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DOCUMENT DE TRAVAIL DE LA BANQUE MONDIALENO. 152
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Assurance Qualité de l'enseigne-
ment supérieur en Afrique subsa- harienne Etat de la question, défis, opportunités et pratiques positivesPeter Materu
BANQUE MONDIALE
45005Public Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure Authorized
DOCUMENT DE TRAVAIL DE LA BANQUE MONDIALE NO. 152
Assurance qualité de
l'enseignement supérieur en Afrique subsaharienneEtat de la question, dés, opportunités
et pratiques positivesPeter Materu
BANQUE MONDIALE
Washington, D.C.
Département pour le Développement Humain
de la Région Afrique11275-00_FMrev.qxd:11275-00_FM.qxd 7/15/08 12:10 PM Page i
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Banque internationale pour la reconstruction et le développement/Banque mondiale1818 H Street, N.W.
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Fabriqué aux États-Unis d'Amérique
Premier tirage: août 2008
Fabriqué de papier recyclé
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textes ofciels. Certaines sources citées dans le texte peuvent être des documents ofcieux qui ne sont pas à la disposition du public. Les constatations, interprétations et conclusions qu'on trouvera dans le présent rapportn'engagent que les auteurs et ne doivent être attribuées en aucune manière à la Banque mondi-
ale, à ses institutions afliées ou aux membres de son Conseil des administrateurs, ni aux pays qu'ils représentent. La Banque mondiale ne garantit pas l'exactitude des données citées et décline toute respon-sabilité quant aux conséquences de leur utilisation. Les frontières, les couleurs, les dénomina-
tions et toute autre information gurant sur les cartes n'impliquent, de la part du Groupe de la Banque mondiale, aucun jugement quant au statut juridique d'un territoire quelconque et ne signient nullement que le Groupe reconnaît ou accepte ces frontières. Le contenu de cette publication fait l'objet d'un copyright. La copie et/ou la transmissionde passages ou de l'ensemble de la publication sans autorisation peut être une violation de la loi
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eISBN: 978-0-8213-7713-0ISSN: 1726-5878 DOI: 10.1596/978-0-8213-7656-0
La présente publication est repertoriée comme suit par la Bibliothèque du Congrès.11275-00_FMrev.qxd:11275-00_FM.qxd 7/15/08 12:10 PM Page ii
Table des matières
Avant-propos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vii Remerciements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ix List des Acronymes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xi Sommaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xiii1. Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Dénitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32. Plaidoyer pour un enseignement supérieur de qualité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Pourquoi un enseignement supérieur de qualité est-il si important en Afrique ?. . . 7Pourquoi les systèmes d'assurance qualité dans l'ES sont nécessaires ? . . . . . . . . . . .
8Quelle a été la réponse de l'Afrique face aux dés de la qualité ? . . . . . . . . . . . . . . .
153. L'etat de l'assurance qualité en afrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Bref historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Agences nationales d'AQ : Mandats et processus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
22Mandats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Processus d'AQ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Assurance qualité au sein des établissements d'ES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
35Le rôle des associations professionnelles en matière d'assurance qualité. . . . . . . . . 40
L'assurance qualité dans le contexte régional . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
424. Incidences nancières et nancement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
47Quelques estimations de coûts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
49Financement de l'assurance qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
525. Dés et opportunités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . 55Problèmes des ressources humaines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
55Contraintes des coûts et des nancements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
60La nécessité d'une communication efcace. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
60Lègitimitè du processus. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Autonomie pour les agences d'assurance qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
62L'AQ pour les formations à distance et l'apprentissage en ligne . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Tension entre établissements publics et privés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
63Responsabiliser les établissements en matière de qualité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
64Responsabilité et rapport avec les besoins du marché du travail. . . . . . . . . . . . . . . . 65
iii
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6. Innovations et pratiques prometteuses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
Les audits de qualité pilotes et contrôles d'agrément. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
67Les comités et les sections institutionnelles d'assurance qualité . . . . . . . . . . . . . . . .
