Figure 2 : Evolution de flux des IDE et taux de croissance économique de 2006 à 2012 24 Figure 3 : Stock d'IDE Face à ces opportunités que les TIC apportent, il est nécessaire de voir successivement le WSource : www cours-seko com
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UNIVERSITE D"ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D"ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIEDate de soutenance : 23 Avril 2014
Impétrant : RANDRIANJAFY Nirina Daniot
Encadreur : Monsieur LAZAMANANA André Pierre, Docteur en ECONOMIEDépartement ECONOMIE
4ème Année - Option : Développement
Promotion FENITRA
Mémoire de fin d"études pour l"obtention du diplômeMaîtrise ès - Sciences Economiques
Année universitaire : 2012 - 2013
5!b{ [! /whL{{!b/9 9/hbhaLv...9 !
a!5!D!{/!w LREMERCIEMENTS
En premier lieu, Gloire au Seigneur qui m"a donné la force et le courage durant mes années d"études au sein du département ECONOMIE de la faculté DEGS à l"université d"Antananarivo, surtout dans la réalisation de la présente étude.Je tiens ensuite à remercier :
Monsieur le Doyen de la faculté DEGS ; Monsieur le chef de département ECONOMIE ; Monsieur LAZAMANANA André Pierre, mon encadreur enseignant, qui n"a pas hésité à consacrer du temps pour me guider et me conseiller dans la réalisation de ce travail ; Tous les enseignants de la filière ECONOMIE, qui n"ont cessé de nous transmettre leurs savoirs tout au long de nos études ; Ma famille et mes ami(e) s pour leur aide et leur soutien indispensable.Enfin, je tiens également à adresser mes sincères gratitudes à tous ceux qui, de près ou de
loin, ont contribué à la réalisation de ce travail. LLACRONYMES
· ARTEC : Agence de Régulation des Technologies et de la Communication· FA : Fusion et Acquisition
· FMN : Firme Multinationale
· IDE : Investissement Direct Etranger
· IDI : Indice de Développement des TIC
· IDH : Indicateur de Développement Humain
· IPF : Investissement de portefeuille
· MINSANPF : Ministère de la Santé et du Planning Familial · MPTNT : Ministère des Postes, des Télécommunications et des NouvellesTechnologies
· OMERT : Office Malagasy d"Etudes et de Régulation des Télécommunications · OECDE : Organisation de coopération et de développement économiques · PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement· R&D : Recherche - Développement
· TIC : Technologie de l"Information et de la Communication · UIT : Union Internationale des Télécommunications · UNCTAD : United Nations Conference on Trade and Developement · VPEI : Vice Primature Chargée de l"Economie et de l"Industrie· WDI : World Development Indicators
LLLListe des tableaux :
Tableau 1 : Le stock d"IDE par branche d"activité de 2005 à 2010 ...........................25Tableau 2 : Stock d"IDE dans la branche " télécommunication » de 2005 à 2010 ..........26
Tableau 3 : Flux d"IDE dans la branche télécommunication de 2006 à 2010................27 Tableau 4 : Ventilation du PIB du secteur de la télécommunication...........................35Tableau 5 : Résultat de l"estimation des paramètres du modèle................................37
Tableau 6: Evolution du PIB, de la main d"oeuvre totale et les lignes téléphoniques de 1990à 2012...................................................................................................38
Tableau 7 : Statistique descriptive des variables du modèle....................................39Liste des figures
Figure 1 : Les déterminants de la croissance endogène et ses principaux auteurs...........14 Figure 2 : Evolution de flux des IDE et taux de croissance économique de 2006 à 2012..24Figure 3 : Stock d"IDE dans la branche " télécommunication » de 2005 à 2010............26
Figure 4 : Taux de pénétration en téléphonie.....................................................29
Figure 5 : Taux de croissance du nombre d"abonnés au service de télécommunications...29Figure 6 : Evolution des prix et capacité suite à l"arrivée du câble LION-Orange.........32
Figure 7 : Nombre d"usagers en téléphonie fixe et mobile.....................................32
Figure 8 : L"accès à internet à Madagascar...................................................... 33
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Introduction
Depuis environ deux décennies, les progrès accomplis dans les domaines de lascience, de la technologie et de la mondialisation, ont amené à l"émergence d"une
