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TRAUMATISME ET INTERVENTION

MANUEL THEORIQUE ET PRATIQUE DE

SOUTIEN PSYCHOSOCIAL ET SPIRITUEL

PLUS DE DIX ANS DEJA !!!

Michel Berclaz éditeur

janvier 2009 Soutien psychosocial et spirituel © michel berclaz, 2009 2

TABLE DES MATIERES

1. INTRODUCTION........................................................................

2. LE MODELE GENEVOIS D'INTERVENTION (C. D'Epagnier, M. Berclaz)......................................7

2.1. Modes d'intervention........................................................................

2.2. Modalités des interventions........................................................................

...................................8

2.3. Le concept du soutien psychologique........................................................................

...................9

2.4. Principes de base........................................................................

3. LE STRESS........................................................................

3.1. Généralité :........................................................................

3.2. Le stress du point de vue de la biologie :........................................................................

............14

3.3. Le stress du point de vue de la psychologie :........................................................................

.....17

3.4. Le stress du point de vue de l'épidémiologie :........................................................................

....22

3.5. Stress dépassé :........................................................................

3.6. Stress et traumatisme :........................................................................

4. LE TRAUMATISME........................................................................

4.1. La petite histoire du traumatisme........................................................................

........................27

4.2. Définition du trauma........................................................................

4.3. ESTP : modèle cognitif et données empiriques (Grazia Ceschi Dr. Psy.).............................36

4.3.1. Modèles cognitifs de l'ESTP........................................................................

........................37

4.3.2. Evaluation cognitive dysfonctionnelle du traumatisme et de ses séquelles.......................38

4.3.3. perturbation de l'élaboration du souvenir du traumatisme..................................................39

4.3.4. mécanismes de contrôle de la menace et des symptômes................................................43

4.3.5. conclusion et implication cliniques........................................................................

..............43

4.4. Diagnostics........................................................................

4.6. Catégorisation des réactions........................................................................

...............................55

5. PREMORBIDITE VERSUS RESILIENCE........................................................................

....................58

5.1. Evolution du concept de prémorbidité........................................................................

.................58

5.2. Structures et traits de personnalité........................................................................

......................59

5.3. Base neurophysiologique de la mémorisation........................................................................

....60

5.4. Résilience........................................................................

5.5. Incidences sur la prise en charge........................................................................

........................68

5.6. Conclusions........................................................................

6. SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE........................................................................

.....................................72

6.1. De la légitimité du soutien psychologique immédiat et post-immédiat........................................72

6.2. La petite histoire du soutien psychologique immédiat et post-immédiat.....................................74

6.3. Différentes formes d'interventions........................................................................

.......................75

6.4. Le soutien psychosocial et spirituel immédiat........................................................................

.....77

6.5. Defusing (déchocage) et débriefing........................................................................

....................83

6.6. Objectifs des interventions........................................................................

..................................90

6.7. La thérapie brève........................................................................

7. LE DEBRIEFING CHEZ LES ENFANTS (Dr Christophe Grandjean)................................................105

7.1. Introduction........................................................................

7.2. Données de la littérature contemporaine........................................................................

..........106

7.3. Clinique de l'état de stress post-traumatique chez l'enfant.......................................................112

7.4. Développement du processus de deuil chez l'enfant................................................................119

7.5. Abord des situations........................................................................

7.6. Pratique du débriefing chez l'enfant........................................................................

..................122

7.7. Situations d'enfants perturbés avant l'incident........................................................................

