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4 sept 2014 · taire d'épargne-retraite (RVER) : êtes- vous prêts années Les propriétaires d' établissements vétérinaires sont bien au fait cine vétérinaire du domaine de l' entreprise privée en opposition au La médecine des petits mammifères et des oiseaux : régime volontaire d'épargne-retraite (RVER) au cours

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térisée par le caractère familial de l'entreprise avec une pêche à la part n géographique des Un régime différencié pour la petite pêche (hors arts trainan s'exprimant naturellement en son sein égalaient le prix d'achat du bateau, les pêcheurs en devenaient propriétaires de la Caisse d'Epargne et des fonds PELS

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1 juil 2014 · bec ont conclu un accord concernant l'avenir de ses Sylvain Gilbert, propriétaire et instructeur certifié ce nouveau régime, de magasiner et de faire les Pour les petites entreprises, le RvER est un nouvel outil d'épargne-retraite qui se veut gence volontaire Si un employé exprime le souhait de

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Le

Veterinarius

VOL. 30 N° 4 SEPTEMBRE 2014

LA REVUE DE L'ORDRE DES MÉDECINS VÉTÉRINAIRES DU QUÉBEC

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Depuis plus d"une décennie, les médecins vétérinaires et les propriétaires d"animaux de compagnie font confiance à Revolution MD pour protéger les animaux et leur maison. Seul Revolutiontue les puces à trois stades de leur développement - œufs, larves et adultes.

LE VETERINARIUS

4 MOT DU PRÉSIDENT

6 MOT DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE

ACTUALITÉS DE L"ORDRE

10 Avis de convocation : assemblée

générale annuelle 2014

12 Palmarès des questions les plus

fréquentes au Bureau du syndic : com- ment agir avec le " Bon Samaritain »?

14 La profession vétérinaire lutte contre

l"antibiorésistance

16 Modi? cations aux Normes minimales

d"exercice en santé publique

18 Dégustation de vins et fromages

organisée par l"Ordre pour souligner la rentrée des étudiants de cinquième année

20 Statistiques pour les nouveaux

diplômés 2014

22 Avis aux médecins vétérinaires du

Québec sur la pratique de la méde-

cine complémentaire

23 Congrès vétérinaire québécois 2014

30 Concours photo 2014

CHRONIQUE ASSURÉMENT VÔTRE

31 Trois minutes qui pourraient faire la

di? érence!

ACTUALITÉS DU MONDE

VÉTÉRINAIRE

32 Les vaches laitières sont-elles vrai-

ment à l"aise dans les étables?

36 Avis aux médecins vétérinaires : ges-

tion du dossier de la rage au Québec 37 8
e

Grande visite de la Faculté de

médecine vétérinaire

38 Les humains et les animaux de com-

pagnie sont atteints par les mêmes types d"infections au SARM

52 Radioprotection-101 : Dosimétrie

39 ENCART SCIENTIFIQUE

Le Veterinarius +

CHRONIQUE GESTION

54 Entrée en vigueur du Régime volon-

taire d"épargne-retraite (RVER) : êtes- vous prêts?

58 La croissance de votre pratique grâce

à la plani? cation stratégique : engage-

ment et performance

62 L"art d"animer une réunion e? cace

CHRONIQUE RESSOURCES

HUMAINES

64 Cinq astuces pour créer un climat de

travail riche et stimulant : le leader protecteur

65 Accueuillir et gérer les nouveaux

employés : le leader rassembleur

66 Gérer les con? its : le leader facilitateur

67 Gérer les di? érences multigénération-

nelles et multiculturelles : le leader collaborateur

68 La danse du contrôle émotif

PORTRAIT DE MEMBRE

70 Dr Stéphane Lair

CHRONIQUE DES ASSOCIATIONS

71 Les médecins vétérinaires du Canada

réclament une stratégie nationale sur la gestion responsable des antibioti- ques pour toutes les espèces

71 Assemblée générale annuelle de

l"AQMVET

72 LECTURE

TECHNOLOGIE DE L"INFORMATION

74 Des applications santé pour médecins

vétérinaires futés

75 Des sites Web d"intérêt pour médecins

vétérinaires à l"a? ût

76 CHANGEMENTS AU TABLEAU DE

L"ORDRE

77 AVIS DE DÉCÈS

78 BABILLARD DE LA FORMATION

CONTINUE

80 REMERCIEMENTS

82 PETITES ANNONCES

La revue Le Veterinarius est publiée cinq fois par année par l"Ordre des médecins vétérinaires du

Québec.

