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Enfin, la consomma- tion de soja durant un cancer du sein hormono-dépendant ( récepteurs hormonaux positifs) n'aurait aucune conséquence néfaste Attention 



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E.R. : Didier Vander Steichel - Fondation contre le Cancer - Chaussée de Louvain 479, B-1030 Bruxelles • Fondation d'utilité publique • 0873.268.432 - P&R 18.09 CDN Communication 18.4.162 4.3.1

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www.facebook.com/fondationcontrelecancerFace au cancer, transformons l'espoir en réalité ! L'espoir d'un monde où la vie gagne face au cancer.

Table des matières

Introduction ........................................................................ ........ 3

Quelle est l'influence du cancer sur

la manière de s'alimenter ? .................................................... 4 L'alimentation comme soutien au traitement ...................... 6 Alimentation en cas de cancer = alimentation saine ? ....... 7 Interactions entre aliments et traitements ........................ 9 Mythes et réalités en matière d'alimentation pendant un cancer ................................................................... 9 Malaises liés au cancer : un problème récurrent ................ 15 En savoir plus ? ........................................................................ . 24 Les diététiciens à la rescousse ! ............................................ 25

La Fondation contre le Cancer

Face au cancer, transformons l'espoir en réalité ................ 27

Introduction

Il existe aujourd'hui un large consensus scientique sur le fait qu'un mode de vie sain, incluant notamment une alimen tation équilibrée, pourrait aider à prévenir différents types de cancer. Mais lorsque la maladie se déclare, l'alimentation est rarement abordée, puisqu'elle ne peut pas être considérée comme un traitement contre le cancer et n'apporte donc aucune aide directe à la guérison. Il en résulte que peu d'attention est généralement accordée à l'accompagnement alimentaire. Nous savons pourtant désormais que c'est une erreur. L'alimentation semble en effet pouvoir jouer un rôle de soutien au traitement. Il est souvent difficile de maintenir ses habitudes alimen- taires à cause du cancer ou de son traitement. L'assistance de spécialistes peut alors s'avérer essentielle. L'objectif de cette brochure est d'aider toute personne atteinte d'un cancer à optimaliser son alimentation lors du traitement et à profiter aussi longtemps que possible du plaisir de manger, en suivant quelques conseils simples. Si ces conseils ne vous apportent pas l'aide escomptée, n'hésitez pas à vous adresser à votre médecin traitant et à un(e) diététicien(ne) spécialisé(e). 32
•les perturbations du schéma alimentaire (de nombreux examens peuvent perturber le rythme des repas) ; •des problèmes tels que le stress, l'angoisse et la dépression peuvent s'accompagner d'une perte de l'appétit.

Quelle est l'infiuence

du cancer sur la manière de s'alimenter ? Certaines personnes remarquent dès avant le diagnostic, ou durant le traitement, que leurs habitudes alimentaires changent. Elles peuvent avoir moins d'appétit qu'auparavant. Ces changements peuvent être dus aussi bien au cancer lui- même qu'à des facteurs externes. Comprendre l'origine de ces changements facilite le maintien d'une alimentation (presque) normale et permet d'éviter une sous-alimentation. De plus, savoir que cefie situation n'est pas inhabituelle est aussi un soulagement.

Infiuence du cancer

Une sous-alimentation liée au cancer peut être observée dans trois situations diérentes : •problèmes liés à la localisation et au volume de la tumeur (un cancer de l'œsophage peut, par exemple, entraver le passage des aliments) ; •modication du métabolisme (ex. : perte de poids incontrôlée en cas de cancer du pancréas) ; •malaises divers, comme des nausées ou la fatigue.

Infiuence de facteurs externes

Il existe diérentes circonstances pouvant entraîner une modication des habitudes alimentaires : •le traitement (par exemple, une chirurgie au niveau du système digesti) ; •les eets secondaires des traitements (par ex. la modication ou la disparition du goût) ; Il est primordial de s'attaquer rapidement aux plaintes liées à l'alimentation. Plus elles durent, plus il est difficile de rétablir une situation alimentaire correcte. Ne vous laissez pas couper l'appétit ! 54

