[PDF] [PDF] Capitalism : A Love Story

25 nov 2009 · Capitalism : A Love Story dresse, sur fond de crise économique, un bilan à charge du capitalisme ef- fréné tel qu'il est appliqué aux Etats-Unis



Previous PDF Next PDF





[PDF] Love Story - Erich Segal

LOVE STORY Roman traduit de l'américain par Renée Rosenthal J'AI LU 2 1 Que dire d'une fille de vingt-cinq ans quand elle est morte? Qu'elle était belle



Love story en classe - Érudit

Love story en classe Annick Mauën Le Québec dans l'oeil de l'Autre vers narratif du film Love Sory » et mettre en commun les observations et les notes



Capitalism: A Love Story - Érudit

Capitalism: A Love Story Quel pouvoir pour le documentaire? Le capitalisme : une histoire d'amour— États-Unis 2009, 120 minutes Dominic Bouchard



[PDF] Love story - Les Talons Sauvages

Chorégraphe : Phyllis Manier Description : 32 count, 2 wall, beginner/ intermediate line dance Musique: " Love Story by Taylor Swift [CD: Fearless / Available on 



[PDF] Abigale - Sad Love Story - SALTO-YOUTH

Abigale - Sad Love Story Abigale loves Tom who lives on the other side of the river A flood has destroyed all bridges across the river, and has left only one boat  



[PDF] IUCN-CEC How to Tell a Love Story

'How to Tell a Love Story' is part of our Love Not Loss campaign It's all about why talking about love rather than loss is so important for conservation



[PDF] Capitalism : A Love Story

25 nov 2009 · Capitalism : A Love Story dresse, sur fond de crise économique, un bilan à charge du capitalisme ef- fréné tel qu'il est appliqué aux Etats-Unis



[PDF] Love story - Musicalisse

bout B¨m une rose à la main Fm non G¨ non plus rien ne le A¨ re tient B¨m - Fm G¨ R1 Dans sa love A¨ sto- 105 ry B¨m Fm G¨ dans sa love A¨ sto ry B¨m

[PDF] Arithmétique

[PDF] Statistiques et probabilités CORRECTION - sepia

[PDF] Pondichéry - Education Numerique

[PDF] LETTRE TYPE À L 'ATTENTION DU PERSONNEL

[PDF] Q ACTIVITÉ N° 1 : « L » D 'illustres scientifiques qui ont contribué ? l

[PDF] À l 'issue de cette formation le stagiaire saura - OptimHommes

[PDF] Exercice 1 - collège les Eyquems

[PDF] Abraham Maslow - WordPresscom

[PDF] Bon de commande - Hachette Education - Hachette Éducation

[PDF] Règles de calcul concernant les puissances entières

[PDF] code sportif 2006 - Fédération Française de Boxe

[PDF] toi aussi, attache ta ceinture ? l 'arrière - Sécurité routière

[PDF] De la fécondation ? la naissance : 9 mois pour un - Exobiologie

[PDF] La sécurité de nos enfants en voiture - La préfecture de Police

[PDF] Etude d ' #339 uvre : Candide de voltaire - Studyrama

Résumé

Capitalism : A Love Story dresse,

sur fond de crise économique, un bilan à charge du capitalisme ef-

Etats-Unis. Montage de sé-

quences hétérogènes (des ex- traits de films de fiction se mêlent

à des séquences prises sur le vif),

off de Michael Moore qui, produi- sant un discours sur ces images, propose tantôt une histoire du capitalisme, tantôt le constat amer des inégali voit la détresse des travailleurs expulsés de chez eux à cause de la crise des " subprimes », des pilotes qui, payés au lance-pierre, donnent leur sang pour pouvoir joindre les deux bouts, mais aussi des extraits de films et de jour- naux télévisés qui vantent, dans un élan propagandiste, les mérites du régime capitaliste. Quelques séquences montrent Michael Mo- ore au centre du dispositif, allant à la rencontre du peuple et deman- dant des comptes aux puissants.

Ainsi, Moore, dans le rôle du ré-

volté, oppose violemment les ef- maginaire de liberté sur lequel il repose (cf " Thèmes principaux du film »).