67Encadrement institutionnel pour les établissements d'enseignement supérieur. . . 68 L'encouragement des contrôles académiques indépendamment de l'agrément . . . 68
Le soutien nancier pour l'amélioration de la qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
697. Les options de renforcement des moyens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Les options recommandées pour les agences nationales et les EES. . . . . . . . . . . . . . 71Le rôle de la Banque Mondiale et des partenaires de développement. . . . . . . . . . . . 75
Ecarts des savoirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Annexe : Bref aperçu de la mise en oeuvre de l'assurance qualité dans
l'enseignement supérieur en Afrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
Références. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87TABLEAUX
1. Les agences nationales d'assurance qualité et d'habilitations en Afrique . . . . . . . .
232. Mandats statutaires des agences nationales d'AQ dans les pays ayant
servi de cas d'études, avril 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
253. Processus et étapes des agences nationales d'AQ des pays étudiés,
avril 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .274. Normes utilisées pour les habilitations et les audits: Etude de cas,
avril 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .285. Résumé des décisions d'agréments dans neuf pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
336. Estimations du coût de l'agrément/audit tirées des études de cas
de pays en 2005/2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487. Coûts de l'agrément de programmes au Nigéria: 1999/2000-2005 . . . . . . . . . . . . .
508. Coûts annuels des examinateurs externes à l'Université de
Dar es Salaam, 2005/06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 529. Principales contraintes au développement de l'AQ en Afrique . . . . . . . . . . . . . . . .
56A.1. Pays disposant d'organismes d'assurance qualité formellement établis . . . . . . . . . 81
A.2. Pays sans agences nationales d'AQ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
84ENCADRÉ
1. Reconnaissance du problème de qualité de l'ES en Afrique -
l'exemple éthiopien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92. Leçons des réformes de l'enseignement supérieur en Roumanie . . . . . . . . . . . . . . .
113. Prérogatives du Ministre de l'enseignement supérieur au Cameroun . . . . . . . . . . .
26IVTable des matières
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v4. Fonds de compétitivité pour l'amélioration de la qualité au Chili . . . . . . . . . . . . . .
335. Apports de l'assurance qualité et de l'habilitation en Tanzanie . . . . . . . . . . . . . . . .
346. Les résultats du comité d'audit académique de l'UDSM sur
l'assurance qualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357. Évaluation des capacités académiques au Ghana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
398. Vers l'établissement d'un système d'AQ à l'Université de l'Île Maurice . . . . . . . . . .
409. Les dés de l'offre transfrontalière de l'enseignement supérieur
en Tanzanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4310. Commentaires d'un pair évaluateur ghanéen sur ce qu'il avait appris
en tant qu'évaluateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5911. Risque d'une trop grande attention sur les règlements imposés
de l'extérieur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64Table des matières V
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Avant-propos
L'ssurance qualité de l'enseignement supérieur en Afrique fait l'objet d'un intérêt crois-
sant. Ce phénomène se produit au moment d'une reconnaissance accrue du rôle impor- tant que les enseignements du troisième cycle peuvent jouer en matière de croissance. Il répond de façon naturelle à l'opinion selon laquelle la qualité de l'éducation se voit com- promise par l'accroissement des effectifs durant ces dernières années, par l'inadéquation entre la formation supérieure et les besoins en matière d'emploi tel qu'indiqué par les employeurs et par la concurrence accrue sur le marché de l'enseignement supérieur denombreux établissements privés et étrangers entrés en scène. Il existe peu de littérature sur
les efforts fournis par les pays africains pour contrôler et améliorer la qualité de l'enseigne-
ment supérieur, sur les préalables à la mise en oeuvre de ces initiatives, l'effet créé par ceux-ci
