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Fabrication d'une tête de tour / rondeau et quille Arts de la table : les progrès techniques dans ce domaine ont permis aux produits céramiques Tracer l'axe horizontal de la base du bec et repérer le profil de cette base Broyeur peu chargé en bille et charge à broyer (au tiers par exemple) : par Conseils pratiques :



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CAHIER THÉMATIQUE I' LE DEVOIR, LES SAMEDI 5 ET DIMANCHE 6 DÉCEMBRE 2015d

MÉTIERS

A uthenticité et modernité. Tradition et technologie. Si les artisans sont garants d'un certain savoir-faire qui trouve sa source dans les pratiques ancestrales, ils savent aussi s'adapter aux temps modernes. Portrait d'une profession qui a beaucoup évolué depuis le premier

Salon des métiers d'art de Montréal, il y a

60 ans.

Les savoir-faire conjugués au présent

SIMON LAFONTAINE

Véronique Martel,Vache-Muret verte

SOURCE CMAQ

Lance-pompons de Des Enfantillages

SOURCE MARIOUCHE GAGNÉ

Sac en fourrure Harricana de Mariouche Gagné

SOURCE BASMA OSAMA

Objets de la table de Basma Osama

ART

DU QUÉBEC

MÉTIERS D'ART

LE DEVOIR, LES SAMEDI 5 ET DIMANCHE 6 DÉCEMBRE 2015 I 2 Collier : Émilie Dell"Aniello, Cage à feu, 2015. Photo et modèle : Audrey Lauriston.

Vases : M. CHARTRAND

Bracelet et pendentif : S. PERLEY-DUTCHER

Vases : J. WILSON

IDÉES-CADEAUX originales

AU CENTRE-VILLE DE MONTRÉAL

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LE DÉCOMPTE EST COMMENCÉ

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Claire Sarrasin

peintre et sculpteure

Audace, passion, persévérance!

Une pratique artistique

Prix Reconnaissance de la Culture

MRC DE MARGUERITE D"YOUVILLE

Métamorphose d"Icare

MÉTRO PARC, MONTRÉAL

Vaisseau fantôme

du Québec pendant de

Claire Sarrasin poursuit,

JÉRÔME DELGADO

L e Salon des métiers d'art n'était, il y a soixante ans, qu'un volet d'un événement pensé davantage pour les pa- pilles gustatives que pour le plaisir des yeux. C'était l'époque du Salon des arts culi- naires, et pour la 19 e

édition de

celui-ci, en février 1955, on avait inclus des objets d'artisanat.

On n'en est pas resté long-

temps à cette discrétion. Dès

1956, "l'Exposition annuelle

de l'artisanat» acquérait son autonomie et se déplaçait au mois de décembre, prenant les airs de marché de Noël qu'on lui connaît encore. Depuis, à

Montréal, pas une année - ou

presque, 1966 étant l'excep- tion - ne s'est terminée sans ce rendez-vous avec les mé- tiers d'art.

Il s'agit certes d'une fête

commerciale, mais depuis la première édition, elle se carac- térise, selon Luc Delavigne, le président du Conseil des mé- tiers d'art du Québec (CMAQ), par son "gage de qualité». C'est cet esprit qu'a poursuivi à l'ori- gine le fondateur de l'aventure, l'ébéniste Jean-Marie Gau- vreau. L'événement peut s'être appelé "exposition», "Foire ar- tisanale» (1960), "Salon de l'ar- tisanat» (1963) ou "Salon des métiers d'art» (depuis 1965), il découle de la même quête, celle de l'ancien directeur de l'École du meuble (1936-1957) qui souhaitait "éliminer l'ama-teurisme, la main-d'oeuvre en sé- rie»et prônait "la créativité, le travail personnel bien fait».

En 1975, les organisateurs

ont introduit des"mesures pour confirmer l'authenticité des pièces et de leurs matériaux de fabrication», afin de faire de ce gage de qualité quelque chose de réel. "On a établi des normes et des standards. [Le

Salon de Montréal]est le seul

totalement professionnel au Ca- nada, le seul qui vérifie toutes les pièces qui seront exposées», garantit Luc Delavigne.

Le céramiste de formation

ne s'en cache pas: le Salon est un "lieu de consommation d'objets utilitaires, souvent of- ferts comme cadeaux de Noël».

Or, assure-t-il, "il est plus

qu'un marché de Noël, c'est un rendez-vous annuel pour les métiers d'art. Beaucoup des artisans voient décembre comme l'occasion de renouve- ler leur collection».

Modernisme et nationalisme

En six décennies, le Salon a

gagné en raffinement, en sé- rieux. On n'est plus dans ces années où un quotidien pou- vait titrer "Les Granolas arri- vent en ville» (La Presse, 5 dé- cembre 1991). Luc Delavigne signale qu'aujourd'hui un arti- san peut vendre "une pièce unique à 15 000$, et [un au- tre],des crayons». L'époque dicte les moeurs, juge le prési- dent du CMAQ, et celle qui acours brasse très large.