transformation économique, sociale, culturelle, et géopolitique au niveau mondial. Au coeur de ce phénomène se trouve les technologies de l"information et de la communicationplus connues sous l"abréviation TIC. Etant " la troisième révolution industrielle », elles
sont qualifiées parmi les plus dominants mouvements qui ont participé au bouleversementde l"histoire économique. Cette révolution a fortement concouru à l"avènement d"un
nouvel environnement social appelé " Société de l"information et du savoir » transformant,
par la suite, les économies du monde, les relations entre les hommes ainsi que la fracture industrielle en fracture numérique. Les TIC ont donc amené inévitablement des modifications profondes dans la structure et la forme de l"économie mondiale. De ce fait, et durant l"ère de la diffusion de cette moderne technologie, les grandes nations ont vécu une croissance forte et dure. Ce phénomène autorise le passage d"une économietraditionnelle appuyée sur les ressources à une nouvelle économie fondée sur le savoir qui
porte sur l"information et la communication. Dès lors, face à la mondialisation et à la globalisation, l"adoption des TIC au niveau de l"économie n"est plus une question de choix mais une nécessité. Cependant Madagascar fait face à un grand défi dans ce secteur. En effet le pays connait un retard considérable dans le domaine de la technologie ; la grande île se trouve au 143è sur 155 pays en 2011 en matière d"Indice de Développement des TIC (IDI) avec une valeur estimée à 1,441. Par
ailleurs, le développement de ce secteur nécessite d"importants investissements dans la Recherche- Développement ou R&D. Comme l"Etat Malgache est " pauvre », avec une valeur d"IDH évalué à 0,483 en 20122, le financement dans la R&D est quasiment nul. La
pratique d"une politique d"attractivité d"investissement étranger s"avère alors indéniable.
Entre autres, les IDE favorisent des transferts de technologies et génèrent des emplois nouveaux.Ainsi, le thème de la présente étude s"intitule " Le rôle des TIC dans l"économie à
Madagascar ».Cependant une question mérite d"être soulevée : " dans quelles mesures les TIC contribuent - elles à la croissance économique de Madagascar ? » Nous avons comme hypothèses de recherche : (i) l"utilisation des technologies de l"information et de la communication présente de nombreux avantages tant dans le domaine économique, social que dans le domaine administratif. (ii) Elles exercent aussi d"influences majeures au niveau du secteur primaire, commercial et même dans le domainepolitique. En outre, elles assurent une utilité incontestable dans le développement humain à
savoir l"éducation, la santé et le revenu. Cette étude se divise en deux grandes parties qui sont notamment : les fondements théoriques sur les liens entre TIC et la croissance économique en premier lieu ; ensuite dans la deuxième partie il est nécessaire d"aborder l"analyse empirique des effets des TIC sur la croissance économique. PARTIE I : FONDEMENTS THEORIQUES SUR LES LIENS ENTRELES TECHNOLOGIES DE L"INFORMATION ET DE LA
COMMUNICATION ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Dans un contexte d"ouverture économique, la plupart des pays se sont engagés dans une politique sectorielle novatrice en matière de télécommunications et d"accès aux TIC.Dans ce cas, il est important d"entamer en premier lieu la généralité sur les TIC et théories
de la croissance, deuxièmement les théories sur les liens entre TIC et croissanceéconomique
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES TECHNOLOGIES DE
L"INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION ET LES
THEORIES DE LA CROISSANCE
Depuis l"apparition des TIC, notre environnement est d"ores et déjà complètement changé qu"on est, de ce fait, dans une nouvelle ère de l"information, de la communication, de partage, de collaboration et de l"échange. Les TIC contribuent dans le développement social, économique et politique. Face à ces opportunités que les TIC apportent, il est nécessaire de voirsuccessivement le contexte général sur les TIC, et les théories de la croissance endogène et
exogène. Section I : CONTEXTE GENERAL DES TECHNOLOGIES DE L"INFORMATIONET DE LA COMMUNICATION
Actuellement, le développement ou les transferts de la technologie sont incontournables face à la mondialisation. Les TIC transforment le paysage économique et les rapports entre les hommes. Elles sont l"un des outils performant de la compétitivité, etde la productivité. Elles présentent cependant une multiplicité d"avantages mais nous
allons à prime abord, aborder de quoi il s"agit ensuite les concepts sur les TIC en général.
