loi du 2 janvier 2002 et du 11 février 2005. Elles mettent également l'accent sur des points de vigilance incontournables (risque d'isolement, négligences...) qui sont susceptibles de mettre en cause l'intégrité et la dignité des personnes. Cette contribution au plan Autisme 2008-2010 constitue un premier socle commun pour améliorer la qualité de l'accompagnement, à adapter en fonction des situations individuelles et des réalités des établissements et services.Didier
CHARLANNE
Directeur de l'AnesmPour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement
I 1Pour un accompagnement de qualité
des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement2 I Pour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement
E quipe projet de l' A nesmNathalie THIERY, chef de projet
Pierre CHALMETON, chef de projet junior
Servane MARTIN, chef de projet junior
Carole AUBRY, chargée d'études
Patricia MARIE, documentaliste
Claudine PARAYRE, responsable du service Pratiques professionnellesGroupe de travail
Jean-Louis ADRIEN, professeur de psychologie, institut de psychologie, UniversitéParis - Descartes
Bernard AZÉMA, psychiatre, conseiller technique Centre régional pour l'enfance et l'adolescence inadaptée (Creai) Languedoc-Roussillon, Association nationale des centres régionaux pour l'enfance et l'adolescence inadaptée (Anc reai) Amaria BAGHDADLI, pédopsychiatre, professeur d'université-professeur hospitalier (PU-PH), coordonnateur du Centre de ressource autisme (CRA) Languedoc-Rous sillon, CHU de MontpellierJacques BALLET, représentant de l'association Autisme France au bureau du Comité d'orientation stratégique (Cos) de l'Anesm, directeur d'institut médico-éducatif (IME) et de centre d'accueil de jour
Gabriel BERNOT, ancien vice-président de l'association Spectre autistique troubles envahissants du développement international (SAtedI)
Stefany BONNOT-BRIEY, vice-présidente de l'Association SAtedI Chantal DESCHAMPS, membre du Conseil consultatif national d'éthique Séverine RECORDON-GABORIAUD, docteur en psychologie, directrice de foyer d'accueil médicalisé (Fam) et de maison d'accueil spécialisé (Mas) pour adultes avec autisme, Association des amis et parents d'enfants inadaptés (Adapei) Marcel HERAULT, représentant de l'association Sésame autisme au bureau du Comité d'orientation stratégique de l'Anesm, président de l'association Sésame autismeGhislain MAGEROTTE, président de la fondation Service universitaire spécialisé pour personne avec autisme (Susa), professeur à la faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, service d'orthopédagogie clinique,
université de Mons.Christian PARFAITE, directeur Fam et IME
Christine PHILIP, professeur à l'Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INS-HEA)
Christian SCHAAL, psychiatre, praticien hospitalier, responsable pôle adultes 68, CRA AlsacePour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement
I 3Groupe de cotation
Marie-Angèle BAFFIN, chef de service IME La Sapinière, Croix-Rouge française,Saint-Jans-Cappel (59)
Mary BEGHIN, psychologue foyer de vie, IME Les Résidences du coin du loup, Croix-Rouge française, Saint-Jans-Cappel (59)
Sylvie BRYLINSKI, directrice Fam Cèdre bleu, réseau Habitat, Association de parents d'enfants inadaptés (Apei) de Sèvres - Chaville - Ville-d'Avray, Chaville (92) François GILLET, directeur IME Saint-André, association Adèle de Glaubitz,Cernay (68)
Pascaline GUERIN, médecin pédopsychiatre, centre hospitalier de Chartres (28) Saâdia HAYAB, psychologue, centre de La Gabrielle, Claye-Souilly (77)Olivier MASSON, directeur CRA Nord-Pas-de-Calais, administrateur de l'Associa-tion nationale des centres de ressources autisme (Ancra)
Valérie PINGET, psychologue, Etablissement public de santé Alsace nord (Epsan) pôle d'activité clinique G03, Brumath (67)
Dominique RIDOUX, directeur IME Alphée, Guyancourt (78) Patrick SANSON, formateur-directeur Institut de psychopédagogie appliquée (Ippa), Maison-Alfort (94) Françoise SIMON, parent, IME La Gabrielle, Claye-Souilly (77) A nnick TABET, parent, association Sésame autisme Rhône-AlpesChantal TREHIN, neuropsychologue
A utres contributeurs directs et relecteurs Joëlle ANDRÉ-VERT, chef de projet Haute autorité de santé (HAS), service des bonnes pratiques professionnelles Danièle BARICHASSE, sous-direction des personnes handicapées, Direction générale de l'action sociale (DGAS) Martine BARRES sous-direction des personnes handicapées, DGAS Muriel DHENAIN, chef de projet HAS, service des bonnes pratiques professionnellesCoordination éditoriale
Dominique LALLEMAND, responsable de la Communication et des relations insti- tutionnelles de l'Anesm Céline DAVID, chargée de communication, Anesm A nalyse juridiqueLa vérification de la conformité juridique de ce document a été effectuée par