Les premières années ont

été celles de l'exploration. Aux

tergiversations concernant l'appellation de l'événement ont succédé des années d'itiné- rance. L'exposition s'est tenue dans plusieurs lieux, y compris les corridors souterrains de la station de métro Berri, avant qu'on arrive, en 1970, à se fixer

à la Place Bonaventure. Qua-

rante-cinq ans plus tard, le Sa- lon peut se targuer d'être le plus ancien locataire du bâti- ment inauguré en 1967.

L'arrivée à la Place Bona-

venture aura été le signe, même pour ceux qui prati- quaient des métiers tradition- nels, de l'entrée dans la mo- dernité. Reflet ou pas de cette modernité, les années 1970 représentent l'âge d'or du Sa- lon des métiers d'art. Son suc- cès populaire a dé- coulé de la vague na- tionaliste qui a déferlé sur la société. Les gens se sont réappro- prié leur culture, ont voulu consommer des produits locaux et le

Salon en a bénéficié.

En 1976, un mois

après l'élection du premier gouverne- ment du Parti québé- cois, la folie a atteint les salles d'exposition."La sécurité a décidé de fermer les portes. Il y avait trop de monde, c'était de- venu dangereux», commente

Luc Delavigne.Selon la chronologie publiée

en 2005 lors du 50 e

Salon, l'édi-

tion de 1978 est celle qui aura attiré le plus de visiteurs (400 000). Signe des temps, de- puis quelques années, l'acha- landage est deux fois moins

élevé: en 2014, on l'a évalué à

135 000 entrées. "Les 400 000

visiteurs des années

1970 n'étaient pas

400 000 acheteurs. Il y

avait beaucoup de cu- rieux. Aujourd'hui, les visiteurs sont des gens qui s'y connaissent et qui reviennent d'année en année»,estime en- core M. Delavigne.

Hier, la quantité, au-

jourd'hui, la qualité.

L'euphorie des an-

nées 1970 a été suivie par la morosité des années 1980.

Fierté nationale en moins, fra-

gilité économique en sus... c'en était fini de la gratuité de l'événement. L'édition de1988 est celle du retour de la gratuité, mais de l'avis de Luc

Delavigne, "chaque année, on

se pose la question du prix d'entrée». À l'instar de tout le milieu culturel, le CMAQ, or- ganisme sans but lucratif, paie pour la réduction des fonds publics et survit plus qu'il ne vit.

Les années 1990 ont été

marquées par la course à la médiatisation et l'apparition des vedettes de l'heure comme porte-parole. Claudine

Mercier, Geneviève Rioux,

Jean-Guy Moreau et même

Marc Favreau se sont passé le

chapeau. Côté offre, la pre- mière décennie du nouveau millénaire aura été celle de l'ouverture, plus que jamais: on a inclus des artisans de l'étranger, ainsi que des finis- sants des différentes écoles, preuve que la professionnali- sation a fini par prendre le dessus sur l'amateurisme.Depuis l'époque où les mé- tiers d'art n'étaient qu'un vo- let d'une fête culinaire, les choses ont passablement évo- lué. Au point que, si on ose dire, le Petit Poucet a avalé l'ogre. Oui, en 2015, les visi- teurs pourront encore dégus- ter du chocolat, des confi- tures et autres sucreries du terroir, mais les produits en vente dépassent largement ceux créés en cuisine.

La variété est telle qu'aux

métiers traditionnels, les po- tiers, tisserands ou forgerons de 1955, se sont rajoutés des designers, des photographes et des spécialistes venus d'ailleurs, non sans apporter un brin d'exotisme. L'an der- nier, le jury du CMAQ a dû

évaluer les objets d'artisans

d'Asie fabriqués avec de... la mie de pain.

Collaborateur

Le Devoir

60
E

SALON DES MÉTIERS D'ART

Fidèle au souci du "travailbien fait» de son fondateur

SOURCE CMAQ

En six décennies, le Salon a gagné en raffinement, en sérieux.

CONSEIL DES MÉTIERS D'ART DU QUÉBEC

Garant d'un savoir-faire québécois

HÉLÈNE ROULOT-GANZMANN

"L e Conseil est né de la loi S-32.01 sur le sta- tut de l'artiste, entrée en vigueur en 1989, rappelle M. Thivierge. Le gouvernement souhai- tait qu'il n'y ait qu'une association professionnelle pour représenter les artisans professionnels. À ce moment-là, il y avait une corporation dans la ville de Québec et une autre à Montréal. Il y a donc eu une fusion qui a donné le CMAQ. La loi est venue reconnaître le statut profession- nel des artisans. C'était à la demande du milieu, car ça donnait des avantages fis- caux, notamment. Le Conseil, lui, permet de structurer tout ça.»

Structurer en définissant notamment

des normes et standards afin que n'im- porte qui ne puisse pas prétendre faire partie de la corporation. Selon la loi, le métier d'art est"la production d'oeuvres originales, uniques ou en multiples exem- plaires, destinées à une fonction utili- taire, décorative ou d'expression et exprimées par l'exercice d'un métier relié à la transformation du bois, du cuir, des textiles, des métaux, des sili- cates ou de toute autre matière».