L'alimentation comme

soutien au traitement L'alimentation ne peut en principe pas être considérée comme un traitement lors d'un cancer, étant donné qu'elle n'aura, à elle seule, aucune inuence sur : •les chances de guérison ou de rémission ; •l'apparition des eets secondaires des traitements (nausées, vomissements, malaises) ; •le risque de récidive ou de formation de métastases ; •le pronostic vital. L'alimentation peut cependant soutenir le traitement, car elle influence favorablement certains facteurs. Ainsi, une alimentation de qualité permet : •une meilleure réaction de la tumeur au traitement ; •une baisse de la morbidité (problèmes de santé causés par la maladie) et de la mortalité (nombre de décès) lors des interventions chirurgicales, de la chimiothérapie et de la radiothérapie ; •une diminution de l'intensité et de la durée des eets secondaires en cas de radio- ou de chimiothérapie ; •une aénuation de la toxicité du traitement, ce qui est important surtout pour les jeunes et les enfants ; •une diminution de la gravité des eets secondaires à long terme tels que le risque accru de maladies cardiovasculaires ; •un renforcement de l'immunité (défenses de l'organisme), ce qui réduit le risque d'infection ; •une amélioration du bien-être du patient ; •une réduction de la durée et des frais d'hospitalisation ; •une réduction du nombre de consultations. Un accompagnement alimentaire par un professionnel spécialisé constitue également un " must » pour les patients, que ce soit avant, durant ou après leurs traitements.

Alimentation

en cas de cancer = alimentation saine ? Bien qu'une alimentation saine soit également importante et préférable en cas de cancer, l'essentiel est avant tout de garder le plaisir de boire et de manger ! Un des meilleurs conseils à appliquer est donc de ne pas se lancer dans des régimes spéciaux, mais de maintenir le plus longtemps possible les habitudes alimentaires antérieures à la maladie. Changer ces habitudes exigerait une énergie qu'il vaut mieux conserver en priorité pour les traitements. Bien entendu, les personnes qui souhaitent se faire du bien en adoptant une alimentation plus équilibrée en retireront des avantages. Elle peut protéger les cellules saines de l'organisme contre les eets secondaires de certains traitements contre le cancer, et aider l'organisme à rester en bonne condition. 76

Interactions entre

aliments et traitements L'alimentation peut exercer une inuence sur certains traitements contre le cancer comme, par exemple, la chimiothérapie par voie orale. Il est important de savoir si un médicament doit être pris avant, pendant ou après le repas car cela peut inuencer l'assimilation des substances actives qu'il contient et, par conséquent, l'ecacité du traitement. Mais il faut également être afientif à ce que vous mangez/ buvez au cours de votre traitement. L'exemple d'interaction le plus connu à ce propos est sans doute celui du jus de pample- mousse. Ce dernier peut inuencer l'ecacité, les eets secondaires et la toxicité d'un grand nombre de médicaments, y compris certains traitements administrés en cas de cancer. Outre le jus de pamplemousse, d'autres interactions avec certains aliments ou boissons sont connues. Il est donc important de toujours bien lire la notice d'emploi avant la prise d'un médicament, et de demander conseil à votre médecin et pharmacien.

Mythes et réalités à

propos de l'alimentation pendant un cancer Les personnes aeintes d'un cancer se posent de nombreuses questions à propos de leur alimentation pendant un cancer. Et elles sont souvent confrontées à des réponses contradic- toires de la part de leur entourage, des médias et d'Internet. Nous démêlons ici le vrai du faux en matière d'alimentation sur base des conclusions d'études scientiques les plus récentes. Il existe quelques conseils simples, mais leur application demande une réelle motivation : boire susamment d'eau (1 à

1,5 litre par jour) et manger chaque jour des fruits, des légumes

et des céréales complètes (pain complet, pâtes complètes, riz brun...). Ces conseils ne doivent jamais être suivis à contre- cœur. Cela pourrait avoir des conséquences néfastes sur l'état nutritionnel et, par conséquent, sur la qualité de vie. Car le maintien d'un bon état nutritionnel est aussi important pour lufier contre la maladie et augmenter les chances de réussite du traitement. Ce maintien est avant tout lié à un apport de calories susant. Le fait que ces calories proviennent parfois d'une alimentation moins saine, est d'importance secondaire. Certaines plaintes et eets secondaires qui surviennent lors du traitement peuvent en eet compliquer le maintien de ses habitudes alimentaires. Et une baisse de l'état nutritionnel peut à son tour mener rapidement à une perte de poids. L'important n'est plus alors de faire des choix sains, mais de maintenir un apport susant d'énergie. Cela peut se faire en mangeant ce dont vous avez envie, même s'il s'agit d'aliments moins sains ou de manger principalement les mêmes aliments. Une autre option est de choisir des aliments riches en énergie. Vous trouverez plus loin dans cefie brochure des conseils permefiant d'éviter une perte de poids non souhaitée. 98
complémentaires sont cependant nécessaires pour vérier cefie hypothèse. À l'heure actuelle, le problème semble surtout se poser pour les femmes en surpoids. Dans l'intervalle, il est conseillé de boire en moyenne moins d'une boisson alcoolisée par jour après un cancer de ce type. •La consommation régulière d'alcool augmente également le risque d'un nouveau cancer du même type après un cancer du foie, du sein (chez la femme), et du gros intestin (chez l'homme).

