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1

TRAUMATISME DENTAIRE

Correspondance : P

r Reza Arbab-Chirani Ð CHRU, Service dÕOdontologie Ð 2, avenue Fo ch,

29200 Brest. TŽl. : 02 98 22 33 30/02 98 22 36 51. Courriel : reza.arbabchirani@chu-brest.fr

Points essentiels

co-dentaire. nien lors dÕune chute). Rassurer lÕentourage sÕil sÕagit dÕenfant. aetre conscient de la nŽcessitŽ dÕune prise en charge immŽ diate selon les cas. aetre conscient des consŽquences fonctionnelles, esthŽtiques et

Žconomiques

dÕun trauma dentaire. Savoir pratiquer les gestes dÕurgence en attendant une consultation odontologique. traumatisŽe. Limiter les risques de complications posttraumatiques. Savoir orienter le patient vers le spŽcialiste.

1. Introduction

La traumatologie dentaire constitue la partie de lÕodontologie qui sÕ intŽresse ˆ lÕŽtude et aux diffŽrents traitements des traumas alvŽolaire s et dentaires, aussi bien dans le domaine prŽventif que curatif (1). Bien quÕil ne sÕagisse pas dÕune discipline proprement dite, il existe diffŽrentes sociŽtŽs sava ntes et scientifiques

Chapitre 44

Traumatisme dentaire

K. VALLAEYS, V. CHEVALIER, R. ARBAB-CHIRANI

2

TRAUMATOLOGIE NON VITALE Ð LA FACE

qui traitent de ce sujet et tendent ˆ harmoniser les stratŽgies de traitement, avec par exemple lÕassociation internationale de la traumatologie dentaire (International Association of Dental Traumatology ou IADT), qui regroupent de nombreux cliniciens, enseignants et chercheurs dans ce domaine, ˆ lÕorigine de Ç guidelines È (2-6). Les diffŽrents concepts diagnostiques et thŽrapeutiques employŽ s en traumatologie se sont considŽrablement dŽveloppŽs depuis les an nŽes 1970, notamment gr‰ce aux travaux de Jens-Ove Andreasen et son Žquipe. Le terme de Ç trauma dentaire È peut dŽfinir la nature et le mŽcanisme de la lŽsion des structures dentaires, laquelle est provoquŽe par un choc (origin chute, sportÉ) ou par des contraintes intra-buccales directes ou ind irectes (origine ˆ lui, dŽfinit plut™t les effets des traumas (7). variable, pouvant aller jusquÕˆ la perte de lÕorgane dentaire. Figure 1 Ð DiffŽrents types de traumas bucco-dentaires. (A) : Luxation extrusive de la 21 et lŽsion gingivale ; (B) : Luxation extrusive de la 51 (dent temporaire) ; (C) : Fracture coronaire non compliquŽe de la 11 et luxation latŽrale de la 21 et subluxation de la 22 ; te de la 21, luxation latŽrale 22 ; (E) : Concussion de la 11 et subluxation de la 21 ; (F) : Luxation extrusive de la 21 et de la 22 ; (G) : Fracture coronaire compliquŽe (exposition pulpaire) de la 11 et fracture coronaire (bord libre de la 21 ; (H) : Expulsion de la 21 et de la 22 ; (I) : Luxation extrusive de la 21 et subluxation de la 22 et lŽsions labiales 3

TRAUMATISME DENTAIRE

La prise en charge des traumatismes bucco-dentaires est dans la majoritŽ des cas ue, chirurgie orale, implantologie ou encore endodontie) (8, 9). Les mŽdecins urgentistes peuvent Žgalement tre amenŽs ˆ assurer une prise en charge initiale de ce type de traumas. Le traumatisme dentaire est ˆ lÕorigine, dans de nombreux cas, de pathologies pulpaires qui peuvent tre rŽversibles ou non. Il convient dՐ prudent car lÕŽvolution dÕune dent traumatisŽe nÕest jama is totalement prŽvisible. Dans la littŽrature, il est clairement Žtabli que le grand public et notamment les professionnels du monde de lÕenfance (puŽriculture, enseignement,