..126

7.8. Limites de la technique et précautions........................................................................

..............127 Soutien psychosocial et spirituel © michel berclaz, 2009 3

8. LE SOUTIEN SPIRITUEL........................................................................

8.1. Choc traumatique et soutien spirituel (Maurice Gardiol & Cosette Odier)..................................130

8.2. L'accompagnement spirituel dans la tradition de l'Armée du Salut (Ch. Staïsse)...................134

8.3. Evolution du concept de soutien spirituel (Maurice Gardiol)......................................................135

8.4. De la légitimité du soutien spirituel (Michel Berclaz)...............................................................138

9. LES INTERVENTIONS PSYCHOSOCIALES AU CANADA.............................................................142

10. LES RISQUES DU METIER ET L'AUTOPROTECTION..............................................................151

10.1. Réactions chez les intervenants........................................................................

...................151

10.1.1. L'identification à la victime........................................................................

.........................152

10.1.2. L'identification à l'agresseur........................................................................

......................152

10.2. L' épuisement professionnel........................................................................

.........................153

10.3. L' effet miroir et la triangulation........................................................................

.....................154

10.4. Gestion du stress........................................................................

10.4.1. Gestion des ressources :........................................................................

...........................158

10.4.2. Avant et pendant l'intervention........................................................................

..................161

10.4.3. Auto-protection et co-protection........................................................................

................162

10.4.4. Le Feed-back........................................................................

11. ANNEXES......................................................................................................................................165

11.1. Le point des revues de littérature fin 2001........................................................................

....166

11.1.1. Psychological debriefing, Theory, practice and evidence, 2000......................................166

11.1.2. The National Center for Post-Traumatic Stress Disorder.................................................175

11.2. tab 1 : CIM-10........................................................................

11.3. tab 2 : DSM-IV-TR........................................................................

11.4. tab 3 : Réactions aiguës, CIM-10 et DSM-IV-TR..................................................................182

11.5. tab 4 : Etat de stress post-traumatique, CIM-10 et DSM-IV-TR............................................183

11.6. Fiche d'évolution des réactions sévères aux facteurs de stress...........................................184

12. BIBLIOGRAPHIE........................................................................

Soutien psychosocial et spirituel © michel berclaz, 2009 4

Préface

Aucune initiative, d'autant plus si elle vise à apporter de l'aide, qui plus est à des personnes fragilisées

par leur contexte, n'agit dans la neutralité, hors de tout présupposé, de toute ambition (au sens noble du

mot), de toute idéologie.

Notre ambition est claire : Apporter, de la part de professionnels ayant des expériences multiples de la

relation d'aide, aux personnes victimes de crises et de traumatismes, un soutien et une pratique qui leur

permette de mobiliser, individuellement et collectivement, les ressources qui sont les leurs, qu'elles

peuvent trouver dans leur contexte, dans leur histoire, dans les énergies individuelles, et dans la

préoccupation du souci de l'autre. Nous ne visons pas à être des prédateurs de la souffrance de l'autre.

Nous ne cherchons pas à la nommer, en la stigmatisant, pour nous l'approprier, la traiter et la dissoudre.

L'expérience de chacun d'entre nous, notre pratique clinique, nous font appréhender les crises, les

traumatismes, la souffrance qui en résulte, comme un processus complexe qui ne se rattache pas

uniquement au traumatisme lui-même, mais aussi à son historicité et à son contexte. En retour, la

réponse, en termes d'aide, de soins, de soutien, qui peut être apportée, doit aussi trouver sa place dans

l'histoire et le contexte. Ainsi, si la crise propose l'urgence de ses manifestations, si elle nécessite une

capacité rapide de mobilisation, le contenu de cette réponse doit en permanence être recontextualisé,

intégrant l'histoire passée, les conditions de surgissement de la crise, ses manifestations mêmes dans le

moment présent, comme les conséquences pour le futur tant des effets de la crise elle-même que des

effets des différentes interventions censées aider à son traitement ou à sa résolution.

A ce titre, notre objectif ne peut être des scientifiques d'une science dont l'objet serait la victime, dont le

lieu d'expérimentation serait celui de la crise, dont le traitement serait la disparition des signes visibles,

dont le savoir serait préalable à l'intervention et au contexte Nous ne pouvons non plus être une association de bienfaiteurs qui, nourris de leur expérience,

proposeraient aux victimes les clés de leur salut, pour leur plus grand bien, à la seule condition qu'elles

renoncent à leur statut de sujet, qu'elles abandonnent leur histoire, leur culture, leur contexte, pour

endosser les habits universels de la victime.