La meilleure alimentation dans le cadre

d'un cancer est une alimentation saine et équilibrée

PAS NÉCESSAIREMENT

Il est scientiquement établi qu'une alimentation saine et équilibrée peut contribuer à diminuer le risque de certains cancers. Après un cancer, elle aide à limiter le risque de rechute ou l'apparition d'un nouveau cancer. Au cours d'un traitement contre le cancer, une alimentation saine et équilibrée peut contribuer à limiter les eets secondaires indésirables du traitement. Toutefois, le cancer et ses traitements peuvent engendrer certains symptômes et eets secondaires (fatigue, nausées, altération du goût, aversion pour certains aliments, etc.) qui empêchent le maintien d'une alimentation saine, voire " normale ». Une dégradation de l'état nutritionnel peut rapidement entraîner une perte de poids, et conduire à la dénutrition. Or, cefie dernière peut afiénuer les eets bénéques du traite- ment, augmenter les eets secondaires et réduire la qualité de vie du patient. Pour prévenir ou corriger la dénutrition associée au traite- ment, un apport susant en calories et en protéines constitue une priorité. Peu importe, à ce stade, si elles proviennent d'une alimentation moins équilibrée. Il sera toujours temps de rééquilibrer l'alimentation par la suite.

Il est préférable d'éviter l'alcool

pendant un traitement VRAI Durant un traitement contre le cancer, il est fortement con- seillé de ne pas consommer du tout d'alcool. Si vous n'y parvenez pas, veillez alors à ne pas dépasser une (pour les femmes) ou 2 (pour les hommes) boissons alcoolisées standard par jour (par ex. 250 ml de bière ou 125 ml de vin...). L'alcool peut en eet avoir de nombreux eets négatifs sur les traitements : •Un grand nombre de médicaments utilisés en chimio- thérapie sont métabolisés par le foie. Un foie endommagé par l'alcool peut accentuer les eets secondaires liés au traitement. •La radiothérapie (ciblant la tête, le cou et/ ou le thorax) et certaines chimiothérapies peuvent causer une in - am mation de la muqueuse buccale (stomatite ou mucosite). L'alcool peut irriter la bouche et aggraver une éventuelle inammation. Il est préférable de ne pas en consommer, même en petites quantités. Par précaution, il est donc recommandé d'arrêter toute consommation d'alcool dès le début des traitements à haut risque d'inammation. Faites également afiention aux bains de bouche, certains produits contiennent en eet de l'alcool en forte concentration. •Il est préférable de ne plus consommer d'alcool après un diagnostic de cancer de la bouche, de la gorge, du larynx ou de l'œsophage. L'alcool entraîne en eet un risque accru de développement d'un nouveau cancer, touchant le plus souvent le même organe. Si, malgré tout, il y a consommation d'alcool, le risque augmente proportion- nellement à la quantité consommée. •L'alcool contribue à augmenter le taux d'œstrogènes (hormones féminines) dans l'organisme. Sa consom- mation pourrait ainsi accroître le risque de rechute en cas de cancer du sein hormonodépendant. Des études 1110

Les compléments alimentaires peuvent

aider le traitement contre le cancer FAUX Les compléments alimentaires (vitamines, minéraux, oligo- éléments, extraits végétaux etc.) ne sont pas des traitements contre le cancer. Ils peuvent éventuellement être complé- mentaires aux thérapies classiques (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, etc.). Dans certains cas précis, ils peuvent améliorer l'ecacité d'un traitement, en réduire les eets secondaires ou amé- liorer la qualité de vie. MAIS ces compléments alimentaires n'ont pas que des avantages. Ils peuvent aussi entraîner des eets secondaires dont le plus préoccupant est certainement la réduction de l'ecacité de certains traitements du cancer. Ils peuvent également aggraver la maladie et, dans certains cas, pro- voquer le décès. Enn, les compléments alimentaires peuvent inuencer l'action d'autres traitements classiques, et causer des eets secondaires indésirables. Nous vous encourageons fortement à signaler à votre onco- logue toute utilisation de compléments alimentaires ou de traitements non conventionnels.

