[PDF] [PDF] MORSURE DE SERPENT - protocoles-urgencesfr

Description clinique et de gravité des envenimations La morsure d'une vipère Bilan facultatif (dosage des facteurs de la coagulation, PDF, myoglobinémie et



Previous PDF Next PDF





[PDF] ENVENIMATIONS

22 mai 2014 · ex: envenimations scorpioniques ENVENIMATION : injection du venin sous la peau • Souvent morsure sans envenimation 30 =



[PDF] Conduite à tenir en cas denvenimation vipérine ou marine

QUATRE GRADES CLINIQUES Un tableau de gradation clinique des morsures et des envenimations par vi- pères européennes a été proposé en 1992 [1] :



[PDF] Piqûres et envenimations scorpioniques : Conduite à tenir

L'envenimation scorpionique en est un exemple édifiant Longtemps, l'ignorance CONDUITE A TENIR DEVANT UNE PIQURE DE S Interrogatoire - Examen 



[PDF] Les envenimations vipérines en réanimation - Université Cadi Ayyad

Critères d'évaluation clinique et biologique de la gravité de l'envenimation Conduite à tenir devant une morsure de serpent : 80 IX ○Elévation des PDF



[PDF] urgences6an-morsures_envenimations2018blelpdf

Morsures et envenimations : conduite à tenir en urgence DR : BLEL S Conduite à tenir devant une morsure ou griffure : 1° prélèvement local pour examen 



[PDF] Traitement des envenimations par les serpents en France - SRLF

envenimation / immunotherapy / serpents exotiques / vipères Summary – Snakebite victime et guide la conduite à tenir (tableau I) Les morsures de grade 0 



[PDF] Envenimations par les animaux terrestres - Médecine tropicale

4 fév 2020 · L'envenimation par le animaux terrestres est l'ensemble des seul traitement spécifique, à mettre en œuvre impérativement devant



[PDF] Morsures, piqûres et envenimations

Morsures, piqûres et envenimations Conduite a tenir devant une piqure les envenimations scorpionique ont doublé en Algérie durant les trois dernières 



[PDF] Prise en charge hospitalière des morsures de - MEDCAMER

Introduction Les envenimations par morsure de serpent constituent en La conduite à tenir aux urgences est guidée par le fait de savoir Devant l' apparition



[PDF] MORSURE DE SERPENT - protocoles-urgencesfr

Description clinique et de gravité des envenimations La morsure d'une vipère Bilan facultatif (dosage des facteurs de la coagulation, PDF, myoglobinémie et

[PDF] cat devant une morsure de scorpion pdf

[PDF] catabolisme des lipides

[PDF] catalepsie

[PDF] catalogue assimil 2017

[PDF] catalogue avon septembre 2016 tunisie

[PDF] catalogue balsan uniforme

[PDF] catalogue buroscope

[PDF] catalogue c4

[PDF] catalogue carrefour

[PDF] catalogue carrelage pdf

[PDF] catalogue chambre a coucher en bois pdf

[PDF] catalogue chambre a coucher moderne pdf

[PDF] catalogue couleur peinture chambre

[PDF] catalogue cuisine moderne pdf

[PDF] catalogue de couleur de peinture murale

MORSURE DE SERPENT

L immunothérapie antivenimeuse a une place essentielle dans la prise en charge des envenimations les plus graves. L'objectif du traitement est d'administrer une quantité suffisante d'antivenin pour neutraliser le volume de venin injecté par l'animal agresseur. L antivenin commercialisé depuis 1999 est le

Viperfav ® .Tolérance excellente, pas de

complication allergique modérée ou sévère observée.

