[PDF] 1 million ancien franc
[PDF] 1 million ancien franc en nouveau franc
[PDF] 1 million combien de zéro
[PDF] 1 million d'ancien franc
[PDF] 1 million d'ancien franc en franc
[PDF] 1 million d'euros combien de zero
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Rapport No. AW- la
TRADUCTION NON-OFFICIELLE
A TITRE D'INFORMATION
Ce rapport a 'té prépar' 'a titre de document interne. Ni la Banque ni les organismes qui lui sont affiliés n'acceptent aucune responsabilit' quant à son exactitude ou son caractère exhaustif. En aucun cas ce rapport ne saurait être publii ou citd comme représentant leurs vues.
BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCTION
ET LE DEVELOPPEMENT
ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT
SITUATION ET PERSPECTIVES ECONOMIQUES
DE LA
HAUTE VOLTA
21 janvier 1969
Département de l'Afrique de l'OuestPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure Authorized
TAUX DE CONVERSION
1 dollar US = 246, 95 francs CFA
1 franc français = 50, 0 francs CFA
1 franc CFA = 0, 004 dollar US
1 franc CFA = 0, 02 francs français
1 million de francs CFA = 20. 000 francs français
1 million de francs CFA = 4. 000 dollars US
(environ)
TABLE DES MATIERES
Page
DONNEES DE BASE
CART ES
SYETHESE ET CONCLUSIONS i-vi:
INTRODUCTION 1
I. DONNEES GENERALES 1
A. Le problème d4mographique 3
Population et terres disponibles
3
Adaptation de la population à la superficie
des terres disponibles 5
II. LA STAGNATION ECONOPIQUE
9
A. Secteurs de production
9
L'agriculture: production
9
La politique agricole de developpement 10
L'élevage
13
Autres secteurs 1h
B. Monnaie, echanges et aide 26
C. Le probl'me financier 21
Evolution depuis l'indépendance 21
La politique financière du nouveau
gouvernement 23
III. PERSPECTIVES 26
A. Le plan de développement: principales
orientations 27
Le programme d'investissement 27
Principaux resultats attendus 32
Page
B. Conditions financières du plan 3h
Financement du programme d'investissement 34
Finances publiques
36
STATISTIQUES
Le présent rapport a été établi par L. de Azcarate et est fondé sur les conclusions d'une mission qui s'est rendue en Haute-Volta en décembre 1967 et sur des renseignements ultérieurs.
DOINEES DE BASE
Superficie: 274.200 km2
Population: (janvier 1961): 4.40O.oO habitants (à l'exclusion des
Voltaiques qui résident de fagon perma-
nente à l'etranger) estimation 1968: 5.155.000 habitants taux d'accrpissement: 2' par an taux de frequentation scolaire: l0' Statut politique: Independant depuis le 5 août 1960.
Produit Intérieur Brut (1964):
Total: 56,5 milliards de francs CFA
Par habitant: 12.800 francs CFA
Origine du PID (au coût des facteurs): Emplois du PIB: -secteur primaire: 57' -consommation privéee: 86,O5 ( levage) (23) -consommation publique: 17,0' -secteur secondaire: 13- -investissements bruts: 10,5I (construction) (5) -exportations moins -services et transports: 18i importations -administration publique:
100 ,O
Opérations du secteur public (milliards de francs CFA):
1964 1966 1967 1968
(estimation)
Recettes courantes de l'Etat 7,3 7,5 7,9 8,6
Depenses courantes de l'Etat 8,7 7 9 7,7 7,8
Solde -0,9 -0, 0,2
Monnaie et crédit: membre de l'Union Mone'taire Ouest-Africaine (UMOA) dans le cadre de la zone franc. (milliards de francs CFA)
196 1966 1967
Masse monétaire 6,03 6,49 6,56
Crédits à l'e'conomie 3,97 3,58 3,70
Avoirs exte'rieurs (nets) 2,5h 3,hl 3,80
Balance des paiements:
(milliards de francs CFA)
1964 1966 1967
(estimation) (reces) (recênsé)
Exportations (et re'-
exportations) h,9 h,0 h,h
Importations 12 5 9 3 9 0
Solde -7,6 -53 -,
Transferts publics 6,5 ) )
Envois de fonds des migrants 2,0 ) n.d. ) n.d.