et sur les outils de renforcement des moyens. Le présent rapport rend compte de l'état et de la pratique de l'assurance qualité (AQ) enAfrique subsaharienne. Il porte sur la garantie de qualité dans les établissements d'ES décer-
nant des diplômes universitaires, mais donne également, le cas échéant, des informations sur les autres types d'établissements de troisième cycle en matière d'information pos- sible. L'un des résultats principal est que les processus structurés nationaux d'assurance qualité de l'enseignement supérieur africain sont très récents et que bon nombre de pays font face à des contraintes majeures de moyens. Un tiers seulement desdits pays sont dotésde mécanismes nationaux d'assurance qualité établis et structurés, souvent aussi récem-
ment qu'au cours de la toute dernière décennie. Les activités différent dans leur ampleur
et leur rigueur, partant de l'autorisation de création des établissements par le ministre en charge de l'enseignement supérieur, jusqu'à un programme complet couvrant le systèmesur l'habilitation et l'évaluation des établissements. Au sein des établissements de l'enseigne-
ment supérieur, l'autoévaluation et les contrôles académiques sont adoptés progressive-
ment an de compléter les méthodes classiques d'assurance qualité (par exemple, l'emploi d'examinateurs extérieurs). Cependant, la connaissance et l'expérience des autoévaluations sont limitées.Les principaux dés aux systèmes d'assurance qualité en Afrique résident dans les coûts
et les besoins en ressources humaines. Pour faire fonctionner un organisme national type d'assurance qualité, il faut un budget minimum de 450 000 dollars américains et un person-nel bien formé et expérimenté. En outre, le coût direct de l'habilitation se situe à 5 200 en
moyenne par établissement et 3 700 dollars EU par programme d'étude. Les coûts d'unsystème complet d'assurance qualité sont trop élevés par rapport aux moyens dont disposent
la plupart des pays subsahariens. Dans les pays où l'enseignement supérieur est répandu, le rapport recommande l'habilitation par établissement qui serait moins coûteuse que l'habilitation par programme. Dans bon nombre d'autres pays, où les systèmes d'ES sontpetits et peu développés, une " autoévaluation » moins formelle pour chaque établissement
pourrait s'avérer nécessaire jusqu'à ce que leurs moyens soient renforcés an de soutenir un organisme national plus ofciel d'assurance qualité à terme. Au moment ou les pays africains espèrent trouver dans leur enseignement supérieurun levier sensible à la croissance économique et à la compétitivité, des améliorations dans
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la qualité des programmes d'études et des établissements seront d'une importance capitale. Nous souhaitons que la parution du présent rapport suscite un débat dynamique sur la nature des questions et des propositions de solution associées. Si par hasard ce document encourage les décideurs et les partenaires techniques et nanciers à considérer l'assurance qualité comme une composante importante des stratégies visant à améliorer l'enseignementsupérieur, il aura atteint son objectif principal de mettre en exergue une question qui a été
négligée depuis longtemps.Yaw Ansu
Le Directeur
Développement humain
La région Afrique
Banque mondiale
VIIIAvant-propos
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Remerciements
L e présent rapport fait une synthèse des résultats d'une étude sur l'assur ance qualité dans l'enseignement supérieur en Afrique subsaharienne. Les travaux de recherche ont été effectués entre les mois de novembre 2005 et de décembre 2006 par la revue de documentset de sites Internet, les interviews et six études de cas détaillées de pays couvrant le Cameroun,
le Ghana, l'Ile Maurice, le Nigeria, l'Afrique du Sud et la Tanzanie. Rédigé par Peter Maturu, le rapport incorpore des documents fournis par Fred Hayward (Conseiller Principal) et les chercheurs d'études de cas, à savoir. Dan Ncayiyana (Afrique du Sud), Munzali Jibril (Nigeria), Paschal Mihyo (Tanzanie) et Yaw Saffu (Ghana). Jane Njuru a joué avec brio son rôle d'attaché de recherche. Au sein de la Banque mondiale, Halail Dundar, Michael Crawford et Richard Hopperont joué le rôle de relecteurs du document. Des commentaires pertinents ont été également
fournis par William Saint, Jamil Salmi, Gary Theisen, Mourad Ezzine et Xiaonan Gao. D'autres acteurs de l'enseignement supérieur en Afrique ont fourni des éléments d'information pratiques pour les études de cas des pays. Nous les remercions inniment. Ce rapport a bénécié de nancement du Fonds duciaire norvégien pour l'éducation et de la Banque mondiale. ix11275-00_FMrev.qxd:11275-00_FM.qxd 7/15/08 12:10 PM Page ix