Administration

: Perfusion en une heure d'une dose de 4 ml à diluer dans 100 ml de sérum physiologique. Posologie identique pour les enfants ayant reçu une dose équivalente de venin. Une seule perfusion est en théorie suffisante, mais une 2ème voire une 3ème dose d antivenin peut être administrée 4 heures après la précédente en cas de persistance des signes cliniques. Dans la majorité des cas, l amélioration clinique est observée après l administration d'une seule perfusion. L administration des immunoglobulines antivenimeuses paraît indiquée à partir du grade II de sévérité. Elle permet une diminution du nombre de complications générales et l aggravation clinique (vers un grade III), ainsi qu une diminution de la durée d hospitalisation Description clinique et de gravité des envenimations La morsure d'une vipère est brève (quelques centièmes de seconde), souvent décrite par le patient comme une sensation de coup de marteau. Dans la moitié des cas, il s'agit d'une morsure sèche ou blanche, c'est-à- dire sans injection de venin (on ne constate alors que les traces des crochets sans autre signe local). Si injection de venin (50 % des morsures de vipère en Europe), apparition de signes locaux instantanément avec oedème et douleur intense irradiant dans tout le membre et qui témoigne de l'inoculation du venin. L'oedème peut rester local ou atteindre une grande partie du membre mordu, voire le dépasser avec dans certains cas une atteinte de l'hémicorps homo voire controlatéral. On parle alors d'oedème extensif. L'intensité de l'oedème est maximale en 3 à 5 jours. La rapidité de l'extension de l'oedème signe la gravité de l envenimation.

Signes généraux de l'envenimation

- troubles digestifs transitoires - hypotension, répondant bien au remplissage vasculaire, - bradycardies liés à une action directe du venin - atteinte neurologique avec des troubles de la conscience. Certaines vipères aspic possèdent un venin neurotoxique : atteinte des paires crâniennes, dysarthrie, agueusie, paralysie orbiculaire des lèvres, troubles de la déglutition et de l'accommodation. Sur le plan biologique, les envenimations les plus sévères s'accompagnent : hyperleucocytose, rhabdomyolyse, thrombopénie, chute du fibrinogène et parfois du taux de prothrombine. Gradation clinique des morsures et envenimations vipérines en France métropolitaine

GradesAppelationSignes et symptômes

0Pas d'envenimation

Marque des crochets

Pas d'oedème ; pas de réaction locale

IMineure

Signes locaux : oedème et douleur

Absence de signes généraux

IIModérée

OEdème extensif régional et/ou signes généraux modérés III

Sévère

(ces envenimation sont devenues historiques) OEdème extensif atteignant le tronc et/ou signes généraux sévères

Prise en charge globale d'une envenimation

À ne pas faire :

• Incision, succion, cautérisation de la plaie • Garrot artériel, pompe à venin • Héparinothérapie, injection intramusculaire, cathétérisme artériel

Premiers soins sur place :

• Calmer et rassurer la victime • Désinfecter la morsure • Pose de glace dans un linge à proximité de la morsure • En l'absence d'un oedème extensif, pose d'un bandage avec une bande de crêpe, respectant les pouls distaux. • Marquer la limite de l'oedème à intervalles de temps réguliers. • Immobilisation et surélévation du membre mordu. Prise en charge médicale pré-hospitalière • Mise en place d'une voie veineuse périphérique • Traitement antalgique (paracétamol, morphine) et sédatif (benzodiazépines) • Mesures de réanimation non spécifiques • Évacuation vers une structure hospitalière avertie et informée de l'évolution

Évacuation initiale en milieu hospitalier

• Surveillance hospitalière pendant 24 heures ; réanimation pour les grades II et III • Bilan biologique de base (ECG, TP, TCA, fibrinogène, NFS, plaquettes, groupe, RAI, ionogramme sanguin, urée, créatinine, transaminases et CPK) • Bilan facultatif (dosage des facteurs de la coagulation, PDF, myoglobinémie et myoglobinurie)

Pour les grades II et III

Traitement spécifique :

1 perfusion d'antivenin en 1 heure. Il n'y a aucune contre-indication formelle au seul

traitement efficace d'une envenimation pouvant mettre en jeu le pronostic vital.

Non spécifiques :

• Prise en charge d'une atteinte cardio-circulatoire • Antibiothérapie (selon aspect de la morsure) • Vérification du statut vaccinal antitétanique

Surveillance clinique et biologique

La gradation clinique des

morsures et des envenimations est déterminante pour l

évaluation de chaque

victime et pour guider la thérapeutique

Toute envenimation doit faire

l objet d une hospitalisation d un minimum de 24 heures en raison du risque d aggravation.

Les patients les plus graves

doivent être pris en charge en réanimation pour l administration et la surveillance de l immunothérapie antivenimeuse.

Références

: Morsures et piqûres par animaux venimeux en France métropolitraine : P. C LAPSON , B. DEBIEN , L. DE HARO - congrés urgences 2008.quotesdbs_dbs50.pdfusesText_50