M e Olivier Poinsot, agissant au nom de la SCP Grandjean-Poinsot.4 I Pour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement
IProposer un accompagnement et une prise
en charge personnalisés et spéciques 15 1. Réaliser une évaluation de la situation de la personne 16 1.1 Evaluer les différents domaines de fonctionnement de la personneà l'aide d'outils adaptés
161.2 Associer la personne et sa famille
161.3 Accompagner la communication des résultats des évaluations
171.4 Proposer une information dans la phase du diagnostic
171.5 Informer la famille élargie et la fratrie au moment opportun
181.6 Faire suivre l'évaluation de propositions d'accompagnement
18 2. Co-élaborer le projet personnalisé et en assurer le suivi 182.1 La personne
192.2 La famille
202.3 Les professionnels
213. Améliorer la qualité de vie de la personne en développant ses potentialités dans toutes leurs dimensions 23
3.1 Repères pour le respect de la personne et de sa dignité 24 3.2
Repères pour faciliter les apprentissages 25
3.3 Repères pour favoriser la communication et les interactions sociales 26 3.4 Repères pour la participation sociale en milieu ordinaire 27 3.5 Repères pour prévenir les situations de stress 28 3.6 Repères pour l'accès aux soins, la santé 29 3.7 Repères pour la participation à la vie communautaire, sociale et civique 30 4. Favoriser l'implication de la famille et des proches dans le respect de leur dignité et de leurs droits 304.1 Initier et entretenir une collaboration entre les parents et les professionnels 30 4.2
Soutenir et accompagner la famille 31
5. Faire face aux " comportements-problèmes » 32 5.1 Identifier les " comportements-problèmes » 32 5.2 Rechercher et comprendre l'origine des " comportements-problèmes », et y faire face 335.3
Prévenir et gérer les moments de crise 33
5.4 Encadrer l'utilisation des lieux de calme-retrait, d'apaisement 34Présentation générale
71 Introduction
82 Les objectifs
93 Le champ et la cible de la recommandation
94 La méthode de travail
105 Les principes directeurs
10Sommaire
Pour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement
I 5Sommaire
IISoutenir les professionnels dans leur démarche
de bientraitance 351.
Au niveau des pratiques institutionnelles 36
1.1Formation et information des professionnels 36
1.2 accompagnement des professionnels 37 2.Au niveau des pratiques professionnelles 37
2.1 améliorer la qualité de l'accompagnement des personnes 37 2.2 Mener une réflexion sur les questionnements éthiques 38 2.3 etre attentif à la vulnérabilité de la personne face aux abus 38 2.4 attirer la vigilance des personnes et des familles sur les risques de déri ves liés à certaines pratiques 39Annexes 41
annexe 1 - Personnes ressources, établissements, et organismes sollicités pour l'étude qualitative 43annexe 2 - Personnes ressources sollicitées 44
annexe 3 - associations auditionnées et leurs représentants 45
annexe 4 - article l.312-1-1 du code de l'action sociale et des familles 46
annexe 5 - Déclaration des droits des personnes autistes, proposée par autisme europe et adoptée par le Parlement européen, le 9 mai 1996 48 annexe 6 - Bibliographie 51
6 I Pour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement
Présentation
généralePour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement
I 78 I Pour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement
Introduction
La présente recommandation de bonnes pratiques professionnelles s'inscrit dans le cadre de la mesure 30-2 du plan Autisme 2008-2010, confiée à l'Anesm et prévoyant l'élaboration de " critères de qualité des interventions en direction des personnes autistes pour assurer la dignité des personnes pour lutter contre les dérives et les pratiques dangereuses ». Elle se réfère directement à la recommandation-cadre sur " la bientraitance : définition et repères pour la mise en oeuvre», ainsi qu'à celle sur " les attentes
de la personne et le projet personnalisé» éditées par l'Anesm
1 Par ailleurs, cette recommandation s'articule avec les travaux menés par la Haute autorité de santé (HAS) dans le cadre du plan autisme 2008-2010. Après une présentation générale des objectifs, du champ et cible de la recom mandation, de la méthodologie et des principes directeurs retenus, ce document expose des modalités pratiques de mise en oeuvre organisées en deux parties :la première partie développe les aspects primordiaux de l'accompagnement, au regard du respect de la dignité et des droits de la personne. Elle présente les modalités pratiques de mise en oeuvre, communes à tous les types d'ac-compagnement dans le médico-social, quels que soient l'âge et la situation des personnes.