Capitaux prives -l_ ) )
-0,3 ) )
Aide extérieure au dé'veloppement:
(milliards de francs CFA)
1959-1966
1967
(engagements)
Dons 17,5 ($65,h milliori 2,3 ($9,3 millions)
Prêts 2,6 ($10,4 illior
Dette exte'rieure:
Total restant a rembourser, y compris les sommes non encore versées, au
31 décembre 1967: 5,1 milliards de francs CFA ($ 20.659.000)
Operations du Groupe de la Banque:
Neant
CARTBS
Traduction de termes anglais
Economic resources and rainfall: Ressources économiques et pluviométrie (isoyètes en rouge)
Cattle: Bovins
Sheep: Ovins
Peanuts: Arachides
Corn: Mals
Sorghum: Sorgho/mil
Interstate roads: Routes inter-états
National roads: Routes nationales
District roads: Autres routes
Railway: Chemin de fer
500
Tomboo 0
0 50 100 10(MO anae a~
KILOMETERS
CATTL SHEEP 41
Ar inda
COETNTON
NAMEY 00
Kong usslå
Kaa0
900 ~NouraSOGU
C- T 0
Dédougou
OUAGADOUGOU
K UDOUGOU
1000ý
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0O N
10 BOBO-DI ULASSO C, ý -®RTO G H U M °
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Léo pb
/30 Orodara
Diebougou
00 -.o
REPUBLIC OF UPPER VOLTA
G oca ECONOMIC RESOURCES
P4E N U Ts G u
AND R AINFALL
200 Railway
Aeaeannual rainfall
SEPTLMBER 1968 IBRD-2373
fAEÿ N
SEPTEÜBER 1968
IBRDN2374
SYNTHESE ET CONCLUSIONS
Evolution _ politique
1. Depuis 1964, date du dernier rapport économique., la situation
politique de la Haute-Volta stest modifiée. Le Gouvernement de M. Mau- rice Yaméogo, qui était au pouvoir depuis lýindépendance (1960)., a été renverse par les militaires après une courte période de malaise d'âpre opposition entre les syndicats et le Gouvernement. Ces difficultés avaient pour origine profonde la dégradation rapide de la situation financière résultant de l'insuffisance du contrÔle des dépenses publiques et de l'absence d'une politique clairement définie en la matière. Lorsoue M. M. Yaméogo essaya d'imposer, trop tard, des mesures dtaus- t,ÙriýkJ, elles ne furent pas acceptées par les syndicats. Les militaires intervinrent d'abord comme conciliateurs puis s'emparèrent tout à fait du pouvoir (janvier 1966). Le nouveau gouvernement., qui a à sa tête le Général Lamizana, est formé de militaires et de civils.
2. Le nouveau Gouvernement dut faire face., dès le début, à des
problèmes financiers très graves et pressants qui stajoutaient aux difficultés plus fondamentales du pays, elles-mêmes dues en grande partie à la répartition de la population sur le territoire. Données générales: Le problème démographique
3. Le taux d'accroissement de la population, inférieur à 2%, n'est
certes pas très élevé pour l'Afrique; il y a cependant un problème démographique qui s'explique par le fait qu'environ la moitié de la population totale., soit 4,8 millions d'habitants (1965), est concentrée sur le plateau central, qui représente moins du quart de la superficie totale. Dans cette région en effet, (pays Mossi), pauvre dans son en- semble en ressources naturelles., la densité de population est de 40 habitants au 1=2 mais elle atteint sur de vastes zones 100 à 150 ha- bitants au km2. Les techniques culturales étant très primitives, l'agriculture intensive quasiment inexistante, les sols médiocres et soumis aux effets progressifs de l'érosion -très importante dans la 'Partie nord du plateau (Ouahigouya)- ces densités sont trop élevées. Autre circonstance aggravante., les vallées fluviales, pourtant fertiles, sont désertýes par la population à cause de l'onchocercose. Enfin, la densité du bétail étant élevée (pour l'Afrique) et la polyculture pratiquement inconnue, hommes et troupeaux se disputent les mêmes terres.