800, avenue Sainte-Anne, bureau 200

Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 5G7

Téléphone : 450 774-1427

ou 1 800 267-1427

Télécopieur : 450 774-7635

Courriel : omvq@omvq.qc.ca

Les opinions émises dans cette revue ne re? ètent pas nécessairement celles de l"Ordre. La direction se réserve le droit de modi? er les articles pour les besoins de la mise en pages en respectant, autant que possible, l"esprit du texte. Toute reproduction de textes est autorisée à la condition de mentionner la source.

Éditeur :

Ordre des médecins vétérinaires du Québec

Rédactrice en chef :

Mme Suzie Prince

suzie.prince@omvq.qc.ca

Montage graphique :

Mme Maryse Massy

maryse.massy@omvq.qc.ca

Petites annonces :

Mme Francine Charette

francine.charette@omvq.qc.ca

Collaborateurs :

Dre Cécile Aenishaenslin, Dr Joël Bergeron,

Dre Lucilene Bernardi de Souza,

Dre Suzanne Breton, Dre Cécile Bri? od,

Dr Sébastien Buczinski, Dr Patrick Burns,

Dr Patrick Cavanagh, Dre Annie Daignault,

Dr Marc-André D"Anjou, Dr Vincent Defalque,

Dr Louis-Philippe de Lorimier, Dre Yvonne Elce,

Dr Jean Gauvin, Dre Sophie Gilbert,

M. Stéphane Jean-François, Dr Jean-Jacques

Kona-Boun, Mme Ghislaine Labelle, Dre Isabelle

Langlois, Dr Jean-Pierre Lavoie, Dr Maxime

Meunier, Dre Manon Paradis, Dre Joane Parent,

Dre Isabelle Picard, Mme Suzie Prince,

Dr Edwin Quigley, M. Guy Sabourin, Dr Jean Sirois,

Dre Christine Theoret, Dre Geneviève Toupin,

Dre Maude Touret, Dre Sarah Poitras-Wright

Photo de la page couverture :

Mme Marie-Noëlle Bourassa, "Miroir-miroir... », participante au concours photo 2013, catégorie " L"animal dans toute sa splendeur ».

ISSN 08291381

Dépôt légal :

Bibliothèque nationale du Québec

2 e trimestre 1995

Envois de publication canadienne

Contrat de vente numéro 400388894

Date de tombée du prochain numéro :

10 novembre 2014

VOL. 30, N° 4 SEPTEMBRE 2014 LE VETERINARIUS

SOMMAIRE | 3

Du haut de mes 23 années d"expé-

rience, déjà, et suite à la cérémonie de la remise des permis que nous avons organisée pour nos nouveaux et jeunes collègues (ou est-ce la cinquantaine...), il m"est apparu de façon encore plus frappante que la profession changeait de plus en plus rapide- ment. Rien de nouveau, c"est sûr.

Chaque génération voit passer ces

événements qui viennent marquer

brusquement, ou plus subtilement, le mouvement de la profession.

CHANGEMENT GÉNÉRATIONNEL ET FÉMINISATION

Premier élément qui me vient à l"esprit, particulièrement en côtoyant assez régulièrement les étudiants, c"est la féminisation de notre profes- sion. Phénomène assez généralement répandu dans le domaine de la santé, il a été mainte fois abordé. N"empêche que le contraste est assez impressionnant. En seulement 30 ans, nous sommes passés d"un ratio de diplômés de 50:50 à 80:20 et souvent 85:15 au cours des dernières années. Les propriétaires d"établissements vétérinaires sont bien au fait de cette réalité. La gestion des ressources humaines doit tenir compte des départs et retours de congé de maternité, du temps partiel pour faciliter la conciliation travail-famille et avec les années qui passent, une tendance à revenir vers un travail à temps plus complet pour les femmes vétérinaires dont les enfants ont grandi. Il apparaît également clair que les priorités et/ou valeurs de nos jeunes collègues ont également évolué avec une conscientisation accrue d"un meilleur équilibre vie personnelle/vie professionnelle. Il s"agit d"une réalité qui dépasse la féminisation et qui relève davantage d"un changement générationnel. Ces considérations sont non négligeables et valent aussi pour les médecins vétérinaires, disons, plus expéri- mentés... tout en rappelant que nous ne pouvons négliger les devoirs collectifs envers nos patients et nos clients.