A. Définitions des TIC
Qu"entend-on exactement par TIC ? Quelle place occupe Internet au sein des TIC ? Pourquoi entend-on encore parfois parler de NTIC, l"initiale " N » signifiant " nouvelles » ? Les technologies de l"information et de la communication connue sous l"abréviationTIC regroupent toutes les techniques utilisées dans le traitement et la transmission de
l"information. L"expression TIC désigne toutes les applications et technologies nées de laconvergence de l"informatique, de la télématique, des télécommunications et de la
communication3. Mais, il faut noter que les TIC ont plusieurs définitions vu leurs
spécificités et leurs complexités. D"après HEBERT SIMON4: " ces technologies aident à
rendre toute information accessible aux hommes, sous forme verbale ou symbolique, également sous forme lisible par ordinateur, les livres et les mémoires seront stockés dansles mémoires électroniques... » Ainsi, les TIC peuvent être définies comme suit : elles sont
les résultats d"une convergence entre technologies. Elles permettent l"échange des informations ainsi que leur traitement. Elles offrent aussi de nouveaux moyens et méthode de communication. Par ailleurs, un point de terminologie s"impose ici. En effet, on lit parfois encorel"expression NTIC, où le N signifie " nouvelles ». Pourtant, et même si elles sont en
constante évolution et font l"objet de progrès quasi quotidiens, ces technologies sont
aujourd"hui vieilles de plusieurs décennies et ne sont donc plus fondamentalement et à proprement parler nouvelles. Pour illustrer ces définitions, on va voir quelques exemples : Parmi les TIC existantes, il y a entre autres les plus utilisés à l"instar de l"internet et la téléphonie mobile· L"internet :
En 1969, c"est à dire pendant la guerre froide, les Etats - Unis ressentent lanécessité de créer un réseau d"information qui soit capable de résister à de
dysfonctionnements. C"est pour cette raison qu"un organisme de l"armé Américain nomméARPA (Advanced Research Project Agency) a inventé un réseau en " étoile d"araignée » :
c"est l"ARPANET. Cet ARPANET est destiné à relier les organismes militaires entre eux. Et peu à peu, ce réseau se développait dans d"autres domaines comme l"éducation, la science,...Mais au début des années 90, l"ARPANET a cessé d"exister. Ainsi, l"INTERNET (Interconnected Network) est devenu un réseau mondial. Grâce à l"internet, tout le monde peut échanger des informations. C"est pourquoi Bill Gates écrivait en 1995 : " Toutes les ordinateurs seront reliés entre eux pour communiquer avec nous et pour nous. [...] Le réseau deviendra un grand magasin planétaire. L"endroit où les animaux sociaux que nous sommes vendront, investiront, négocieront, marchanderons, choisirons, débattront, se rencontreront. » 5· La téléphonie mobile
" La téléphonie mobile est un ensemble des techniques et des procédésradioélectriques de transmission de données vers un terminal portatif relié à un réseau
téléphonique public ou privé par l"intermédiaire d"un relais terrestre ou d"un satellite de
télécommunication ».6 Son explosion profite à tous les secteurs de l"économie et de la
société. A part sa manipulation simple, elle a permis une création d"emploi (taxiphones) eten même temps, n"arrête pas de faciliter la vie par les applications que les différents
opérateurs mobiles proposent à leurs clients. L"une de ces applications est le " mobilebanking » qui permet de réduire les coûts de transactions à travers les banques et de créer
de nouvelles habitudes commerciales.B. CONCEPTS SUR LES TIC EN GENERAL
1. La théorie de Spence
En outre de sa théorie du Signal, Spence se distingue aussi par sa volonté d"intégrer dans la réflexion économique les transformations technologiques. Les innovations, notamment les Technologies de l"Information et des Communications (TIC), modifient la structure informationnelle des marchés. De plus, de nombreuses fonctions dans les entreprises peuvent être mieux réalisés (car elles ont un moindre prix, une meilleure qualité ,davantage des ressources, etc.) par des acteursextérieurs à la firme qui disposent d"avantages liées aux économies d"échelle ou aux
économies de spécialisation. Elles facilitent en plus les processus d"externalisation. LesTIC baissent les coûts de transaction. Les gains de productivité associés avec la baisse des
coûts de transaction améliorent la performance des marchés et la capacité de créer de
nouveaux marchés. Ainsi, avec le développement d"Internet, certains marchés apparaissent car ils sontmoins coûteux à créer et plus efficients. En réduisant à la fois les distances spatiales et