Ainsi, pour être membre du Conseil, il faut

non seulement vivre de son art ou au moins as- pirer à en vivre, mais en plus être reconnu par ses pairs. "Ça vaut d'ailleurs aussi pour ceux qui ne sont pas membres et qui veulent participer à nos évé-

nements, note le directeur général du Conseil.Que ce soit au Salon de Montréal ou à Plein Art,

le salon que nous organisons à Québec, tous les artisans, d'ici ou d'ailleurs, qui souhaitent expo- ser doivent répondre aux normes et standards que nous avons établis.»

Le but: préserver l'image de marque de l'arti-

sanat québécois. Pour cela, le Conseil travaille également avec la relève en collaborant notam- ment avec la douzaine d'écoles-ateliers en mé- tiers d'art que compte le Québec. Il participe à des événements dans le reste du Ca- nada et à l'étranger afin de mettre en va- leur et de commercialiser les produc- tions des artisans. Plusieurs d'entre eux participeront notamment l'an prochain

à la Biennale du Carrousel des métiers

d'art et de création à Paris. "Deux boutiques ont également pignon sur rue, rue Saint-Paul à Montréal et sur la place Royale à Québec,indique

Martin Thivierge. Ça donne de la visibi-

lité aux artisans, car ce n'est pas facile pour eux de faire entrer leur production dans les commerces. Nous avions aussi la galerie Créa au Marché Bonsecours, là où le Conseil a ses bu- reaux. Elle est fermée depuis quelques mois, mais nous sommes en train de travailler à la rouvrir.»

Si les lieux de commerce - salons et bou-

tiques - doivent s'autofinancer, le Conseil reçoit une subvention de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) afin de faire fonctionner tout le reste. Comme de nombreux

organismes, le CMAQ a vu son budget amputé de10% cette année. Des décisions ont dû être prises,

principalement dans la réduction des espaces de bureau pour l'instant. Les services aux artisans ne sont donc pas touchés. Martin Thivierge s'en félicite, lui qui ne tarit pas d'éloges sur la créati- vité des métiers d'art québécois. "C'est reconnu, il n'y a qu'à aller dans d'autres salons, ailleurs au Canada ou à l'étranger, pour se faire dire que nos artisans sont très créatifs», affirme-t-il. Créatifs, d'accord, mais parviennent-ils à ti- rer leur épingle du jeu sur le plan économique? "Ce n'est pas évident parce que la compétition est rude,répond-il. Ils doivent créer, d'une part, et courir les événements pour se faire connaître et vendre, d'autre part. Mais ce sont des gens dé- brouillards, ils sont énergiques, ne comptent pas leur temps. Ils ont aussi la chance d'être dans l'air du temps en ce moment. Il y a tout le mouve- ment écoresponsable et consommation locale. Ils

sont en plein dedans. Ils utilisent, pour certains,des matériaux de récupération, des produits éco-

logiques; il n'y a plus aucun produit chimique dans les teintures depuis des années, par exemple. Les gens sont à la recherche d'authenticité et cela profite à nos artisans.» Authenticité et modernité. Tradition et tech- nologie. Car si les artisans sont garants d'un certain savoir-faire qui trouve sa source dans

Créé en 1989, le Conseil des métiers d'art du Québec (CMAQ) est le seul organisme habilité à

prendre la parole au nom des artisans d'ici. Son rôle? Apporter des services à ses 1100 mem- bres, en soutenant par exemple les programmes de formation et de perfectionnement et en leur offrant, si nécessaire, des consultations avec des avocats, faire du lobbying auprès des gouvernements afin que les enveloppes budgétaires soient augmentées, et les aider à commer-

cialiser leurs produits en organisant notamment des événements tels que le Salon des métiers

d'art de Montréal, qui s'ouvre la semaine prochaine à la Place Bonaventure. Entrevue avec son directeur général, Martin Thivierge. "Le défi des métiers d'art est paradoxal,ex- plique Monique Simard, présidente de la So- ciété de développement des entreprises cul- turelles (SODEC), principal bailleur de fonds du CMAQ.Ils doivent à la fois maintenir une tradition et innover pour se renouveler.»

Pour leur permettre notamment cela, la SO-

DEC consacre 4 millions de dollars au sec-

teur des métiers d'art. "C'est très important de soutenir ce secteur, croit-elle.Le Québec foisonne de métiers traditionnels. Ce sont des savoir-faire patrimoniaux qu'il est primordial de conserver, car si nous les perdons, c'est une partie de nous-mêmes que nous perdons.»

La SODEC soutient également le Conseil

des métiers d'art du Québec dans ses efforts de commercialisation, tant du point de vue des boutiques et des salons, ici, au

Québec, que lorsqu'il est question de partir

avec certains artisans montrer la créativité et le savoir-faire québécois dans le reste du Ca- nada, aux États-Unis, voire parfois en Eu- rope. "Le gros du chiffre d'affaires des arti- sans se fait dans les salons et dans les bou- tiques, note-t-elle.Il est de notre devoir de leur offrir cette vitrine. En même temps, c'est aussi un vrai atout pour l'industrie touristique!»

La SODEC soutient

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