Commentaire

Michael Moore est devenu mon-

dialement célèbre avec Bowling for Columbine et Farenheit 9/11 stival de

Cannes en 2004). Il signe avec

Capitalism : A Love Story, un film

coup de poing dont la teneur re- lève plus du cri de révolte que du documentaire argumenté.

Alors que le monde traverse une

crise économique sans précédent, le film témoigne des outrances et des injustices criantes du système capitaliste aux Etats-Unis. Suite à la crise des subprimes, des fa- milles entières sont expulsées et traders peu scrupuleux à Wall

Alors que le système laisse appa-

raître ses manquements et ses failles, Michael Moore dresse une rapide histoire du capitalisme ces dernières trois décennies. Lors de brefs rappels historiques on voit comment après des heures flam- boyantes, le système se grippe sous Reagan. En baissant les impôts des plus riches et en favo- risant la consommation à outrance et à crédit, il met en place le fossé qui précipitera quelques années

Film long métrage, Etats-Unis,

2009

Réalisation : Michael Moore

Cadre : Dan Marracino, Jayme

Roy

Musique : Jeff Gibbs

Production : Roger Moore et

Anne Moore

Distributeur : Ascot Elite Enter-

tainment Group

Durée : 2h02

Version originale anglais,

sous-titrée en français

Age légal : 7 ans

Age suggéré : 12 ans

Fiche pédagogique

Capitalism :

A Love Story

Sortie en salles le :

25 novembre 2009

2 plus tard une partie de la classe moyenne dans la misère. opposition à la réalité de la misère " Thèmes principaux du film ».)

Attachons-nous maintenant à la

forme. Comme dans tous ses lle de si, certaines images, métaphores de

énie du système, sont

directement tirées des films de famille des Moore. Le cinéaste accompagne son père sur les ruieral Mo- tors où il a travaillé toute sa vie et fait ainsi une autoréférence à son premier film Roger and me.

Michael Moore est au centre du

dispositif de filmage : il utilise une voix-off omniprésente, dont il dit lui-même le texte, et il apparaît à que dans ses précédents films). Il va rencontrer les petits, les oppri- més du système et va porter leur parole auprès des puissants. Le dispo il fonctionne. On le voit écouter le son mari a rapporté 5 millions de dol -vie à rend aussi à Wall Street pour ré- clamer, au nom du peuple améri- rdu en bourse et entourer le bâtiment du ruban jaune qui délimite les scènes de crime. Ces deux exemples mon- trent sur quoi repose le système

Michael Moore : le bon sens po-

pu naïveté censée mettre à bas le politiquement correct et la mani- pulation que les élites exercent sur la classe moyenne. Cepen- cette voix-off sentencieuse et sur ce montage qui mélange allègre- ici- tés, émissions de télévision et péplums des années 1960. Le montage ne respecte aucune chronologie et les images illus- trent servilement les thèses de la voix-off. On de rapprocher le film des journaux télé les années 1960 ceux-là mêmes qui prônaient la consommation sans limites et qui servaient de promotion au système capitaliste reportages muets sur lesquels la voix énait opos de Capitalism : A Love Story est opposé, mais les méthodes sont les mêmes. u- vaise foi préside à la démarche de

Michael Moore. Comme dans tous

ses précédents films, on le voit tenter de rencontrer au culot de hauts responsables (de Wall

Street, dans le cas présent) et se

faire refouler. Or, en journaliste peut espérer une interview son propos, comme il voudrait nous le faire croire, ni du dédain des élites, on est forcé de le re- connaître.

Il semble donc que le film soit in-

téressant à étudier avec des

Disciplines et

thèmes concernés

Economie : théories fon-

datrices du système capi- taliste, crise économique

2008-09, notion de pou-

Histoire : les crises finan-

cières (krach de 1929 et

2008-09)

Education aux médias :

distinction entre informa- tion et propagande, diffé- rentes formes de films documentaires

Anglais : compréhension et

développement du vocabu- laire 3

élèves pour deux raisons : tout

limites et les aberrations du sys- tème économique dans lequel nous vivons, mais aussi parce que le film permet de réfléchir à la dif- férence entre information et pro- pagande.