temporelles, Internet a modifié notre compréhension des échanges économiques.2. Les caractéristiques des TIC
Les TIC jouent un rôle majeur dans le processus du développement. Elles nouspermettront de s"inscrire dans la globalisation économique, accélèrent les activités que ce
soit dans le domaine économique, social et culturel. De plus, les TIC nous apportent des nouveaux moyens de communiquer, d"exprimer, de travailler, d"apprendre et de créer. Son utilisation permet aussi un maximum d"effet d"output. On peut affirmer que les TIC ont changé le monde, la manière de vivre et le mode de vie. Et quelles sont alors les différentes catégories des TIC ?3. Les différentes catégories des TIC
Selon l"Organisation de Coopération et de développement économique ou OCDE, le secteur TIC est la somme de trois secteurs, à savoir : Secteur informatique dans lequel on a : machines de bureau, ordinateurs, serveurs, matériels de réseaux, périphériques, etc. Secteur électronique on trouve : composants électroniques, équipements de l"électronique grand public (téléviseurs, récepteurs radio, lecteurs de disques, magnétoscopes), etc. Secteur des télécommunications dans lequel on a : équipements professionnels de transmission, câbles, fibres optiques, etc. En général, la puissance des TIC se repose sur la possibilité qu"elles offrent en matière d"information et de la connaissance. Mais dans quelles mesures apportent- elles ses fruits dans les autres domaines ?4. Rapport des TIC avec les autres domaines
Les TIC ont créé une nouvelle infrastructure pour le progrès scientifique et de l"interaction sociale. Elles sont devenues une puissante force de transformation du développement social, économique et politique dans le monde. Quels sont alors le fruit qu"apportent les TIC dans les autres domaines ? a) Domaine social L"intégration des TIC dans notre société améliore notre mode de vie. En effet, elles sont l"une des solutions face aux isolements sociaux puisqu"elles s"affirment comme un moyen de communication. Par exemple à l"aide de " facebook » on peut se communiquer, changer des informations, se faire des amis et même se connecter avec le monde entier.Les TIC sont aussi considérés comme facteur d"intégration culturelle permettant à tous de
connaitre les genres de cultures qui existent partout. De ce fait, elles sont des outils
d"insertion sociale, des instruments d"épanouissement et d"amélioration du bien être. b) Domaine politique et administratif Les pouvoirs publics doivent créer un environnement propice tout en adoptant les politiques économiques responsables et saines, des institutions démocratiques solides et à l"écoute des besoins de la population, et des infrastructures suffisantes et adaptées. Dans ce cas l"utilisation des TIC est nécessaire pour améliorer la gouvernance et l"administration par le biais des nouvelles stratégies telles que l"e- gouvernance et l"e-administration. b-1- L"e-gouvernance C"est l"usage des TIC dans les activités administratives. Selon le RNDH : " l"e- gouvernance est l"utilisation de l"outil informatique comme support d"opérations gouvernementales, comme moyen d"impliquer le citoyen dans le fonctionnement de l"Etatet lui permettre d"accéder à des services gouvernementaux à travers l"internet »
7.L"application de l"e-gouvernance réduit la procédure hiérarchique et la bureaucratie initiale
et trop longue des institutions publiques, optimise l"efficacité du processus de gouvernement et améliore les prestations de service. b-2- L"e-administration Il s"agit ici d"informatiser les services administratifs. Grace à l"e-administration, le citoyen peut accomplir la plupart de ses formalités administratives en ligne. Par exemple, payer desimpôts en quelques clics, télécharger certains formulaires sans se déplacer. L"e-
administration a pour but de rapprocher l"administration, les centres de pouvoirs et les institutions de la population. Bref, la révolution des TIC constitue un moyen de modernisation des techniques et stratégies de gestion dans le domaine politique et administratif. c) Liens entre TIC et développement humain Les TIC jouent un rôle dans l"environnement et la vie de la population. Ellesdonnent des opportunités et des possibilités aux gens de contribuer à leur propre
développement pour qu"ils puissent vivre en bonne santé, bénéficier un niveau de
