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Monsieur de Montriveau se laissa complaisamment présenter à la duchesse de Langeais, qui, suivant l'habitude des personnes auxquelles un goût exquis fait 

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Le général de Montriveau est épris de la duchesse Antoinette de Langeais, une coquette qui se refuse à lui et qui disparaît Aidé par les puissants Treize, sorte 

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Texte A : Honoré de Balzac, La Duchesse de Langeais, chapitre III, 1834 [ Antoinette de Langeais a, pour satisfaire son orgueil, séduit Armand de Montriveau, 

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M Appartenant aux Scènes parisiennes, La Duchesse de Langeais hésite entre la forme du roman et celle de la nouvelle L'œuvre se déroule dans un univers 

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duchesse de Langeais pour une Edwige Feuillère 1, se demandent René Jeanne et Charles Ford dans un article consacré à « Balzac et le cinéma 2 » ?

Lépreuve de la France Langue et féminité dans Des - Érudit

Je citerai ce roman sous cette forme : initiale (ND), suivi du numéro de page Il en va de même pour le roman d'Honoré de Balzac, La Duchesse de Langeais, 

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CHAPITRE I LA SOEUR THERESE A FRANTZ LISTZ Il existe dans une ville espagnole située sur une île de la Méditerranée, un couvent de Carmélites 

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LA DUCHESSE DE LANGEAIS La marquise de Castries tomba follement amoureuse, en 1822, du prince Victor de Metternich, fils du chancelier et de sa 

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DUC DE CASTRIES

L A

DUCHESS

E D E

LANGEAI

S I Dan s

Papier

s d e famill e l e du c d e

Castrie

s

évoqu

e ses ancêtres, ses parents, ses alliés qui, tout au long de s siècles , ont servi la France dans les bons comme dans les mauvais jours

Dédian

t affectueusemen t c e livr e d e recherche s e t d e souvenirs à la mémoire de ceux qui l'ont précédé», l'auteur n' a pa s voul u laisse r dan s l'oubl i cett e charmant e e t volag e duchesse de Castries, dont l'aventure avec Balzac nous était encor e ma l connue D e cett e aventur e i l nou s fai t l e réci t don t no s lecteur s trouveron t ci-dessou s quelque s extraits . L. R. Son père désirant lui faire contracter un beau mariage,

Edmond-Eugène-Hercule colonel puis général de Castries jeta son dévolu sur Claire-Clémence-Henriette de Maillé, fille du duc de. Maillé, premier gentilhomme de la chambre de Louis XVIII, et

de Mlle de

Fitz-James et qui était née en 1796.

A ving t ans l e 2 9 octobr e 1816
ell e

épousai

t l e marqui s d e Castries, né en 1787 et qui comptait de très beaux états de service. Le mariage ne fu t pa s heureu x e t j'e n a i cherch longuemen t les raisons : le marquis puis duc de Castries était un brave homme, sans gran d

écla

t mai s don t l a gentilless e s e devin e traver s se s nombreuse s correspondances Qu'i l fû t pointilleu x dan s se s compte s e t exac t dan s son service ne sont pas des raisons suffisantes pour disloquer un ménage D e trè s vieille s gen s d u villag e d e

Castrie

s qu i l'avaien t conn u puisqu'i l mouru t seulemen t e n 186
6 m'on t racont dan s m a jeunesse qu'il avait interdit l'entrée du château à toute personne du sex e féminin

Faut-i

l y voi r u n résulta t d e se s déception s conjugale s A paraîtr e au x

Edition

s

France-Empire

LA DUCHESSE DE LANGEAIS 571

o u un e autr e raison J e m e gardera i bie n d e trancher Mo n grand

-oncle, Henri de Castries, qui avait bien connu son oncle, le duc de Castries, m'a toujours dit qu'il était très gentil dans ses rapports mais qu'on lui trouvait une bonne tête de cocu. La plaisanterie était facile.

L a marquis e d e

Castrie

s

étai

t un e bell e rousse qu i paraî t avoi

r été pourvue d'un tempérament de feu et surtout d'une imagination romanesque très développée. " Sa figure noble et chevaleresque, le profil plus romain que grec, les cheveux rouges sur un front très élevé et très blanc, si éclatante de fraîcheur qu'au moment où elle mettait le pied dans un salon à vingt ans, vêtue d'une robe incarnat qui découvrait des épaules dignes du Titien, elle effaçait littéralement l'éclat des bougies (1). »

Claire-Clémence-Henriette

de

Maillé,

duchesse de

Castries

(1

Philarèt

e

Chasles

Mémoires,

tom e I pag e 303
cit pa r Marce l

Bouteron

572 LA DUCHESSE DE LANGEAIS

L a marquis e d e

Castrie

s tomb a follemen t amoureuse e n 1822

, du prince Victor de Metternich, fils du chancelier et de sa première femme, fille du chancelier Kaunitz. Victor de Metternich était âgé de vingt ans à peine ; il était chambellan impérial et attaché à la légation impériale et royale d'Autriche à Paris. C'était un garçon plein de charme et d'une beauté physique remarquable.

L a liaison qu i provoqu a l a séparatio n définitiv e d u marqui

s et de la marquise de Castries, causa un grand scandale ; il fut aggravé par la naissance en 1827 d'un fils adultérin, qui était légalement le chef de famille des Castries, ce qui provoqua une action en désaveu de paternité. Ce fils, titré par François-Joseph baron d'Aldenburg, vécut jusqu'en 1910. Ce drame fut aggravé par l'état de santé de Victor de Metternich, miné par la phtisie. La marquise de Castries emmena son amant à Rome, en espérant sa guérison. Elle y fut reçue par Chateaubriand à l'ambassade : " C'est encore, écrit-il à Mme Récamier, une de

ces petites filles que j'ai fait sauter sur mes genoux... Cette pauvre femme estquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39