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Liste des Acronymes
Acronyme Description Utilisation
AAUAssociation of African UniversitiesAfrique
APQNAsia-PaciÞc Quality Assurance NetworkAsie-Pacique AQAAAccreditation and Quality Assurance AgencyMadagascar CAMES Conseil Africain et Malgache pour 16 etats d'Afrique l'Enseignement SupérieurCHECommission for Higher EducationKenya
CHESRCouncil of Higher Education and ScientiÞc ResearchCamerounCHECouncil on Higher EducationAfrique du Sud
CNAQNational Commission of Accreditation and MozambiqueEvaluationof Higher Education
CNE Comite National d'Evaluation Tunisie
DRCDemocratic Republic of CongoDRC
ECZExamination Council of ZambiaZambie
EVACEvaluation and Accreditation CorporationSoudan GATSGeneral Agreement on Trade in ServicesMondialeHEHigher EducationMondiale
HEIsHigher Education InstitutionsMondiale
HEACHigher Education Accreditation CouncilTanzanie HEQCHigher Education Quality CommitteeAfrique du Sud HERQAHigher Education Relevance and Quality EthiopieAssurance Agency
ICTInformation and Communication TechnologiesMondialeIDAInternational Development AgencyMondiale
INQAAHEInternational Network for Quality Assurance 55 etatsAgencies in Higher education
IUCEAInter-University Council of East AfricaKenya, Tanzanie,Ouganda
LACLatin America & Caribbean30 etats
MBAMasters in Business AdministrationMondiale
NABThe National Accreditation BoardGhana
NBTENational Board for Technical EducationNigéria NCHEThe National Council for Higher EducationOuganda, Namibie,Zimbabwe
NCPHENational Commission on Private Higher EducationCamerounNEBNational Equivalence BoardCameroun
NQFNational QualiÞcations FrameworkAfrique
NUCNational Universities CommissionNigéria
ODELOpen and Distance e-LearningMondiale
PRSPPoverty Reduction Strategy PaperEtats du IDA
QAQuality AssuranceMondiale
xi11275-00_FMrev.qxd:11275-00_FM.qxd 7/15/08 12:10 PM Page xi
Acronyme Description Utilisation
QRAAQuality Relevance and Assurance AgencyEthiopieSADCSouthern African Development CommunityAfrique
SADCCSouthern African Development Coordination AfriqueConference
SADCQFSADC QualiÞcations FrameworkAfrique
SAQASouth Africa QualiÞcation FrameworkAfrique du Sud SARUASouthern African Regional Universities AssociationAfrique TCCATechnical Committee on CertiÞcation Afrique and AccreditationTECTertiary Education CommissionMaurice
UNISAUniversity of South AfricaAfrique du Sud
XIIListe des Acronymes
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Sommaire
L 'enseignement supérieur est d'une importance capitale pour le développement éco- nomique et politique, et s'avère indispensable pour la compétitivité dans une société du savoir de plus en plus mondialisée. Pour ce qui est de l'Afrique, il joue un rôle essentiel de renforcement des moyens et de formation professionnelle en appui à tous les objectifs de développement du Millénaire (ODM). Les derniers résultats de la recherche montrent que l'expansion de l'enseignement supérieur peut contribuer à la promotion du rattrapage rapide de la technologie et à l'amélioration des aptitudes d'un pays à maximiser son ren- dement économique (Bloom, Canning, et Chan 2006). Aussi, un nouvel éventail de compé-tences telles l'adaptabilité, le travail d'équipe, les moyens de communication et la motivation
pour l'éducation continue est-il devenu indispensable. Ainsi, les établissements d'enseigne-ment supérieur sont contraints d'ajuster leurs structures de programmes, l'élaboration de leurs
programmes d'enseignement y compris leurs méthodes d'enseignement et d'apprentissage pour s'adapter à ces nouvelles exigences. En reconnaissance à ce dé, une plus grande atten-tion est accordée à l'assurance qualité comme facteur essentiel pour assurer une organisation
appropriée de l'enseignement. Constructing Knowledge Societies : New Challenges for TertiaryEducation (Construire les SociŽtŽs du Savoir: Nouveaux DŽÞs pour lÕEnseignement SupŽrieur)
de la Banque Mondiale souligne l'importance de l'instauration de solides systèmes d'assu- rance qualité comme instruments nécessaires pour faire face aux dés d'aujourd'hui (Banque Mondiale 2002). L'Afrique subsaharienne (ASS), qui compte près de 740 millions de personnes et environ 200 universités d'Etat avec un nombre croissant d'établissements d'enseignementsupérieur privées, et qui détient le taux brut d'inscription universitaire le plus bas au monde
