Le plaisir que nous donne la beauté d'une œuvre d'art est souvent considéré comme le plus grand des l'artiste se doit donc de chercher à plaire Ces deux thèses ne sont donc pas contradictoires mais complémentaires : elles ne parlent
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[PDF] « Lartiste doit-il chercher à plaire? » :
Le plaisir que nous donne la beauté d'une œuvre d'art est souvent considéré comme le plus grand des l'artiste se doit donc de chercher à plaire Ces deux thèses ne sont donc pas contradictoires mais complémentaires : elles ne parlent
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" L'artiste doit-il chercher à plaire? » : introduction et plan détaillé " Je ne cherche pas, je trouve » Picasso.
Introduction
Le plaisir que nous donne la beauté d'une oeuvre d'art est souvent considéré comme le plus grand des
plaisirs terrestres. On dit même parfois que les dons et l'inspiration de l'artiste ont quelque chose de
divin: l'objet d'art aurait donc pour fonction de nous faire goûter la perfection.Mais est-ce vraiment ce que doit rechercher l'artiste? On peut en douter si l'on considère le cas de
certaines oeuvres. L'art contemporain a souvent du mal à être reconnu : on se demande en effet quelle
est la valeur artistique d'un urinoir que l'on expose dans un musée en l'ayant simplement rebaptisé
" fontaine ». Le nom de Duchamp est pourtant resté dans l'histoire de l'art comme celui d'un grand
artiste. Il est évident que les artistes jouent aussi à décevoir, à provoquer.Mais si l'artiste ne se donne pas l'obligation de plaire, s'il est totalement libre de laisser délirer son
imagination, qu'est-ce qui explique la valeur que l'on donne à ses oeuvres? L'oeuvre d'art, même si elle
nous montre des réalités désagréables, est capable de nous émouvoir, de nous toucher. Le problème se
pose donc de savoir si la démarche de création a une fonction ou un sens bien déterminés (3°), si
l'artiste est totalement libre (2°) ou au service de la sensibilité (1°). I) L'artiste au service de la sensibilité : la beauté comme seule visée de l'art--1.1) L'art cultive le goût et embellit le monde. L'art éduque notre perception, notre imagination, nos
émotions et nos sens.
--1.2) L'oeuvre est faite pour être contemplée, admirée. Une oeuvre réussie est nécessairement un plaisir
pour les sens et l'imagination. si on accorde une valeur à l'art, c'est bien qu'il nous procure un plaisir : les
chefs-d'oeuvres sont d'ailleurs appréciés au point d'être jugés inestimables. Un grand artiste est donc
bien reconnu comme capable d'exercer une fascination.--1.3) L'artiste se décrit souvent comme un chercheur d'absolu, et la beauté du chef d'oeuvre est ce qui
procure le plaisir le plus élevé. En tant qu'il vise la perfection et cherche à créer des chefs-d'oeuvres,
l'artiste se doit donc de chercher à plaire.-- transition : Mais si l'artiste vise à satisfaire les goûts du public, alors il devient un producteur de biens
de divertissement, il n'est plus véritablement créateur. Le rôle de l'artiste n'est-il pas justement de créer
les modes, de façonner le goût du jour? II) L'artiste est libre : son travail n'est pas une recherche --2.1) L'artiste peut choquer, montrer ce que nous ne voulons pas voir : toute une partie de l'artcontemporain est fondée sur la provocation ludique et la déception. Mais plus largement, il ne faut pas
oublier que l'art a toujours provoqué des scandales (Exemple célèbre : Olympia de Manet : scandaleux
de peindre une prostituée pour un public habitué à voir des nus associés à des sujets mythologiques,
culturellement valorisés...).--2.2) Un créateur est celui qui redéfinit les règles de l'art... Même si l'apprentissage passe par la fidélité
aux techniques des maîtres (Ex : école de peinture où l'on apprend à copier le maître...), un grand artiste
crée ses propres règles en créant son style.--2.3) L'artiste n'est soumis à aucune morale, il crée pour s'exprimer : l'art lui permet de rendre vivables
des émotions trop fortes, de mieux vivre ses sentiments (sublimation). L'artiste n'a pas de projet lorsqu'il
crée : il est spectateur de son oeuvre en train de naître, de prendre forme (Alain).-- transition : Mais la recherche du plaisir esthétique est-elle une limite à la liberté de l'artiste et à sa
créativité? Faut-il vraiment opposer le fait de chercher à plaire et l'originalité? III) Plaisir esthétique et création de nouveauté--3.1) Remarquons tout d'abord que la question " l'artiste doit-il chercher à plaire » peut donc être
comprise de deux manières différentes : - si l'on répond OUI, on comprend :L'artiste ne s'est-il pas donné pour projet de nous faire goûter à la perfection? L'artiste doit chercher à
plaire, on reconnaît bien un chef d'oeuvre à son pouvoir de fascination. Le travail de l'artiste a pour but
créer des oeuvres belles, dont la contemplation procure un plaisir supérieur. L'oeuvre a une aura, un
pouvoir d'attraction (plaisir à revoir, réécouter, relire...). - si l'on répond NON, on comprend :Pour réussir son travail de création, l'artiste est-il tenu de respecter les goûts du public et les règles de
ses maîtres? Non, l'artiste est libre : il crée ses propres règles et peut influencer le goût d'une époque.
Par ailleurs, cela n'a pas de sens de se soucier des goûts du public puisque ceux-ci évoluent, s'éduquent.
Ces deux thèses ne sont donc pas contradictoires mais complémentaires : elles ne parlent pas de la
même chose. Le problème vient donc du fait que l'on cherche à définir la fonction et le sens de
l'oeuvre d'art alors que celle-ci est à chaque fois nouvelle.--3.2) l'artiste n'a pas de projet prédéfini lorsqu'il crée (son projet s'élabore sans être déterminé par les
contraintes fonctionnelles) : il ne peut savoir exactement ce qu'il cherchait qu'au terme du travail de
création (Alain). Le sens de l'oeuvre se forme peu à peu, pendant l'élaboration, puis en dialogue avec le
public (histoire de l'art).--3.3) Si l'artiste vise le plaisir esthétique, il n'a pas à se soumettre au goût du public. L'artiste agit sur
notre vision du monde, et l'oeuvre apprend à voir la réalité dans ce qu'elle a d'unique et de nouveau, au-
delà des habitudes et des préoccupations de la vie quotidienne (Bergson). L'oeuvre d'art a ce pouvoir
inexplicable de rendre plaisant ce qui peut être désagréable dans la vie quotidienne (ex : du film triste).
Cette " conversion du regard » procure un plaisir particulier, qui n'est pas un plaisir facile, flattant la
sensibilité du public. Il faut distinguer le plaisir-agrément et l'émotion esthétique. (Kant)
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