humaine sous une forme particulière déterminée par une finalité, et c'est en cette qualité de travail utile concret qu'il produit des valeurs d'usage4 » Marx, Le
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[PDF] Le concept de travail ; le travail « abstrait » - Philotextes
humaine sous une forme particulière déterminée par une finalité, et c'est en cette qualité de travail utile concret qu'il produit des valeurs d'usage4 » Marx, Le
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Dans la mesure où cette force de travail est le point commun de tous les biens produits, c'est le travail abstrait et non le travail concret qui constitue la substance
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Nous nous contentons d'énumérer les difficultés soulevées par le texte de Marx 2 Le travail simple comme travail abstrait produit par une force de travail non
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Critique du travail [1987] à Un autre Marx [2001], J M Vincent met en de la valeur, le travail abstrait désigne non pas l'activité de travail en tant que telle,
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dire le point de départ et le point d'arrivée provisoire – d'une relecture de Marx basée sur la critique du travail abstrait et du fétichisme de la marchandise 1
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question, demeure encore posé comme un produit encore naturellement déterminé - produit agricole, produit de la terre par excellence2. Ce fut un immense progrès lorsqu'Ad. Smith rejeta toute déterminité de l'activité qui engendre la richesse : le travail tout court, ni manufacturier, ni commercial, ni agricole, mais les uns tout autant que les autres. Et avec l'universalité abstraite de l'activité créatrice de richesse, en même temps l'universalité de l'obje t déterminé comme riche sse, produit en général ou de nouvea u travail en général, mais en ta nt que travail passé, objec tivé. Le fait qu'Ad. Smith lui-même retombe encore de temps en temps dans le système physiocratique témoigne de la difficulté et de la gran deur de cette transition. Il pourra it alors sembler que l'on n'a trouvé avec cela que l'expression abstraite de la relation la plus simple et la plus ancestrale dans laquelle entrent les hommes - quelle que soit la forme de société - en tant qu'ils produisent. D'un certain côté, cela est juste . D'un autre côté, ça ne l'e st pas. L 'indifféren ce vis-à-vis d'un ty pe de travail déterminé présuppose une totalité de types de travaux effectifs très développée, dont aucun n'est prédominant. Ainsi, les abstrac tions les plus universelles ne naissent en géné ral qu'avec le développement concret le plus riche, là où quelque chose apparaît commun à beaucoup, commun à tous. C'est alors qu'il cesse de ne pouvoir être pensé que sous une forme particulière. D'un autre côté, cette abstraction du travail n'est pas du tout que le résultat spirituel d'une totalité concrète de travaux. L'indifférence face au travail déterminé correspond à une forme de société dans laquelle les individus passent avec facilité d'un travail à l'autre. et où le type déterminé du travail leur est contingent et donc indifférent. Le travail est ici advenu, non pas seulement dans la catégorie mais dans la réalité effective, comme moyen de la création de richesse en général. et il a cessé de se confondre, en tant que détermination, avec les individus, dans une particularité. Un tel état atteint son plus haut développement dans la forme d'existence la plus moderne de la société civile bourgeoise - les États-Unis. Ce n'est donc qu'ici que l'abstraction de la catégorie " travail », " travail en général », travail sans phrase3, le point de départ de l'économie moderne, devient vraie en pratique. L'abstraction la plus simple, que l'économie moderne met au premier rang et qui exprime une relation ancestrale et valable pour toutes les formes de société, n'apparaît donc pourtant vraie en pratique, sous cette abstraction, qu'en tant que catégorie de la société la plus moderne. On pourrait dire que ce qui apparaît aux États-Unis comme produit historique apparaît chez les Russes p . ex. - cette indifférence v is-à-vis du tr avail déterminé - comme une disposition naturelle-spontanée. Seulement il y a une sacré e différence entre le f ait que des barbares aient des dispositions pour être employés à tout et n'importe quoi et le fait que des civilisés s'y emploient eux-mêmes. Et ensuite, en pratique, ce qui correspond chez les Russes à cette indifférence vis-à-vis de la déterminité du travail, c'est leur assujettissement à un travail tout à fait déterminé dont ils ne sont arrachés que par des influences de l'extérieur. Cet exemple du travail montre de manière frappante comment même les catégories les plus abstraites, quoiqu'elles soient valables - précisément du fait de leur abstraction - pour toutes les époques, sont, sous la dé terminité de cette abstr action même, tout autant le produit de rapports historiques, et comment elles ne sont pleinement valables que pour et à l'intérieur de ces rapports. » Marx, Contribution à la critique de l'économie politique (Introduction de 57 aux Grundrisse), Éditions sociales, GEME, p. 51-52. Travailetoeuvre;travailabstraitettravailconcret" Tout travail est pour une part dépense de force de travail humaine au sens physiologique, et c'est en cette qualité de travail humain identique, ou encore de travail abstraitement humain, qu'il constitue la valeur marchande. D'un au tre côté, tout tr avail est dépense de force de t ravail 2 En français dans le texte 3 En français dans le texte