É) ou les

sportifs et leurs entourages ignorent ou mŽconnaissent les gestes dÕ urgence ˆ rŽaliser face ˆ des traumatismes, malgrŽ une sensibilisation im portante depuis les annŽes 1990 (10-14). es ˆ tous les professionnels de la santŽ, mais Žgalement au grand public, est pr imordiale dans le pronostic des dents traumatisŽes, cela dÕautant plus que les at teintes traumatiques elles touchent les enfants, les adolescents ou encore les adultes et sont dÕorigines div erses (chute,

É). Il sÕagit

Žgalement dÕatteintes relativement frŽquentes avec des consŽ quences locales variables sur les plans fonctionnel et esthŽtique, mais aussi de poss ibles . Il est ˆ signaler quÕune partie des traumas bucco-dentaires, notamment dans le cadre sportif, est prŽvisible et que des moyens de prŽvention, pas toujours utilisŽ s, existent pourtant LÕobjectif de cet article est dÕaborder les diffŽrents aspects gŽnŽraux (Žtiologies, facteurs de risque, classificationÉ) de la traumatologie dentaire, d e dŽcrire les types de lŽsions rencontrŽs en structure dÕurgence et de fournir ensuite, ˆ partir des donnŽes de la littŽrature et des recommandations actuelles, de s stratŽgies de prise en charge fonctionnelle ou clinique pouvant tre employŽes d ans les diffŽrents types de trauma bucco-dentaire.

2. Aspects gŽnŽraux des traumas dentaires

2.1. Rappels anatomiques

La dent est composŽe de (Figure 2) :

Ð une couronne, partie visible de la dent en bouche, recouverte dÕŽmail (2 ˆ 2,5 mm dÕŽpaisseur) en surface ; Ð une ou plusieurs racines en fonction de la dent concernŽe et de sa positi on sur lÕarcade, non visibles en bouche. Les dents antŽrieures sont gŽ nŽralement monoradiculŽes, les dents postŽrieures gŽnŽralement plurirad iculŽes. 4

TRAUMATOLOGIE NON VITALE Ð LA FACE

ntine et la pulpe, et ale. La substance qui le compose est extrmement dure, cassante, blanche et brillante (7). La dentine, recouverte par lÕŽmail au niveau coronaire et par le c

Žment au niveau

radiculaire, constitue la masse principale de la dent (7). La pulpe est un tissu conjonctif spŽcialisŽ, inclus ˆ lÕintŽ rieur dÕune cavitŽ dite pulpaire, situŽe dans la partie interne et centrale de la dent et lim itŽe par les parois dentinaires rigides. Elle permet dÕassurer la formation de la dentine , la transmission dÕinformations sensorielles au SNC, et la surveillance i mmunitaire lui permet dÕengager des rŽactions inflammatoires en rŽponse aux ag ressions (7) Le parodonte est un ensemble tissulaire conjonctif et ŽpithŽlial q ui assure le soutien, la vascularisation et lÕinnervation des dents, rŽalisant le lien avec le reste de lÕorganisme. Sa fonction essentielle est de maintenir les dents so lidement et durablement attachŽes au maxillaire de faon ˆ permettre lÕe xŽcution des deux tissus mous : la gencive et le ligament alvŽolodentaire, et de deux tissus conjonctifs calcifiŽs : le cŽment et lÕos alvŽolaire (7) . Le ligament alvŽolo-dentaire ou desmodonte permet lÕancrage de la dent ˆ lÕos alvŽolaire. Les dents peuvent tre recouvertes dÕune couronne prothŽtique qui est une coiffe de recouvrement pŽriphŽrique total des tissus dentaires. Lors dÕun trauma bucco-dentaire, diffŽrentes composantes anatomiqu es dentaires (couronne, racine) et/ou parodontales (gencive, os maxillaireÉ) p euvent tre lŽsŽes. Il est Žtabli dans la littŽrature que les traumas corporels sont ˆ lÕorigine de plus de ions dÕautres Figure 2 Ð Vues anatomiques. (A) : CavitŽ buccale avec les numŽros dentaires des blocs incisivo-canins maxillaire et mandibulaire ; (B) : Vue dÕune incisive centrale maxillaire avec la couronne et la racine dentaires 5