Thèmes principaux du film :

Pour saisir la structure et

les enjeux du film, il semble né- lque peu sur les thèmes principaux nous ne fournirons pas ici une liste exhaustive des séquences du significatives).

1/ Dans

Michigan, en Caroline du Nord, le

film montre des images tristement répétitives : des citoyens améri- cains, incapables de payer le cré- dit de leur maison, filment leur propre expulsion. misant sur leur désespoir, pro- pose de les payer 1000 dollars pour débarrasser et nettoyer eux- mê ne soit vendue.

2/ Des films de famille des

Moo bénie où son père qui travaillait

Flint, achetait une voiture tous les

trois ans et emmenait la famille à

New-York un été sur deux.

3/ Jimmy Carter, président

des Etats-Unis, prononce un dis- cours inspiré dans lequel il a- -Unis : " entité ne passe plus par ce

4/ Ce discours éclairé ne

fait pas long feu au sommet de (la métaphore est appuyée par des images des westerns dans lesquels il a joué). Sous sa prési- dence, tandis que les gros sa- laires connaissent une hausse exponentielle et que les bas sa- laires stagnent, on pousse les petits épar

3/ Le film se penche à

nouveau sur le monde ntéresse à un centre de détention pour mineurs

PA Child qui a ouvert ses portes

en Pennsylvanie. On apprend et pleine. Ainsi, elle est accusée de payer des juges pour remplir ses cellules et de nombreux jeunes se retrouvent enfermés pour des bê- tises insignifiantes.

4/ Par ailleurs, le film

des pilotes de ligne. Occupant un ils sont souvent endettés à hau- teur de 100'000 dollars pour leurs

études. Michael Moore assure

l- lars en moyenne par an.

5/ Le film donne un autre

exemple du cynisme ambiant : de nombreuses entreprises prennent des assurances-vie sur la tête de de manière substantielle lors de leur décès (les sociétés incrimi- nées sont, entre autres : P and G,

Bank of America, Nestlé, Wal-

mart).

6/ Enfin, le film évoque,

grève des ouChi- ndows, qui sont licenciés sans préavis. Une s- sent par obte a- cances. 4

Objectifs pédagogiques

Prendre connaissance des grandes théories économiques qui u les enjeux sociaux actuels. Comprendre deux démarches différentes : informer et con- vaincre.

Pistes pédagogiques

I. LE SYSTÈME CAPITALISTE :

IDÉOLOGIE ET CONSTAT

1. Evoquer les fondements

du système libéral.

Adam Smith ("

personnel », " la division du travail », " la valeur travail »), Keynes

Friedman (relation directe

entre liberté économique et politique). Voir les thèmes du film qui illus- trent ces pensées. Mon- trer la différence entre ces théories néga le film à travers leurs con- séquences dans le réel.

2. Dans le film, un journa-

liste du Wall Street Jour- nal interrogé par Michael

Moore dit : " La démocra-

arantie mais le capitalisme oui, berté. » Discuter cette phrase, développer et formuler les arguments contraires.

3. Michael Moore donne une

moyenne du salaire des pilotes de ligne (20'000 dollars par ans). Calculer combien cela représente par mois. Comparer avec le sa compagnie Swiss (un exemple est donné dans Hebdo et évoquer les consé- quences de réalité éco- nomique sur la vie des in- dividus. Rendre attentif aux éléments qui faussent la moyenne (temps par- tiel, mandats courts, etc).

Comment comparer les

salaires de pays diffé- rents ? Introduire la notion sujet. 4. s- sier du journal Les Echos

à propos de la crise des

subprimes et faire une synthèse qui en propose une définition claire et précise.

5. Après des recherches,

discuter en classe des points communs entre la crise de 2008-09 et celle de 1929.

II. INFORMER, CONVAINCRE,

QUELS MOYENS ?

6. Discuter des différentes

émotions ressenties du-

rant la projection (révolte, rire, agacement, empa- thie, tris

7. Retrouver, de mémoire,

les situations évoquées par le film qui sont les celles qui apportent le - qui informent le plus. Sont- elles les mêmes ?

8. Concernant les assu-

rances-vie contractées par les grandes entre-quotesdbs_dbs22.pdfusesText_28