Laréductiondutempsdetravailestlaconditiondel'émancipationdutravail" Le capital - tout à fait involontairement - réduit le travail humain, la dépense de force, à un minimum. Ceci jouera en faveur du travail émancipé
donc moins en jouir comme du jeu de ses propres forces physiques et intellectuelles. » Marx, Le Capital, I, ch. 5, PUF, p. 199-200. Letravailleurnepeutriencréersanslanature" Le travailleur ne peut rien créer sans la nature, sans le monde extérieur sensible. Elle est la matière dans laquelle son travail se réalise, au sein de laquelle il s'exerce, à partir de laquelle et au moyen de laquelle il produit. » Marx, Manuscrits de 44, Premier manuscrit, XXIII. Lagrande industrieanéanti ttoutélément naturel"dansla mesureoùc' estpossibleàl'intérieurdutravail»" [La grande industrie] créa véritablement l'histoire mondiale dans la mesure où elle fit dépendre du monde entier chaque nation civilisée et, pour la satisfaction de ses besoins, chaque individu de cette nation, et o ù elle anéantit le caract ère exclu sif des diver ses natio ns, qui était naturel jusqu'alors. Elle subordonna la science de la nature au capital et enleva à la division du travail sa dernière apparence de phénomène naturel
Plus même. Dans ce travail de mise en forme proprement dit, il est constamment soutenu par des forces naturelles. Le travail n'est donc pas la source unique des valeurs d'usage qu'il produit, de la richesse matérielle. Comme le dit Petty, celle-ci a pour père le travail et pour mère la terre19. » Marx, Le Capital, I, ch. 1, PUF, p. 48-49. " La production capitaliste ne développe la technique et la combinaison du procès de production social qu'en ruin ant dans le même temps les sources vives de to ute richesse : la te rre et le travailleur. » Marx, Le Capital, I, fin du ch. 13, PUF, p. 567. Laproductioncapitalisteruine"lessourcesvivesdetouterichesse:laterreetletravailleur»" La production capitaliste ne développe la technique et la combinaison du procès de production social qu'en ruin ant dans le même temps les sources vives de to ute richesse : la te rre et le travailleur. » Marx, Le Capital, I, fin du ch. 13, PUF, p. 567. Cf. I, ch. 1, p. 48-49 : " Les valeurs d'usage habit, toile, etc. bref ces marchandises en tant que corps sont des combinaisons de deux éléments : matière naturelle et travail. Si l'on soustrait la somme de tous les travaux utiles divers qu'il y a dans l'habit, dans la toile, etc., il reste toujours un substrat matériel qui est là du fait de la nature, sans que l'homme intervienne. L'homme ne peut procéder dans sa production que comme la nature elle-même : il ne peut que modifier les formes des matières20. Plus même. Dans ce travail de mise en forme proprement dit, il est constamment soutenu par des forces naturelles. Le travail n'est donc pas la source unique des valeurs d'usage qu'il produit, de la richesse matérielle. Comme le dit Petty, celle-ci a pour père le travail et pour mère la terre21. » Marx, Le Capital, I, ch. 1, PUF, p. 48-49. Lecommunismedépouillelescréationsdeshommesdeleurcaractèrenaturel" Le communisme se distingue de tous les mouvements qui l'ont précédé jusqu'ici en ce qu'il bouleverse la base de tous les rapports de production et d'échanges antérieurs et que, pour la première fois, il traite consciemment toutes les conditions naturelles préalables
producteurs associés règlent rationnellement ce métabolisme (Stoffwechsel) entre eux et la nature, le soumettant à leur contrôle commun au lieu d'être dominés par lui comme par une force aveugle ; ils l'accomplissent avec la moindre dépense d'énergie possible et sous les conditions qui sont les plus dignes de leur nature humaine et qui y sont les plus adéquates. Néanmoins, cela reste toujours un domaine de la nécessité. C'est au-delà que commence ce développement des forces humaines qui est à lui-même son propre but, qui constitue le véritable domaine de la liberté, mais qui ne peut éclore que sur la base de cet empire de la nécessité. La réduction de la journée de travail est la condition fondamentale. » MARX, Le Capital, Livre III, 2e partie, chap. 48.
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