TRAUMATISME DENTAIRE

personnes sont atteintes par divers types de lŽsions traumatiques non mortelles. traumas alors que la rŽgion orale ne couvre que 1 % de la surface corporelle totale. Dans plus de neuf cas sur dix, un traumatisme oral implique une ou plusi eurs dents anio- faciaux incluent des dommages dentaires, dans 15 ˆ 50 % des cas selon les Žtudes (18, 19). Cela tŽmoigne bien dÕune frŽquence importante des traumas den taires et de la nŽcessitŽ de ma"triser leur traitement. LÕincidence et la prŽvalence de ces atteintes sont certainement so us-estimŽes car dÕun c™tŽ, tout trauma bucco-dentaire nÕentra"ne pas une consultation systŽmatique et, dÕautre part, toutes les lŽsions ne sont pas d iagnostiquŽes (20). Les donnŽes ŽpidŽmiologiques peuvent fortement varier dÕune

Žtude ˆ lÕautre

passant du simple au triple en termes de pourcentage selon le type dÕ investigation (type trauma, type populationÉ) (21). De faon globale, toutes les Žtudes montrent que, sur le plan ŽpidŽmiologique, la prŽvalence des tr aumas bucco- dentaires, notamment chez les plus jeunes, est en nette augmentation dep uis les

2.3. Facteurs Žtiologiques sque

En ce qui concerne les traumas dÕorigine externe, diverses Žtiolog ies sont ŽvoquŽes dans la littŽrature, avec des prŽvalences variables selon les Žtudes (exprimŽes en pourcentage du total des traumas) : Ð chutes (apprentissage de la marche, de vŽlo, de hauteurÉ) : 9 ˆ 80 % ;

Ð collisions : 2 ˆ 65 % ;

Ð pratique sportive et notamment des sports de contact (ex. boxe, rugby, judo, basket-ballÉ) : 2 ˆ 49 % ; Ð accidents de la voie publique : 2 ˆ 24 % ;

Ð agressions/rixes/violences : 1 ˆ 70 % ;

Ð usage inappropriŽ des dents (ex. mordre dans quelque chose de trop dur ) : 2 ˆ 6 % ;

Žvalences (15, 19-

26)
Des traumas peuvent Žgalement survenir lors ou suite ˆ des soins d entaires (ex. fracture coronaire due ˆ un choc avec un instrument dentaire (rotatif, davierÉ) ou lors dÕanesthŽsie gŽnŽrale (ex. fracture ou expulsion denta ire lors dÕintubation ou extubation) (15, 27, 28) . La mise en place, en constante progression, des piercings intra-buccaux ou labiaux augmentent Žgalement le taux de dommages buc co- dentaires dus ˆ ces ŽlŽments (29) ent ŽvoquŽs. Le premier est constituŽ par les malpositions dentaires et notamment lÕexistence dÕun surplomb avec protrusion (22, 30) . La position avancŽe du bloc incisivo-canin 6

TRAUMATOLOGIE NON VITALE Ð LA FACE

maxillaire, expose les dents de ce bloc (faisant office de pare-chocs)

ˆ la majoritŽ

est constituŽ par les conditions sociales et environnementales. Dans des zones dŽfavorisŽes ou de surpopulation, le risque de traumas dentaires augmente (22). Enfin, le notamment chez les enfants. Il est ˆ signaler quÕil existe bien Ž videmment dÕautres facteurs de risque, moins influents, avec par exemple des pathologies dÕ ordre gŽnŽral (ex. Žpilepsie, dŽfauts visuels ou auditifs,É),

Žtats psychologiques (ex.

personne stressŽe et Žmotive,É). Les enfants sont souvent exposŽs aux traumatismes bucco-dentaires. En tre la naissance et lÕ‰ge de six ans, la prŽvalence des traumas reste importante, de 11 ˆ

30 % selon les Žtudes (31). DÕautres Žtudes montrent des prŽvalences encore plus

importantes en pŽriode prŽscolaire (jusquÕˆ 60 %) (32). Sur une pŽriode plus large, entre 10 et 30 ans, selon certaines Žt udes 30 % des sujets