4. Une densité trop élevée de population n'entraîne pas nécessaire-
ment une disette chronique ni une famine étendue. Les effets, pour n'être pas aussi brutaux, en sont néanmoins très réels. Ltun d'eux est l'incidence accrue des conditions climatiques. Une mauvaise saison -il - comme il peut s'en produire tous les 3 ou 4 ans, se traduit dans la plupart des régions, par des réelles pénuries alimentaires qui, dans certains cas, ont un caractère d'extrême gravité. Autre conséquence: les agriculteurs se montrent peu disposés à se spécialiser dans une seule production, surtout s'il s'agit d'une culture d'exportation, qui empièterait sur leurs cultures vivrières. Ces dernières sont en effet la principale préoccupation des agriculteurs et ils y consacrent toute la terre et tout le travail possibles, dans toute la mesure qu'ils jugent nécessaire pour réduire au minimu les effets de conditions climatiques défavorables. En conséquence, les exportations agricoles ont généra- lement le caractère d'excédents non consommés plutôt que de produits d'une activité déterminée, à l'exception notable du coton. L'excès de population a également créé un certain chômage déguisé qu'il est quasi- ment impossible de mesurer.
5. L'adaptation de la population aux superficies disponibles se
fait surtout grâce à l'émigration et accessoirement par le mouvement naturel de la population. Le taux de mortalité est plus élevé dans la région centrale que dans les régions moins peuplées, surtout chez les enfants qui, évidemment comme il est normal, souffrent plus que les autres catégories de population de la malnutrition et des maladies. Ensuite, on peut observer un déplacement lent et spontané de population, orienté du centre vers la périphérie, aussi bien Vers l'ouest que vers l'est. Enfin et surtout, la population émigre à l'étranger. On estime qu'environ 00.000 Voltaiques travaillent à titre permanent ou tem- poraire (on compte dans cette dernière catégorie les personnes qui quittent le pays et y reviennent moins d'un an après) en Côte d'Ivoire (300.000 environ) et au Ghana (200.000 environ); la plupart travaillent dans les plantations de cacao et de café mais également dans d'autres activités agricoles et urbaines.
6. Ces migrations font diminuer la pression de la population sur
les disponibilités alimentaires et permettent un meilleur emploi de ceux qui restent dans le pays. Les travailleurs migrants gagnent fa- cilement deux à cinq fois plus, et en espèces, qu'ils ne gagneraient dans leur village d'origine. Ils trouvent dans les pays de la côte des biens de consommation en plus grande quantité et à meilleur marché. Dans une certaine mesure, le contact d'un monde différent leur est profitable. Mais l'émigration a aussi des effets défavorables: plus de 90% des migrants étant des hommes jeunes, la structure par âge de la population restante est modifiée en un sens défavorable. Cela a des conséquences du point de vue de la main-d'oeuvre disponible, mais donne également plus de poids dans les villages aux personnes âgées, qui sont aussi les moins receptives aux changements; le pro- blème de la politique de développement en agriculture en est d'autant plus compliqué. Enfin, quoique l'émigration serve l'intérêt à la fois de la Haute-Volta et des pays côtiers, elle est aussi, périodi- quement, une source de frictions politiques.