connaissance élevé et surtout avoir des moyens de production plus productif. c-1- Education et TIC L"éducation est l"un des outils qui favorise le développement parce qu"elle transmet les compétences et les connaissances qui facilitent l"exécution des tâches. L"introduction des TIC dans le monde de l"éducation donne naissance à un enseignementplus accessible à tous. En effet, les TIC permettent de fournir un système éducatif en ligne
pour que les étudiants aient la même chance d"accéder à une meilleure qualité
d"enseignement où qu"il soit. L"intégration des TIC dans le système éducatif peut alors bousculer la pédagogie. c-2- Santé et TIC Les TIC peuvent améliorer l"état de santé de l"Homme grâce à l"application de latélémédecine. Celle-ci est considérée comme une médecine à distance. En d"autres termes,
elle désigne les soins et les services de santé qui s"effectuent à distance à travers des
échanges audiovisuels afin d"accueillir des informations pour pouvoir traiter des données cliniques et administratives. On peut ainsi dire que les TIC procurent les possibilités aux individus de rester dans leur environnement tout en recevant de manière rapide et efficace des conseils appropriés et des traitements adaptés. c-3- Revenu et TIC Le revenu est un élément important et complexe dans le système de développement. Les TIC agissent dans toutes les activités pour booster la croissance économique.En effet, les TIC peuvent améliorer le niveau de revenu de la population puisqu"elles
réduisent les charges des entrepreneurs, permettent aux agriculteurs de tirer profit et que sa production soit non seulement en bonne qualité mais suffisante pour la subsistance et pourl"échange. Le développement des TIC a aussi contribué à la réduction de chômage et à
l"amélioration de la qualité d"emploi. En outre, les TIC favorisent les emplois informelsurbains liés à la faculté d"adaptation et de l"exploitation des actifs comme les réparateurs
des équipements électroniques, les emplois liés à l"utilisation de l"informatique. Ainsi,
elles apportent des valeurs ajoutées de plus en plus consistants se montrant comme solution porteuse d"avenir face aux chômages des jeunes qui constituent des problèmes prépondérant dans les zones urbaines. d) Domaine des secteurs d"activités d-1- Secteur primaire A l"instar de l"agriculture ; celle-ci constitue l"une des principales sources de revenus à Madagascar. Entre autres elle est encore dans le pays une activité complexe et risquée. Dans ce cas les TIC seraient une des meilleures solutions pour éviter les divers aléas qu"ils soient climatiques, techniques ou économiques pouvant survenir dans le monde agricole. L"usage des TIC a pour rôle d"assurer un flux rapide et bon marché d"information sur l"agriculture et l"élevage, de propager les bonnes pratiques agricoles. De plus ellesoffrent aux paysans des formations en ligne qui peuvent les aider à améliorer leurs
méthodes en culture. d-2-Secteur secondaire Dans les entreprises, l"information joue un rôle important dans la productivité. Lamaîtrise de cette information représente un enjeu majeur pour le développement des
entreprises. Les TIC aident donc les entrepreneurs à prendre des décisions efficaces pour pouvoir tirer plus de profit. En effet l"utilisation des TIC est utile pour réduire les charges et les coûts, pour réaliser une économie à rendement d"échelle constant. d-3- Secteur tertiaire La révolution des TIC affecte aussi le domaine commercial par ce qu"on appelle " commerce électronique ». Selon l"OMC, le commerce électroniquedésigne : " l"ensemble des activités de production, de publicité, de vente et de distribution
de produits effectuées par l"intermédiaire de réseaux de télécommunications ». De ce fait,
ce commerce réduit les délais et les coûts de transaction, les coûts d"information. Les TIC sont considérés aussi comme un instrument qui facilite l"accès à des diversservices. Grâce à l"usage de ces TIC, comme la téléphonie par l"internet ou téléphonie sous
parasol, comme le cas de Madagascar, qui répondent à une forte demande de communication à moindre coût. Ainsi les TIC contribuent non seulement à l"amélioration de la productivité mais aussi au développement. Qu"en disent maintenant les théories de la croissance ? Section II : Théories de la croissance exogène et endogèneA. LA CROISSANCE EXOGENE
Les théories traditionnelles de la croissance postulaient que la croissance de longuepériode est exogène. C"est-à-dire que ses déterminants sont extérieurs à la sphère
économique. Le débat portait essentiellement sur le caractère équilibré ou non de la