ŽtudiŽs ont dŽjˆ subi un trauma (19). Certains auteurs estiment quÕˆ lÕadolescence,

un individu sur dix a dŽjˆ ŽtŽ victime dÕun trauma bucco- dentaire (33). LÕenfance et lÕadolescence constituent par consŽquent des pŽriodes ˆ risq ue important de trauma bucco-dentaire. Ce risque diminue de faon gŽnŽrale avec lÕ‰ ge (34). Le sexe des sujets ŽtudiŽs a une influence importante sur la prŽ valence des traumas, avec une large prŽdominance du sexe masculin (18, 19, 21, 22). De faon gŽnŽrale, le sex-ratio masculin/fŽminin est de 1,3-2,3 /1 (22). ent que les dents les plus exposŽes sont les incisives maxillaires (notamment les cent rales), constituant plus de deux tiers des dents traumatisŽes (7, 15, 21, 22, 26). Cela est valable pour les dents temporaires et dŽfinitives. Quant aux fractures dentaires longitudinales (FDL), traumas dÕorigi elles touchent les dents postŽrieures, prŽmolaires et molaires max illaires et au niveau des molaires la prŽvalence a ŽtŽ peu abordŽe dans la littŽrature. Elle s toucheraient selon certains auteurs davantage les dents maxillaires non restaurŽes, chez des patients ‰gŽs de 40 ˆ 50 ans mais cela reste controversŽ. Dans la pop ulation gŽnŽrale, la large majoritŽ des traumas provoque des lŽsions simples (50 ˆ

60 %) (7, 22). Des

fractures coronaires non compliquŽes (sans exposition pulpaire) con stituent la majoritŽ des types traumatiques (22). Si on sÕintŽresse uniquement aux Žtudes rŽalisŽes en milieu hospitalier, les subluxations et les avulsions semblent les atteintes les plus frŽquentes (22). Quant aux Žtudes rŽalisŽes sur les populations les plus jeunes, les luxations arrivent en tte, ceci quel quÕen s oit le type. Pour rŽsumer, chez lÕenfant, lÕadolescent et lÕadulte, la de nt la plus touchŽe est lÕincisive centrale maxillaire. Dans la majoritŽ des cas, elle est luxŽe chez lÕenfant et fracturŽe coronairement (sans exposition pulpaire) chez lÕadulte . La prŽdominance masculine est incontestable. 7

TRAUMATISME DENTAIRE

3. Types lŽsionnels rencontrŽs en structure dÕurgence

3.1. Classification

Diverses pathologies ou situations cliniques peuvent emmener un patient vers une consultation dÕodontologie en urgence. Il sÕagit de :

Ð pathologies dÕordre infectieux,

Ð pathologies dÕordre inflammatoire,

Ð pathologies dÕordre traumatique,

Ð hŽmorragies orales,

Des douleurs dÕintensitŽ variable peuvent accompagner ces ŽlŽ ments. En ce qui concerne les pathologies traumatiques, plusieurs classificatio ns ont ŽtŽ Žtablies depuis les annŽes 1950, mais, actuellement, la classifica tion la plus communŽment admise est celle dÕAndreasen (1, 15, 36) (tableau 1) qui a repris et modifiŽ celle proposŽe par lÕOrganisation Mondiale de la SantŽ (37). Elle a lÕavantage faciaux durs et mous. Tableau 1 Ð Classification des traumas dento-faciaux proposŽe par Andreasen (15)

LŽsions des tissus durs

(concussions, luxations, fractures)LŽsion des tissus mous (abrasions, contusions, lacŽrations)

Atteintes dentaires

Ð Atteintes amŽlaires (craquelures,

fracturesÉ)

Ð Fractures coronaires non compliquŽes

(sans exposition pulpaire)

Ð Fractures coronaires compliquŽes

(avec exposition pulpaire)

Ð Fractures corono-radiculaires

(compliquŽes ou non) Ð Fractures radiculaires intra-alvŽolairesAtteintes faciales

Atteintes labiales

Atteintes des freins labiaux

Atteintes muqueuses

Atteintes linguales

Atteintes parodontales

Ð Concussions

Ð Subluxations

Ð Luxations extrusives

Ð Luxations latŽrales

Ð Luxations intrusives

Atteintes osseuses

Ð Fractures comminutives de lÕalvŽole

alvŽolaire

Ð Fractures des maxillaires

8

TRAUMATOLOGIE NON VITALE Ð LA FACE

pouvons citer celle qui a ŽtŽ proposŽe par lÕassociation amŽricaine dÕ endodontie (AAE) (5, 38) (tableau 2).