La stagnation économique
7. L'économie n'a pas progressé depuis l'indépendance. Le PIB aux
prix courants a augmenté de 16% de ..961 à 1964 puis de 2% (estimation approximative) jusqu'en 1967. La hausse des prix et l'accroissement de la population (un peu inférieur à 2ý par an) ont réduit la crois- sance réelle par habitant à presque rien. La production agricole, qui représente 60% du PIB, a varié au gré des conditions climatiques plutôt qu'augmenté. Les unités industrielles existantes ont toujours travaillé en dessous de leur capacité. Les travaux publics et le bâtiment ont probablement réduit leur activité depuis 1964. Les services et le commerce sont restés à peu près au même niveau, ce qui est dû principalement au fait que le volume du commerce extérieur n'a guère changé. Certains indicateurs partiels, tels que la consom- mation d'électricité, les importations de carburants, de ciment et de bois, le chiffre d'affaires des sociétés commerciales, le nombre des salariés, le volume des crédits bancaires à l'économie, etc., reflètent tous la médiocrité persistante de la situation économique. La détérioration marquée de l'infrastructure, surtout les routes et télécommunications, étaye ce diagnostic.
8. Il y a cependant quelques points forts. C'est le cas par
exemple du coton dont la production commercialisée a atteint 16.000 tonnes en 1966/67, soit le double de celle des deux dernières années et environ 8 fois plus que dans les années 50 et au début des années 60. C'est là essentiellement le résultat de 15 ans d'efforts continuels de la CFDT 1/. Ce résultat a été atteint principalement grâce à l'augmentation des rendements obtenus par les petits exploitants (il n'y a pas de plantatioas à l'échelle industrielle). Dans le domaine très traditionnel de l'élevage, quelques progrès ont également été réalisés, semble-t-il: le cheptel a aug-ent6, ainsi que les exportations et le taux d'exploitation du bétail. On a également enregistré des progrès remarquables grâce à l'initiative de quelques agriculteurs doués d'une mentalité commerçante. Enfin, les exportations ont aug- menté. Ces dernières, cependant, ne représentent encore en 1967 que la moitié du volume des importations (4,4 milliards de francs CFA contre 9 milliards) d'après les transactions recensées. Le dé- ficit réel est plus important. Il est'Tinancé" par les envois de fonds des migrants (environ deux milliards de francs CFA), les re- traites versées par la France aux anciens combattants volta:ques (2 milliards de francs CFA), et l'aide publique provenant surtout du FAC et du FED, d'un montant de 2 à 2,5 milliards de francs CFA par an. _l Compagnie Française pour le Développement des Fibres Textiles, organisation française semi-publique., sans but lucratif. iv -
Le problème financier
9. Le Gouvernement du Général Lamizana a réussi à résoudre les
problèmes financiers immédiats du pays à la fois en réduisant la dette à court terme et en équilibrant mieux les recettes et les dépenses publiques. Le déficit courant cumulé à la fin de 1965 s'élevait à 7,2 milliards de francs CFA. Le total de l'excédent des dépenses, y compris les investissements inscrits au budget de l'Etat, dépassait
13 milliards de francs CFA, dont 7,5 millions de francs CFA environ
financés par diverses sources étrangères, notamment dons français, et recettes de l'ex-Fédération de l'Afrique Occidentale Française. Le solde représentait une augmentation de l'endettement, cbnt 800 ml- lions de francs CFA d'avances à court terme provenant du Trésor français et environ 1,h milliard de francs CFA de factures impayées dues au secteur privé.
10. Les recettes atteignant en moyenne 7,5 milliards de francs CFA,
une telle dette ne pouvait être liquidée d'un seul coup. Le budget courant pour 1966 présentait de nouveau un déficit de h00 milliards de francs CFA. Mais le Gouvernement, pour restaurer la confiance dans les milieux d'affaires et les milieux étrangers, commença à rembourser les postes les plus importants de la dette échue, en particulier
33h millions de francs CFA dus au secteur privé. L'année 1967 a été
marquée par la pleine application du programme de stabilisation: le budget courant présentait un excédent d'environ 700 millions de francs CFA sans subvention étrangère, les dépenses courantes ayant été ramenées à 7 milliards de francs CFA. En même temps, grâce à un impôt spécial sur les traitements et salaires, une nouvelle fraction de la dette privée, égale à 346 millions de francs CFA, était remboursée. Au milieu de 1968, le montant dû au secteur privé était réduit des cinq sixièmes. Une partie de la dette à court terme à l'égard de la France était également remboursée. Le budget de 1968 maintient l'austérité imposée précédemment: les prévisions de dépenses cou- rantes s'élèvent à 7,8 milliards de francs CFA, soit le même niveau qu'en 1966, et 500 millions de moins qu'en 1965.