Nous avons plutôt à être, sans fausse-modestie, des éléments-ressources, intervenant à un moment

donné d'une histoire, préoccupés par le respect de celle-ci, par le respect de la personne victime comme

un sujet, par les conséquences pour la personne du traumatisme lui-même et de l'intervention proposée.

Nous devons avoir à l'esprit la préoccupation constante de notre propre départ, de notre propre absence.

Nous avons à soutenir notre pratique d'une confiance dans les ressources individuelles et collectives des

personnes victimes.

Cela doit mener l'ensemble de nos réflexions et de nos interventions vers la recherche de ce que Jean-

Marie LEMAIRE nomme les " ressources résiduelles » des personnes et des groupes. Pour les identifier,

les valider, les soutenir, permettre que leur développement soit le moteur de la reconstruction des sujets

et de leurs solidarités dans les suites de crises.

Dr Christian Petel

Soutien psychosocial et spirituel © michel berclaz, 2009 5

1. INTRODUCTION

Ce manuel est le fruit d'un lent travail progressif qui a débuté il y a de nombreuses années. A l'origine, il

ne s'agissait que d'un petit polycopié, support d'une conférence à Neuchâtel dans le cadre de la formation

continue de l'Institut Suisse de Police. Petit à petit, il se verra modifié au fils des apports scientifiques et

expérientiels qui y seront intégrés. Ce document se voulait bref, simple, pratique. Pourtant il est apparu

indispensable de le complexifier, de l'épaissir. Par exemple, il est ressorti avec la force de l'évidence que

de parler de concepts relativement circonscrits tels le traumatisme ou encore le débriefing, sans prendre

en considération leur histoire, les contextes dans lesquels ils se sont développés ne permettait pas de

saisir pleinement leur sens, au risque certain d'une sur-généralisation potentiellement préjudiciable pour

les bénéficiaires de soins.

De même, ce texte n'avait pour seule ambition que d'offrir des lignes de conduites générales et pratiques

à l'intention de l'ensemble des professionnels susceptibles d'avoir à travailler avec la détresse

psychologique des personnes confrontées à des incidents dramatiques. Dans ce sens, il se voulait neutre

et a-conflictuel. Il voulait se garder des grandes envolées aussi rhétoriques que théoriques qui semblent

toujours aussi vaines dans les aléas de la pratique et du terrain. Or, cette même réalité pratique nous a

forcés à ouvrir les yeux et sortir d'une certaine forme de déni. En effet, toute démarche ent

reprise

s'appuie toujours sur des représentations, vise un objectif tirant sa source d'une croyance donnée et les

comportements présentés reposent fatalement sur une idéologie. Toute démarche, et en particulier celle

qui vise à apporter du soutien aux personnes dans la détresse, provient d'un creuset social défini et

produit son impact au sein même de ce tissu social. Dans ce sens, il s'agit d'un acte politique. Or cet acte

politique peut voir son sens totalement perverti en fonction justement de l'idéologie sur laquelle il repose.

C'est là l'avertissement de la préface du Dr Petel et cela mérite d'être relu :

Aucune initiative, d'autant plus si elle vise à apporter de l'aide, qui plus est à des personnes fragilisées

par leur contexte, n'agit dans la neutralité, hors de tout présupposé, de toute ambition (au sens noble du

mot), de toute idéologie.

En d'autres termes, ce que nous allons entreprendre ou ne pas entreprendre va dépendre de façon

directe de l'idéologie sur laquelle nous nous appuyons et de la philo sophie qui nous habite. Plus encore,

toute découverte, aussi scientifique qu'elle puisse paraître, reste guidée ou tintée par cette idéologie, ces

représentations ou les pressions d'un mouvement politique.