croissance. Ainsi, nous aborderons successivement le point de vue de Harrod-Domar proposant l"un des modèles de croissance déséquilibrés les plus connus puis celui de Robert Solow qui propose un modèle de croissance équilibré.1. Le modèle de Harrod- Domar
Ce modèle considère que les facteurs de production qui sont principalement le travail et le capital sont complémentaires. Le progrès technique est, selon eux, neutre. Ilpostule aussi que l"épargne joue un rôle stratégique car il est indispensable à la croissance
progressive du revenu. Outre, il montre que l"épargne permet l"investissement et ce derniercrée du capital qui est le déterminant principal de la croissance de la production. De ce fait,
ce modèle envisage que pour développer un pays, il faut épargner davantage et faire un investissement productif. Mais, ce modèle constate que la croissance équilibrée accompagnée du plein emploi nerésulte que du hasard c"est-à-dire l"économie a une faible probabilité de se trouver dans un
équilibre stable. Pour Harrod et Domar, la croissance est toujours " sur le fil du rasoir » : elle est fondamentalement instable, et peut s"accompagner d"un chômage durable. Seull"Etat est capable de stabiliser le sentier de croissance de l"économie, en régulant la
demande globale.2. Le modèle de Solow
En 1956, Solow apporte une réponse aux prédictions pessimistes de Harrod. Il construit un modèle qui engendre un déplacement au cours du temps de l"équilibreéconomique, le niveau d"activité devenant de plus en plus élevé. La succession
d"équilibres, qualifiée de sentier de croissance, est de plus stable, c"est-à-dire que si, à un
moment donné, pour une raison quelconque, l"économie s"en éloigne, elle y retournera par la suite. Son analyse attribue l"origine de la croissance par tête au montant de capital technique investi (machines, équipements, infrastructures). Lorsque l"investissement partête dépasse le montant de la dépréciation du capital par tête existant, chaque travailleur
dispose d"un équipement plus performant et peut produire davantage. Toutefois, il a considéré que les rendements sont décroissants c"est à dire lorsque on augmente le capital par tête, la production augmente, mais pas de façon proportionnelle.Ainsi à force d"augmenter le capital par tête, va venir un moment où la production par tête
augmentera moins vite que cela ne coûte. La croissance par tête va cesser, c"est que Solow appelle l"état stationnaire. Le modèle de Solow repose sur des hypothèses de type néoclassique : toute épargne est investie, les rendements sont décroissants, les facteurs de production sont substituablesselon les coûts relatifs de l"un à l"autre. Il rend également compte de plusieurs faits
importants : Le niveau de production d"un pays est déterminé par l"investissement par tête qui est effectué. Tant que le niveau d"état stationnaire n"est pas atteint, un investissement supplémentaire est toujours générateur de croissance économique. Entre deux pays, celui qui investit moins, a une croissance moindre. Il explique les phénomènes de rattrapage des pays qui ont débuté leur croissance économique plus tardivement. L"hypothèse retenue par ce modèle en est la propriété de convergence ce qui signifie plus le niveau de départ du PIB/hab est faible, plus le taux de croissance attendu est élevé. C"est le cas de la France vis-à- vis des Etats unis entre 1950 et 1970, du Japon entre 1960 et 1980. Le modèle de Solow délivre un message optimiste : tous les pays qui font un effort d"investissement, sont susceptibles de connaître une croissance économique. A terme on se dirige vers une convergence, puisque tous les pays proches de leur état stationnaire connaissent, pour un taux d"investissement donné, une croissance plus faible que celles des pays qui en sont moins proches. Par la clause ceteris paribus, si tous les pays fonctionnent le long de la même fonction de production, aient accès à la même technologie et disposent un taux d"épargne semblable ; la croissance des pays les plus pauvres serait plus rapide que celle des pays les plus riches. Par ailleurs, la décroissance de la productivité marginale du capital a tendance à limiter le processus de croissance. Seul le progrès technique permet de contrecarrer la décroissance des rendements factoriels. Solow souligne la nécessité de prendre prise en compte du progrès technique dans la théorie de la croissance. Il l"introduit comme unfacteur exogène provenant des données extérieures à la croissance : le progrès scientifique.
Toutefois, même dans ce modèle enrichi, le progrès technique est tout simplement présumé
exister.