LA PROPRIÉTÉ ET LA GESTION DES ENTREPRISES

VÉTÉRINAIRES

Impossible de parler des changements qui surviennent dans la profes- sion sans aborder l"organisation des pratiques vétérinaires. Le besoin de se regrouper remonte quand même assez loin. Les pratiques solos étant des plus exigeantes, surtout lorsqu"on considère l"ensemble des responsabilités qui nous incombent (équipements, urgences, normes d"exercice, etc.), cette tendance à s"associer pour regrouper les ressources humaines et ? nancières était naturelle ou presque. Je ne referai pas ici l"analyse comparative de la pratique de la méde- cine vétérinaire du domaine de l"entreprise privée en opposition au principe de service public qui est o? ert en médecine humaine. Il s"agit d"un fondement bien connu, mais souvent bien mal compris. Il n"en demeure pas moins que pour répondre à la demande grandissante de la population, les établissements vétérinaires ont connu une progres- sion fulgurante à l"instar de l"évolution scienti? que et technologique de la médecine vétérinaire. En tant que propriétaires, fondateurs ou associés, nous pouvons ressentir une certaine ? erté de voir progresser notre entreprise. Il s"agit souvent du travail d"une vie, d"un investissement humain souvent plus grand que ? nancier, pour lequel nous espérons recueillir les fruits, tout en léguant un produit de valeur à notre relève. Il semble que cette vision un peu romantique, je l"avoue, risque de disparaître... Il est vrai que le développement des établissements vétérinaires sous forme d"incorporation ou de société est venu changer en profondeur l"évolution et l"organisation ? nancière de nos entreprises... et l"attrait pour de nouveaux investisseurs! De nombreuses questions ont été soulevées. Particulièrement, en ce qui concerne l"accès pour la relève ou l"e? et sur les pratiques solos ou les " cliniques de quartier ». Mais, vous connaissez ma plus grande préoccupation à l"égard de la protection du public et du respect de l"intégrité de notre profession : Quel est l"impact pour la profession lorsque ce sont des entreprises cotées en bourse qui veillent au béné? ce? Quelles in? uences peuvent avoir les actionnaires principaux lorsque les décisions miseront davantage sur la marge de pro? t et les ristournes exigées aux fournisseurs que vers la qualité de la prestation des services? Le con? it d"intérêt réel ou apparent représente un risque majeur pour la profession et il doit demeurer une préoccupation pour tous. On devine que la pression peut être forte sur nos valeurs personnelles, notre éthique et notre indépendance professionnelle. Une partie de la solution appartient à chaque individu. Les réponses ne sont pas encore connues, mais certaines commencent tout de même à se préciser. Il reste toujours à l"Ordre d"assurer son mandat en ce qui a trait à la protection du public, de même que la qualité et l"intégrité des services qui sont o? erts à la population.

SCIENCE ET TECHNOLOGIE

En faisant mention des services o? erts à la population, il me revient immédiatement en tête l"incroyable transformation scienti? que et technologique que la profession a connue. L"avènement des spécialités et l"apport de nos spécialistes sont des éléments incontournables de cette évolution. Il y a inévitablement un e? et sur les activités des généralistes. Un e? et qui semble aller vers une réduction des actes et des interventions, qu"en tant que généralistes, nous voulons ou osons encore poser. Cette

Le visage changeant de la profession

Par Dr Joël Bergeron, m.v., président

LE VETERINARIUS SEPTEMBRE 2014 VOL. 30, N° 4

4 | MOT DU PRÉSIDENT

situation m"interpelle puisque je vois toujours la médecine vétérinaire comme un dé? stimulant par la diversité des tâches que nous pouvons e? ectuer quotidiennement. C"est d"ailleurs ce qui fait la beauté de notre profession. Je souhaite voir des professionnels qui peuvent reconnaître leurs limites, qui gardent le désir de les repousser, mais qui savent encore les respecter. D"où l"importance d"une saine collaboration généraliste-spécialiste. Une relation qui prend son fondement dans notre devoir d"o? rir non seulement les meilleures options à nos clients, mais aussi les di? érents choix disponibles. La décision éclairée d"un client et sa satisfaction découlent d"une communication franche et entière et celle-ci nous concerne tous. Une chose demeure. Les échanges réguliers entre généralistes etquotesdbs_dbs32.pdfusesText_38