Naturellement, ce document n'échappe pas à cette règle. La lecture de la théorie ainsi que les produits de

notre expérience sont indissociables de nos histoires et du contexte de nos pratiques. Pour cette raison,

le document débute avec une présentation de la cellule de soutien psychologique dans ou en

collaboration avec laquelle nous tirons aujourd'hui plus de douze ans d'expérience dans les interventions

immédiates et post-immédiates auprès des personnes victimes. La raison qui a poussé notre groupe de

psychologues à s'organiser pour rencontrer des personnes aux prises avec de tels événement est

probablement associée au fait que bien des personnes, en consultation psychologique ou

psychothérapeutique, ont été victimes, souvent il y a longtemps, parfois malheureusement il y a trop

longtemps d'une situation dramatique, et bien peu ont eu la chance de bénéficier d'un soutien. Le

sentiment (peut-être erroné) selon lequel une action plus précoce aurait pu changer le cours des choses

pour la personne, nous a amené à organiser un tel dispositif.

Soulignons qu'il ne s'agit pas là de notre gagne-pain. En effet, il nous est apparu très vite évident qu'il

n'était pas possible, mais avant tout certainement pas souhaitable, de créer un nouveau " créneau » pour

des professionnels qui vivraient de l'intervention auprès de personnes en détresse, tant le risque de

clientélisation et par conséquent de mise en dépendance était grand. Pour cette raison, cette pratique

d'intervention devrait rester une espace particulier, très particulier, dans nos existences respectives.

Soutien psychosocial et spirituel © michel berclaz, 2009 6

Bien qu'ayant essayé à tout instant d'utiliser les termes les plus simples et le vocabulaire le plus commun,

il n'a pas été possible de faire l'impasse sur le vocabulaire professionnel. Chose intéressante, même chez

les professionnels de la santé mentale, ce vocabulaire ne va pas sans ambiguïtés et malentendus. En

effet, les mots spécialisés tirent leur sources de domaines qui, bien qu'apparemment assez proches,

s'appuient sur des représentations fort différentes. Des mots identiques sont employés en psychanalyse,

en psychologie et en psychiatrie alors que dans chacun de ces domaines ils ne représentent pas forcément le même phénomène.

Ainsi par exemple, va-t-il d'un terme qui va nous occuper au cours de ce travail, le diagnostic d'état de

stress post-traumatique, qui réunit en une expression stress et traumatisme. Or, pour d'aucun ces deux

mots recouvrent des concepts forts distincts et de provenances tellement différentes qu'il n'est pas

raisonnable de les juxtaposer. Nous n'entrerons que timidement dans ce type de réflexion, pour toute

intéressante qu'elle soit, mais, après la présentation de la cellule d'intervention, sa méthode et son

idéologie, nous présenterons des définitions du stress et du traumatisme.

Comme relevé plus haut, la définition du traumatisme ne peux pas faire l'économie de sa propre histoire.

Au travers de la lecture qu'en fait Judith Herman, sera visitée la partie de l'histoire de ce concept qui

mena à la définition du diagnostic "d'état de stress post-traumatique". Par la suite nous détaillerons sa

forme, les types et catégories de réactions qu'il recouvre. Que le lecteur n'aille surtout pas croire que ce

diagnostic nous satisfasse, en aucun cas. Mais comment se pourrait-il qu 'un diagnostic puisse par lui-

même recouvrir de façon représentative toute l'épaisseur et la particularité de l'expérience singulière de

chaque détresse individuelle ? Nous nous bornerons donc à le contextualiser et le comparer à d'autres

diagnostics, laissant au lecteur le soin de développer les réflexions qu'il jugera nécessaires quant à leurs

différences et leur pertinence.

Une première partie du document (chapitres 1 à 4) traitera encore de concepts jugés importants, la

prémorbidité et la résilience. La prémorbidité correspond à l'existence, avant l'irruption d'un événement

potentiellement traumatisant, d'une pathologie mentale ou d'un trouble de la personnalité que certains

professionnels estiment être la source principale des réactions durables de souffrance. La résilience, hier

fort à la mode, reste un point essentiel à aborder lorsque nous trquotesdbs_dbs8.pdfusesText_14