11. La politique de stabilisation s'appuie davantage sur une dimi-
nution et un meilleur contrôle des dépenses que sur une augnentation des recettes. Le total des impôts s'élevait déjà à 14% du PIB total en 1964, soit 26% du PIB monétaire. Les impôts indirects en particulier, dont les droits d'importation représentent la plus grande partie, ont atteint des niveaux tels qu'ils encouragent seulement la fraude ou découragent les achats. Les droits d'importation dépassent 50% de la valeur c.a.'. des importations recensées. Les impôts directs ont quelque peu augmenté. Les salariés ont dûi payer en 1967 une contribution spéciale qui sera maintenue jusqu'en mars 1968 et s'élève à la moitié d'un mois de salaire ou de traitement. Il est vrai que le taux de certains impâts indirects a été diminué en 1967 et de nouveau, dans le budget de 1968, en vue de ranimer l'activité économique et, espère- t-on, d'augmenter ou du moins de stabiliser les recettes. Une réforme générale de la fiscalité fait l'objet d'une étude approfondie par une commission ad hoc.
Politique et perspectives économiques
12. Après plusieurs tentatives avortées, le Gouvernement a élaboré
et adopté un "Plan-cadre" pour 1967-70. Le programme d'investissement porte sur 27,3 milliards de francs CFA. Comme à la fin de février 1968, plus de 50% du financement était déjà assuré (de sources extérieures), le programme semble tout à fait réalisable du point de vue du finan- cement. Le goulot d'étranglement semble être plutôt la capacité d'absorption du pays, et plus précisément la capacité de l'adninis- tration en matière d'élaboration et d'exécution des projets. Le
Gouvernement en est conscient.
13. Le développement rural et l'infrastructure devraient absorber
chacun 30% des investissements prévus. Dans l'agriculture, le Gouvernement a l'intention de poursuivre,en priorité, les programmes de développement "régionalisés" sous la direction d'organismes de développement spécialisés (étrangers). Ceux-ci suivent des "modèles" différents (par exemple la CFDT concentre ses efforts sur le coton, tandis que la SATEC l/ ou le BDPA 2/ insiste sur une action globale et s'efforce de modifier l'attitude des agriculteurs, etc.). Ces mesures ne pouvant porter rapidement de résultats, il est tout à fait justifié que le Gouvernement poursuive ce genre d'expériences engagées à différents moments dans le passé. Cependant, pour qu'une évaluation sérieuse de cette politique soit possible, il faudrait se fonder sur une étude approfondie des efforts passés et en cours. Les autres priorités, dans le domaine agricole, sont les adductions d'eau (mais non des programmes importants d'irrigation) et l'elevage.
1/ 2/ Société d'Aide Technique et de Coopération; Bureau pour le
Développement de la Production Agricole, tous deux organismes publics français de développement sans but lucratif. -vi -
1h. Dans le domaine de l'infrastructure, c'est sur la remise en
état des routes que sont axés les efforts. Le problème ici sera d'assurer à l'avenir l'entretien convenable de l'infrastructure. Les mêmes considérations sont valables en ce qui concerne les télécommu- nications. Les premières mesures prises par le Gouvernement dans la bonne voie sont la création d'un fonds routier (1967) et l'attribution de l'autonomie au Service des Postes et Télécommunications (1968). Dans le secteur secondaire, qui recueille 20% des fonds distribués, les principaux projets portent sur un certain nombre d'entreprises manufacturières, surtout de celles qui peuvent fabriquer sur place des produits substituables aux importations. Les travaux concernant la plus importante d'entre elles (une usine textile de coton) ont commencé en mai 1968.
15. Le secteur social vient au deuxième rang du point de vue des
investissements qui y sont consacrés: éducation 10%, santé. 6,5%. L'objectif est de réduire au minimum la charge que représente pour lequotesdbs_dbs17.pdfusesText_23