Des années 50 au début des années 60, les italiens viennent s'installer, moins nombreux: c'est la dernière vague d'immigration italienne en France Si l'accueil fut
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Il court une vulgate au sujet de l'immigration des Italiens en France On la regarde S'y mêlent un racisme spontané chez les ouvriers du cru et les craintes
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Des années 50 au début des années 60, les italiens viennent s'installer, moins nombreux: c'est la dernière vague d'immigration italienne en France Si l'accueil fut
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Dans son premier paragraphe, l'auteur laisse entendre que le racisme a régressé La France attire ainsi surtout des Italiens, des Espagnols, des Polonais
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Ainsi, en 1901, près d'un migrant italien sur trois en France réside dans ce 32 Noiriel (Gérard), Immigration, antisémitisme et racisme en France (XIXe- XXe
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Le racisme anti-italiens en France
Da quasi 2 secoli, la Francia è stata terra di accoglienza per gli italiani. Oggi, gli italiani sono accettati e sono apprezzati, ma ciò non è sempre stato il caso. Xenofobia, razzismo, super sfruttamento, ostilita,... La coabitazione non è sempre stata pacifica. De 1860 à 1960, c'est 26 millions d'italiens qui vont venir pour différentes raisons. Et si aujourd'hui les gens sont persuadés que les italiens en France ont eu une intégration réussie, cela n'a pas toujours été le cas, loin de là. Du milieu du XIXème au milieu du XXème siècle, plusieurs vagues d'immigration italienne ont eu lieu en France. En effet, avec les États-Unis et l'Argentine, la France sera l'une des principales destinations des italiens. L'immigration continue avant la Première Guerre Mondiale, toujours pour des raisons économiques. Les italiens travaillent dans l'agriculture ou dans les usines, là ou la France manque de main -deux guerres, les italiens fuient Mussolini et le fascisme. Des années 50 au début des années 60, les italiens viennent s'installer, moins nombreux: c'est la dernière vague d'immigration italienne en France.Agriculteurs, ouvriers,
maçons, mineurs, ils vont participer au développement économique du pays non sans subir la violence du racisme et des préjugés. Des émeutes anti-italiennes vont éclater: à Marseille en 1881, elles font trois morts, lorsque la foule organise la chasse auxItaliens, accusés d'avoir sifflé les soldats français qui défilaient après avoir imposé le
protectoratà la Tunisie, ou encore en 1894 à Lyon, après l'assassinat du présidentCarnot par un anarchiste italien, Caserio.
Illustration de la tragédie d'Aigues-Mortes
Plus tard, les français donneront aux italiens des surnoms comme les "macaronis» , les "ritals» ou encore les "pipis». La premières vagues d'immigrés, durant le XIXèmesiècle, fuit la pauvreté, et les travailleurs italiens vont être surexploités, en acceptant
les taches les plus rudes et des salaires dérisoires. Cette haine des italiens atteint son paroxysme le 17 août 1893, lors de la tragédie d'Aigues-Mortes lorsqu'une altercation entre travailleurs français et italiens tourna au massacre, avec une foule excitée poursuivant les italiens. Durant cette période, les étrangers commencent à ne plus être accepté par les populations car les immigrés sont considérés comme des voleurs de travail et des malfrats. Au final , il y aura 8 morts et 50 blessés. La presse étrangère (en particulier italienne) prend le parti des ouvriers Italiens. Au final, le procès de cette tragédie prononcera l'acquittement général, alors 16 inculpés français ont clairement été désigné coupable des faits. Les enfants italiens subissent aussi le racisme de l'époque, avec des insultes, des bagarres, de la part des enfants mais aussi des autres parents. François Cavanna, célèbre écrivain, journaliste et dessinateur français d'origine italienne, raconte dans son autobiographie les insultes qu'il pouvait subir au quotidien. " Les Ritals, vous êtes bons qu'à jouer de la mandoline » " Dans votre pays de paumés, on crève de faim, alors vous êtes bien contents de venir bouffer le pain des français !»F. CAVANNA, Les Ritals, Paris, 1978
Aujourd'hui les italiens sont considérés comme des frères ou de bons voisins par lesfrançais, mais le passé nous a montré que ça n'a pas toujours été le cas. Violences,
plupart, que pour travailler et échapper à la pauvreté. Nous pouvons faire un parallèle avec notre époque, ou l'on voit des migrants venir en France pour échapper à la pauvreté, ou encore à la guerre. Des migrants vus d'un chemin avant de vivre dans un monde sans xénophobie ni préjugés racials...