En premier lieu, l'évaluation de la situation de la personne y est abordée, en tant que support indispensable à la co-élaboration et au suivi du projet personnalisé par les différents acteurs que sont la personne, sa famille et les professionnels. Les repères pour améliorer la qualité de vie des personnes sont ensuite détaillés, ainsi que les recommandations pour favoriser l'implication de la famille et des proches. En conclusion, cette partie traite des "comportements-problèmes». la deuxième partie précise le soutien à apporter aux professionnels dans leur démarche de bientraitance. Cette recommandation constitue un cadrage général dans lequel s'inscriront les travaux ultérieurs de l'Anesm qui, conformément à la mesure 9 du plan autisme, auront vocation à " établir des recommandations spécifiques et opérationnelles », déclinant de bonnes pratiques d'accompagnement des personnes et des familles.1 Recommandations de bonnes pratiques professionnelles disponibles sur www.anesm.sante.gouv.fr
1Pour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement
I 9Les objectifs
L'objectif principal de la recommandation est de contribuer à l'amélioration de l'accompagnement pluridisciplinaire des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement (T ED) conjuguant interventions
éducatives, pédagogiques, thérapeutiques et sociales 2 . Il se situe dans la perspective d'une meilleure participation sociale 3 et d'un meilleur bien-être des personnes et de leur entourage. la recommandation a pour objectif de définir les grands principes des interven tions destinées aux personnes avec autisme ou autres TeD, par le biais d'uneréflexion sur les garanties à leur apporter en termes de dignité, d'intégrité
morale et physique, et plus globalement, dans le respect de la Déclaration des droits de la personne handicapée de l'OnU 4 et de la Déclaration des droits des personnes autistes 5 Il s'agit de tenir compte de leurs façons particulières d'appréhender le monde afin d'apporter des réponses adaptées à leurs attentes, ainsi qu'à leurs besoins, en lien avec leurs capacités et potentialités. le second objectif vise à s'accorder sur les critères permettant d'identifier les risques de dérives dangereuses.Le champ et la cible de la recommandation
Cette recommandation, centrée sur le respect de la dignité et des droits des personnes avec autisme ou autres TeD, concerne aussi bien les enfants et les adolescents, que les adultes. la recommandation s'adresse directement à l'ensemble des professionnels des établissements et services mentionnés aux articles l.312-1-I et III et l.313-1-I du CaSF et susceptibles d'accueillir des personnes avec autisme ou autres TeD 6 les acteurs d'autres domaines d'intervention (sanitaire, petite enfance, milieu scolaire, loisirs, MDPh 7 ...) concernés par l'accueil de personnes avec autisme ou autres TeD, peuvent également s'appuyer sur cette recommandation.Présentation générale
2 32 Cf. art. l.246-1 du code de l'action sociale et des familles (CaSF
3 au sens de la Classification internationale du fonctionnement, du hand icap et de la santé (CIF), OMS, 2001. 4résolution de l'OnU du 9 décembre 1975 et convention de l'OnU du 13 décembre 2006 relative aux droits
des personnes handicapées et son protocole additionnel, signés par la France respectivement les 30 mars 2007 et
23 septembre 2008, actuellement en instance de ratification.
5Proposée par autisme europe et adoptée par le Parlement européen, le 9 mai 1996. Déclaration du Parlement
européen, voir en annexe page 48.6 Cf. liste en annexe.