3.2. Fractures dentaires

Elles peuvent concerner tous les tissus composant la dent, ˆ des degr

Žs variables

allant de la simple atteinte coronaire au niveau amŽlaire (de lÕŽ mail), jusquÕˆ la fracture radiculaire (Figure 1). LÕurgence du traitement et le type de prise en charge dŽpendront de la gravitŽ de la fracture, des tissus exposŽ s et des signes cliniques associŽs. Le type de trauma le plus frŽquent est la fracture coronaire non comp liquŽe (sans exposition pulpaire), ceci quelle que soit lÕŽtiologie du traumat isme. La fracture coronaire peut tre dite compliquŽe lorsque la pulpe dentaire est exposŽe, lˆ aussi ˆ des degrŽs variables, de la simple atteinte dÕune corne pulpa ire ˆ lÕexposition de la totalitŽ de la pulpe. La fracture peut toucher uniquement la racine mais aussi concerner ˆ la fois la couronne et la racine. La prise en charge est alors plus dŽlicate et le pronostic souvent moins favorable pouvant aboutir ˆ lÕextraction dentaire. Les fractures peuvent toucher une ou plusieurs dents et peuvent Žvent uellement

tre associŽe ˆ dÕautres lŽsions. Le tableau 3 donne une description rŽcapitulative

des diffŽrents types de fractures dentaires.

3.3. Luxations dentaires

CÕest un dŽplacement traumatique de la dent avec perte des rapport s dento- alvŽolaires initiaux (7) (Figure 1). La luxation peut tre extrusive en cas de dŽplacement axial en direction coronaire, intrusive lorsque le dŽp lacement axial se fait en direction apicale. La luxation peut tre latŽrale, dans ce cas le dŽplacement est souvent dans le sens vestibulo-palatin (vers lÕavant ou vers lÕ de lÕos alvŽolaire peut y tre associŽe. Dans certains cas, la dent est mobilisŽe mais il augmentŽe est retrouvŽe, on parle de subluxation, sinon on parle d e concussion. En cas de luxation, le traitement consiste en gŽnŽral ˆ reposit ionner la dent et ˆ mettre en place une contention (tableau 4). Tableau 2 Ð Classification des fractures dentaires longitudinales (FDL) proposŽ e par lÕAAE (1, 5, 52). Ces fractures doivent tre prises en charge par le spŽcialiste

Types de fracture dentaire longitudinale

Craquelures intra-amŽlaires (craze lines)

Fractures cuspidiennes (fractured cusp)

Fractures radiculaires verticales (vertical root fracture) 9

TRAUMATISME DENTAIRE

Tableau 3 Ð Description rŽcapitulative des diffŽrents types de fracture dentai re et de leur traitement (2, 7)

Type de fracture dentaireDiagnostic

Traitement ou conseils

(mŽdecins urgentistes ou rŽgulateurs)

Fracture coronaire non compliquŽe

Caractéristiques :

La pulpe nÕest pas exposŽe.

Le trait de fracture peut tre

horizontal ou oblique. Il peut

tre uniquement amŽlaire

ou amŽlo-dentinaire. Il sÕagit du type de trauma dentaire le plus frŽquentÐ Asymptomatique ou sympt™mes (+)

Ð Examen clinique (inspection

visuelle, palpationÉ)

Ð Transillumination ±

Ð Examen radiographique intra-

oral : visualisation dÕabsence de luxation ou de fracture radiculaire (+ incidences). Elle permet dÕŽvaluer lÕŽpaisseur dentinaire protŽgeant la pulpe

Ð Examen radiographique extra-

oral (OPT, tŽlŽradiographie de profilÉ) : si suspicion dÕatteinte de tissus mous par des fragments dentaires ou corps Žtrangers, ou si lŽsions associŽesÐ RŽcupŽrer le fragment fracturŽ, le rincer avec du sŽrum physiologique

Ð Placer le fragment fracturŽ

dans du sŽrum physiologique ou du lait ou milieu de conservation

Ð La cavitŽ buccale peut tre

rincŽ avec du sŽrum physiologique

Ð En cas dÕhŽmorragie buccale

importante : pratiquer un geste de compression.

Des produits dÕhŽmostase

peuvent Žgalement tre utilisŽs (ex. ampoule dÕExacyl : acide tranexamique 1 g/10 ml)

Ð Avoir recours ˆ une

consultation odontologique

Fracture coronaire compliquŽe

Caractéristiques :

La pulpe est exposŽe. Le trait

de fracture amŽlo-dentinaire peut tre horizontal ouquotesdbs_dbs19.pdfusesText_25