La consommation de soja est permise

lors d'un cancer du sein VRAI On entend souvent dire que la consommation de soja chez les femmes afieintes d'un cancer du sein en favoriserait le dé veloppement. Cefie rumeur est fausse. En eet, des études ont clairement montré que la consommation de soja via l'ali mentation n'augmente pas le risque de cancer du sein. Cefie consommation ne pose pas problème non plus après un cancer du sein.

Je suis en surpoids et j'ai un cancer.

Je dois maigrir

PAS NÉCESSAIREMENT

Le cancer et/ou ses traitements peuvent entraîner des troubles alimentaires et/ou des pertes de poids. Sauf avis contraire de votre oncologue, il est déconseillé de suivre un régime amin- cissant durant le traitement. Il est préférable d'afiendre qu'il soit terminé. Vous ne sourez pas de perte de poids due au cancer et au trai te ment, vous êtes en surpoids et vous voulez perdre un peu de poids ? Demandez à votre oncologue si vous pouvez le faire durant le traitement. Limitez la perte de poids à maximum

1kg par semaine.

Le cancer du sein : une exception à la règle Être en surpoids durant un cancer du sein augmente le risque de développer un nouveau cancer du sein (le même ou l'autre), de l'endomètre, du gros intestin et du rectum. Il est donc intéressant, pour les personnes en surpoids, d'évi- ter toute prise de poids durant ou après le traitement. Le meil- leur conseil est de tendre à un poids normal, mais de ne pas le faire seule : perdre trop de poids et/ou le perdre trop vite peut inuencer le traitement. Un diététicien spécialisé en oncologie peut veiller à un bon accompagnement, aussi bien pour la perte que pour le contrôle du poids. Vous pourrez trouver un diététicien spécialisé en oncologie près de chez vous grâce à notre annuaire sur www.cancer.be/annuaire. 1312

Malaises liés au cancer :

un problème récurrent Les symptômes de malaise sont les plaintes les plus courantes en lien avec le traitement. Ils peuvent survenir dans toutes les formes de cancer et diminuent souvent l'appétit, en plus de l'inconfort qu'ils provoquent. Ces malaises peuvent avoir diérentes causes. Le cancer lui-même est bien entendu en partie responsable, mais les traitements - comme la chimio- thérapie - peuvent aussi en être l'origine. Il n'est donc pas toujours possible de les éviter totalement. Dans de nombreux cas, certains gestes - parfois très simples - peuvent cependant afiénuer ces désagréments. Parmi les diverses plaintes liées aux traitements, les plus fréquentes sont : •un manque d'appétit (anorexie) ; •une aversion vis-à-vis de certains aliments (rejet souvent provoqué par une modication du goût et de l'odorat) ; •des nausées ou des vomissements ; •de la fatigue.

Manque d'appétit

L'anorexie (perte ou forte diminution de l'appétit) peut accompagner la chimiothérapie et persister relativement longtemps. La cause en est l'endommagement des muqueuses de la bouche et du nez, qui provoque souvent des modi- cations du goût et de l'odorat susceptibles de diminuer l'appétit. Beaucoup de patients éprouvent également au niveau de l'abdomen une sensation de lourdeur et d'oppres- sion, qui diminue leur appétit. Certains patients sourent également de nausées et de vomissements. Un traitement contre les nausées et vomissements permet de combafire ecacement ces désagréments chez une majorité d'entre eux. L'anorexie peut également être la conséquence du cancer proprement dit. Pour les femmes afieintes d'un cancer du sein après leur ménopause, ou celles touchées par un cancer du sein non hormono-dépendant (récepteurs hormonaux négatifs), manger du soja ferait même baisser le risque d'un nouveau cancer tout en améliorant le pronostic. Enn, la consomma- tion de soja durant un cancer du sein hormono-dépendantquotesdbs_dbs50.pdfusesText_50