7 Maison départementale des personnes handicapées.
10 I Pour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement
Elle peut servir aux usagers, aux associations qui les représentent et à leurs proches à condition d'utiliser, le cas échéant, un support de communication adapté pour les premiers. Il est proposé en n de document, quelques éléments pour l'appropriation de cette recommandation.La méthode de travail
La méthode retenue pour rédiger ce document est celle du consensus formalisé. L'équipe projet de l'Anesm, en collaboration avec un groupe de travail, a orga nisé un recueil de données, par le biais : d'une analyse bibliographique ; d'une enquête qualitative 8 et d'une audition des associations d'usagers 9 A partir de l'ensemble de ces données et de l'expérience des membres du groupe de travail, une première série de recommandations a été formalisée et soumise à l'avis d'un groupe de cotation. Ce groupe a été constitué d'une quinzaine de personnes : professionnels, représentants des usagers et personnes qualiées. Il a indiqué son degré d'accord et de désaccord selon une échelle graduée, tout en l'explicitant. A la suite de l'analyse des résultats, le groupe des cotateurs a été réuni, puis une seconde cotation a été réalisée. A l'issue de ces travaux, un nouveau projet de recommandation a été nalisé avec le groupe de travail. Le projet de recommandation a alors été soumis pour validation aux instances de l'Anesm : le Comité d'orientation stratégique (Cos) et le Conseil scientique (CS).Les principes directeurs
Quatre principes directeurs guident l'ensemble des recommandations. l e droit des usagers Cette base de bonnes pratiques professionnelles assurant la qualité des inter- ventions constitue un cadre minimum à l'accompagnement des personnes avec autisme ou autres TED. Elle s'appuie sur les droits des usagers 10 , tels qu'afrmés par la loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale. Elle est construite en se basant sur les connaissances scientiques actuelles, sans référence explicite à des approches, des méthodes, des techniques ou des outils existants. 4 58 Par entretiens semi-directifs sur site auprès de professionnels, de parents et de personnes ressources, se reporter en
annexes, page 43.9 Par le groupe de travail, cf. page 2.
10 Cf. art. L.311-3 du code de l'Action sociale et des familles et L.311-4 mentionnant la Charte des droits et libertés de
la personne accueillie.Pour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement
I 11 La reconnaissance des particularités des personnes avec autisme ou autres TEDD'après la CIM10
11 , l'autisme et les autres troubles envahissants du dévelop pement sont caractérisés par des perturbations qualitatives, des interactions sociales réciproques et des modalités de communication, ainsi que par un réper- toire d'intérêts et d'activités restreint, stéréotypé et répétitif. Au-delà de la nosographie utile au diagnostic, il est possible de s'accorder sur un certain nombre de particularités constatées chez les personnes avec autisme ou autres TED. Ces particularités doivent être connues des professionnels, afin qu'ils adaptent leurs pratiques en conséquence. Il est cependant indispen sable de rappeler la grande hétérogénéité des profils au regard de l'intensité des troubles, de la présence éventuelle d'une déficience intellectuelle et de son degré, des troubles sensoriels, ainsi que des pathologies associées. En outre, il faut souligner que chaque personne est singulière et que ses carac téristiques varient selon les moments de sa vie. Les quelques éléments indiqués ci-dessous ne se retrouvent donc pas systéma tiquement chez un même individu. Ils sont donnés à titre d'exemple et ne sont ni hiérarchisés, ni exhaustifs :difficulté à percevoir et à comprendre les intentions et les émotions d'autrui ainsi qu'à exprimer les siennes ;
difficulté dans la perception et la reconnaissance des visages, ainsi que des mimiques faciales ;expressions du visage inappropriées de sa part, difficulté à anticiper, à prévoir les événements et à planifier ;
centres d'intérêts particuliers et compétences exceptionnelles ; acquisitions non spontanées, nécessitant des apprentissages spécifiques ; particularités dans le traitement de l'information sensorielle (hypo ou hyper- sensibilité), dans l'expression de la douleur ;particularités dans la perception et la discrimination perceptive (domaines auditif, visuel, tactile) ;
résistance au changement dans l'environnement. Il est important de ne pas oublier les problèmes médicaux associés : épilepsie, troubles du sommeil, de l'alimentation, angoisse, dépression...