(près de 5 %), accorde maintenant une plus grande attention aux questions de qualité au niveau de l'enseignement supérieur. Une croissance rapide des inscriptions au cours des années 80 et 90 alors que les budgets étaient en baisse, la prolifération de l'enseignementsupérieur privé et la pression due à un marché de travail en pleine mutation se sont com-
binées pour susciter de nouvelles inquiétudes liées à la qualité. Les pays deviennent de
plus en plus conscients de la nécessité de l'assurance et de l'amélioration effectives de la
qualité. De hauts dirigeants de divers pays, notamment de l'Ethiopie 1 , Madagascar 2 , Afrique du Sud 3 , et du Nigéria 4 , ont exprimé leurs inquiétudes quant à la nécessité d'améliorer laqualité des établissements d'enseignement supérieur, la nécessité de rassurer le public sur
la qualité des prestataires privés, et l'importance de veiller à ce que l'enseignement offert
xiii1. Sur les efforts fournis par l'Ethiopie pour améliorer la qualité, confer : Etude Sectorielle, Banque
Mondiale, DŽveloppement de lÕEnseignement SupŽrieur en Ethiopie : Poursuivre la Vision,Avril 2004,
pp. 57; 61-65.2. Le Ministre de l'Education Nationale de Madagascar, lors d'une présentation à la Banque Mondiale
le 22 mars 2005 a souligné que le "Ministère doit porter son attention au contrôle de la qualité" - que porter
"davantage son attention sur la qualité" devait faire partie de leur "nouvelle orientation."3. Discours du Ministre de l'Education, Professeur Kader Asmal lors de la Southern African University
Vice Chancellors Conference : SÕengager dans les dŽÞs en Enseignement SupŽrieur rŽgional pour dŽterminer
une rŽponse effective de leadership.Cape Town, Afrique du Sud le 22 octobre 2003.4. Discours liminaire de Peter Okebukola, Secrétaire Exécutif, Commission Nationale des Universités
au Nigeria lors du Sommet sur l'éducation à Lagos en Juillet 2006.11275-00_FMrev.qxd:11275-00_FM.qxd 7/15/08 12:10 PM Page xiii
dans les établissements d'enseignement supérieur publiques et privés réponde à des normes
locales et internationales acceptables. Ces préoccupations, y compris la nécessité de collecter
les données sur les facteurs de qualité an que les décisions de principe relatives à l'enseigne-
ment supérieur puissent être basées sur des faits, sont répercutées dans d'autres régions
du monde. 5 Plusieurs facteurs ont contribué à la baisse de qualité de l'enseignement supérieur en Afrique. Au nombre de ceux-ci figurent la baisse en coûts unitaires (de 6 800 en 1980 à 1 200 dollars US en 2002) alors que les inscriptions connaissaient une croissance rapide; l'insufsance de professeurs qualiés dans les établissements d'enseignement supérieurrésultant de la fuite des cerveaux, les retraites et le VIH/SIDA ; la faible efcacité interne et
externe, et la mauvaise gouvernance. Ces facteurs, avec l'émergence rapide des prestatairesprivés en réponse à la demande sociale croissante en enseignement supérieur, ont incité les
établissements universitaires et les gouvernements à mettre en place plusieurs formes demécanismes d'assurance qualité dans l'optique d'inverser la baisse de la qualité et de réguler
les nouveaux prestataires. Bien que quelques tentatives de documentation de ces développe-ments aient été faites par plusieurs personnes, aucun schéma conceptuel global avec l'analyse
des systèmes d'assurance qualité dans la région n'a été encore entrepris. Ce rapport communique les résultats des premières phases de conceptualisation et d'évaluation de l'assurance qualité (AQ) de l'enseignement supérieur en Afrique sub -saharienne. L'un des objectifs visés par cette étude consiste à établir une ligne de base sur
le statut de l'assurance qualité de l'enseignement supérieur en Afrique. Cette étude entend également fournir aux décideurs en matière d'éducation, aux intervenants (notamment les employeurs) et partenaires au développement impliqués dans l'enseignement supérieur en Afrique, des informations susceptibles de les aider à identier et prioriser les besoins deperfectionnement des moyens pour l'amélioration de la qualité. Dans le cadre de cette étude,
la qualité se définit comme étant " la conformité aux besoins » c'est-à-dire, répondant
ou correspondant aux normes généralement admises telles que définies par un établis- sement, les organismes d'assurance qualité et/ou les communautés professionnelles etquotesdbs_dbs18.pdfusesText_24